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      Au lendemain des législatives, Joann Sfar se sent "nulle part"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 08:56 · 1 minute

    Joann Sfar a le sentiment d'être Joann Sfar a le sentiment d'être "nulle part".

    POLITIQUE - Joann Sfar est dérouté. Ce lundi 20 juin, l’auteur de bande dessinée, qui multiplie les croquis politique s depuis la précédente élection présidentielle, a partagé un nouveau dessin sur son compte Instagram pour exprimer son sentiment d’incompréhension au lendemain du second tour des législatives .

    Et pour cause, il n’a, explique-t-il, pas pu voter. Pourquoi? Parce qu’il aurait disparu des listes électorales contre son gré entre la présidentielle et les législatives. Il n’était ni dans son nouveau bureau de vote ni dans l’ancien. “Je suis nulle part”, souffle un petit personnage barbu, censé le représenter.

    “J’ai du mal à comprendre le système qui m’a rayé d’un bureau pour me réinscrire nulle part. C’est sans doute ma faute”, déplore l’auteur du Chat du rabbin ce lundi 20 juin.

    “Reste cette phrase: Je suis nulle part, conclut-il en glissant vers une pensée philosophique. Ce matin, elle me correspond beaucoup.”

    Très actif sur le réseau social au cours du mois de mai pour inciter les électeurs français à se rendre dans les urnes, Joann Sfar a rejoint, malgré lui, la très grande majorité des Français qui se sont abstenus de voter, ce dimanche. Le taux d’abstention a atteint près de 53,8%, en hausse d’un point par rapport au premier tour (52,5%). Un chiffre qui reste toutefois inférieur au record de 2017 (57,4%).

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      Aux législatives, jackpot pour le Rassemblement national et pas seulement en termes de députés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 08:36 · 3 minutes

    Marine Le Pen lors d'un meeting à Aras, le 21 avril 2022 (Photo by Sebastien Courdji/Xinhua via Getty Images) Marine Le Pen lors d'un meeting à Aras, le 21 avril 2022  (Photo by Sebastien Courdji/Xinhua via Getty Images)

    ÉLECTIONS - Une marée RN parlementaire, et financière. Au terme du deuxième tour des élections législatives, le Rassemblement national est devenu ce dimanche 19 juin, le deuxième parti en nombre de sièges (89), à l’Assemblée nationale. Devant La France Insoumise, 72 députés, et derrière Renaissance (Ex-LREM), 172 élus.

    Au-delà de ce score historique pour la formation de Marine Le Pen , qui pourra lui permettre de prétendre à certaines prérogatives à la chambre basse, c’est aussi l’assurance de faire rentrer plus d’argent dans les caisses du RN. Les élections législatives sont déterminantes pour calculer les aides qui sont attribuées à chaque formation, et dont la somme totale a été portée à 66 millions d’euros à se répartir pour 2022.

    Le prix d’une voix

    La première partie de cette dotation se calcule notamment sur les résultats obtenus au premier tour des élections législatives. Si une formation a obtenu 1% des suffrages dans au moins 50 circonscriptions au premier tour, elle peut prétendre à un financement de 1,64 euro par an par électeur.

    En recueillant, il y a une semaine, 4.248.626 voix , le Rassemblement national peut donc prétendre à près de 7 millions d’euros, par an. Soit 35 millions d’euros d’ici 2027.” “Il ne va pas falloir commencer à distribuer des salaires déments à tout le monde (...) on va peut-être passer du fonctionnement d’une secte à celui d’un parti adulte”, se félicitait d’ailleurs un cadre mariniste au micro de franceinfo au terme du premier tour.

    Ce système permettra également à la formation d’Eric Zemmour, Reconquête!, de recevoir près de 1,5 million d’euros chaque année et ce, alors même que le parti ne dispose d’aucun député. Les parti de la NUPES devront, eux, se partager près de 9,5 millions d’euros chaque année, contre 9,6 millions pour Ensemble, l’alliance autour de la majorité.

    La dotation parlementaire

    En multipliant par 10 le nombre de ses élus au Palais Bourbon , le parti de Marine Le Pen va multiplier aussi sa dotation parlementaire. Une fois élu, un député déclare son attachement à un parti. Ce dernier reçoit alors 37.400 euros par an, par parlementaire. Via l’Assemblée nationale, c’est donc près de 3,3 millions d’euros supplémentaires qui tomberont dans les caisses du RN chaque année.

