HWiNFO est une petite application permettant de tout connaitre (ou presque) des composants de son ordinateur. La première fonctionnalité mise en avant est l’OSD (ou On-Screen Display) permettant d’afficher des informations en surimpression sur l’écran. Elle était déjà disponible sur les versions bêta.
Parmi les autres changements, signalons que la prise en charge de Windows XP/Vista a été abandonnée dans HWiNFO64. D’ailleurs HWiNFO32 n’est plus intégré par défaut dans l’installeur, il faut prendre la version portable pour l’avoir.
Plusieurs améliorations sont de la partie sur la gestion du matériel et des capteurs, notamment avec l’ajout des cartes graphiques NVIDIA GeForce RTX 4070 (AD103) et GeForce RTX 4060 (AD106). Les notes de version se trouvent par ici .
Viginum, l’agence gouvernementale chargée de surveiller les ingérences numériques étrangères, révèle avoir identifié pour l’année 2023 près de 230 phénomènes inauthentiques sur les réseaux sociaux. Ils « avaient pour ambition de troubler le débat public numérique français », dont une douzaine d’ingérences étrangères. « C’est 40 % de plus qu’en 2022 », précise Marc-Antoine Brillant, le chef de Viginum au Figaro.
Créée en 2021 après l’assassinat de Samuel Paty et la campagne antifrançaise sur les réseaux sociaux qui avait suivi, Viginum dispose aujourd’hui d’une équipe de cinquante personnes (experts en géopolitique, data sciences et recherches en source ouverte), et d’un budget annuel de 7 millions d’euros.
Le Figaro relève qu’elle surveille surtout les plateformes comme X, TikTok, Facebook, Reddit, les chaînes ouvertes de Telegram, les blogs, les sites marchands ou encore les sections commentaires des médias français, « qui peuvent être infiltrés par des agents étrangers à travers de faux comptes ».
« Demain, il sera probablement de plus en plus difficile de faire la distinction entre une opinion et une information manipulée », admet Marc-Antoine Brillant. « Nous ne faisons pas de fact-checking, Viginum n’est pas et ne sera pas un ministère de la Vérité », tient-il à préciser, Viginum n’ayant pas pour rôle de déterminer la véracité des contenus, mais de détecter si leur diffusion a été amplifiée artificiellement par des acteurs étrangers, par le biais de groupes coordonnés, de faux comptes ou de bots.
Un afro-américain de 39 ans vient d’être incarcéré pour un meurtre commis en 2012, rapporte le Daily Mail . Il a été confondu grâce à un logiciel de reconnaissance faciale à partir d’une photo prise par un téléphone portable cette année-là.
En 2012, un afro-américain de 34 ans, Julio Torres, était abattu en Pennsylvanie après une altercation avec deux autres afro-américains. Des images de vidéosurveillance indiquaient qu’ils avaient bu dans des gobelets en polystyrène.
Leur analyse génétique permettait l’identification de l’un des deux suspects, dont l’ADN figurait dans une base de données policière. Il a été condamné à cinq ans de prison en 2013 après que les policiers ont déterminé que ce n’était pas lui qui avait tiré.
L’identité du meurtrier, dont l’ADN n’avait pas été préalablement fiché, n’avait pu être confondue, jusqu’à ce qu’une unité « cold case » ne rouvre l’affaire l’an passé.
Les enquêteurs ont en effet récupéré une photo du tireur présumé prise à l’époque avec un téléphone portable lors d’une fête quelque temps avant l’homicide. Un logiciel de reconnaissance faciale leur a indiqué l’identité d’un suspect potentiel.
Ce dernier, Vallis L. Slaughter, 39 ans, placé sous surveillance, avait l’habitude de fumer sur le trottoir devant le logement de sa mère, chez qui il vivait, et de jeter les mégots par terre. L’analyse génétique de l’un de ses mégots a confirmé que l’ADN prélevé sur le gobelet en 2012 était bien le sien.
Jusqu’alors, l’utilisation policière de la reconnaissance faciale biométrique s’était surtout illustrée, aux États-Unis, pour avoir identifié, à tort, des afro-américains innocents de ce dont ils furent pourtant accusés.
