• chevron_right

      Damien Abad: La justice n’ouvre pas d’enquête préliminaire “en l’état”

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 12:39 · 2 minutes

    Damien Abad est toujours au cœur de la polémique suite à sa nomination au ministère des Solidarités, alors que de lourdes accusations pèsent sur l'élu LR.  Damien Abad est toujours au cœur de la polémique suite à sa nomination au ministère des Solidarités, alors que de lourdes accusations pèsent sur l'élu LR.

    JUSTICE - Le parquet de Paris n’ouvre pas d’enquête préliminaire “en l’état” sur les accusations de violences sexuelles visant le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad , estimant ne pas disposer “d’élément permettant d’identifier la victime des faits dénoncés”, a-t-il indiqué mercredi.

    “En l’état le parquet de Paris ne donne pas de suite au courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles”, qui lui transmettait le témoignage de deux femmes accusant Damien Abad de viols, “faute d’élément permettant d’identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée”, a précisé le parquet.

    Le nouveau ministre des Solidarités s’est dit “innocent” lundi des accusations de viols portées à son encontre et a indiqué ne pas envisager de démissionner . La maladie neuromusculaire congénitale rare dont il souffre, l’arthrogrypose, rend impossibles les faits dont on l’accuse, a affirmé l’ancien patron des députés LR.

    Le parquet suit la politique pénale actuelle

    Avec cette décision, le parquet de Paris applique la politique pénale qu’il a mise en place depuis quelques années en matière de violences sexuelles: une enquête est systématiquement ouverte dès qu’une victime mineure au moment des faits est évoquée, même en l’absence de plainte, afin notamment de vérifier s’il n’en existe pas d’autres.

    Si les faits concernent des personnes majeures, le parquet se réserve la possibilité d’ouvrir une enquête uniquement si la ou les victimes le saisissent d’une plainte.

    Le lendemain de la nomination du gouvernement d’ Élisabeth Borne , Mediapart a diffusé le témoignages de deux femmes accusant le ministre des Solidarités de l’Autonomie et des Personnes handicapées de les avoir violées en 2010 et 2011. L’une d’elle, qui a confirmé son récit à l’AFP, s’était rendue dans un commissariat pour témoigner en 2012, puis avait déposé une plainte en 2017.

    Le parquet avait indiqué dimanche “qu’une première plainte déposée pour des faits de viol a été classée sans suite le 6 avril 2012 du fait de la carence de la plaignante”. Une deuxième plainte “pour les mêmes faits a été classée sans suite le 5 décembre 2017″ faute “d’infraction suffisamment caractérisée”.

    À voir également sur Le HuffPost: Affaire Damien Abad: Le gouvernement assure une “tolérance zéro”