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      Procès du 13-Novembre: Salah Abdeslam reconnu coupable

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 18:43 · 2 minutes

    Salah Abdeslam, principal accusé dans le procès des attentats du 13 novembre 2015, ici en avril 2022 dans la salle d'audience Salah Abdeslam, principal accusé dans le procès des attentats du 13 novembre 2015, ici en avril 2022 dans la salle d'audience

    JUSTICE - Un verdict pour l’histoire. Dix mois après l’ouverture des débats et au termes de 148 journées d’audience , la cour d’assises spécialement composée, compétente pour les affaires criminelles terroristes, a rendu son verdict, ce mercredi 29 juin, dans le procès des attentats qui ont causé la mort de 130 personnes au Bataclan, sur les terrasses parisiennes et à Saint-Denis le 13 novembre 2015. Le tout dans un document de 120 pages dont le président Jean-Louis Périès a épargné la lecture complète à l’assistance venue extrêmement nombreuse.

    Après plus de deux jours de délibération dans une caserne de la région parisienne, les cinq magistrats professionnels et leurs quatre suppléants ont reconnu coupable de tous les chefs d’accusation, dix-neuf des vingt accusés.

    C’est ainsi que Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos , a été reconnu comme “co-auteur” des attentats, la cour estimant -comme les avocats généraux- que les attentats pouvaient être pris comme “une scène de crime unique ”. Il est donc reconnu coupable de “participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle” et de “meurtres en bande organisée, en relation avec une entreprise terroriste”.

    L’ARTICLE EST MIS À JOUR AU FIL DE L’AUDIENCE

    La peine maximale a été requise

    Dans ses réquisitions , le parquet national antiterroriste (Pnat) avait réclamé à son encontre la peine la plus sévère prévue par le droit français, la réclusion criminelle à perpétuité incompressible , qui rend infime la possibilité d’une libération. Des réquisitions “démesurées” et une “peine de mort sociale”, avait répondu l’avocate de Salah Abdeslam dans sa plaidoirie.

    Au cours du procès, Me Olivia Ronen et l’accusé ont insisté sur le fait que Salah Abdeslam n’avait “pas tué”, mais au contraire “renoncé” au dernier moment, en refusant “par humanité” d’actionner sa ceinture explosive. “La ceinture explosive n’était pas fonctionnelle ce qui remet en question ses déclarations concernant le renoncement”, a estimé le président de la cour d’assises.

    Lundi 27 juin, Salah Abdeslam avait renouvelé ses excuses et reconnu des “erreurs”. “Mais je ne suis pas un assassin, je ne suis pas un tueur [...]. Si vous me condamniez pour assassinat, vous commettriez une injustice.”

    À voir également sur Le HuffPost: Au procès du 13 novembre, le dernier mot aux accusés avant le verdict