Il est en effet notoire, depuis la publication de l’étude Gender Shades par la chercheuse Joy Buolamwini en 2018, que plus la peau d’un sujet est foncée, moins les algorithmes de reconnaissance faciale fonctionnent correctement.
L’identification de Vallis L.Slaughter montre, a contrario, qu’elle peut néanmoins s’avérer efficace, même à partir d’une photo de mauvaise qualité.
Microsoft avait annoncé en septembre dernier son intention de supprimer la vénérable application de son système. On sait désormais que ce retrait aura lieu avec la mise à jour 24H2 à l’automne prochain.
Pour l’éditeur, il suffira de remplacer l’application par Word ou le Bloc-Notes. Seulement voilà, la première est payante et la seconde ne sait travailler qu’en texte brut. WordPad, lui, permettait au moins de manipuler du texte riche, avec notamment le support du RTF.
On doit à Leopeva64 la découverte, dans le canal Canary du navigateur , d’une nouvelle option permettant de définir une quantité de mémoire qu’Edge ne peut pas dépasser.
Comme on peut le voir dans la capture, le réglage fonctionne par défaut quand un jeu est exécuté, pour s’assurer que la RAM reste surtout disponible pour ce dernier. On peut cependant sélectionner l’autre option, Edge l’appliquant alors en permanence.
Bien sûr, limiter fortement la mémoire disponible pour un navigateur pourra entrainer un impact très négatif sur ses performances. Notez également que ce type de réglage n’est pas nouveau, puisqu’on le trouve notamment dans Opera GX , une version spécifique du navigateur destinée aux joueurs.
Free a mis à jour son site web et indique désormais que la Freebox Pop est en « Wi-Fi 6 ou 7 », avec une précision en base de page. Les nouveaux clients xDSL ont toujours une box en Wi-Fi 6, ceux avec de la fibre optique bénéficient du Wi-Fi 7.
Comme le précise Univers Freebox , la box ne propose que deux bandes de fréquences (2,4 et 5 GHz), elle fait l’impasse sur les 6 GHz. La Freebox Ultra dispose pour rappel de quatre bandes : 2,4, 2x 5 et 6 GHz. Le répéteur passe lui aussi au Wi-Fi 7, certainement le même que celui de la Freebox Ultra.
L’opérateur profite de cette petite mise à jour matérielle pour ajouter un bouton power, comme sur l’Ultra. Aucun changement sur les tarifs : 29,99 euros par mois la première année, puis 39,99 euros.
Freenews précise que la nouvelle Freebox Pop en Wi-Fi 7 est disponible en migration pour les anciens clients, à condition qu’ils aient la fibre bien évidemment. Il leur en coutera 49 euros.
L’association FDN (French Data Network) met à disposition « pour toutes et tous » son VPN public. Si c’était déjà le cas, l’association ne communiquait jusque-là que très peu sur le sujet. Depuis le week-end dernier, ce n’est plus le cas.
Une page publiée par l’association explique le fonctionnement d’un VPN et les raisons d’en utiliser un. La page permet d’accéder aux fichiers de configuration et certificat du serveur OpenVPN de l’association.
Mais elle met aussi l’accent sur ce que ce VPN public n’offre pas : « pas d’adresse IP fixe, seulement une adresse IP publique dynamique ». Elle met en garde aussi sur le fait que le débit maximal que peuvent atteindre les clients connectés simultanément au VPN public de FDN est limité à 100 Mb/s. L’association insiste aussi sur le fait que le VPN « ne garantit pas l’anonymat » et que « le trafic entre les serveurs de FDN et le reste de l’Internet pourra être observé comme tout trafic Internet ».
« Le VPN public de FDN vous permet seulement de retrouver du réseau propre derrière une connexion potentiellement sale ou bridée » explique l’association.
La mise à jour 2024 du guide de la sécurité des données personnelles de la CNIL, publié depuis des années « pour accompagner les organismes dans leur mise en conformité avec l’obligation de sécurité informatique posée par le RGPD », comporte cinq nouvelles fiches. L’informatique en nuage (cloud), les applications mobiles, l’intelligence artificielle, les interfaces de programmation applicative (API) et le pilotage de la sécurité des données.
