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      "Uber Files": Macron n'a pas prévenu l'Élysée, assure Hollande

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 06:30 · 2 minutes

    Président de la République au moment où Uber s'est implanté en France, François Hollande assure n'avoir été aucunement au courant des actions de lobbying d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie (photo d'archive prise en mai 2017). Président de la République au moment où Uber s'est implanté en France, François Hollande assure n'avoir été aucunement au courant des actions de lobbying d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie (photo d'archive prise en mai 2017).

    UBER FILES - Il est le président sous qui l’affaire a eu lieu. Depuis dimanche 10 juillet au soir, l’affaire des “ Uber Files ” agite la vie politique française du fait de l’implication de l’actuel président de la République, Emmanuel Macron, dans l’implantation d’Uber en France lors du quinquennat de François Hollande .

    Des agissements dont l’Élysée n’aurait pas eu connaissance à l’époque, en 2015, selon l’ancien chef d’État. C’est que l’intéressé a expliqué lundi à nos confrères de Libération , assurant: “Il n’y a jamais eu, au niveau de l’Élysée, la connaissance du moindre deal. Si ça s’est fait, l’Élysée n’était pas au courant.”

    Quel niveau de connaissance pour Cazeneuve?

    Emmanuel Macron est accusé sur la base de milliers de documents et notamment de SMS échangés entre les dirigeants de l’application et celui qui était alors ministre de l’Économie. Après que la “loi Thévenoud” d’octobre 2014, qui interdisait notamment aux particuliers de devenir taxis occasionnels grâce au service “ UberPop ”, il serait ainsi intervenu pour faciliter l’implantation de l’activité principale d’Uber.

    Cela en dépit d’une opinion publique et d’un gouvernement alors opposés à une telle arrivée. Une prise d’initiative dont François Hollande aurait donc été tenu à l’écart.

    Quant à Bernard Cazeneuve , surnommé “Caz” par dans un message de l’ancien patron du groupe américain Travis Kalanick, il était à ce moment-là ministre de l’Intérieur et donc directement en charge du conflit entre taxis et VTC . Également interrogé par Libé, celui qui est devenu Premier ministre en décembre 2016, refuse de répondre sur le sujet.

    Accusé dans les “Uber Files” d’avoir “accepté” l’accord passé entre Emmanuel Macron et Uber, il explique réserver sa parole ”à un cadre officiel, comme une commission d’enquête parlementaire, par exemple”.

    Après ces révélations, l’alliance de gauche Nupes souhaite une commission d’enquête parlementaire, tandis que le RN demande un “droit de suite” à une précédente commission sur l’affaire Alstom.

    À voir également sur le HuffPost : “Uber files”: Ces taxis parisiens dénoncent la “complicité” d’Emmanuel Macron