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      Aurore Bergé avait un message pour Édouard Philippe après le vote d'Horizons contre LREM

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 13:11 · 2 minutes

    Aurore Bergé à l'Assemblée nationale, le 11 juillet 2022. Aurore Bergé à l'Assemblée nationale, le 11 juillet 2022.

    POLITIQUE - Après un premier couac samedi, lorsque des députés du parti Horizons d’Édouard Philippe ont voté un amendement contre l’avis du gouvernement , la présidente des députés LREM, Aurore Bergé , a appelé ce mercredi 27 juillet à la “loyauté” entre les trois groupes de la majorité.

    Interrogée sur les positions de vote du groupe Horizons, le parti de l’ancien Premier ministre, Aurore Bergé a répondu qu’elle considérait “que la loyauté qui doit être la nôtre entre les trois groupes doit tenir que ce soit en début de mandat, en milieu de mandat ou en fin de mandat”.

    Des ambitions présidentielles pour Édouard Philippe?

    Selon une source au sein de l’exécutif, il y a eu une “volonté d’affirmation” d’Horizons, pour être “mieux pris en compte comme un groupe de la majorité”. Les alliés Horizons et le MoDem ont “peut-être” eu le sentiment qu’ils “bénéficiaient de moins d’attention” dans ce début de législature compliquée pour les macronistes, en l’absence de majorité absolue.

    Samedi, le groupe Horizons avait approuvé contre l’avis du gouvernement un amendement prévoyant une aide de 120 millions d’euros aux départements pour compenser la revalorisation du RSA (Revenu de solidarité active). C’est la première fois que ces alliés de la majorité marquaient leur différence.

    “Quelles que soient les ambitions des uns et des autres pour l’avenir, ils n’auront d’avenir que si ce mandat a réussi”, a insisté Aurore Bergé devant l’Association des journalistes parlementaires. La députée des Yvelines a estimé que “c’est là-dessus qu’on sera collégialement jugés, avant de savoir qui pourrait demain être candidat à l’élection présidentielle”.

    ″Ça fait partie du débat sain à l’intérieur d’une majorité”

    L’élue faisait ainsi allusion aux ambitions présidentielles prêtées à Édouard Philippe, auquel certains prêtent des ambitions pour l’élection présidentielle de 2027. “Je pense qu’il y aura un jugement sévère (des Français) pour ceux qui auraient démontré trop tôt une ambition personnelle au détriment du collectif”, a-t-elle conclu.

    Ce mercredi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire est lui aussi revenu sur les tensions au sein de la majorité , alors que Les Républicains savourent leur position stratégique à l’Assemblée nationale , et sur sa relation avec l’ex-Premier ministre. ″Ça fait partie du débat sain à l’intérieur d’une majorité”, a-t-il assuré, avant d’affirmer que ” la majorité est plus unie, plus solide et plus cohérente qu’elle ne l’a été” après l’examen d’un projet de loi de finances rectificative.

    À voir également sur Le HuffPost : Au Havre, Philippe dévoile le nom de son parti: “Horizons”, pour “voir loin”

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      Interrogé sur sa rivalité avec Édouard Phillippe, Bruno Le Maire loue une majorité "unie"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 08:12 · 2 minutes

    Le ministre de l'Économie Bruno Le maire au micro de France Inter, mercredi 27 juillet. Le ministre de l'Économie Bruno Le maire au micro de France Inter, mercredi 27 juillet.

    POLITIQUE - Une majorité aux pieds d’argile? Après le vote d’un premier amendement contre leurs collègues du groupe Renaissance dans le cadre du projet de loi de finances rectificative , samedi 23 juillet, les députés du groupe Horizons ont instillé un premier doute au sein de la majorité relative d’Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale.

    Interrogé sur une éventuelle rivalité avec le président d’Horizons, Édouard Philippe, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a préféré voir le verre à moitié plein, ce mercredi 27 juillet au micro de France Inter. ″Ça fait partie du débat sain à l’intérieur d’une majorité”, a-t-il minimisé, saluant au passage les présidents des groupes composant la majorité, qui “ont fait preuve d’une constance, d’une fermeté, eux et leurs parlementaires, d’une unité exceptionnelle” lors des débats sur le pouvoir d’achat .

