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      Un mineur arrêté pour l'agression de Garrido et ses militants pendant les législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 18:56 · 2 minutes

    Raquel Garrido, ici au tribunal de Bobigny, le 19 septembre 2019. Raquel Garrido, ici au tribunal de Bobigny, le 19 septembre 2019.

    ENQUÊTE - Près de deux semaines après l’agression au gaz lacrymogène de l’Insoumise Raquel Garrido et de plusieurs de ses militants à Drancy (Seine-Saint-Denis), un mineur a été placé en garde à vue, a appris l’AFP ce mercredi 29 juin auprès du parquet de Bobigny .

    L’adolescent, âgé de 15 ans, a été interpellé mardi soir par des policiers du commissariat de Drancy et une bombe lacrymogène a été retrouvée à son domicile près de la cité Marcel Cachin, où a eu lieu l’agression le 16 juin dernier, selon cette même source. L’adolescent a été retrouvé grâce à la vidéosurveillance de la ville.

    Pendant l’entre-deux tour des législatives, Raquel Garrido circulait “dans une voiture avec sono pour appeler au vote [...] quand un militant de Jean-Christophe Lagarde [le député sortant auquel elle était opposé] a tiré du gaz lacrymogène, blessant sévèrement les personnes de la voiture”, avait-t-elle relaté à l’AFP.

    Jean-Christophe Lagarde a démenti toute implication

    L’élue avait posté sur Twitter une vidéo sur laquelle un individu, muni d’une bombe de gaz lacrymogène, accourait près d’une voiture à l’arrêt et aspergeait ses occupants.

    Le patron de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, qui a cédé son siège de député à Raquel Garrido à l’issue du second tour, avait démenti toute implication. “J’ai désigné nominativement une adjointe d’Aude Lagarde, maire de Drancy [et femme de Jean-Christophe Lagarde] comme l’auteure de la consigne donnée au jeune homme”, a déclaré à l’AFP Raquel Garrido, qui attend “que tout soit jugé”.

    La semaine dernière, Raquel Garrido et son mari Alexis Corbière ont été victimes de fausses accusations dans un article du Point qui accusait le couple d’avoir exploité une employée sans papiers.

    Le Point a retiré l’article de son site et son directeur Etienne Gernelle a reconnu “des erreurs et des manquements à la prudence” et présenté ses excuses aux deux élus. Son auteur Aziz Zemouri a déposé plainte mardi pour “abus de confiance” contre Jean-Christophe Lagarde et un policier.

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