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      Face à la crise de l'énergie, Borne rappelle l'État à des règles qui existent presque toutes déjà

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 08:28 · 3 minutes

    Elisabeth Borne photographié lors d'une conférence de presse le 19 juin (illustration) Elisabeth Borne photographié lors d'une conférence de presse le 19 juin (illustration)

    POLITIQUE - Une circulaire pour enfoncer le clou ou montrer que ce qui devrait être fait depuis plusieurs années ne l’est pas. Ce mardi 26 juillet, BFMTV et franceinfo révèlent que la Première ministre a demandé expressément aux ministres ainsi qu’aux administrations “un effort sans précédent en matière de sobriété énergétique ”. Une initiative qu’ Élisabeth Borne justifie “par souci d’exemplarité et d’acceptabilité des efforts qui sont demandés à la société dans son ensemble”.

    Parmi les “mesures de sobriété énergétique d’ampleur” qu’elle préconise “sans délai”, la nécessite de “limiter la climatisation aux locaux dont la température intérieure dépasse les 26 degrés” ou encore “ne pas laisser les appareils en veille et éteindre les lumières lorsqu’elles ne sont pas nécessaires”. En outre, la circulaire demande aux ministères “d’équiper de thermostats les bâtiments des services et opérateurs et de veiller à ce que le chauffage ne soit déclenché que lorsque la température des locaux est inférieure à 19 degrés.”

    “Il est indispensable que l’État prenne immédiatement sa part, ce ne serait pas tolérable autrement”, insiste Élisabeth Borne, confirmant que cette circulaire répond autant à des impératifs d’économies d’énergie qu’à des besoins de communication.

    Comme nous l’écrivions récemment , il existe déjà des règles en la matière qui avaient déjà pour but de faire de l’Etat un exemple en matière d’écologie. Le code de l’énergie de 2016 prévoit déjà d’interdire le chauffage au-dessus de 19 degrés dans les entreprises et les établissements publics ou la climatisation dans les bureaux en dessous de 26 degrés. Plusieurs circulaires sont venues le compléter. Seule nouveauté qui se glisse dans cette circulaire, cette sobriété ne se limitera plus qu’aux bureaux de fonctionnaires: “Vous veillerez également à ce que tous les événements que vous organisez ou que vous parrainez soient exemplaires en matière de sobriété énergétique”, écrit la Première ministre.

    Lors de son interview du 14 juillet, Emmanuel Macron avait demandé “aux administrations publiques et aux grands groupes de préparer un plan de sobriété énergétique” pour faire face à l’éventualité d’une coupure totale (ou partielle) et de longue durée des livraisons de gaz russe vers l’Europe, qui représente 18% du gaz consommé en France.

    Lundi, le géant du gaz russe Gazprom a annoncé qu’il réduirait dès ce 27 juillet drastiquement, à 33 millions de m3 quotidiens, les livraisons de gaz russe à l’Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d’une turbine, soit environ 20% des capacités du gazoduc.

    Plusieurs groupes de travail ont été lancés en ce sens, dont un intitulé “ l’État exemplaire” . Celui-ci fait également de la gestion du parc immobilier un chantier “prioritaire”, avec la volonté d’engager de nouveaux chantiers de rénovation thermique et de poursuivre les mesures de sobriété en matière de chauffage et de climatisation des bâtiments. Les capteurs de présence, pour éteindre la lumière quand une pièce est vide, devraient également être multipliés.

    À voir également sur Le HuffPost: L’Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d’en douter

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      Après les propos de Cayeux, des assos LGBT demandent sa démission

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 19:11 · 3 minutes

    17 associations LGBT+ demandent la démission de Caroline Cayeux après ses propos anti-mariage pour tous. 17 associations LGBT+ demandent la démission de Caroline Cayeux après ses propos anti-mariage pour tous.

    LGBT - Pour plusieurs associations, non, les choses ne sont pas “claires” . Alors que la Première ministre Élisabeth Borne a voulu clore la polémique autour des propos anti-mariage pour tous de Caroline Cayeux après les excuses de cette dernière, 17 assos LGBT+ réclament ce vendredi 22 juillet la démission de la ministre des Collectivités territoriales.

