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      UPT – Le gestionnaire universel de paquets Linux

      news.movim.eu / Korben · 07:00 · 2 minutes

    Vous en avez marre de jongler avec une multitude d’outils de gestion de paquets sur vos différents systèmes Linux et Unix ? apt sur Debian, dnf sur Fedora, pacman sur Arch, emerge sur Gentoo, pkg sur FreeBSD… Et je ne parle même pas de Homebrew sur macOS ou Scoop sur Windows ! Bref, un vrai casse-tête pour s’y retrouver et se rappeler de toutes les commandes spécifiques à chaque plateforme.

    Heureusement, y’a un p’tit dev malin qui a décidé de nous faciliter la vie. Un certain Sigoden a créé upt , pour Universal Package-management Tool . L’idée c’est d’avoir une interface unique pour gérer ses paquets, quelque soit le système utilisé. Sous le capot, upt se base sur le gestionnaire natif de chaque OS mais vous permet d’utiliser une syntaxe commune pour les opérations de base : rechercher, installer, mettre à jour ou supprimer un paquet.

    Bon alors techniquement, c’est écrit en Rust donc faudra passer par l’installation de cargo et de quelques dépendances. Mais rassurez-vous, c’est assez simple et bien documenté sur le dépôt GitHub du projet . Une fois que c’est fait, vous pourrez utiliser la commande upt de la même façon sur tous vos systèmes. Voici quelques exemples :

    upt update pour mettre à jour le gestionnaire
    upt install package_name pour installer un paquet
    upt upgrade package_name pour le mettre à jour
    upt remove package_name pour le désinstaller
    upt search keyword pour chercher un paquet

    Plutôt cool non ?

    Fini les prises de tête à se rappeler si c’est apt search ou dnf search , pacman -S ou emerge … Maintenant on fait tout pareil avec upt !

    Et ça supporte tous les outils suivants sous Linux, macOS, Windows, BSD :

    Bon, j’avoue qu’il y a quelques petites limitations. Déjà upt n’est qu’une surcouche, donc il faudra quand même connaître les noms exacts des paquets pour chaque distrib. Pas de nom universel type « python3-dev » qui fonctionnerait sur Ubuntu comme sur Fedora.

    Ensuite, si un même paquet est dispo dans plusieurs formats (deb, snap, flatpak…), upt va suivre un ordre de priorité pour choisir lequel installer. Mais vous pouvez outrepasser ça en définissant la variable d’environnement UPT_TOOL avec le nom du gestionnaire souhaité.

    Par exemple, pour forcer upt à utiliser les paquets snap pour VLC plutôt que apt ou autre :

    export UPT_TOOL='snap'
    upt install vlc

    Dernier point, certaines commandes un peu plus avancées ne seront pas gérées directement par upt . Il faudra alors repasser par le gestionnaire natif. Mais pour une utilisation basique au quotidien, ce petit outil vous fera gagner pas mal de temps et de neurones.

    Après, je dis pas que c’est la solution révolutionnaire qui va unifier une bonne fois pour toutes le monde des paquets sur Linux et Unix. Y’a encore du taf pour ça. Mais en attendant, upt est bien pratique pour ceux qui doivent régulièrement passer d’un système à l’autre.

    Et puis soyons honnêtes, nous les linuxiens on est un peu maso sur les bords. On aime bien quand c’est compliqué et qu’il faut batailler pour faire un truc. Alors un outil qui simplifie les choses, ça va en rebuter plus d’un ! Mais je suis sûr que ça peut rendre service à pas mal de monde malgré tout.

    En attendant, amusez-vous bien et n’oubliez pas : dans le doute, RTFM ! 😄

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      AirChat – Le Twitter (X) vocal qui fait le buzz

      news.movim.eu / Korben · 06:59 · 3 minutes

    Depuis son lancement en version bêta il y a quelques jours, Airchat , cette application de messagerie entièrement vocale fait un buzz d’enfer dans la Silicon Valley.

    C’est vraiment un concept aussi original que bizarre (c’est mon avis) puisque l’idée, c’est de permettre aux utilisateurs de communiquer uniquement par messages audio asynchrones, un peu à la manière des bons vieux répondeurs d’antan. Concrètement, sur votre fil d’actualité, défilent des blocs de texte qui sont en fait des transcriptions de messages vocaux et si vous voulez réagir, pas besoin de clavier : vous appuyez sur un bouton, vous enregistrez votre voix, et hop, c’est envoyé ! Vous pouvez également poster des photos et des vidéos si vous le souhaitez.