    Selon le ministre, l’examen d’un projet de loi de finances rectificative, “c’est un marathon de plusieurs heures et, au sortir de ce texte, la majorité est plus unie, plus solide et plus cohérente qu’elle ne l’a été”. “C’est comme une équipe sportive, c’est dans les épreuve qu’on soude l’unité”, a expliqué Bruno Le Maire.

    Un premier camouflet pour la majorité

    Le week-end dernier, les députés, dont le groupe Horizons d’Édouard Philippe, avaient adressé un “avertissement” à Bruno Le Maire en approuvant une aide financières aux départements dans le cadre de la revalorisation des prestations sociales, nouvel avatar d’une guerre larvée entre l’exécutif et les collectivités, qui craignent des mesures d’économies.

    L’amendement approuvé contre l’avis du ministre de l’Économie alloue 120 millions aux départements qui versent le RSA en 2022, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation.

    Si les conséquences sont modérées d’un point de vue budgétaire, l’impact est surtout symbolique: l’amendement a été soutenu par la gauche, le RN, LR mais aussi, et c’était une première fois, par des alliés de la majorité, ceux du parti fondé par le maire du Havre en octobre 2021 .

    “Bercy doit prendre conscience de la nouvelle donne parlementaire depuis les législatives”, sans majorité absolue pour les macronistes, a souligné François Sauvadet, président de l’Assemblée des départements de France (AdF).

    Certains voient dans ce simple amendement les premières manœuvres pour une éventuelle candidature d’Édouard Philippe à l’Élysée en 2027. “Dans la mesure ou le rapport aux élus locaux et l’ancrage local sont toujours un point faible dans le dispositif d’Emmanuel Macron (...), on commence à voir se dessiner en pointillés qu’Édouard Philippe va sans aucun doute tirer de ce côté-là sa candidature”, assure le politologue Bruno Cautrès à l’AFP.

    À voir également sur Le HuffPost : Au Havre, Philippe dévoile le nom de son parti: “Horizons”, pour “voir loin”

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      Horizons, la formation d'Édouard Philippe vote contre la majorité, une première

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 06:11 · 2 minutes

    MAJORITÉ - Des débats très longs qui réservent leurs lots de surprise. Dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, l’autre grand texte sur le pouvoir d’achat des Français qui a déjà acté la suppression de la redevance tv, les députés de l’opposition ont infligé, ce samedi 23 juillet, un petit camouflet à la majorité, auquel la formation d’Édouard Philippe a pris part.

    En fin de soirée, les députés LREM ont été mis en minorité: à l’encontre de ce qu’ils souhaitaient, l’Assemblée a décidé pour 2022 d’allouer 120 millions aux départements qui versent le RSA, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation programmée par l’Etat.

    Un amendement en ce sens a été adopté par la conjonction des votes favorables de la gauche, du RN, des LR mais aussi, et c’est la première fois, des députés du groupe Horizons allié de la majorité.

    Les 13 députés présents de ce groupe, s’ils avaient voté contre l’amendement, n’auraient cependant pas renversé le scrutin.

    “Stupéfait”, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a tancé ceux “qui n’ont que le mot rétablissement des finances publiques à la bouche” et qui “engagent de telles dépenses publiques”.

    “Petit psychodrame”

    Rappels au règlement et suspensions de séance ont suivi, cependant que la gauche se réjouissait que “la minorité présidentielle ne décide plus de tout toute seule”.

    Après ce “petit psychodrame”, selon le communiste Nicolas Sansu, Bruno Le Maire a calmé les esprits en acceptant un “travail” avec tous les groupes politiques sur un futur soutien financier aux collectivités en difficulté.

    “Le ministre a entériné que passer en force n’est pas possible” dans cette Assemblée où les macronistes n’ont qu’une majorité relative, a relevé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI).

    Alors que quelque 375 amendements restaient encore au menu, terminer l’examen de ce budget rectifié dans la nuit paraissait hors d’atteinte. Reprise finalement lundi de cette première lecture vers 17 heures.