    Ces 10 millions d’euros de dotation annuelle, dont va désormais bénéficier le deuxième parti de l’Assemblée nationale, sont une véritable aubaine pour la formation. Pendant toute la campagne, Marine Le Pen a été critiquée pour l’emprunt de 9 millions d’euros effectué en 2014 auprès d’une banque russe. Lors du débat de l’entre-deux tours de la présidentielle, Emmanuel Macron avait notamment accusé son opposante de “dépendre du pouvoir russe”. “Vous parlez à votre banquier quand vous parlez à la Russie”, avait lâché le président. Le parti dispose désormais d’une marge de manœuvre financière suffisante pour rembourser ce prêt.

    Au-delà de cette créance pesante à tous points de vue, ce budget va également permettre au RN de se professionnaliser et de s’institutionnaliser encore un peu plus. Ce budget, ce sont aussi des financements pour former des cadres, embaucher des stratégistes et conseillers, mais avec aussi toute la vigilance qui s’impose. Le Rassemblement national a été condamné à des amendes et certains cadres à des peines de prison avec sursis dans l’affaire des assistants parlementaires au Parlement européen. Marine Le Pen est toujours mise en examen pour “détournements de fonds publics” dans cette affaire.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives 2022: au QG d’En Marche, la déception des militants

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      Cédric Villani perd les législatives d'une poignée de voix et il est n'est pas le seul

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 07:21 · 3 minutes

    Législatives: Cédric Villani perd les législatives par une poignée de voix et il est n'est pas le seul (Cédric Villanie en 2018 à l'Assemblée nationale par REUTERS/Gonzalo Fuentes) Législatives: Cédric Villani perd les législatives par une poignée de voix et il est n'est pas le seul (Cédric Villanie en 2018 à l'Assemblée nationale par REUTERS/Gonzalo Fuentes)

    LÉGISLATIVES - À quelques voix près, ils auraient pu siéger à l’Assemblée. Dans plusieurs circonscriptions, les votes ont été très serrés lors du second tour des élections législatives , dimanche 19 juin: la victoire s’est jouée avec moins de 100 voix d’écart entre les adversaires.

    C’est le cas notamment du mathématicien Cédric Villani, ex-LREM présenté sous bannière Nupes, qui a perdu son siège de député dans la 5e circonscription de l’Essonne à 19 voix près.

    Mais ce n’est pas le combat le plus serré de la soirée électorale. Celui-ci s’est joué dans la 6e circonscription de Haute-Garonne où le candidat de la Nupes Fabien Jouve a manqué la victoire face à la candidate d’Ensemble! Monique Iborra, de seulement trois voix sur plus de 50.000 bulletins.

    Même cas de figure dans la 8e circonscription de Seine-et-Marne, où Arnaud Bonnet, candidat Nupes, a perdu face au candidat d’Ensemble!, Hadrien Ghomi, à quatre voix d’écart.

    Les écarts se creusent ensuite légèrement davantage. Dans la 5e circonscription du Loiret, le candidat de la majorité présidentielle Anthony Brosse a gagné à 11 voix d’écart contre Valentin Manent, l e candidat du Rassemblement national .

    Dans la 1re circonscription de Wallis et Futuna., Mikaele Seo, en lice avec le soutien de la majorité au pouvoir à l’assemblée territoriale, ne doit sa victoire qu’aux 16 voix de plus que son adversaire Etuato Mulikihaamea, issu de la société civile.

    52 circonscriptions jouées à moins de 500 voix d’écart

    Il y a eu également moins de 20 voix de différence dans la 1re circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon. Le candidat Nupes Olivier Gaston a perdu à 19 voix d’écart face à l’ancien président de la collectivité territoriale Stéphane Lenormand (AD, divers droite).

    Dans la 1re circonscription de Charente, René Pilato de la Nupes ne doit sa défaite qu’à 24 petites voix face à Thomas Mesnier, député sortant de Ensemble!

    Dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a perdu son siège à l’Assemblée et de fait son poste au gouvernement, avec 56 voix de retard sur son adversaire du Rassemblement national Christine Engrand.

    Enfin, dans la 3e circonscription de Côte-d’Or, la 3e circonscription du Pas-de-Calais, la 1re circonscription de Seine-Maritime, la 4e circonscription de la Sarthe et la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, les élections se sont jouées entre 65 et 89 voix d’écart, note Franceinfo qui précise que 52 circonscriptions se sont réglées à moins de 500 voix d’écart cette année. On en dénombrait 29 lors du scrutin de 2017.