    Je l’ai testé (mon pseudo c’est korben.info) et c’est vrai que l’interface utilisateur est similaire à d’autres plateformes de médias sociaux. On peut suivre d’autres utilisateurs, faire défiler un flux de publications, puis répondre, aimer et partager ces publications. C’est Twitter, c’est Threads, c’est Bluesky… Sauf que la grande différence, c’est que tout se fait à la voix !

    Ce qui est bluffant, c’est quand même la qualité de la transcription des messages audio. L’app utilise de l’ IA pour ça, et franchement, ça marche hyper bien, même en français ! J’ai eu très peu de « bug » de transcription pendant mes tests.

    Et niveau ambiance, pour l’instant ça se la touche beaucoup en mode « Vocal Fry from Silicon Valley », donc j’espère que des franc-comtois vont rapidement s’emparer de l’application pour rafraichir un peu ça. Mais ça ouvre pas mal de débats avec des conversations intéressantes.

    Bon après, j’ai quand même quelques petites réserves hein. Déjà, la vitesse de lecture par défaut est en 2x. Alors ok, ça permet d’aller plus vite, mais ça gâche un peu l’expérience. On a l’impression d’écouter parfois des robots. Le défilement automatique des messages est également un peu chiant, avec un petit retour haptique à chaque message qu’on passe, et parfois des enchainements vers le message suivant qu’on n’a pas souhaité.

    Maintenant reste à voir comme ça va se passer. Parce que autant, écrire de la merde sur Twitter (oui, j’aime pas dire X) c’est facile. Autant bablater toute la journée à l’oral avec ses amis ou de parfait inconnus sur ce genre de réseau, j’ai pas l’impression que ce soit naturel pour tout le monde, hormis les gens déjà habitués à parler en public ou en podcast.

    Mais bon, on verra bien. AirChat reste quand même une belle surprise qui dépoussière un peu le concept de réseau social. Si Twitter c’est du « micro-blogging » comme on disait à l’époque, et bien pour moi Airchat c’est du « micro-podcasting ». Après je me pose plein de questions sur ce qu’ils vont faire de nos empreintes vocales, si ça ne va pas permettre à la NSA d’encore plus nous profiler dans leurs grandes bases de données, ou si des mafieux vont pas pouvoir s’en servir pour alimenter des deepfakes vocaux à grande échelle. Tellement d’interrogations, et j’ai même pas encore bu mon café.

    Par contre, si vous voulez rejoindre la bêta fermée, il faudra vous faire inviter par l’un de vos amis.

    En attendant, comme d’hab, je vais voir comment ça se développe avant d’aller rajouter des banalités sur cet espace mais j’ai déjà des idées à la con, comme ralentir l’audio avant de le publier pour avoir quelque chose de plus naturel, et proposer des threads geek épiques façon Reflets d’Acide ou ASMR ou je sais pas, j’ai trop d’idées débiles… raaaah.

    Le silence est d’or de toute façon.

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      Bloqueurs de pubs sur mobile – YouTube contre-attaque

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 21:32 · 1 minute

    YouTube a encore frappé !

    Bah oui parce que si vous pensiez échapper tranquillement aux pubs de la plateforme vidéo de Google sur votre smartphone grâce à votre petit bloqueur de pub préféré, et ben c’est raté. Ces derniers ont décidé de vous pourrir la vie si vous utilisez des applications tierces comme AdGuard ou uBlock Origin pour regarder vos vidéos sans ces satanées réclames.

    Maintenant si vous essayez de passer à travers les mailles du filet publicitaire, vous risquez de vous retrouver avec des problèmes de lecture du genre la vidéo qui se met en pause toutes les 30 secondes pour charger ou carrément un message d’erreur qui vous envoie balader.

    YouTube aurait lancé cette riposte parce que soi-disant, les créateurs de contenu méritent d’être rémunérés pour leur travail. C’est vrai, mais c’est surtout pour défendre leur énorme bout de gâteau. Perso, je m’en cogne un peu mais là où ça me gène, c’est qu’ils ont carrément menacé de sévir contre les applications qui ne respecteraient pas leurs conditions d’utilisation de l’API . Je vois pas ce qu’ils comptent faire exactement hormis couper l’accès à l’API… Mais je peur que ça aille plus loin comme faire sauter les comptes Github de uBlock, Freetube , Youtube-dl et ce genre d’outils.

