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      Blanquer en marche pour l'université d'Assas après sa défaite aux législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 13:04 · 2 minutes

    L'ancien ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer en marche pour l'université Panthéon-Assas après sa défaite aux législatives (Jean-Michel Blanquer en avril 2022 par REUTERS/Gonzalo Fuentes) L'ancien ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer en marche pour l'université Panthéon-Assas après sa défaite aux législatives (Jean-Michel Blanquer en avril 2022 par REUTERS/Gonzalo Fuentes)

    POLITIQUE - Jean-Michel Blanquer va-t-il se recycler à l’université après sa défaite dans la Loiret aux législatives ? Médiapart a révélé ce mardi 21 juin que l’ancien ministre de l’Éducation nationale va retrouver un poste à l’université Panthéon-Assas. Le média explique que ce recrutement découle d’une demande “exceptionnelle” et “extérieure” envoyée le vendredi 17 juin au président de l’université du centre de Paris, Stéphane Braconnier.

    Une requête extérieure démentie dans la soirée par Stéphane Braconnier. “Contrairement à ce que laisse croire l’article, aucune ‘demande’ extérieure à l’université n’a précédé les échanges exploratoires entre Monsieur Jean-Michel Blanquer et les responsables compétents de l’Université”, explique-t-il dans un communiqué, précisant qu’“aucune création de post ad hoc n’est prévue”.

    Pour rappel, l’ex-ministre de l’Éducation nationale - également agrégé de droit public en 1996 et spécialiste de droit constitutionnel et de droit public comparé - a été battu dès le premier tour des élections législatives dans la 4ème circonscription du Loiret le 12 juin. Cinq jours plus tard cette porte de sortie se dessinait, alors que, comme le précise Médiapart , aucun poste n’avait été envisagé jusque-là à Assas.

    Le “prestige” pour Assas d’avoir un ancien ministre dans ses rangs

    Comme le précise Mediapart , en temps normal les recrutements sont décidés par les enseignants du département concerné en fonction des besoins et sont soumis à une mise en concurrence des candidatures. Ici la procédure ne semble pas la même. Toutefois Stéphane Braconnier assure: si le processus de recrutement devait se poursuivre, “les procédures réglementaires en vigueur seront évidemment mises en œuvre et suivies”.

    Pour justifier ce nouveau poste, le président de l’université a avancé plusieurs arguments auprès du site. Le premier étant la création d’un poste “acquis de manière définitive à notre université”, ce qui, selon lui, “donnerait les moyens d’envisager des réductions d’effectifs [d’étudiants, ndlr] dans des cours ou séminaires pour lesquels cela peut s’avérer utile”. Il évoque également le “prestige” qu’aurait l’université à accueillir un ancien ministre et aux contacts que ce dernier pourrait lui fournir.

    Cette arrivée pourrait mettre le feu aux poudres alors que depuis des mois les syndicats de l’enseignement supérieur protestent contre le sous-financement de l’université et le recours excessif aux vacataires et contractuels, faute de crédits pour ouvrir des postes.

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