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      Les députés LFI veulent renommer la prime Macron en "prime enfumage"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 05:15 · 1 minute

    Des députés de la NUPES à l'Assemblée nationale, le 6 juillet 2022. Des députés de la NUPES à l'Assemblée nationale, le 6 juillet 2022.

    POLITIQUE - Les 75 députés de La France insoumise avaient un message à faire passer, via un amendement déposé dans le cadre de l’examen du projet de loi pour le pouvoir d’achat .

    “Par cet amendement, nous proposons de renommer la ‘prime de partage de la valeur’ ( dite prime Macron , NDLR ) en ‘prime enfumage’”, écrivent-ils, comme l’a repéré Le Parisien .

    L’article concerné par cet amendement est le premier du projet de loi. Il prévoit que les entreprises pourront verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat défiscalisée et désocialisée jusqu’à 3000 euros à leurs salariés, et même jusqu’à 6000 euros pour celles ayant mis en place un dispositif d’intéressement ou de participation.

    Selon les députés LFI , “aucune prime ne partage la valeur. Le principe d’une prime est de distribuer une fraction de valeur excédentaire”. “En ne versant qu’une rémunération nette et en fermant tout droit social -couverture chômage ou vieillesse notamment-, les primes façonnent un déficit artificiel des comptes de la Sécurité sociale”, développent les insoumis dans le texte de leur amendement.

    Afin de “renommer la prime en question pour la rendre plus lisible aux yeux du grand public”, les 75 députés LFI suggèrent donc “le terme de ‘prime enfumage’”. Il “nous paraît doté des qualités requises: explicite quant à son objet, courte dans son expression, accessible dans son vocabulaire”, concluent-ils ironiquement.

    Selon le ministère des Comptes publics, le niveau moyen de prime versé par salarié n’était en 2021 que de 506 euros, contre 1000 autorisés.

    Le gouvernement veut aussi simplifier les accords d’intéressement, avec la possibilité pour les entreprises de moins de 50 salariés de mettre en place des accords par décision unilatérale, ce qui était jusqu’alors réservé aux entreprises de moins de 11 salariés.

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