    Bref, pas le choix, malheureusement. Si vous êtes équipé d’un bloqueur de pub sur votre smartphone ou votre tablette, attendez vous à galérer avec Youtube. Il ne vous restera plus qu’à prendre un abonnement Youtube Premium ou à retourner sur Dailymotion ^^.

    Bon après, il reste toujours la bonne vieille méthode de l’adblock sur navigateur web hein. Mais pour combien de temps ?

    Allez, je vais au dodo, j’ai les yeux qui se croisent.

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      RNNoise, la lib qui supprime le bruit, sort en version 0.2

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 12:50 · 2 minutes

    Si vous faites du streaming ou que vous jouez en ligne, vous connaissez probablement RNNoise qui supprime les bruits parasites qui gâchent vos enregistrement ou vos parties de CS, grâce à la magie des réseaux neuronaux. La bonne nouvelle du jour c’est qu’une nouvelle version vient de sortir.

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas, RNNoise c’est une bibliothèque open source développée par les petits génies de Xiph.Org et Mozilla qui utilise un modèle de réseau neuronal récurrent pour filtrer le bruit en temps réel, tout en préservant la qualité de la voix.

    Et les nouveautés sont cool :

    • Déjà, ils ont ajouté des optimisations AVX2 et SSE4.1 pour booster les performances. Votre CPU va carburer comme jamais !
    • Ensuite, ils ont intégré une détection automatique des fonctionnalités CPU, pour utiliser au mieux votre hardware. Avec ça, peu importe votre CPU, il saura faire tourner RNNoise au poil !
    • Enfin, cerise sur le gâteau, les modèles fournis sont maintenant entraînés uniquement sur des datasets publics. Adieu les bases de données privées et bonjour la transparence ! 🌞

    RNNoise ne se limite pas à éliminer les bruits lors de vos visioconférences. Cette merveille peut aussi améliorer la reconnaissance vocale, le traitement musical et bien d’autres tâches. En plus de la voix la plus probable, le modèle indique aussi la fiabilité de son estimation, ce qui est très utile pour la reconnaissance automatique de la parole. Mais ce n’est pas le seul facteur qui entre en jeu : les caractéristiques du locuteur, les modèles de langage et les techniques de traitement du signal ont aussi leur importance.

    Pour le tester, c’est tout simple :

    Commencez par cloner le dépôt GitHub de RNNoise

    git clone https://github.com/xiph/rnnoise.git

    Puis compilez le machin en lançant ces commandes

    ./autogen.sh
    ./configure
    make

    Pro tip : utilisez l’option -march=native dans vos CFLAGS pour profiter à fond des optimisations AVX2 !

    Vous pouvez maintenant tester RNNoise sur un fichier audio brut en 16 bits / 48 kHz

    ./examples/rnnoise_demo input.pcm output.pc

    Et voilà, votre audio ressortira propre comme un sou neuf, débarrassé de tous les bruits indésirables. Vous m’en direz des nouvelles !

    Si vous voulez creuser le sujet, je vous recommande de jeter un oeil aux benchmarks RNNoise sur OpenBenchmarking. Vous verrez que c’est loin d’être une solution gadget : sur un bon gros CPU, on arrive à traiter 60 fois le temps réel ! De quoi livestreamer sur Twitch en toute sérénité. D’ailleurs, c’est marrant de voir que RNNoise cartonne aussi sur des architectures exotiques comme les puces POWER ou ARM. Les développeurs ont vraiment fait du bon boulot pour rendre leur code portable. Respect ! 🙌

    Bon allez, je ne vais pas vous bassiner plus longtemps et je vous invite à consulter l’excellent article de Jean-Marc Valin . C’est fascinant de voir comment on peut exploiter le deep learning pour améliorer des algorithmes de traitement du signal traditionnels.

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      Un joueur japonais arrêté pour vente de Pokémons trafiqués

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 12:41 · 2 minutes

    Au pays du Soleil-Levant, un certain Yoshihiro Yamakawa, âgé de 36 ans et résidant dans la charmante ville d’Uji, s’est retrouvé dans de beaux draps. Ce décorateur d’intérieur est soupçonné d’avoir enfreint la loi sur la prévention de la concurrence déloyale en modifiant illégalement les capacités des petits monstres apparaissant dans le célèbre jeu Nintendo Switch « Pokémon Violet ». Selon les autorités, il aurait utilisé des outils spécialisés pour altérer le code du jeu et créer des Pokémon rares aux caractéristiques surpuissantes.