    Un point prochain du texte a été déminé : Bruno Le Maire s’est dit favorable à augmenter de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants, dans un compromis avec les députés Les Républicains qui appelaient à aller “plus loin”.

    À voir également sur Le HuffPost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Philippe, Darmanin, Le Maire... La succession à Emmanuel Macron est ouverte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 15:18 · 6 minutes

    Emmanuel Macron entouré de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin le jour de la photo du gouvernement Borne 2, le 4 juillet 2022. Emmanuel Macron entouré de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin le jour de la photo du gouvernement Borne 2, le 4 juillet 2022.

    POLITIQUE - Ils étaient à l’étroit tant qu’ Emmanuel Macron n’avait pas été réélu - personne ne voulant être accusé de ne pas avoir joué le jeu - ils peuvent désormais légèrement accélérer. Les successeurs potentiels du président - qui ne peut pas se représenter en 2027 selon la constitution - affinent leurs stratégies et avancent tout doucement leurs pions.

    Le plus libre d’entre eux: Édouard Philippe . L’ancien Premier ministre, accusé par les ténors d’En Marche d’avoir fait une campagne a minima pour Emmanuel Macron en 2022, s’est toujours dit “loyal, mais libre”. Après la création de son parti “ Horizons ” en octobre dernier, il a réussi à former un groupe à l’Assemblée nationale, mais n’y siège pas lui-même, ayant préféré conserver son poste à la mairie du Havre.

    Édouard Philippe et son “film”

    Ce samedi 9 juillet, neuf mois jour pour jour après le lancement du parti, Édouard Philippe a mis en ligne une vidéo qui ne laisse pas de doutes quant à ses ambitions pour 2027, jamais contredites par son entourage.

    Cette pastille de six minutes intitulée “Le film (Avec Édouard Philippe)” laisse entrevoir la “stratégie” qu’il entend affiner en vue des prochains mois. Objectif: attirer de nouveaux adhérents et continuer à participer au débat public, notamment sur “la dette et la réforme des retraites”, ses deux marottes citées dans ce document que vous pourrez voir ci-dessous .

    L’ancien Premier ministre (2017-2020), qui caracole en tête des personnalités politiques préférées des Français, continue à travailler avec le pôle idée de son parti et organisera en septembre, à Paris, une “assemblée des maires” en forme de rentrée politique. Ils seraient “plusieurs centaines” d’édiles à y participer, même si le parti ne communique pas sur les chiffres. Un rendez-vous qui promet sans doute quelques affirmations politiques pour se démarquer et faire émerger dans la tête des Français une possible candidature.

    Bruno Le Maire le “vice Premier ministre”

    Car les concurrents ne manquent pas pour succéder au président réélu. Bruno Le Maire n’a jamais caché ses ambitions présidentielles en se présentant à la primaire de la droite - son ancien parti - en 2016 pour la présidentielle de 2017 avec le slogan “Bruno, le renouveau”. C’est François Fillon qui l’avait emporté avec le résultat qu’on connaît, il était arrivé 5e avec 2,38% des voix.

    Depuis, il est devenu ministre de l’Économie et des Finances d’Emmanuel Macron et est passé de la quatrième place à la première dans l’ordre protocolaire des ministres, juste derrière la Première ministre, avec le portefeuille élargi de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

    Il n’y aura pas de réussite collective en 2027 si on ne réussit pas ce quinquennat qui ne fait que débuter. Entourage de Bruno Le Maire

    Son entourage assure qu’ils ont découvert la place de “numéro 2” du gouvernement quand celui-ci a été rendu public. Interprétée comme “une demande d’investissement supplémentaire”, cette promotion ne laisse pas de marbre Bruno Le Maire. Selon Challenges, il veut s’impliquer comme un “vice-Premier ministre” et se préoccuper des sujets qui dépassent largement son périmètre comme la santé ou l’école. “C’est un rôle de soutien à la Première ministre et à la majorité. Son travail est aussi de réagir sur autre chose et d’impulser d’autres réflexions”, promet son entourage.