La CNIL rappelle qu’il a été conçu pour regrouper des pratiques « à l’état de l’art » en matière de sécurité des données, « ainsi que des éléments de doctrine de la CNIL sur le sujet », afin de constituer « une référence » dont les délégués à la protection des données (DPD), responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI), informaticiens et juristes « pourront se saisir dans le cadre de leur activité liée à la sécurité des données ».
Elle souligne également s’en servir elle-même « pour son appréciation de la sécurité des traitements de données personnelles », et donc a priori aussi lors des contrôles qu’elle peut être amenée à effectuer.
Le document est structuré en cinq parties (les utilisateurs, mon informatique/mes équipements, ma maîtrise des données, se préparer à un incident, et une série de « focus » thématiques) afin de « faciliter la navigation entre ses 25 fiches ». Il fait 64 pages ( .pdf , mais est également disponible sous forme de pages web et de .pdf dédiés), et liste tout autant « les pratiques élémentaires » que « ce qu’il ne faut pas faire », check-lists d’évaluation à l’appui.
La CNIL propose en outre un journal des modifications pour identifier plus rapidement les nombreuses autres mises à jour de son guide. Son objectif est d’ « aider les acteurs à identifier les évolutions qui doivent être apportées aux mesures en place au sein de leur organisme ».
On y lit qu’a aussi été créée une nouvelle fiche d’ « analyse de risques » à partir du contenu présent précédemment en avant-propos. Plusieurs autres fiches ont été découpées en deux afin d’étoffer leurs contenus. Une « communication sur les pratiques interdites en matière de mots de passe » a été ajoutée. Plusieurs fiches ont été simplifiées ou clarifiées, avec des passages ajoutés ou modifiés, voire supprimés.
Les responsables politiques britanniques ont été invités à activer la fonction « messages éphémères » pour effacer automatiquement leurs échanges sur WhatsApp, Messenger et Signal, rapporte le Financial Times, en réponse aux révélations sur l’espionnage du groupe APT31.
Ce conseil a été donné par le National Cyber Security Centre (NCSC, équivalent de l’ANSSI, mais rattachée à la GCHQ, la NSA britannique) aux « personnalités à haut risque », qualifiées comme telles car elles ont accès à des informations sensibles susceptibles d’intéresser des acteurs étatiques, ou exercent une influence sur ces informations.
Le NCSC précise que ces personnes peuvent tout autant être des responsables politiques (élus, candidats, militants ou collaborateurs) qu’universitaires, journalistes ou juristes.
En activant ce type d’option permettant la disparition automatique après une durée prédéterminée, « vous limiterez ce à quoi un pirate pourrait accéder s’il parvenait à s’introduire dans le système ».
Le NCSC conseille aussi de vérifier l’identité de ses interlocuteurs, et bien évidemment d’utiliser l’authentification à double ou multi-facteurs, d’installer les mises à jour, de remplacer les anciens appareils, ou encore d’activer la fonction permettant de géolocaliser et d’effacer les données des appareils à distance.
Nos confrères d’ iGeneration détaillent dans un article comment Apple installent Presto dans ses boutiques. Il s’agit d’une machine dans laquelle on peut placer des iPhone encore emballés pour qu’ils soient mis à jour vers la dernière révision d’iOS.
Cette machine, développée en interne, se sert du NFC, de la recharge sans fil et d’un logiciel, Presto, fonctionnant sur un Mac mini. Ce dernier dispose des images des dernières versions du système et peut les appliquer sans plus d’opérations qu’un placement de la boite sur des rails prévus à cet effet.
La machine ressemble à un casier disposant de deux étages, chacun pouvant accueillir trois boites. L’opération prend entre 15 et 30 min. Une série de LED permet de suivre l’avancement de l’opération pour chaque téléphone. Apple recommande de laisser refroidir la machine pendant 15 min une fois qu’elle n’est plus utilisée.