    Mais attendez, ce n’est pas tout ! Non content de jouer les apprentis sorciers avec les données du jeu, notre cher Yamakawa a eu la brillante idée de vendre ces Pokémon modifiés pour la modique somme de 13 000 yens (environ 89 euros) pièce, via des marketplaces en ligne . Une sacrée arnaque !

    Bien évidemment, Nintendo et The Pokémon Company ne sont pas du genre à laisser passer ce genre de choses surtout quand on touche à leurs précieuses licences. A ce moment là, ils sortent les Dracolosses et justement, Yamakawa risque gros : jusqu’à 5 ans de prison et une amende de 5 millions de yens . De quoi lui faire passer l’envie de jouer au plus malin.

    Mais le plus dingue dans tout ça, c’est que les logiciels utilisés pour modifier les données de sauvegarde sont disponibles gratuitement sur Internet. Pas besoin d’être un Mewtwo de l’informatique pour s’en servir. Du coup, les ventes illégales de Pokémon modifiés pullulent sur la toile, générant des revenus estimés à plusieurs millions de yens .

    L’association de protection des droits d’auteur des logiciels informatiques (ACCS) met en garde contre ces pratiques qui, non seulement gâchent le plaisir de jouer, mais peuvent aussi déséquilibrer les combats en ligne en donnant des avantages injustes à certains joueurs. Et puis, soyons honnêtes, c’est un peu comme tricher aux examens avec ChatGPT : c’est mal et ça ne rend pas plus intelligent !

    Alors, chers dresseurs en herbe, la prochaine fois que vous tomberez sur une annonce alléchante proposant des Pokémon surpuissants à prix cassé, méfiez-vous ! Non seulement vous risquez de vous faire rouler dans la poudre d’escampette, mais en plus, vous encourez de sérieux ennuis avec la justice.

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      Attention aux Deep ‘Cyprien’ Fakes !

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 12:34 · 1 minute

    Vous en avez sûrement entendu parler ces derniers mois, le célèbre Youtubeur Cyprien est au cœur d’une polémique malgré lui. En effet, son image a été utilisée dans des deepfakes pour faire la promotion de jeux mobiles plus que douteux.

    C’est donc bien une IA (et des humains) qui est derrière ces vidéos détournant l’image de Cyprien pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais dit. On le voit notamment vanter les mérites d’une app soi-disant révolutionnaire pour gagner de l’argent facilement. Le souci, c’est que cette app sent l’arnaque à plein nez…

    Résultat des courses, Cyprien s’est senti obligé de réagir pour démentir son implication dans ces pubs. À travers une vidéo mi-sérieuse mi-humoristique, il met en garde contre les dérives de l’IA et des deepfakes.

    C’est quand même flippant de voir son image utilisée à son insu pour promouvoir des trucs plus que limite. Rien que le fait qu’il soit obligé de démentir montre à quel point un deepfake peut semer le doute dans l’esprit des gens, donc il fait bien de sonner l’alerte à travers sa vidéo.

    Et c’est là qu’on se rend compte à quel point ces technologies peuvent être dangereuses si elles tombent entre de mauvaises mains. Aujourd’hui c’est Cyprien qui trinque, mais demain ça pourrait être n’importe qui d’entre nous. En attendant, méfiance quand vous voyez une vidéo d’une célébrité qui fait la promo d’un produit. Surtout si c’est pour une app ou un vpn (ah non, pas un vpn ^^). Y’a 9 chances sur 10 pour que ce soit un deepfake !

    Perso, je l’ai trouvé au top cette vidéo, donc comme d’hab, je fais tourner.

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      Les IA comme ChatGPT aident-elles réellement les étudiants en informatique ?

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 10:13 · 3 minutes

    Vous êtes un étudiant en informatique, tout frais, tout nouveau, et on vous balance des exercices de programmation à faire. Panique à bord !

    Mais attendez, c’est quoi ce truc là-bas ?

    Ah bah oui, c’est ChatGPT, votre nouveau meilleur pote ! Il est capable de résoudre vos exos en deux temps trois mouvements, grâce à des techniques de traitement du langage naturel (NLP) et d’ analyse de langage de programmation , mais attention, c’est pas si simple.

    Des chercheurs ont voulu creuser la question et voir comment ces générateurs de code IA influencent vraiment l’apprentissage des étudiants et pour cela, ils ont réalisé 2 études. Dans la première , ils ont pris 69 étudiants, des novices complets en Python et les ont séparés en deux groupes : Ceux qui utiliseront l’IA et ceux qui coderont à l’ancienne sans IA.

