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      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 68

      Angélique Andthehord · Friday, 5 August, 2022 - 18:49 · 1 minute

    Moi, je n'aimais pas marcher parce que ça me faisait mal au dos mais je n'avais pas le choix, il fallait suivre. Souvent, on me suggérait d'aller chercher quelque objet dans la salle de jeux : jouet, vélo… C'était supposé me distraire. Ce jour-là, j'avais décidé d'emporter avec moi un de mes petits nounours et cela avait été accepté.

    Nous nous promenâmes dans Grand Village et Nouveau Village, deux quartiers de Cesson/Vert-Saint-Denis.

    Grand Village était un quartier récemment construit, moderne. Entre les maisons se faufilaient des petites allées piétonnes goudronnées, couleur lie de vin, bordées de gazon. Mes parents, ainsi que Tonton et Tata, trouvaient que ça faisait une promenade très agréable.

    Moi, je trouvais que ça faisait long. Et puis, j'en avais marre de porter mon nounours. Je le tendis à ma mère pour qu'elle le prît, afin de pouvoir marcher les mains libres, mais elle refusa. Je le tendis donc à mon père qui, en principe, ne me refusait jamais ce genre de petit service mais il ne voulut pas s'en charger non plus.

    Tonton Frédéric aurait bien accepté de le prendre mais ma mère s'y opposa :

    « Non, non. laisse-la ! C'est son nounours, c'est à elle de le porter. »

    C'était invraissemblable, ça ! Je n'avais pas fait de comédie, moi, avant de partir, pour prendre mon nounours et on ne m'avait pas prévenue que ça se passerait comme ça. Alors, ce n'était pas juste.


    extrait de : Les serpents de Cesson


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