    C’est lui qui a lu la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne au Sénat pendant que la Première ministre était à l’Assemblée mercredi 6 juillet. “Une assemblée telle qu’elle est configurée aujourd’hui peut nous aider à nous recentrer sur les priorités et à gérer les crises qui préoccupent les Français”, analyse l’entourage du ministre.

    Concentration et efficacité avant l’émancipation politique? “Il n’y aura pas de réussite collective en 2027 si on ne réussit pas ce quinquennat qui ne fait que débuter”, prévient l’entourage de Bruno Le Maire, concentré sur sa tâche avec un premier test: le projet de loi pouvoir d’achat débattu en juillet au Parlement.

    Quand Darmanin s’imaginait président en 2027...

    À l’Intérieur, Gérald Darmanin est perçu comme très ambitieux par ceux qui le connaissent bien. Le ministre des Comptes publics sous Édouard Philippe a obtenu - au forceps - l’Intérieur dans le gouvernement Castex et vient d’être promu dans l’équipe d’Élisabeth Borne numéro 3 du gouvernement, juste derrière Bruno Le Maire, avec un portefeuille élargi aux Outre-mer.

    Le ministre qui a été maintenu en poste malgré une accusation de viol - le Parquet de Paris requiert un non-lieu dans cette affaire - pourrait voir ses ambitions empêchées à cause de ce passé trouble. En attendant, il fait entendre une autre voix au sein de LREM et prodigue ses conseils, comme ce 9 juillet dans les colonnes du Monde où il appelle la Macronie à parler “aux tripes des Français” et à faire preuve de plus d’“empathie”.

    Quel enfant de chœur n'a jamais souhaité être pape? Gérald Darmanin à L'Express, en 2015

    Déjà en juillet 2021, il appelait les Marcheurs à faire “plus de bistrots, moins de visio”, façon de se présenter comme un élu de terrain plus proche des Français, lui qui a été réélu haut la main à la mairie de Tourcoing (Nord) en 2020. En 2021, il a refusé d’être coopté dans les instances dirigeantes de LREM, façon de conserver une sorte de distance critique.

    En 2015, invité par L’Express à s’imaginer président élu en 2027, le jeune député LR accepte immédiatement et cite Mitterrand: “Quel enfant de chœur n’a jamais souhaité être pape?”... Parrainé par Nicolas Sarkozy dont il est proche, il emprunte pour le moment le même parcours ministériel: du Budget à l’Intérieur, postes clés de l’État.

    “Cette question est particulièrement déplacée alors que le président vient d’être réélu”, réagit son entourage, depuis La Réunion, ce 9 juillet 2022. “L’heure n’est absolument pas aux destins individuels. Il n’y aura aucune réussite pour ses lieutenants, ministres, parlementaire, si le quinquennat échoue”, fait-on savoir, sans jamais fermer définitivement la porte.

    Bayrou, lui, tant qu’il ne sera pas mort, il pensera à la présidentielle. Une source gouvernementale

    “2027, c’est très loin. La Première ministre a été nommée il y a un mois et demi et il y a du travail”, relativise une conseillère de l’exécutif qui ne veut pas s’attarder sur ces ambitions personnelles jugées bien trop prématurées alors que le gouvernement Borne 2 vient d’être constitué et qu’aucun texte du second quinquennat n’a encore été voté.

    “Que Philippe et Bayrou y pensent, c’est attendu, mais les ministres eux doivent travailler”, poursuit une source gouvernementale qui ajoute: “Bayrou, lui, tant qu’il ne sera pas mort il pensera à la présidentielle”.

    À voir également sur Le HuffPost : Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Législatives 2022: Aymeric Caron déloge Pierre-Yves Bournazel à Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 21:49 · 1 minute

    Aymeric Caron déloge le protégé d'Edouard Philippe à Paris, Pierre-Yves Bournazel Aymeric Caron déloge le protégé d'Edouard Philippe à Paris, Pierre-Yves Bournazel

    POLITIQUE - Des plateaux de télévision au Palais Bourbon: Aymeric Caron, ancien journaliste de Canal+ et chroniqueur de Laurent Ruquier sur France 2, est élu député ce dimanche 19 juin. Le candidat investi par l’alliance des gauches récolte 51,65% des voix au second tour des élections législatives , devant son adversaire macroniste Pierre-Yves Bournazel (48,35%) dans la 18e circonscription de Paris.

