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      Dans cet aquarium au Japon, les pingouins refusent qu'on baisse la qualité de leur poisson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 16:38 · 2 minutes

    INSOLITE - La hausse des prix et des matières premières n’a pas uniquement touché les entreprises et les ménages au Japon . Les pingouins et les loutres de l’aquarium d’Hakone-en, situé au sud-ouest de Tokyo , en ont ressenti les effets jusque dans leurs assiettes. Leur nourriture habituelle, du chinchard japonais ( aji ) gras a été remplacée par du maquereau tacheté ( saba ) moins cher. Et, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessus , ça ne leur plaît pas du tout.

    Les soigneurs qui s’occupent d’eux au quotidien et les nourrissent sont obligés de faire preuve d’inventivité. Les pingouins refusent de manger le maquereau qu’on leur propose et détournent carrément la tête.

    Le saba représente une part croissante de l’alimentation des animaux de l’aquarium en raison de l’augmentation du prix du chinchard. La hausse est due à la hausse des coûts d’importation et des prix de l’énergie causée par les tensions sur l’économie mondiale dues à la pandémie de Covid et à la guerre en Ukraine .

    Le prix du chinchard a augmenté de 20 à 30% depuis l’année dernière contrairement à celui du maquereau qui reste contrôlé. L’aquarium, qui abrite 32.000 animaux dont des requins et des phoques, a été touché par l’inflation comme le reste du pays et de nombreuses économies mondiales. Dans le même temps, le coût de fonctionnement de l’aquarium a aussi augmenté de 20% en un an.

    Faire des économies

    Pour réduire les coûts, le zoo a opté pour une option moins chère, le maquereau. Cette dernière permet également de ne pas dépasser le budget consacré à la nourriture des animaux.

    Les vingt pingouins, cinq phoques et loutres de l’aquarium ont donc commencé à manger du maquereau, en mai dernier. À ce moment-là, cette protéine moins chère ne remplaçait que 10% de leur alimentation de base. Au fur et à mesure, avec l’inflation continuant de monter, ce poisson bon marché risque de représenter 30 à 40% de l’alimentation des mammifères.

    Pour réaliser des économies, le zoo a progressivement mis en place des restrictions. Les lumières sont éteintes le soir et la fréquence de nettoyage des cuves de filtration a été réduite, dans la mesure où cela ne nuit pas aux animaux. Mais, pour l’instant, l’aquarium n’envisage pas de répercuter la hausse des prix sur le prix du billet des visiteurs.

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