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      Variole du singe: la HAS recommande le vaccin Imvanex pour les cas-contacts adultes à risque

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 13:54 · 2 minutes

    Face à la variole du singe, la HAS recommande de vacciner les cas-contacts adultes à risque (photo d'illustration) Face à la variole du singe, la HAS recommande de vacciner les cas-contacts adultes à risque (photo d'illustration)

    SANTÉ - La propagation de la variole du singe en Europe continue d’inquiéter les autorités sanitaires. Alors que trois cas ont été confirmés ce mardi 24 mai, la Haute autorité de santé (HAS) recommande la vaccination de tous les cas-contacts adultes.

    “La HAS recommande la mise en œuvre d’une stratégie vaccinale réactive en post-exposition avec le vaccin de 3ème génération (...), administré idéalement dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés) espacées de 28 jours”, détaille l’autorité.

    Elle précise que sa recommandation se base sur la durée d’incubation du virus comprise entre 5 et 16 jours, sur l’avis du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) qui préconise aussi la vaccination, et sur les décisions prises à l’étranger notamment aux États-Unis, où les autorités de santé se préparent à vacciner cas contacts et soignants exposés.

    Des cas majoritairement bénins

    Pour Santé publique France, sont considérées cas-contact les personnes ayant eu un contact physique direct non protégé avec la peau blessée, ou ayant eu un contact non protégé pendant trois heures à mois de deux mètres. Ces instructions incluent “les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle” comme des visières, précise la HAS.

    Toutes ces personnes devront donc se faire inoculer Imvanex, un vaccin contre la variole efficace à 85% contre la variole du singe. Il est toutefois réservé aux adultes. Imvanex est aussi à éviter pour les femmes enceintes ou qui allaitent, en raison du manque de données à ce sujet.

    La HAS rappelle toutefois qu’”à ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé”. Les inquiétudes reposent surtout sur le fait que le virus est apparu simultanément dans plusieurs pays sur des personnes qui n’avaient pas été en Afrique, où la maladie est endémique. Mais l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a rassuré, affirmant que “la situation peut être contrôlée”.

    Des cas dans dix pays européens

    En France, “les cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique”, a en outre précisé Santé publique France ce mardi.

    La surveillance pérenne de cette maladie, appelée en anglais “Monkeypox”, passe dans l’hexagone par “le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé”.

    Des cas ont été pour l’instant confirmés en Europe mais aussi en Australie, au Canada ou encore aux États-Unis. Dix pays de l’UE (Autriche, France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède, République Tchèque) concentrent pour l’instant 70 cas, selon l’ECDC.

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