    Député sortant, “PYB” ne parvient pas à résister à la vague NUPES qui déferle en Île-de-France, dans la capitale en particulier. La visite d’Edouard Philippe dans l’entre-deux-tour (il était déjà venu le soutenir sur la butte Montmartre avant le premier tour) n’aura pas suffi à combler le retard de dix points qu’il accusait au soir du 12 juin.

    Retrouvez les résultats et les analyses du second tour des législatives

    Coup dur pour “Horizons”

    En 2017, Pierre-Yves Bournazel, alors membre des Républicains, avait battu l’ancienne ministre socialiste du Travail Myriam El Khomri avec 53% des voix, contre 46%. Cinq ans plus tard, cette circonscription du nord de la capitale retombe à gauche.

    C’est un coup dur pour Edouard Philippe. Pierre-Yves Bournazel, son poulain à Paris, l’un des cadres de son mouvement politique, aurait pu mener son groupe d’élus à l’Assemblée nationale. C’est lui, dans la peau de “monsieur élection” du mouvement “Horizons” qui avait passé nuits et jours à négocier le nombre de circonscriptions alloués aux philippistes pour ces élections.

    Ils vient désormais garnir les rangs des macronistes de premier plan battus ce dimanche, avec Christophe Castaner, Richard Ferrand ou les ministres Amélie de Montchalin et Brigitte Bourguignon.

    A voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

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      Législatives: Quels résultats pour Édouard Philippe et Horizons?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 13:51 · 4 minutes

    Que peut espérer le parti Horizons d'Édouard Philippe après le premier tour des législatives? Que peut espérer le parti Horizons d'Édouard Philippe après le premier tour des législatives?

    POLITIQUE - La puissance du port du Havre? Si le résultat du premier tour des élections législatives de ce dimanche 12 juin confirme qu' Emmanuel Macron n’est pas assuré -du tout- d’avoir une majorité absolue au Palais Bourbon, son ancien premier ministre, Édouard Philippe , s’en tire en revanche très bien pour le premier scrutin de sa formation Horizons.

    Dans le détail, sur 58 candidats présentés à travers la France, 42 sont qualifiés au second tour. Pas de surprise parmi la quinzaine de personnalités éliminées,  toutes investies dans des territoires difficiles voire ingagnables.

    Du côté de ceux qui restent, 24 sortent en tête. Et comme un symbole, le seul député de la majorité élu au premier tour est estampillé “Horizons”, en la personne de Yannick Favennec Becot, en Mayenne. Au total, l’ancien locataire de Matignon peut lorgner sur un groupe d’une trentaine d’élus à l’Assemblée nationale dans une semaine. Et ce n’est pas rien.

    Horizons, future pièce maîtresse à l’Assemblée?

    Ce chiffre correspond peu ou prou aux ambitions affichées par la formation d’Édouard Philippe avant le premier tour. “Si c’est 30, c’est très bien. En dessous de 20, c’est plus compliqué”, confiait au HuffPost un cadre du parti au début du mois de mai, après la publication des investitures de la majorité.

    Dans tous les cas, l’essentiel semble assuré: Le maire du Havre devrait, sauf effondrement inattendu, pouvoir compter sur un groupe autonome au Palais Bourbon (il faut 15 députés pour pouvoir se réunir). Ce qui induit du temps de parole supplémentaire, un meilleur financement, et d’autres prérogatives intéressantes pour peser dans le débat. Le mantra: défendre le projet d’Emmanuel Macron, dans un esprit “libre et loyal”, selon l’expression du principal intéressé.

    “Nous sommes loyaux et nous resterons loyaux vis-à-vis du président de la République. Mais nous sommes libres également”, confirmait Arnaud Robinet, le maire (Horizons) de Reims, dimanche à franceinfo, juste après les résultats.