    Dans un communiqué, Inter-LGBT, Séropotes ou encore Bi’cause dénoncent “les conséquences délétères que les propos tenus par Madame Cayeux ont et auront dans les prochaines semaines”. Ils l’assurent, “dès le 12 juillet un flot quasi ininterrompu de messages de haine ou de relativisme de l’homophobie du quotidien nous ont été adressés par des tenants de la ‘manif pour tous’ et d’autres groupuscules d’extrême-droite”.

    Car le 12 juillet, la ministre des Collectivités territoriales -rattachée au ministère de l’Intérieur- a été interrogée sur des propos tenus en 2013 où elle qualifiait la réforme sur le mariage pour tous “de caprice et de dessein qui va contre la nature”. “ Je maintiens évidemment mes propos , a-t-elle répondu. Mais j’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais. (...) Je dois vous dire quand même j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là.”

    Cette déclaration a outré jusque dans la majorité. Malgré les excuses de Caroline Cayeux dans Le Parisien deux jours plus tard et la volonté d’Élisabeth Borne de refermer ce chapitre, les 17 associations restent vent-debout: “Non madame la Première ministre, il n’est pas acceptable que près de 10 ans après le vote d’une loi ouvrant le droit à toutes et tous, une membre du gouvernement puisse, en toute tranquillité, réitérer des propos profondément discriminatoires.”

    “Nous n’acceptons pas les excuses de Madame Cayeux”

    L’expression “ces gens-là” utilisée par la ministre a particulièrement choqué. La formule est reprise par les collectifs signataires du communiqué. “Nous sommes ‘ces gens-là’. Nous n’acceptons pas les excuses de Madame Cayeux”, assènent-ils. Avant de dénoncer aussi les propos passés des ministres de la Transition écologique Christophe Béchu et des Armées Sébastien Lecornu. Mais aussi du ministre l’Intérieur Gérald Darmanin “connu pour ses prises de position contre le mariage pour toutes et tous”, dénoncent les associations.

    “Nous vous demandons donc, Madame la Première ministre, que Madame Cayeux et Monsieur Béchu, Lecornu ou Darmanin quittent sans délai leurs fonctions gouvernementales”, conclut le communiqué.

    Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie -dont certaines signataires- avaient auparavant annoncé avoir déposé plainte à Paris contre Caroline Cayeux . La ministre a indiqué leur avoir ”écrit un courrier d’excuses”: “Je veux qu’elles sachent qu’elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu’elles mènent contre les discriminations et pour l’égalité des droits.” Elle n’a visiblement pas convaincu.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Incendies: Comment les feux en Gironde tournent à l'affrontement politique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 10:29 · 6 minutes

    Un pompier luttant contre le feu à Louchats en Gironde, lundi 18 juin. Un pompier luttant contre le feu à Louchats en Gironde, lundi 18 juin.

    POLITIQUE - La maison brûle. Pour de vrai. Ce mardi 19 juillet, les “méga-feux” de La Teste-de-Buch et de Landiras continuent de ravager la Gironde , ayant déjà avalé 19.000 hectares sur leur passage. Au-delà du seul cas girondin, plusieurs départs de feu sont déplorés dans d’autres secteurs, comme dans le Vaucluse, le Finistère et la Manche . La faute -entre autres- à une météo écrasante propice aux incendies et à une importante sécheresse. Deux phénomènes de plus en plus courants avec le réchauffement climatique .

    Sans surprise, la question des moyens déployés pour y faire face a rapidement été posée. Notamment sur place. Président socialiste de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset a exprimé sa colère dans les colonnes de Libération , dimanche soir, déplorant “une absence d’anticipation de la crise climatique” de la part du gouvernement.

    “On a la plus grande flotte d’Europe”

    “C’est comme dans plein de domaines, nous constatons que la France a des difficultés à anticiper : sur les masques de protection, la crise des urgences, les travaux de recherche… Je ne comprends pas le fonctionnement de l’appareil d’Etat dans ce domaine. Je ne comprends pas le ministre de l’Intérieur qui dit, en venant à La Teste, ‘on a suffisamment de moyens’. C’est faux”, a-t-il grondé.

    “On réagit après coup et on gère crise après crise, au lieu d’anticiper. En tout cas, ce qui est certain, c’est que les impacts des événements extrêmes que l’on subit doivent nous ouvrir les yeux sur les transformations profondes à réaliser”, regrette de son côté Pierre Hurmic, maire EELV de Bordeaux.