    Durant 7 sessions, ils leur ont donné des exos à faire. Les Jedis boostés à l’IA avaient accès à un générateur de code basé sur Codex, un modèle d’apprentissage automatique qui utilise le NLP et l’analyse de langage de programmation pour générer du code à partir des entrées des utilisateurs. Les autres, eux, devaient se débrouiller.

    Résultat des courses ?

    Les dev augmenté à l’IA ont cartonné ! Ils ont fini 91% des tâches contre 79% pour les autres. En plus, leur code était beaucoup plus correct. Toutefois, sur les tâches où il fallait modifier du code existant, les deux groupes étaient au coude à coude. Ensuite, ils ont fait passer des tests de connaissance aux étudiants, sans l’IA. Et là, surprise ! Les deux groupes ont eu des scores similaires. Mais quand ils ont refait les tests une semaine plus tard, les étudiants du goupe boosté à l’IA ont mieux retenu ce qu’ils avaient appris.

    Dans la deuxième étude , les chercheurs ont analysé comment les étudiants utilisaient vraiment le générateur de code. Et là, révélations ! Certains en abusaient grave, genre copier-coller direct la consigne sans réfléchir. Pas cool ! 😅 Mais d’autres étaient plus malins et s’en servaient pour décomposer le problème en sous-tâches ou vérifier leur propre code.

    Alors, que faut-il en retenir ?

    Et bien que l’IA peut être un super outil pour apprendre à coder , mais à condition savoir l’utiliser intelligemment. C’est pourquoi les concepteurs d’outils et les profs doivent encourager une utilisation responsable et auto-régulée de ces générateurs de code. Sinon, c’est le drame assuré !

    Pour ma part, vous le savez, le développement, c’est pas mon truc. Mais depuis que l’IA a débarqué dans ma vie, « sky is the limit » et ça m’aide énormément. Et comme ces étudiants, si je pose mon cerveau que je passe en mode copié-collé IA, à la fin, je vais avoir du caca. Mais si je comprends ce que je veux faire, si je maitrise mon code plus comme un chef de projet bien technique et bien c’est redoutablement efficace. Et ce qui est encore plus cool, c’est que j’apprends plein de trucs. On dit souvent qu’il faut forger pour devenir forgeron. Et bien là c’est le cas, car je ne m’encombre plus des problématiques de syntaxe, et je construis brique par brique mes outils en comprenant tout ce que je fais. Donc l’IA pour développer, oui !! Mais en laissant le cerveau allumé.

    En tout cas, une chose est sûre, c’est en train de révolutionner l’apprentissage du code. Ça promet pour le futur mais faudra veiller à ce que les étudiants apprennent vraiment à faire les choses et ne deviennent pas des zombies du copier-coller (on avait déjà le souci avec StackOverflow, cela dit…).

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      Windows 11 enfin accessible aux PC Rocket Lake après deux ans d’attente

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 09:38 · 2 minutes

    Oyez, oyez, amis Windowsiens ! Réjouissez-vous, car Microsoft, dans son immense mansuétude, a enfin daigné lever le blocage qui empêchait certains d’entre vous de goûter aux joies de Windows 11 . Eh oui, après deux longues années d’attente, les possesseurs de processeurs Intel Rocket Lake peuvent désormais franchir le Rubicon et passer du côté obscur de la Force.

    Enfin, seulement s’ils mettent à jour leurs pilotes Intel Smart Sound Technology !

    Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de pilotes ? Eh bien figurez-vous que certaines versions des pilotes audio Intel SST provoquaient des écrans bleus de la mort sur Windows 11, rien que ça. Les pilotes fautifs, en version 10.29.0.5152 et 10.30.0.5152, étaient plus vicieux qu’un Gremlins mouillé après minuit.

    Mais tel un chevalier blanc sur son fier destrier, Intel est venu à la rescousse en sortant des versions corrigées des pilotes, estampillées 10.30.00.5714 et 10.29.00.5714 (et au-delà). Microsoft a évidemment mis un certain temps à lever son blocus, mais mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ?

    Car oui, Microsoft est en pleine phase « open bar » en ce moment : tout le monde est invité à rejoindre la grande famille Windows 11. Même si parfois, ça implique de bloquer certaines apps tierces un peu trop curieuses ou de laisser tomber le support de fonctionnalités exotiques comme Windows Mixed Reality . Mais c’est le prix à payer pour profiter d’un OS moderne et innovant (ou pas) comme Windows 11 ^^.

