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      Mélenchon propose “une grande marche contre la vie chère” en septembre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 22:04 · 3 minutes

    Jean-Luc Mélenchon, ici lors d'une conférence de presse à Paris, le 5 juillet 2022. Jean-Luc Mélenchon, ici lors d'une conférence de presse à Paris, le 5 juillet 2022.

    POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon a estimé ce mardi 5 juillet que la crise née des élections législatives, et qui pourrait perdurer à travers un “blocage” au Parlement, “se dénouera par des élections” législatives, que la gauche unie peut à ses yeux remporter.

    Pour préparer ces nouvelles élections législatives, le leader insoumis a proposé à ses partenaires de la NUPES de lancer “une grande initiative politique”, par exemple “une grande marche contre la vie chère” en septembre, lors d’une conférence au siège du Parti ouvrier indépendant (POI) à Paris.

    Le chef de file des Insoumis a présenté un graphique selon lequel la Nouvelle union populaire écologique et sociale, qu’il a menée, “est passée très près de la victoire” aux législatives de juin.

    Ce qui a validé à ses yeux sa stratégie: “Quand on vous a dit ‘on peut gagner, élisez-moi Premier ministre’, ça voulait dire que c’était tout à fait possible”.

    Motion de censure contre le gouvernement d’Élisabeth Borne

    Raillant les commentateurs politiques qui affirmaient qu’il ne croyait “pas lui-même” à la victoire, l’ancien candidat à la présidentielle a déclaré: “M. Mélenchon croit qu’on peut gagner les élections, croit que la crise doit se dénouer politiquement, et qu’elle se dénouera par des élections”.

    “Si LR ne fait pas de majorité (avec le camp présidentiel) pour verrouiller le Parlement, il y aura une dissolution, et nous affronterons la situation avec un objectif simple et clair, le même que le jour où nous allons déposer une motion de censure: les virer tous autant qu’ils sont”.

    La NUPES a annoncé ce mardi que les quatre groupes de députés qui la composent -LFI, PS, EELV, PCF- déposeraient mercredi une motion de censure contre le gouvernement d’Élisabeth Borne après son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    Le tribun insoumis estime que les syndicats et les associations ne sont pas pour l’heure en mesure d’organiser une “initiative politique fédératrice”, une “grande marche” qui donnerait “le la de la rentrée”.

    “Si c’est la NUPES, le mur politique va cristalliser les capacités d’organisation populaire, et alors la politique prend le poste de commande, et la question du pouvoir sera posée”, a ajouté Jean-Luc Mélenchon.

    “Dans ce pays, la lutte des classes connaît un accélérateur vertigineux, qui s’appelle l’inflation”, a-t-il scandé. L’ancien chef de groupe au Palais Bourbon a prévenu que “les députés insoumis doivent être les premiers à courir devant”, en organisant durant l’été des “assemblées de circonscription” et des “caravanes” militantes dans les quartiers populaires.

    Pendant ce temps, lui voyagera en Amérique latine, à partir du 12 juillet. Il se rendra au Mexique, au Honduras et en Colombie, des pays où la gauche de rupture est au pouvoir, et d’où il ramènera des “leçons”.

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