    Une musique qui commence à s’entendre au niveau national. “Il manque de canadairs, il manque de commandants, il faut former des pilotes pour qu’il y ait assez de rotations...La France et l’Europe devraient commander des avions en nombre suffisant, car ce type de méga-feux vont continuer à cause du réchauffement climatique”, a déclaré ce mardi 19 juillet le député communiste du Nord Fabien Roussel sur France 2 .

    Des critiques auxquelles le gouvernement n’a pas tardé à répondre. “On a beaucoup augmenté les moyens de la sécurité civile”, a répliqué sur franceinfo le ministère du Budget Gabriel Attal, soulignant une rallonge de 200 millions d’euros “au cours des dernières années”. “On a la plus grande flotte d’Europe en matière d’avions, d’hélicoptères pour lutter contre les incendies, et on va continuer à la renforcer”, a-t-il ajouté, annonçant un investissement total de 850 millions d’euros sur les deux quinquennats d’Emmanuel Macron sur la lutte contre les feux de forêts.

    Des éléments de langage également martelés par Franck Riester, ministre chargé des relations avec le Parlement.Outre les moyens, le gouvernement est également attaqué, notamment à l’extrême droite, sur son refus de réintégrer les pompiers non vaccinés, malgré les incendies qui se multiplient. C’est notamment le cas du président par intérim du Rassemblement national Jordan Bardella, ou de la députée RN du Tarn-et-Garonne Marine Hamelet.

    En réalité, comme l’avait démontré franceinfo , la part des pompiers non vaccinés ne représentent qu’une infime partie des personnels mobilisables. “Les besoins sont sans commune mesure avec le nombre d’agents suspendus”, notait Sébastien Delavoux, porte-parole de la CGT SDIS, cité par la radio.

    Les écologistes pris pour cibles

    Mais spécificité du cas girondin, le gouvernement n’est pas le seul à se trouver sous le feu (si l’on ose dire) des critiques. C’est ainsi que des responsables écologistes sont également accusés d’avoir favorisé la catastrophe. Comment? En ayant participé à une mobilisation ayant conduit à l’abandon du plan de gestion de la forêt usagère de la Teste de Buch, où l’incendie fait rage.

    “Quand j’étais petite il y avait des pare-feux énormes, et là il y a des écolos un peu dingos qui ont dit ’Non non, il faut qu’on laisse la forêt endémique prospérer toute seule’, et on voit bien que les pompiers ont un mal fou à aller jusqu’au feu. L’année dernière les écolos disaient qu’ils étaient contents d’avoir empêché les aménagements souhaités par les pompiers pour protéger la forêt”, a affirmé la porte-parole du RN Laure Lavalette sur CNews .

    Des accusations que réfutent les écologistes, notamment la sénatrice EELV de la Gironde Monique de Marco, qui avait posé une question au gouvernement à ce sujet l’an passé. “Il y a un an, à la suite de l’interpellation des usagers de la forêt usagère de La Teste de Buch, j’ai demandé au gouvernement de protéger cette forêt. Mme Sophie Panonacle, député LREM du bassin d’Arcachon a fait la même demande”, explique sur Twitter l’élue girondine, alors que l’initiative était également appuyée par le maire LR de La Teste-de-Buch.

    Afin de trancher, le gouvernement avait suspendu le plan simple de gestion de la forêt usagère de La Teste-de-Buch et commandé un rapport pour “objectiver le cadre juridique opposable aux propriétaires forestiers et aux bénéficiaires du droit d’usage”. Un document qui ne reniait pas le droit d’usage mais appelait à l’adapter aux impératifs de préservation de la biodiversité.

    Dans ce rapport, le gouvernement demandait à réaliser les travaux nécessaires à la lutte contre les incendies. Ce à quoi aucun écologiste ne s’est opposé. “La vérité, c’est que la gestion naturelle d’une forêt usagère n’empêche nullement la mise en place de toutes les voies d’accès incendie nécessaires. Pour la forêt usagère de La Teste-de-Buch, les travaux étaient prévus pour cet été”, rappelle sur Twitter le patron d’EELV Julien Bayou.

    En outre, en France ou ailleurs, les méga-feux n’ont pas attendu des batailles juridiques impliquant des élus (écologistes ou non) pour se manifester. Côté exécutif, la Première ministre assure suivre l’évolution des “très près” et, selon Politico , le chef de l’État pourrait se rendre sur les lieux ces prochains jours une fois la situation stabilisée, alors que cette question devient politiquement inflammable.