    Des scores très serrés qui pourraient ouvrir la voie à des contestations auprès du Conseil constitutionnel.

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      Législatives 2022: la parité à l'Assemblée? Ce n'est toujours pas gagné

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 05:28 · 1 minute

    La parité à l'Assemblée? Ce n'est toujours pas gagné (L'Assemblée nationale en janvier 2022 par AP Photo/Francois Mori) La parité à l'Assemblée? Ce n'est toujours pas gagné (L'Assemblée nationale en janvier 2022 par AP Photo/Francois Mori)

    LÉGISLATIVES - La nouvelle Assemblée nationale, née du second tour des élections législatives dimanche 19 juin, comptera 215 femmes (37,26%) et 362 hommes (62,74%), soit un hémicycle moins féminisé que celui issu des élections législatives de 2017 (39%), selon un décompte complet de l’AFP des 577 sièges.

    En 2017, l’Assemblée nationale sortante n’avait jamais été aussi féminisée , avec quelque 39% de députées élues, 12 points de plus qu’en 2012, et plus du triple qu’en 2002 où elles représentaient à peine 12%.

    Longtemps à la traîne, la France s’était alors hissée au 33e rang en termes de parité, sur 185 pays classés par l’Union interparlementaire.

    LR à la traîne, la Nupes en haut du podium

    Comme en 2017, c’est le groupe LR qui est le moins paritaire, avec 18 femmes sur 61 élus (29,5%). À l’inverse, l’alliance de gauche Nupes compte 43,6% de députées. La majorité présidentielle, qui ne bénéficie plus de la majorité absolue , compte 40,4% de femmes et le RN 37,1%.

    Les lois sur la parité, et leur lot de sanctions financières, doublées en 2014 pour les partis présentant moins de 50% de femmes, ont été fortement incitatives. Pour la période 2017-2022, c’est déjà LR qui avait été le plus pénalisé avec notamment en 2021 un malus de 1,78 million d’euros.

    Elisabeth Borne, élue de justesse dimanche dans le Calvados à l’issue du second tour des législatives, est la deuxième Première ministre en France, après Edith Cresson (1991-1992).

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      Après les législatives, les oppositions appellent LREM à l'humilité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 22:28 · 1 minute

    SECOND TOUR - LREM est arrivé en tête au second tou r des élections législatives, mais perd la majorité absolue face à la forte percée de la gauche unie et celle, historique, du Rassemblement national .

    Sur les plateaux de télévision, à gauche comme à droite, les oppositions ont eu du mal à faire admettre aux membres du gouvernement une défaite. Sur le plateau de TF1 , la maire LR Rachida Dati a appelé à la démission de la Première ministre Élisabeth Borne, réélue députée avec une courte majorité .

    “Vous êtes contents, là, du résultat?” a-t-elle demandé à Gabriel Attal, ministre délégué chargé des comptes publics au ministère de l’Économie qui a conservé son siège dans les Hauts-de-Seine. “J’ai démarré cette soirée en expliquant que ce n’étaient pas les résultats qu’on espérait”, a-t-il répondu, agacé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    Même son de cloche sur BFMTV , où le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti: “C’est quand même extraordinaire que l’on oublie le résultat de l’élection présidentielle”, a-t-il tenté de rappeler, interrompu par le député LFI Alexis Corbière. “Vous êtes encore arrogant? l’a interpellé ce dernier. Je vous adore, vous êtes formidable. Vous frimez encore?”

    À voir également sur Le HuffPost : Sans majorité absolue, En Marche drague à droite et à gauche

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      Résultat législatives 2022: En Polynésie, Tematai Le Gayic, probable plus jeune député de la Ve République

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 13:27 · 2 minutes

    Législatives: Tematai Le Gayic élu député de Polynésie à 21 ans (Capture Tematai Le Gayic sur Facebook) Législatives: Tematai Le Gayic élu député de Polynésie à 21 ans (Capture Tematai Le Gayic sur Facebook)

    LÉGISLATIVES - Né en 2000 et déjà député. Lors de ce second tour des élections législatives , les électeurs Polynésiens ont élu trois candidats indépendantistes soutenus par la Nupes . Parmi eux: Tematai Le Gayic, 21 ans, arrivé en tête dans la première circonscription de Polynésie.

