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      Commission des finances: Rousseau demande à Coquerel de se mettre en retrait

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 08:24 · 2 minutes

    Sandrine Rousseau photographiée lors d'une manifestation le 7 juin à Paris Sandrine Rousseau photographiée lors d'une manifestation le 7 juin à Paris

    POLITIQUE - Ses alliés sont-ils en train de le lâcher? Ce vendredi 15 juillet, deux jours après l’ouverture d’une enquête à l’encontre du député insoumis Éric Coquerel après une plainte pour des faits “pouvant s’apparenter à une agression sexuelle” déposée par une militante début juillet, l’écoféministe Sandrine Rousseau estime que son collègue de la NUPES doit se mettre en retrait quelques temps de son poste de président de la Commission des finances.

    “Moi je pense qu’il ne peut pas présider les séances de la Commission des finances pendant l’enquête”, a déclaré l’élue EELV sur France 2. Un geste qui permettrait à la police d’enquêter “de manière sereine”. Ce n’est qu’une fois “l’enquête réalisée” que le député de Seine-Saint-Denis pourra, selon elle, récupérer son siège “s’il n’y a rien”. En revanche, “s’il est mis en examen, ou s’il y a une procédure judiciaire, il faudra qu’il démissionne”, a ajouté Sandrine Rousseau, précisant qu’elle avait informé l’intéressé de sa position.

    Une vision des choses que ne partage pas (du tout) l’insoumis Adrien Quatennens. ”Éric Coquerel, qu’est-ce qu’il lui est reproché? D’avoir dansé avec une personne qui a mal vécu cette danse”, a justifié le député du Nord, qui refuse tout parallèle avec Damien Abad qui, accusé de viols et d’agressions sexuelles, a quitté le gouvernement après l’ouverture d’une enquête.

    “Les faits n’ont strictement rien à voir, et ne justifient pas une mise en retrait. Éric Coquerel est président de la Commission des finances, il y fait un bon travail, il doit continuer”, a poursuivi Adrien Quatennens, confirmant la position de la France insoumise, consistant à faire bloc derrière l’élu de Seine-Saint-Denis.

    Après l’ouverture de l’enquête, Jean-Luc Mélenchon avait d’ailleurs dénoncé une “mesquine réplique” mais tous les membres de la NUPES sont pas sur la même ligne.

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