    À voir également sur Le HuffPost: Face à la canicule et aux feux de forêts, la mise en garde d’Emmanuel Macron

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      Que contient le projet de loi pouvoir d'achat qui arrive à l'Assemblée ce lundi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 08:49 · 5 minutes

    La Première ministre Elisabeth Borne lors de son discours de politique générale à l'Assemblée, le 6 juillet 2022 (AP Photo/Christophe Ena) La Première ministre Elisabeth Borne lors de son discours de politique générale à l'Assemblée, le 6 juillet 2022 (AP Photo/Christophe Ena)

    CONSOMMATION - Minimas sociaux revalorisés, chèque alimentaire, remise carburant... Le projet de loi pour le pouvoir d’achat et le projet de loi de finances rectificative pour 2022, au menu ce lundi 18 juillet de l’ Assemblée nationale , prévoient une batterie de mesures pour soutenir les ménages frappés par l’inflation.

    Ce projet, annoncé depuis des semaines, avait été suspendu aux élections législatives puis au remaniement . Il s’agit du premier test d’ampleur pour l’exécutif qui ne possède qu’une majorité relative à l’Assemblée.

    Le gouvernement prévoit d’agir tous azimuts, après plus de 25 milliards d’euros déjà dépensés depuis fin 2021, en particulier pour compenser la hausse des prix de l’énergie. Concrètement, deux textes seront présentés à l’Assemblée nationale: un projet de budget rectificatif pour 2022 afin de financer les aides promises, et une loi pouvoir d’achat. Voici les principales mesures prévues par le gouvernement.

    • Remise carburant, bouclier tarifaire

    Le gouvernement a décidé de prolonger au moins jusqu’à fin septembre la remise carburant de 18 centimes (en métropole continentale), instaurée depuis le 1er avril. Elle sera ramenée à 12 centimes le 1er octobre puis à 6 centimes le 1er novembre, avant de s’éteindre le 1er décembre.

    Pour la remplacer, une “indemnité carburant travailleurs” sera, sous condition de ressources, mise en place dès octobre pour les salariés et alternants qui utilisent leur voiture pour aller travailler. Elle sera comprise entre 100 et 300 euros, en fonction du niveau de revenu et de la distance parcourue.

    La prolongation de la remise et l’indemnité coûteront 4,6 milliards d’euros en 2022. Quant au “bouclier tarifaire” (plafonnement des prix de l’électricité et du gaz), il est acté et prolongé jusqu’à la fin de l’année. Son coût dépendra de l’évolution du prix du gaz.

    • Retraites de base et prestations sociales revalorisées

    Les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base vont être revalorisées de 4% à compter du 1er juillet. Cette hausse, cumulée à celle d’un peu plus de 1% intervenue en janvier, se rapproche du niveau de l’inflation, qui a atteint 5,8% en juin.

    Les prestations familiales et minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) vont également être revalorisées de 4%. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà été augmentées de 1,8% en avril. Selon Les Échos , ces revalorisations coûteraient 8 milliards d’euros jusqu’à avril 2023.

    En commission, les députés ont aussi affiché un “consensus” sur la “déconjugalisation” de l’AAH, c’est-à-dire sans tenir compte des revenus du conjoint, et prévu d’y travailler pour la séance.

    • Point d’indice dégelé

    Les 5,7 millions d’agents publics ont obtenu une augmentation générale, applicable au 1er juillet , de 3,5% de la valeur du point d’indice qui sert de base à leur rémunération, pour un coût de 7,5 milliards d’euros répartis entre l’Etat (3,2 milliards), les collectivités territoriales (2,28 milliards) et les hôpitaux (1,99 milliards). Des mesures complémentaires ont aussi été annoncées, comme la hausse de 7% de la participation de l’État au financement de la restauration collective.

    • Chèque alimentaire pour 9 millions de foyers

    Un chèque alimentaire de 100 euros, plus 50 euros par enfant à charge, sera versé à 9 millions de foyers. En 2020, pendant la crise du Covid-19, une prime analogue de 150 euros par adulte et 100 euros par enfant avait concerné un peu plus de 4 millions de foyers.