    Le jeune indépendantiste a battu Nicole Bouteau, autonomiste soutenue par le président du gouvernement local, Edouard Fritch, et par Ensemble. Il l’emporte de justesse, avec 50,88% des voix, contre 49,12% pour celle qui était arrivée largement en tête au premier tour.

    EN DIRECT - Suivez les résultats et réactions de la soirée électorale

    Tematai Le Gayic est ainsi en bonne position pour devenir le plus jeune député jamais élu sous la Ve République. Comme le rappelait Slate lors de l’élection de Marion Maréchal à l’âge de 22 ans en 2012, la loi ne permettait pas de se présenter avant 23 ans jusqu’à lors. En 2017, le plus jeune député, le Front national Ludovic Panot, était âgé de 23 ans . Si les résultats en métropole le confirme, il sera en outre, en tant que benjamin, chargé d’être secrétaire de séance lors de l’élection du ou de la présidente de l’Assemblée nationale.

    Son combat pour la pleine souveraineté de la Polynésie

    Né en 2000 à Papeete, Tematai Le Gayic a grandi à Tubuai, une île de l’archipel des Australes, puis à Tahiti. Il a obtenu une double licence en sciences politiques et en histoire à l’université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, avant d’intégrer un master de recherches en sciences politiques à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), suspendu pour mener campagne en Polynésie.

    Lors de ses études, il a présidé l’Association des étudiants de Polynésie française (AEPF) puis la Fédération des associations des étudiants de Polynésie française (FAEPF). Il a ainsi lutté contre la précarité étudiante et défendu l’accès à la culture à travers des cours de tahitien et de danse polynésienne.

    L’accession à la pleine souveraineté de la Polynésie française constitue le socle de son engagement politique. Il souhaite aussi protéger l’emploi local et la terre, ainsi que proposer une citoyenneté maohi. Il milite aussi pour l’adaptation des études supérieures aux réalités polynésiennes et pour la protection de l’environnement.

    Excellent orateur en français comme en tahitien, il a plusieurs fois été primé lors de concours de déclamation et de danse tahitienne. Il a également dirigé un groupe de chant traditionnel.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

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      Législatives 2022: La participation à 18,99% à 12h au second tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 10:03 · 5 minutes

    (AP Photo/Thomas Padilla) (AP Photo/Thomas Padilla)

    LÉGISLATIVES - Ce dimanche 18 juin, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur , la participation à midi au second tour des élections législatives s’élève à 18,99%, soit une légère hausse de plus d’un point par rapport au premier tour de 2017.

    À 12h au second des élections législatives de 2017, le taux de participation, pour la France métropolitaine, s’élevait à 17.75 %. Il est toutefois inférieur à celui du second tour de 2012 (21,41%), 2007 (22,89%) et 2002 (20,79%).

    Une très légère hausse également par rapport au premier tour des élections législatives de cette année puisque la semaine dernière, le taux de participation, pour la France métropolitaine, s’élevait à 18,43 % . Elle est en revanche en baisse par rapport au second tour de la présidentielle le 24 avril dernier (26,41%).

    Comme au premier tour, le Lot est le département qui a le plus voté à midi (29,05%), devant la Corrèze (28,50) et la Dordogne (28,36%). La participation la plus faible a cette fois encore été enregistrée en Seine-Saint-Denis avec 8,88%.

    De premiers résultats en Outre-mer

    Plus de 48 millions de Français sont appelés aux urnes pour ce second tour où la coalition présidentielle espère décrocher une nouvelle majorité absolue - il faut 289 députés sur 577 - mais qui lui est loin d’être acquise selon les sondages, vu la percée attendue de la gauche unie sous la bannière de la Nupes.

    La journée a d’ailleurs mal commencé pour le camp présidentiel avec la défaite en Guadeloupe de la secrétaire d’Etat à la Mer Justine Benin , battue dans la 2e circonscription, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 %. Conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Emmanuel Macron, Justine Benin devra, à peine nommée, quitter le gouvernement.

    Huit des neuf candidats soutenus par la Nupes pour ce deuxième tour ont été élus en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane qui restent donc majoritairement à gauche. Outre celui de Justine Bénin, la République en marche perd un siège en Guyane et un autre en Guadeloupe, le député sortant Olivier Serva ayant choisi de renier le parti d’Emmanuel Macron pour ce scrutin.