    Pour mettre à jour vos pilotes et enfin accéder au Saint Graal qu’est Windows 11, rien de plus simple : passez par Windows Update ou allez directement sur le site d’Intel. Une fois vos pilotes à jour, attendez 48h (le temps que Microsoft réalise que vous existez) et voilà, vous pourrez enfin voir à quoi ressemble le menu Démarrer de Windows 11. Spoiler : c’est pareil que Windows 10.

    Mais attention, cette mise à jour ne concerne que les versions Desktop de Windows, à savoir :

    • Windows 11, version 23H2
    • Windows 11, version 22H2
    • Windows 11, version 21H2
    • Windows 10, version 22H2
    • Windows 10, version 21H2
    • Windows 10 Enterprise LTSC 2019

    Les versions Serveur ne sont pas impactées par ce problème. Pour les administrateurs IT qui gèrent des parcs informatiques, vous pouvez déployer les pilotes mis à jour en utilisant des outils tels que Windows Update for Business , Intune ou Autopatch .

    Et si jamais après deux jours, Windows refuse toujours obstinément de vous laisser passer à la caisse pour acheter votre billet pour Windows 11, contactez le support ! A l’ancienne 🙂

    Sur ce, je vous laisse, j’ai un pilote à mettre à jour.

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      Netflix crée la polémique avec de fausses photos IA dans un docu true crime

      news.movim.eu / Korben · Yesterday - 08:16 · 2 minutes

    Netflix a encore frappé, mais cette fois, ce n’est pas pour une nouvelle série addictive. Non, ils ont carrément utilisé des photos générées par IA dans leur dernier documentaire true crime « What Jennifer Did » (« Les Vérités de Jennifer », en français). Et autant vous dire que ça fait jaser sur la Toile !

    Le docu retrace l’affaire sordide d’un meurtre commandité qui a eu lieu au Canada en 2010. Jennifer Pan, une ado en apparence sans histoires, a en fait orchestré l’assassinat de sa mère. Brrr, ça donne froid dans le dos ! Mais le plus fou, c’est que pour illustrer à quel point Jennifer était « pétillante, heureuse et pleine d’assurance » selon les mots d’une amie, Netflix a balancé des photos qui ont tous les codes des images générées par une IA. On parle de mains difformes , de visages déformés et même une dent de devant anormalement longue . Sympa le portrait !

    Ça soulève pas mal de questions éthiques d’utiliser l’IA pour représenter une vraie personne, qui plus est dans une affaire criminelle. D’accord, Jennifer croupit en taule jusqu’en 2040 au moins, mais quand même, c’est glauque de tripatouiller la réalité comme ça. Surtout que bon, on n’est pas dans une fiction là, mais dans un fait divers bien réel et tragique.

    On a déjà vu des séries utiliser l’IA pour générer des éléments de décor random, genre des affiches chelous dans True Detective . Mais là, on passe un cap en traficotant des photos d’une personne qui existe. Perso, ça me fait penser à ces deepfakes de célébrités qui pullulent sur internet alors si même les docs se mettent à nous enfumer avec de fausses images, où va-t-on ?

    Netflix se défendent en disant que pour des raisons légales, ils ne pouvaient pas utiliser de vraies photos de Jennifer. Ok, mais ils auraient pu flouter son visage ou juste ne pas mettre de photos.

    En tous cas, ça promet de sacrés débats sur l’utilisation de l’IA dans les médias. Jusqu’où peut-on aller pour illustrer une histoire vraie ? Est-ce qu’on a le droit de « créer » des images de personnes réelles dans ce contexte ? Autant de questions épineuses qui divisent.

    La technologie utilisée par Netflix est probablement une forme de réseaux antagonistes génératifs (GAN) ou de deepfake . Ces technologies utilisent l’ intelligence artificielle pour créer des images ou vidéos réalistes en apprenant des motifs à partir de données existantes. Les GAN sont composés de deux réseaux de neurones : un générateur qui crée les images, et un discriminateur qui essaie de distinguer les images générées des vraies. Au fil du temps, le générateur s’améliore pour créer des images ultra-réalistes, indiscernables de photos authentiques.

    Mais l’usage de ces technologies soulève d’importantes questions éthiques , car elles peuvent servir à manipuler la perception de la réalité. Et dans le cas des Vérités de Jennifer, cela pourrait induire les spectateurs en erreur.

    On verra si ça se généralise ou si Netflix saura en tirer des leçons.

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