• chevron_right

      L'élue LREM Anne-France Brunet, accusée de harcèlement, porte plainte pour dénonciation calomnieuse

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 14:59 · 2 minutes

    Candidate aux législatives dans la 3ème circonscription de Loire-Atlantique, la députée LREM fait l'objet de nombreuses accusations de violence et de harcèlement venues d'une ancienne collaboratrice parlementaire.  Candidate aux législatives dans la 3ème circonscription de Loire-Atlantique, la députée LREM fait l'objet de nombreuses accusations de violence et de harcèlement venues d'une ancienne collaboratrice parlementaire.

    POLITIQUE - La députée LREM de Loire-Atlantique Anne-France Brunet, qui fait l’objet d’accusations de violences et harcèlement de la part d’une ancienne assistante parlementaire, a annoncé ce lundi 16 mai avoir déposé plainte pour “dénonciation calomnieuse”.

    “Apparemment je serais visée par une plainte pour ‘harcèlement et violence’ qui aurait été envoyée au procureur de la République de Nantes le mardi 3 mai 2022 par Mme Camille Jaffrelo, qui a effectué en 2018 un CDD de 5 mois au sein de mon équipe”, a expliqué Anne-France Brunet, en campagne pour sa réélection dans la 3ème circonscription de Loire-Atlantique, malgré les témoignages accablants que Le HuffPost relatait la semaine dernière .

    Dans un communiqué, la députée Anne-Brunet dénonce des déclarations “largement médiatisées” mais qui ne sont, selon elle, “pas crédibles”, alors qu’elle-même “n’a aucune nouvelle officielle de cette plainte”.

    “Pour cette raison, j’ai moi-même porté plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Camille Jaffrelo”, a annoncé la députée sortante, afin que “l’enquête et les témoignages établissent la vérité”. Selon elle, les accusations de son ancienne assistante comportent des “incohérences flagrantes” et visent surtout à saborder sa candidature aux législatives 2022 .

    Interrogée par Le HuffPost, jeudi 12 mai, la députée Brunet niait “de manière ferme toute violence et tout harcèlement”. “Il n’y a pas eu d’altercation”, contestait aussi l’élue en référence à un épisode violent dans une permanence parlementaire. “Je ne l’ai jamais touchée”, poursuivait-elle avant de détailler sa version des faits: “Je lui ai repris les documents des mains, et à ce moment-là elle s’est mise à crier de manière hystérique”.

    Humiliations en public et arrêts maladies en cascade

    L’avocat de Mme Jaffrelo, Me Philippe Blanchetier, avait indiqué le 7 mai que sa cliente avait déposé plainte pour des faits datant de février à juillet 2018. La députée avait embauché en CDD Mme Jaffrelo, alors âgée de 22 ans, en parallèle de ses études en école de commerce.

    Dans sa plainte, consultée par l’AFP, la jeune femme décrit des coups de téléphone “incessants parfois à des horaires très tardifs” sur son téléphone personnel, des jours de travail non payés, des “humiliations en public”. Lorsqu’elle est placée en arrêt maladie pour “stress au travail” en juillet 2018, elle affirme être la “quatrième collaboratrice en arrêt maladie pour surmenage en un an”.

    L’avocat fait également état d’une scène “de violences” le jour de la fin du CDD de sa cliente qui aurait alors été “précipitée contre un poteau dans la permanence de la députée” et se serait “fait écraser le pied” par Mme Brunet, occasionnant “la fracture d’un os du pied constatée par certificat médical”.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: Les candidats LREM visés par la justice peu inquiétés dans leur parti