    Les têtes d’affiche aux urnes

    Plusieurs membres du gouvernement, qui sont également candidats et mettent ainsi en jeu leur place au sein de l’exécutif, ont suivi le chemin des bureaux de vote pour glisser leur bulletin dans l’urne dans la matinée. La Première ministre Elisabeth Borne a voté à Vire dans le Calvados. Dans la 6e circonscription, elle est arrivée en première position au premier tour , en récoltant 34,34% des voix.

    Le chef de file des insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a voté à Marseille, où il est député. Cette fois, c’est Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, qui est candidat, investi par la Nupes.

    Marine Le Pen, finaliste de l’élection présidentielle, a voté à Hénin-Beaumont. Elle est elle-même candidate à sa réélection dans la circonscription du Pas-de-Calais. Arrivée en tête au premier tour, elle a échoué de peu à être élue dès le premier tour. Face à elle, l’écologiste Marine Tondelier, soutenue par la Nupes.

    Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a pour sa part voté au Touquet vers 13h dans son bureau de vote habituel. Le chef de l’État est ensuite allé saluer des partisans et des curieux qui l’attendaient à l’extérieur, sous la pluie.

    Nombreuses incertitudes pour ce second tour

    Ce second tour vient clore une longue séquence électorale, ouverte le 10 avril par le premier tour de la présidentielle, qui avait vu la large réélection d’Emmanuel Macron devant Marine Le Pen. Mais la partie s’annonce plus incertaine aux législatives après la percée surprise de l’alliance des partis de gauche Nupes et de l’extrême droite.

    Au premier tour, la majorité sortante, qui se présente sous l’étiquette Ensemble! (LREM, MoDem, Agir et Horizons), est arrivée au coude à coude - autour de 26% des voix - avec l’alliance de gauche (LFI, PS, EELV et PCF). Le RN de Marine Le Pen a totalisé 18,7%, soit 5,5 points de plus qu’en 2017, devant Les Républicains et ses alliés de l’UDI tombés à 11,3%.

    Les incertitudes pour ce second tour sont nombreuses: quel score pour la gauche? Si la coalition présidentielle l’emporte, sa majorité sera-t-elle absolue - il faut 289 députés sur 577 - ou relative, comme ne l’excluent pas les sondages?

    Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, même si certains les voient en position charnière dans le cas d’une majorité relative du camp présidentiel qui devrait alors faire appel à la droite pour voter ses textes.

    Enfin le scrutin dira si le Rassemblement national obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole. Le parti d’extrême droite n’y est parvenu qu’une fois dans son histoire, de 1986 à 1988, du temps du Front national, grâce à la proportionnelle.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui ne sont pas encore pourvus.

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      Législatives 2022: Battue en Guadeloupe, Justine Bénin, secrétaire d'État Modem, devra démissionner

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 07:19 · 2 minutes

    Législatives: battue en Guadeloupe, Justine Bénin, secrétaire d'État Modem, devra démissionner (Justine Benin le 23 mai 2022. Par Gao Jing/Xinhua via Getty Images) Législatives: battue en Guadeloupe, Justine Bénin, secrétaire d'État Modem, devra démissionner (Justine Benin le 23 mai 2022. Par Gao Jing/Xinhua via Getty Images)

    LÉGISLATIVES - La Secrétaire d’État à la mer, Justine Benin, a été battue samedi 18 juin au second tour des législatives dans la 2e circonscription de Guadeloupe, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 % des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe dans un communiqué.

    Justine Benin, députée sortante, jouait son poste au gouvernement lors de ce scrutin. L’exécutif avait rappelé en amont du vote qu’en cas d’échec aux législatives le ministre candidat devrait quitter le gouvernement conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Emmanuel Macron.

    Interrogée après son échec par la radio RCI sur son avenir au sein du gouvernement, Justine Benin a indiqué samedi soir qu’“en l’état actuel des choses [elle n’avait] pas encore eu de réponse à cela” et devrait être fixée “d’ici lundi”.

    Christian Baptiste a déclaré de son côté dans les médias locaux que “l’intérêt de la Guadeloupe n’est pas de rester dans une politique verticale et brutale d’Emmanuel Macron ”.

    La mobilisation d’“un front de Guadeloupéens”

    Trois des quatre députés élus en Guadeloupe -Olivier Serva, Christian Baptiste et Elie Califer- étaient soutenus par l’alliance des partis de gauche Nupes lors de ce scrutin, marqué par une abstention très forte avec moins de 28,23 % de participation, contre 30,65 % en 2017.