    Toutes les revalorisations des prestations sociales et aides, y compris le chèque alimentaire, sont chiffrées à 7,4 milliards d’euros pour 2022.

    • Prime Macron triplée et heures sup

    Le plafond de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat défiscalisée et désocialisée, dite prime Macron, sera triplé. Les entreprises pourront donc verser jusqu’à 3.000 euros à leurs salariés, et même jusqu’à 6000 euros pour celles ayant mis en place un dispositif d’intéressement ou de participation. Le niveau moyen versé par salarié n’était en 2021 que de 506 euros, contre 1000 autorisés, selon le ministère des Comptes publics. En commission, les députés ont prévu un rapport d’évaluation avant juin 2024.

    Le gouvernement veut aussi simplifier les accords d’intéressement, avec la possibilité pour les entreprises de moins de 50 salariés de mettre en place des accords par décision unilatérale, ce qui était jusqu’alors réservé aux entreprises de moins de 11 salariés.

    Les députés ont voté en commission en faveur d’une hausse du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires pour 2022 (7.500 euros alors que le plafond actuel est de 5.000 euros par an).

    • Baisse des cotisations des indépendants

    Une baisse des cotisations des travailleurs indépendants est prévue. Cette mesure, qui vise à plus d’équité entre les cotisations des salariés et des indépendants, doit permettre à ces derniers de gagner 550 euros par an au niveau du Smic.

    • Loyers bloqués et APL revalorisées

    L’indice de référence des loyers va augmenter de 3,5% en juillet puis rester bloqué à ce niveau pendant un an, une mesure présentée par le gouvernement comme un compromis entre les intérêts des locataires et des propriétaires. Les aides personnalisées au logement (APL) seront également revalorisées de 3,5%.

    • Redevance audiovisuelle supprimée

    La suppression de la redevance audiovisuelle sera finalement effective dès l’automne prochain, avec un gain pour les ménages de 138 euros, soit un manque à gagner de plus de 3 milliards d’euros que l’Etat promet de compenser auprès des diffuseurs publics.

    • Les bourses étudiantes revalorisées

    La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé dans son discours de politique générale une revalorisation des bourses. Une prolongation du ticket restaurant universitaire à 1 euro pour les boursiers était également dans les tuyaux.

    • Pratiques commerciales illicites

    Pour mieux protéger les consommateurs, le texte prévoit d’accroître les sanctions en cas de pratiques commerciales trompeuses ou agressives. Cela vise notamment le démarchage abusif concernant le Compte personnel de formation (CPF).

    À voir également sur Le HuffPost: Il n’y a que deux chefs d’opposition que Borne n’a pas cité et ça en dit long

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      Après les excuses de Caroline Cayeux, "les choses désormais sont claires", estime Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 17:40 · 2 minutes

    Élisabeth Borne, le 14 juillet 2022. Élisabeth Borne, le 14 juillet 2022.

    POLITIQUE - En marge d’un déplacement dans le Calvados, ce vendredi 15 juillet, la Première ministre Élisabeth Borne a tenté de mettre fin à la polémique autour des déclarations de Caroline Cayeux . La ministre des Collectivités territoriales est mise en cause pour ses propos tenus en 2013 sur l’ouverture du mariage au couple du même sexe .

    “Caroline Cayeux a tenu il y a plusieurs années des propos qui étaient naturellement choquants, a déclaré Élisabeth Borne. Quand elle a voulu s’en expliquer, elle a manifestement tenu des propos maladroits.”

    Pour la cheffe du gouvernement, l’ancienne maire de Beauvais (Oise) “a eu l’occasion de s’expliquer dans une interview [au Parisien ] pour présenter ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées, pour réaffirmer qu’elle partageait totalement les valeurs progressistes que porte le président, que je porte et que porte mon gouvernement, et qu’elle sera très vigilante à l’avenir au soutien qui peut être apporté à toutes les associations qui luttent contre les discriminations, et notamment contre l’homophobie”.

    “Je pense que les choses sont désormais claires et Caroline Cayeux, comme le reste du gouvernement, est au travail et concentrée sur sa mission”, a conclu Elisabeth Borne.

    Caroline Cayeux visée par une plainte

    Dans un entretien au Parisien jeudi soir, Caroline Cayeux a dit “comprendre” que les “propos stupides et maladroits” qu’elle avait tenus en 2013 “aient pu autant blesser”. “Je tiens ici à renouveler toutes mes excuses les plus sincères car ils ne reflètent pas du tout ma pensée”, a ajouté l’ancienne maire de Beauvais.