Les employés d’Apple sont invités à intégrer ce processus dans leur gestion des stocks, afin que les iPhone vendus à la clientèle disposent de la dernière révision. L’objectif, bien sûr, est d’éviter l’étape de mise à jour au premier lancement de l’appareil. La machine permet également de gérer une file d’attente, puisque les iPhone à mettre à jour sont scannés – via leur boite – pour faciliter leur gestion.
Seule condition pour que l’opération fonctionne : que l’iPhone soit au moins sous iOS 17.
L’édition 2024 de la grand-messe d’Apple pour les développeurs sera probablement suivie de près cette année. On attend de nombreuses annonces, parmi lesquelles iOS 18 et le nouveau macOS, qui recevra comme d’habitude (depuis quelques années) le nom d’un lieu emblématique de la Californie.
Mais si cette année sort de l’ordinaire, c’est parce qu’Apple est attendue au tournant sur le thème de l’intelligence artificielle. C’est la dernière des grosses entreprises américaines à n’avoir fait aucune annonce dans ce domaine.
Et il se pourrait bien que la situation soit complexe pour Cupertino sur ce sujet. Les nouvelles plateformes sont censées posséder des fonctions liées à l’IA, si l’on en croit les rumeurs. Mais ces dernières ont évoqué aussi des négociations entre Apple et Google en vue d’utiliser Gemini. En Chine, ce pourrait être Baidu.
Il s’agirait d’un aveu d’échec pour Apple, qui serait forcé de s’en remettre à des concurrents pour avancer. Cependant, comme cela s’est produit plusieurs fois – notamment avec Google Maps – rien n’empêcherait l’entreprise d’abandonner les solutions tierces pour les siennes une fois prêtes. Si le retard parvient à être comblé.
Rendez-vous le 10 juin pour la conférence d’ouverture. L’évènement se tiendra à l’Apple Park.
On pouvait déjà utiliser Chrome sur les machines Windows équipées de puces Arm. Cependant, il s’agissait d’une version émulée dont les performances étaient plus que médiocres, voire exécrables. Les utilisateurs du navigateur peuvent se réjouir : la version compilée nativement pour la plateforme est disponible .
La nouvelle mouture ARM64 permet évidemment un grand bond en avant des performances. L’utilisation de cette version devrait réduire significativement aussi la consommation et donc préserver l’autonomie de l’ordinateur ou de la tablette.
De manière intéressante, Google évoque l’arrivée de la puce Snapdragon X Elite de Qualcomm cet été, précisant que son navigateur « aidera à cimenter son rôle de plateforme vedette » pour Windows.
Ça n’est pas tous les jours que le patron de l’une des entreprises tech les plus puissantes du monde prend la casquette de recruteur.
Mais selon the Information , Mark Zuckerberg a personnellement envoyé des e-mails à au moins deux data scientists de DeepMind, chez Google, pour tenter de les persuader de venir travailler chez Meta.
L’entreprise fait tout pour développer ses efforts en matière d’intelligence artificielle, au point d’avoir proposé des emplois sans même passer par la case entretien de recrutement, ou augmenter les salaires des employés qui menacent de quitter le navire pour une autre société du secteur, pratique jusqu’ici refusée par Meta.
Une frénésie qui fait écho à celle des sociétés qui misent sur l’IA : en décembre, Fortune racontait par exemple que la conférence spécialisée NeurIPS s’était transformée en terrain de recrutement tous azimuts.
Blender est pour rappel un logiciel de conception et de rendu 3D open source. La version 4 a été mise en ligne en novembre dernier, avec de nombreuses nouveautés à la clé.
Dans les notes de version de la mouture 4.1, on peut lire qu’OpenImageDenoise « est désormais accéléré par GPU sur le matériel pris en charge ». La liste est relativement longue : NVIDIA GTX 16xx, TITAN V et toutes les RTX, Intel GPU Xe-HPG ou plus récent, Apple Silicon avec macOS 13.0 minimum.
Les GPU AMD ne le sont pas encore à cause de problème de stabilité, mais la prise en charge peut être testé dans les versions non stables 4.2 . AMD peut se consoler avec la prise en charge des APU RDNA3 (Ryzen 8000G) par le logiciel de rendu 3D.
Sur Linux, « les performances ont été améliorées d’environ 5 % dans tous les tests ». Une vidéo de présentation a été mise en ligne .