    Dans la première circonscription, le député sortant, Olivier Serva, ex-LREM et soutenu par LFI pour le deuxième tour , a été élu avec 74,04 %. Il souhaite créer “un groupe outremer à l’Assemblée Nationale” et “défendre la réintégration des soignants suspendus”.

    Dans la troisième circonscription, le candidat du Rassemblement national, Rody Tolassy, n’a pas réussi à décrocher un mandat de député alors que c’est dans l’archipel que Marine Le Pen avait remporté son meilleur score (près de 70%) lors du deuxième tour de l’élection présidentielle.

    Avec environ “1000 voix d’écart” grâce à “une alliance républicaine locale” selon les médias locaux, le député sortant Max Mathiasin, arrivé en deuxième position au premier tour, l’emporte donc finalement lors de ce second tour (52,12 % des voix). Ce dernier a salué dans les médias locaux la mobilisation d’“un front de Guadeloupéens”.

    Dans la quatrième circonscription, sans suspense, Elie Califer, maire (PS) de Saint-Claude a été élu avec 100% des suffrages exprimés. Il était le seul candidat en lice après le désistement de son adversaire Marie-Luce Penchard.

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      Législatives 2022: les bureaux de votes ouvrent à Saint-Pierre-et-Miquelon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 10:03 · 3 minutes

    Les bureaux de votes ouvrent à Saint-Pierre-et-Miquelon, l'Outre-mer ouvre le bal du second tour (Photo d'illustration par Martin Bertrand / EyeEm via Getty Images) Les bureaux de votes ouvrent à Saint-Pierre-et-Miquelon, l'Outre-mer ouvre le bal du second tour (Photo d'illustration par Martin Bertrand / EyeEm via Getty Images)

    LÉGISLATIVES - Les Français des territoires d’ Outre-mer et de l’étranger ouvrent dès ce samedi 18 juin le bal du second tour des élections législatives, qui diront si la coalition présidentielle reste devant celle de la gauche, si la majorité est absolue ou relative et si la RN obtient un groupe.

    À midi ce samedi à Paris, il sera 8h à St-Pierre-et-Miquelon, qui sera le premier territoire d’Outre-mer à voter. Suivra à 13h heure de Paris l’ouverture des bureaux de vote en Guyane, puis à 14h, ceux de Martinique/Guadeloupe/Saint Martin et Saint Barthélemy. Voteront aussi dès samedi certains Français de l’étranger, notamment ceux de l’Amérique du Nord, dès 14h heure de Paris, et ceux de l’Amérique du Sud.

    Dans le Pacifique, les électeurs votent dimanche, mais étant donné le décalage horaire, ils commenceront à se rendre aux urnes samedi soir heure de Paris. Ainsi samedi à 22H00 à Paris, les bureaux de vote ouvriront en Polynésie et à Wallis et Futuna. Et à 23H00 à Paris, ce sera le tour de Nouméa, où il sera 08H00 dimanche.

    Dans l’Océan indien, où le décalage horaire est moindre, les électeurs voteront bien dimanche. À 6h à Paris ouvriront ainsi les bureaux de vote à La Réunion, suivi à 7h par ceux de Mayotte. Le reste des électeurs français voteront dimanche.

    La grande interrogation sur la majorité absolue

    Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante Ensemble!, ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage.

    La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative, déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en œuvre ses réformes. Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote.

    Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

    Remaniement attendu

    L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

    Si la Première ministre Elisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’Etat, qui ne sont pas encore pourvus.

    L’abstention et les reports de voix seront déterminants.

    De retour d’Ukraine, le président Emmanuel Macron a plaidé pour une “France vraiment européenne”, après avoir accusé ses adversaires de la Nupes de vouloir sortir de l’UE, et réclamé une “majorité solide”. Élisabeth Borne a fustigé un projet de la Nupes aux “conséquences très négatives” sur l’économie, ainsi que les “mensonges” de Jean-Luc Mélenchon.

    Le chef de file de la Nupes a lui aussi demandé un résultat “net” en sa faveur sinon ”ça sera la pagaille”.

    Marine Le Pen a pour sa part appelé ses électeurs à faire d’Emmanuel Macron un “président minoritaire”, tout en fustigeant “une extrême gauche qui est la plus sectaire qui soit, la plus violente”.

    L’abstention et les reports de voix seront déterminants. Moins d’un électeur sur deux s’était déplacé lors du premier tour et la tendance devrait se confirmer dimanche.

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