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Emmanuel Macron réélu, cette punchline d'Orelsan résonne encore plus
news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 April - 10:07 · 2 minutes

MUSIQUE - Orelsan a été très silencieux au cours de cette campagne électorale, mais une punchline d’un morceau de son dernier album est peut-être plus éloquente que bien des prises de parole, en ce lundi 25 avril.
Et pour cause, le rappeur avait quelque peu prédit les résultats du second tour dans L’odeur de l’essence . “Si l’président remporte la moitié de voix, c’est qu’les deux tiers des Français n’en voulaient pas”, lance-t-il en musique.
Effectivement pic.twitter.com/Ro8hMbh3Pu
— Lâm HUA 🌈 (@LamHua) April 25, 2022
Ce dimanche 24 avril, Emmanuel Macron a été réélu à la présidence de la République avec 58,6% des suffrages, contre Marine Le Pen plébiscitée par 41,4% des suffrages. Ces chiffres ont néanmoins la particularité de n’exprimer et de ne représenter que des pourcentages parmi les suffrages exprimés.
Ils ne font pas apparaître par exemple l’abstention, qui a atteint ce dimanche 28%, un record depuis 1969. De la même façon, les pourcentages de victoire et de défaite ne prennent pas en compte les votes blancs ou nuls. Or, comme le souligne le directeur de Mediapart Edwy Plenel, près de deux Français sur trois n’ont pas voté pour Emmanuel Macron.
Le triomphalisme des soutiens de @EmmanuelMacron ce soir n’a aucune raison d’être. Avec 37,9% des inscrits, il est le président le plus mal élu de la Ve République juste après Pompidou un an après le mouvement de Mai-Juin 1968. Près de 2 Français sur 3 n’ont pas voté pour lui. pic.twitter.com/S8alSvFWZQ
— Edwy Plenel (@edwyplenel) April 24, 2022
De quoi faire dire aux Insoumis que le chef d’État est le “président le plus mal élu” de la Ve République. Ceci étant, il s’agit là d’une approximation. En 1969, George Pompidou avait été élu avec 37,5% des voix des votants.
Le morceau d’Orelsan n’avait, déjà au moment de sa sortie, laissé personne indifférent, pas même Emmanuel Macron qui, dans Libération , avait estimé que le travail d’analyse du rappeur tenait de la sociologie. “Est-ce que Macron n’essaierait pas de gratter mon buzz, s’était alors interrogé l’artiste sur le plateau de Quotidien . Je pense qu’il n’a pas dû écouter tout l’album.”
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