L’opérateur s’est donc associée à la start-up française pour proposer à ses clients (anciens et nouveaux) un pack de sécurité à tarif réduit, avec une remise de « 20 % sur l’achat du Pack Essentiel et sur les services Qiara Plus et Ultra ».
Le pack comprend une caméra, des détecteurs de mouvement et d’ouverture, une sirène et un clavier numérique. Il est proposé à 199 euros (au lieu de 249 euros), auxquels il faudra éventuellement ajouter un abonnement Qiara Plus ou Ultra en fonction de vos besoins (respectivement à 7,99 et 15,99 euros par mois).
Free proposait pour rappel déjà un pack de sécurité avec sa Freebox Delta, mais la compatibilité n’est pas assurée avec l’Ultra. Les clients s’étant équipé et souhaitant changer de box pour profiter par exemple du 8 Gb/s ou des nouveaux services sont bons pour se rééquiper.
Free ne développe donc plus de solution maison et passe désormais par un partenaire. Pour rappel, la prise en charge de la domotique via le protocole maison DomusRF n’est lui non plus pas pris en charge par la Freebox Ultra .
Le CNRS explique que le projet a été lancé le 25 mars, en partenariat avec le CEA et Inria. Ce « Programme de recherche (PEPR) Intelligence artificielle doit permettre d’accompagner l’accélération de la France dans le domaine de l’IA, au travers de trois grandes thématiques de recherche. Son budget de 73 millions d’euros sur six ans est financé par France 2030 ».
Les trois piliers sont les suivants : « la recherche sur l’IA frugale et l’IA embarquée », « la recherche engagée sur l’IA de confiance et distribuée » et enfin la « recherche sur les fondements mathématiques de l’intelligence artificielle ».
Le CNRS rappelle enfin que le PEPR a pour objectif de réunir « les communautés et favoriser l’interdisciplinarité », d’attirer les talents en France et d’identifier « sur toute la durée des projets des axes de recherche qui pourront faire l’objet de transfert industriel ». Reste à voir si 73 millions d’euros sur six ans seront suffisants.
L’information a été confirmée par le parquet de Paris à RTL : « La FFF a appris le 22 mars dernier que potentiellement 1,5 million de données de ses licenciés avaient été collectées ». Le Parisien et Zataz avaient fait état de cette fuite auparavant.
On y retrouve des informations telles que le nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité, représentant légal pour les mineurs, adresse, mail, numéro de téléphone, numéro de licence et club. Selon nos confrères qui s’appuient sur les déclarations des autorités, « les données relatives aux licences des saisons 2022-2023 et 2023-2024 sont compromises ».
Mot de passe, données bancaires et médicales ne sont pas concernées. Le parquet précise que les données des joueurs professionnels ne sont pas concernées. Une enquête est évidemment ouverte et la FFF a notifié la CNIL.
Comme c’était le cas lors des précédentes fuites massives, la préfecture de police a mis en ligne un formulaire de lettre-plainte en ligne . « La FFF informera individuellement l’ensemble des personnes concernées ».
« Cybermalveillance.gouv.fr recommande d’être particulièrement vigilant face à tout appel téléphonique ou message (mail, SMS) qui pourrait utiliser vos données personnelles compromises dans le but de vous rendre crédible une tentative d’escroquerie ou d’hameçonnage ciblée ».
Après avoir considéré que ChatGPT était incompatible avec le RGPD le mois dernier, la Garante per la protezione dei dati personali (GPDP, l’équivalent de la CNIL en Italie) s’attaque à l’autre IA générative d’OpenAI, Sora .
Dans un communiqué publié le 8 mars, la Garante explique avoir ouvert une enquête sur Sora et demander à OpenAI de fournir « un certain nombre d’éclaircissements ».
Alors qu’OpenAI n’a annoncé aucun accès public à l’outil, la Garante lui demande de préciser « si le nouveau modèle d’IA est déjà accessible au public et s’il est ou sera proposé aux utilisateurs dans l’Union européenne, en particulier en Italie ».