    De quoi allumer des étincelles au Palais Bourbon? La taille du groupe d’Édouard Philippe sera à mettre en balance avec la puissance des troupes du chef de l’État. Or, au lendemain du premier tour, l’espoir, pour Emmanuel Macron, d’avoir à lui seul la majorité absolue est devenu illusoire. Sa formation, La République en marche, va devoir compter sur les élus du MoDem... Et surtout donc sur celui d’Édouard Philippe pour espérer atteindre les 289 sièges.

    Impossible, pour l’exécutif, de s’en passer. Concrètement, chaque discussion au Palais Bourbon, chaque loi, sera susceptible d’entraîner d’intenses tractations pour satisfaire toutes les parties. D’autant que chez Horizons, où les relations se tendent régulièrement avec les macronistes, on ne nie pas “des différences” avec le président de la République. Certaines, sur la réforme des retraites, par exemple, sont de notoriété publique.

    Pierre-Yves Bournazel, le hic

    “Nous représentons l’aile droite, le centre-droit de la majorité présidentielle”, relatait encore Arnaud Robinet dimanche soir, tout en expliquant vouloir assurer “une majorité au président de la République”. Et voilà comment Edouard Philippe peut devenir une des pierres angulaires de ce quinquennat... sans même siéger dans l’hémicycle. Son groupe, s’il est fourni, aura également à jouer le rôle d’appel d’air auprès d’élus encore estampillés LR et dont on dit qu’ils résistent bien pour la nouvelle Assemblée.

    Seule ombre à ce tableau plutôt reluisant: La mauvaise passe de Pierre-Yves Bournazel à Paris , un de ses plus proches poulains. C’est lui, en tant que “monsieur élection” du parti, qui avait mené les négociations avec le MoDem et LREM pour arracher le maximum de circonscriptions pour les candidats philippistes.

    Seulement, le quadragénaire, député sortant, est en grande difficulté face au journaliste écologiste Aymeric Caron, adoubé par la coalition de gauche NUPES dans le nord de la capitale. Avec 35% des voix, celui qui a rejoint la majorité présidentielle dès 2017 après avoir siégé chez les Républicains, récolte dix points de moins que l’ancien chroniqueur de Laurent Ruquier.

    La tâche sera donc -très- difficile pour lui. Dans ce contexte, il n’est pas certain de voir Édouard Philippe mouiller la chemise comme il l’a fait avant le premier tour. Signe du caractère symbolique de cette circonscription: le maire du Havre est venu soutenir son poulain début juin, sur la butte Montmartre, avec dans ses bagages la maire du 9e arrondissement de Paris, Delphine Bürkli, et le nouveau ministre délégué aux Collectivités territoriales, Christophe Béchu.

    Cela n’aura pas suffi. Sauf retournement de situation, le maire du Havre ne conservera pas cette circonscription parisienne symbolique. Plus délicat encore, il perdrait, avec Bournazel, un potentiel président de groupe à l’Assemblée nationale.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux législatives, la Nupes salue une percée “historique” face à Emmanuel Macron

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      Edouard Philippe ne sera pas dans le prochain gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 18:07 · 1 minute

    Edouard Philippe a joué les consultants auprès d’Élisabeth Borne, sans proposer de nom de son parti Horizons.  Edouard Philippe a joué les consultants auprès d’Élisabeth Borne, sans proposer de nom de son parti Horizons.

    POLITIQUE - Si les rumeurs annonçaient un retour de l’ex-Premier ministre d’ Emmanuel Macron dans le futur gouvernement d’ Elisabeth Borne , le principal intéressé a assuré que ce ne serait pas le cas.

    Dans un extrait de l’émission “Complément d’enquête”, enregistrée mercredi et diffusée ce jeudi 19 mai sur France 2, Edouard Philippe a confié qu’il ne serait pas membre du gouvernement Borne, dévoilé dans les prochaines heures.

    “On ne m’a rien proposé et ça me va très bien!”, assure le maire du Havre qui dit ”être plutôt bien” là où il est. “Il y a des phases dans la vie où on est dans l’action très intense et puis il y a des phases dans la vie où on est dans la réflexion, dans l’apprentissage de nouveaux thèmes, de nouveaux sujets, de nouveaux endroits. Je suis plutôt dans cette phase-là”, développe encore l’ancien Premier ministre .

