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      Dall-E mini, l'IA qui crée des images, a encore (beaucoup) de progrès à faire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 16:39 · 2 minutes

    Image de François Fillon générée par l'IA Dall-E mini. Image de François Fillon générée par l'IA Dall-E mini.

    TECHNO - Une évolution technologique pas encore au point. L’intelligence artificielle Dall-E mini est devenue un véritable phénomène sur Internet. De la contraction entre Wall-E, le robot Pixar , et Dalí , le célèbre peintre, cette IA génère des images à partir d’une description soumise par un utilisateur. Cette technologie est conçue par l’entreprise co-fondée par Elon Musk spécialisée en intelligence artificielle, OpenAI.

    C’est tout un système de réseaux neuronaux qui s’active pour créer la demande de l’internaute. Si celui a une idée bien précise d’une photo qu’il veut récupérer mais qu’elle n’existe pas sur la toile, ce Dall-E mini est la solution. Comme l’évoque The Guardian , l’utilisateur qui voudrait une image d’un kangourou en fromage ne pourrait rien trouver de la sorte sur le web, c’est à ce moment qu’opère cette intelligence artificielle.

    Un projet novateur qui suscite forcément un certain intérêt pour les internautes des réseaux sociaux, qui finissent déçus... Ou plutôt amusés. Certains ont fait le test et les résultats ne sont certes pas ceux escomptés, mais ils sont hilarants.

    Pour ce faire, Dall-E recherche sur le web des images liées à la demande de l’utilisateur et s’en sert pour en créer une nouvelle de toutes pièces. Un procédé possible grâce à des algorithmes. Le logiciel est accessible à quiconque souhaite exprimer son imagination.

    Un Dall-E 2 beaucoup plus abouti

    Si le Dall-E mini donne des résultats approximatifs, un Dall-E 2 en cours de développement devrait tout révolutionner. Encore indisponible au grand public, celui-ci devrait être beaucoup plus abouti avec des images bien mieux générées, grâce à des algorithmes mieux compris et donc mieux travaillés.

    Une amélioration qui présente des risques. Ce progrès peut amener les utilisateurs à créer des deepfakes et donc avoir le pouvoir de diffuser de la désinformation. Un potentiel problème auquel les développeurs du logiciel ont pensé. “Sans garde-fous suffisants, des modèles comme DALL-E 2 pourraient être utilisés pour générer un large éventail de contenus trompeurs”, ont-ils averti sur le site d’OpenAI, comme le rapporte le média suisse Le Temps .

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