Dans la page de présentation de Sora publiée par OpenAI, nous pouvons encore lire « nous prendrons plusieurs mesures de sécurité importantes avant de rendre Sora disponible dans les produits d’OpenAI. Nous travaillons avec des « red teamers » – des experts dans des domaines tels que la désinformation, les contenus haineux et les préjugés – qui testeront le modèle de manière contradictoire ».
La Garante a posé aussi à OpenAI une série de questions :
Si le service est disponible en Europe, elle lui demande aussi les méthodes d’information des utilisateurs et non-utilisateurs à propos des procédures de traitements de leurs données et les bases juridiques sur lesquelles ils reposent.
L’autorité italienne donnait 20 jours à OpenAI pour répondre à toutes ces questions. L’entreprise doit donc répondre avant la fin de cette semaine.
Les français voient l’IA comme une révolution technologique peu avare en risques, selon le troisième baromètre de l’esprit critique d’Universcience.
On en parle, on y verse des fonds, mais quel est le rapport de la population française à l’intelligence artificielle ? C’est l’une des questions à laquelle a cherché à répondre l’établissement public Universcience (qui réunit la cité des sciences et le Palais de la découverte) dans son troisième baromètre de l’esprit critique.
Outre analyser le comportement des français face aux sciences (avec des résultats surprenants, des disciplines comme l’ostéopathie et l’astrologie étant plus souvent qualifiées de sciences par les 2004 personnes interrogées début février 2024 que la sociologie, l’écologie ou l’économie), l’enquête se penche aussi sur leur rapport à l’esprit critique, leurs manières de s’informer et, donc, leur vision de l’IA et de ces dernières itérations génératives.
Résultat des courses : près de deux sondés sur trois voient dans l’IA une révolution technologique aussi importante que l’imprimerie (61% pour la population générale, 70% pour les moins de 34 ans). Mais ils sont aussi 85% à considérer sa réglementation nécessaire.
En termes de capacités, 68 % des personnes interrogées déclarent que ces machines ne doivent pas prendre de décisions de manière autonome, 59% qu’elles ne présentent aucun caractère créatif ou innovant, dans la mesure où les machines sont entraînées sur des informations préexistantes.
En termes d’effets sur différents domaines de la société, les interrogés répondent presque systématiquement que ces technologies présentent « autant de risques que d’avantages » – avec encore plus de risques (37%, contre 31% d’ « autant de risques que d’avantages » ) dans les relations humaines. Dans la santé, les sciences et les transports, ce sont les avantages qui arrivent (respectivement à 29%, 28% et 26%) juste après la vision nuancée. Les capacités des IA sur des tâches précises sont en revanche plébiscitées : les trois quarts des répondants se fient à ces machines pour détecter des erreurs, 73% pour analyser de grandes sommes de donner, et 64% pour écrire un texte. Ils sont aussi 70% à se fier aux IA pour trouver des informations.
L’IA générative est d’ailleurs utilisée dans 68% des cas pour trouver de l’information, 61% pour de la traduction, et 59% de la rédaction de texte, mais huit répondants sur dix s’interrogent aussi sur la fiabilité des résultats – une proportion égale à celle des usagers qui déclarent comparer les résultats obtenus à ceux d’autres sources. Ces derniers chiffres sont à considérer en sachant que seulement un quart des personnes interrogées ont déjà utilisé ce type d’outils (dont 46% des moins de 24 ans), tandis que 65% en avaient déjà entendu parler (majoritairement des hommes, à 70%, et des CSP+, à 77%).
Quant à savoir vers qui se tourner pour évaluer aux mieux les risques et bénéfices de l’IA, les sondés citent avant tout les scientifiques (à 68%), les musées et centres de culture scientifique (59%) et les journalistes scientifiques (56%), loin devant les entreprises (34%), en particulier celles du numérique (29%) ou même les élus et représentants politiques (22%).
Plus largement, le baromètre d’Universcience constate que les sujets scientifiques intéressent 69% des personnes interrogées, soit une part plus large que le sport (une personne sur deux) ou la politique (deux sur trois). Les domaines qui intéressent le plus sont la santé, pour 41 % des répondants et le climat et l’écologie, pour 31% d’entre eux (cette dernière discipline étant plus abondamment citée par les répondants qui se classent à gauche).