    Un rôle de consultant auprès de la Première ministre

    Dans cet extrait, le fondateur du parti Horizons indique aussi avoir rencontré la nouvelle Première ministre au cours d’une “discussion très agréable d’ailleurs, très sympathique, très chaleureuse”, mais assure “ne pas avoir parler de la composition du gouvernement” avec elle.

    Toutefois, il indique qu’Elisabeth Borne lui a demandé son avis sur des “personnalités qui avaient de l’appétence et de la compétence” pour faire partie du futur gouvernement.

    Ce jeudi, la nouvelle Première ministre a demandé de la patience avant l’annonce de la composition du premier gouvernement du second mandat d’Emmanuel Macron: “On n’est pas en train de traîner, mais on prendra le temps qu’il faut”.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Havre, Édouard Philippe se paye la “culture woke”

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      Remaniement: Castex va démissionner... mais après quelle longévité?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 10:53 · 3 minutes

    Comparez la longévité de Castex à Matignon avec celle de ses prédécesseurs Comparez la longévité de Castex à Matignon avec celle de ses prédécesseurs

    POLITIQUE - Au football, on serait dans le temps additionnel de la prolongation. Jean Castex s’apprête à remettre sa démission à Emmanuel Macron , en ce début de semaine, pour permettre au président de la République de nommer son successeur à Matignon ... et débuter, réellement, son deuxième mandat.

    “C’est une nouvelle ère qui s’ouvre”, commente celui qui s’est auto-proclamé “Premier ministre de l’intendance” après 20 mois passés dans les habits de chef du gouvernement. Avant que tous les regards se portent sur l’Élysée, et le futur homme fort ou la future femme forte de la Macronie, retour, en graphique, sur le passage de Jean Castex au 57 rue de Varennes.

    Jean Castex sur les talons de Jean-Marc Ayrault

    L’énarque de 56 ans sera resté à Matignon pendant 681 jours. Ou 682 si le suspense venait à durer jusqu’à mardi. Une longévité, d’un peu moins de deux ans, qui le classe dans le dernier tiers du classement des anciens Premiers ministres, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Il fait un peu mieux que Laurent Fabius (entre 84 et 86) mais moins bien (pour quatre jours) que Jean-Marc Ayrault, le premier chef du gouvernement sous François Hollande.

    C’est Georges Pompidou et (dans une moindre mesure) François Fillon qui caracolent en tête. Le premier est resté plus de six ans (2279 jours) à son poste, quand le second peut se targuer d’avoir tenu les rênes de Matignon pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

    Au fond du classement, ce sont les socialistes qui brillent par la brièveté de leu passage. Bernard Cazeneuve détient le record du Premier ministre le plus éphémère avec 160 jours passés à Matignon. Celui qui avait remplacé (fin 2016) un Manuel Valls en partance pour la primaire du PS, est dépassé, de peu, par Edith Cresson.

    Elle est la seule à avoir occupé la fonction. Nommée en 1991 par François Mitterrand, elle este 323 jours à son poste, soit moins d’un an, avant de faire les frais des mauvais résultats du PS aux élections intermédiaires et de son impopularité grandissante.

    Une femme attendue

    Trente ans plus tard, c’est donc une femme qui est attendue à Matignon; cette hypothèse souhaitée par 74% des Français (sondage Ifop pour Le JDD du 15 mai) a été confirmée ce lundi par François Bayrou ce franceinfo Si c’est le cas, Edith Cresson lui souhaite “beaucoup de courage” avec une classe politique “machiste”.

    Après ceux de la ministre du Travail Elisabeth Borne et de l’ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, le nom qui revient avec insistance est celui de Catherine Vautrin, ancienne ministre de la Cohésion sociale de Jacques Chirac, qui avait apporté son soutien à Emmanuel Macron avant le 1er tour de la présidentielle.

    Pointe aussi le nom de la vice-présidente du Sénat Valérie Létard, estampillée “bébé Borloo” pour avoir débuté en politique à Valenciennes au coté du centriste Jean-Louis Borloo, avant d’être secrétaire d’Etat chargée des technologies vertes dans son ministère de l’Ecologie de 2009 à 2010, au sein du gouvernement Fillon.

