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      La ministre de l'Egalité femmes-hommes, Isabelle Rome répond au HuffPost

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 07:00 · 2 minutes

    POLITIQUE - Isabelle Rome, nouvelle ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes a accordé un long entretien au HuffPost ce 12 juillet 2017 que vous pourrez retrouver ici .

    Elle nous parle de ses modèles, Simone de Beauvoir et cite sa phrase “se vouloir libre, c’est rendre les autres libres” qu’elle aime s’approprier. Elle cite aussi Robert Badinter qui s’est “battu pour les libertés et les droits de l’Homme”.

    “Ce ministère est une cohérence dans mon parcours et pour ce qu’il est: lutte contre les discriminations, contre le racisme, l’antisémitisme et les haines anti-LGBT ”, explique cette ancienne magistrate, nommée haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes au sein du ministère de la Justice en 2018 pour aider à la féminisation des postes à responsabilité de la profession. Elle a aussi coordonné le Grenelle des violences conjugales en 2019.

    “Je mettrai toutes mes forces pour la constitutionnalisation de l’IVG”

    Dans ce résumé en trois minutes que vous pouvez retrouver en tête d’article , Isabelle Rome répond sur son féminisme qu’elle dit porter “depuis longtemps”. “Dans ma jeunesse, j’étais féministe sans le savoir”. “Je le suis devenu, je le revendique et je n’ai pas peur de le dire. Je suis triste de voir que certains n’osent plus l’employer. C’est un beau terme, c’est une notion éminemment républicaine et c’est toute la noblesse de notre République que de le porter”, affirme la ministre déléguée.

    La mesure dont elle veut qu’on se souvienne à ce poste est “ la constitutionnalisation du droit à l’avortement ”. “Il faut mettre le verrou de la Constitution pour garantir ce droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. Je mettrai toutes mes forces à porter cette réforme constitutionnelle”, a-t-elle promis.

    Enfin, sur l’affaire Damien Abad, écarté du gouvernement Borne 2 après des accusations de viol, elle affirme que si on ne l’a pas entendue quand il était maintenu, ce n’est pas qu’elle était mal à l’aise, mais plutôt “l ié à mon arrivée et à la feuille de route que je devais dessiner”.” La Première ministre a parlé d’exemplarité pour expliquer son choix. Je suis en phase avec sa décision”.

    À voir également sur Le HuffPost: La grande interview de la nouvelle ministre de l’Égalité femmes-hommes