Certaines disciplines présentent par ailleurs des disparités de genre notable, le numérique et l’IA intéressant plus les hommes (36%) que les femmes (16%), de même que l’énergie et le nucléaire sur lesquels les hommes se renseignent plus régulièrement (à 36%) que les femmes (15%). Les femmes s’intéressent de leur côté un peu plus que les hommes à la médecine (44% contre 38%), la zoologie (29% contre 23%) et la botanique (27% contre 17%).
Universcience souligne l’existence de quatre groupes de populations aux pratiques différentes face à la science : 8% de « distants » (plus âgés, avec une plus forte représentation de 50-64 ans) et 42% d’ « irréguliers » (plus féminins), globalement plus souvent issus des catégories populaires et présentant peu ou pas de diplômes. Les « intéressés » (36% du panel) et les « passionnés » (14%) sont de leur côté plus souvent masculins, diplômés et CSP+, les passionnés étant aussi plus souvent parents de jeunes enfants.
Globalement, le Baromètre montre que les plus jeunes (les 18-24 ans) ont des pratiques scientifiques plus élevées que la moyenne (79% s’informent régulièrement sur ces sujets contre 62% de la population générale, par exemple). Ils accordent aussi plus facilement que le reste de la population le statut de science à l’ensemble des domaines qui leur sont présentés, y compris à des domaines relevant de la pseudoscience, comme l’homéopathie (9 points de plus que la population générale) ou l’astrologie (13 points de plus).
Le but du baromètre est aussi de s’intéresser aux pratiques informationnelles des Français et à leur perception de l’esprit critique. De fait, les trois quarts déclarent en avoir (contre 25 % qui disent de pas en avoir ou ne pas se prononcer). Et de définir l’esprit critique par l’exercice d’un raisonnement logique et rationnel, à 44%, le fait de s’informer avant de prendre position (à 42%) et la capacité à débattre avec des personnes aux opinions différentes, à 41%. Seulement 14% estiment important de se méfier de ses propres intuitions, et 16% de remettre en question la parole des autorités.
Cela dit, et de manière très ambivalente, 46% des interrogés déclarent préférer échanger avec des personnes qui partagent leur opinion, et 45% déclarent le contraire. Ces débats ont principalement lieu entre amis, pour deux personnes sur trois, dans les repas de famille (59%) voire au travail (41%), et pas tellement sur les réseaux sociaux (22%).
En matière d’information, internet (hors réseaux sociaux) et la télévision restent les principales sources pour 71 % et 67 % des personnes interrogées. Pour évaluer la fiabilité d’une information, les sondés mettent en avant le média dont elle est issue (pour 39 %), le contenu de l’argumentation (37 %), et les références à d’autres sources (35 %). L’attention portée à l’indépendance du média progresse de 7 points, pour être citée par 29 % des personnes interrogées.
En septembre dernier , coup de tonnerre chez Microsoft : après 19 ans dans l’entreprise (il a pris la direction des Surface puis de Windows), Panos Panay quittait Microsoft pour Amazon . Dans la foulée, l’entreprise séparait les deux branches.
Pavan Davuluri s’occupe des Surface, Mikhail Parakhin de Windows. « Désormais, Windows et Surface seront sous la responsabilité de Davuluri, car Parakhin a « décidé d’explorer de nouveaux rôles » », explique The Verge . Nos confrères ont pu consulter un mémo interne de Rajesh Jha, responsable des expériences et des appareils chez Microsoft.
« Mikhail Parakhin rendra désormais compte à Kevin Scott pendant une phase de transition, mais son avenir chez Microsoft semble incertain, et il est probable que ces « nouveaux rôles » seront en dehors de l’entreprise », ajoutent nos confrères.
Il y a quelques jours, Mustafa Suleyman (cofondateur de DeepMind) est arrivé chez Microsoft, comme CEO de la nouvelle division IA. Rajesh Jha parle d’une vision « holistique » dans son mémo, cela concerne aussi bien les puces, les systèmes, les appareils et l’intelligence artificielle bien évidemment.