    Le choix est d’autant plus attendu qu’il viendra confirmer ou non l’orientation qu’entend se donner le chef de l’Etat, qui a promis de tenir compte de la colère exprimée par de nombreux Français pendant la crise des “gilets jaunes” et lors de l’élection présidentielle, et de changer de méthode.

    À voir également sur le HuffPost: La cohabitation et ses anecdotes racontées par un historien

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      Législatives: Blanquer, Attal, Woerth, Valls... LREM dévoile ses premiers candidats

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 18:56 · 2 minutes

    Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer est candidat investi par la majorité présidentielle pour les législatives. Tout comme plusieurs de ses collègues au gouvernement. Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer est candidat investi par la majorité présidentielle pour les législatives. Tout comme plusieurs de ses collègues au gouvernement.

    POLITIQUE - Le camp autour d’Emmanuel Macron veut se montrer uni. Mais pas sans un pluralisme assumé et revendiqué. Ce jeudi 5 mai, la majorité présidentielle a dévoilé une première liste de 187 candidats investis par sa “confédération” baptisée “Ensemble!” pour les élections législatives des 12 et 19 juin.

    Lors d’une conférence de presse dans l’après-midi, Édouard Philippe (Horizons), François Bayrou (MoDem) et Richard Ferrand (LREM) ont tout fait pour afficher leur unité. “Notre ambition est de donner une majorité stable, dynamique et vivante” au président de la République, assure l’ancien Premier ministre. “Ensemble!” regroupe donc les trois piliers de la majorité, Horizons, le parti d’Édouard Phillipe, le MoDem de François Bayrou et LREM.

    Plusieurs membres du gouvernement ont été investis: le ministre de l’Éducation nationale Jean Michel Blanquer dans la 4e circonscription du Loiret: le porte-parole Gabriel Attal dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine; Amélie de Montchalin dans la 6e circonscription de l’Essonne; Élisabeth Borne dans la 6e circonscription du Calvados; Olivier Dusspot , dans la 2e circonscription de l’Ardèche; Gérald Darmanin dans le Nord.

    Richard Ferrand, est candidat à sa succession dans le Finistère. Éric Woerth , transfuge LR récemment rallié à Emmanuel Macron sera lui candidat dans l’Oise (4e). L’ancien ministre socialiste Manuel Valls obtient également l’investiture dans la 5e circonscription des Français de l’Étranger, malgré un imbroglio avec le député sortant .

    58 circo’ pour le parti de Philippe, une centaine pour le MoDem

    Selon Richard Ferrand, il y aura un candidat de la majorité dans “pratiquement” toutes les circonscriptions. À l’exception de quelques cas “qui ne se comptent que sur les doigts d’une main” selon lui, où les “extrémistes” sont très “implantés”. Présenter un candidat risquerait de “leur simplifier la vie”, selon le président de l’Assemblée nationale.

    Plus de la moitié des investitures sont données à des députés sortants, contre 86 nouveaux candidats, dont la moitié est issue de la société civile. La parité hommes-femmes est respectée, avec 94 candidates et 93 candidats.

    Le détail des investitures par parti n’a pas été dévoilé. Mais selon des sources d’Horizons et du MoDem à l’AFP, le parti de l’ancien Premier ministre a obtenu 58 circonscriptions et une centaine pour celui de François Bayrou.

    Chacun des trois piliers pourra donc former son groupe à l’Assemblée, mais dépendra d’une association de financement commune qui répartira ensuite les subsides. “Nous sommes ensemble car nous ne sommes pas identiques. Mais ces différences sont de toute évidence un atout pour construire quelque chose en commun”, a assuré Édouard Philippe.

    “Il n’y a pas de concurrence entre nous”, abonde François Bayrou. Pas de concurrences, mais pas non plus de “bloc” unique auquel le patron du MoDem “ne croit pas”. Il plaide pour “un pluralisme maîtrisé” qui a donc pris la forme de la confédération co-présidée par Richard Ferrand et lui.

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