    Mardi, Public Sénat a demandé à la ministre si elle maintenait d’anciennes déclarations datant de 2013 “sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qualifiées de réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature”. La ministre a d’abord dit maintenir ”évidemment [ses] propos”. “J’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais”, a-t-elle ajouté, avant de dire: “j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrariée.”

    Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie ont annoncé mercredi avoir déposé plainte à Paris contre Caroline Cayeux , la ministre a indiqué leur avoir ”écrit un courrier d’excuses”. “Je veux qu’elles sachent qu’elles me trouveront toujours à leurs côtés dans les combats qu’elles mènent contre les discriminations et pour l’égalité des droits”, a-t-elle déclaré.

    À voir également sur Le HuffPost: Caroline Cayeux, de sénatrice anti-mariage pour tous à ministre sur la sellette

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      La ministre Caroline Cayeux visée par une plainte après ses propos homophobes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 13:51 · 2 minutes

    Caroline Cayeux, nouvelle ministre déléguée aux Collectivités territoriales (illustration) Caroline Cayeux, nouvelle ministre déléguée aux Collectivités territoriales (illustration)

    POLITIQUE - La polémique ne désenfle pas. Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie ont annoncé ce mercredi 13 juillet avoir déposé plainte à Paris contre la ministre déléguée en charge des collectivités territoriales Caroline Cayeux , qui a “maintenu” ses propos passés sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, un “dessein contre la nature”.

    Cette plainte, envoyée mercredi au parquet de Paris et dont l’AFP a eu connaissance, est déposée par les associations Mousse, STOP homophobie, Sports LGBT, Education LGBT, Familles LGBT et ADHEOS.

    L’infraction visée est l’injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l’autorité publique.

    Public Sénat a demandé mardi à Caroline Cayeux si elle maintenait d’anciennes “déclarations sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qualifiées de réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature”.

    “J’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là”

    La ministre a d’abord dit : “Je ne pense pas avoir parlé de caprice (...). Je maintiens évidemment mes propos. Mais j’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais”, a-t-elle ajouté. “Je dois vous dire quand même j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrarié”, s’est elle encore justifiée, précisant qu’elle n’avait “jamais fait partie de La Manif pour tous”.

    Au Sénat en avril 2013, pendant les débats ayant abouti à l’adoption de cette loi, Caroline Cayeux avait indiqué que “l’exigence du mariage homosexuel, et l’adoption des enfants qui va avec, n’est pas simplement un dessein qui va contre la nature”.

    Très critiquée sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux a ensuite tweeté : “Mes propos ont blessé nombre d’entre vous. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L’égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action.”

    Dix ans après le vote du mariage pour tous, “ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles” estime Etienne Deshoulières, avocat des associations. “On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s’autorise à dire ça. Je demande sa démission” a ajouté Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie, à l’AFP.

    À voir également sur Le HuffPost: Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet que Marine Le Pen

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      Le pass sanitaire censuré par le RN et la NUPES, la majorité ulcérée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 09:44 · 4 minutes

    Elisabeth Borne photographiée le 11 juillet à l'Assemblée nationale (illustration). Elisabeth Borne photographiée le 11 juillet à l'Assemblée nationale (illustration).

    POLITIQUE - C’est l’histoire d’un match qui fait un perdant, mais deux vainqueurs. Après le rejet de l’article 2 du projet de loi “maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre le covid-19 ” et prévoyant la possibilité de rétablir le pass sanitaire pour les voyages depuis ou vers l’étranger, la NUPES et le Rassemblement national revendiquent une victoire sur le gouvernement et la majorité présidentielle.

    Même chose concernant une disposition similaire pour les voyageurs mineurs. “Qui a déposé la motion de rejet de la loi pass sanitaire ? La NUPES. C’est moi qui l’ai défendue. Qui a fait adopter un amendement excluant les mineurs de la loi ? La NUPES. C’est mon amendement. Où était Madame Le Pen ? Absente”, a tweeté l’insoumise Raquel Garrido.

    “Première victoire dans l’hémicycle ! Notre amendement a été adopté et fait donc passer à 18 ans au lieu de 12 ans l’âge d’application du pass sanitaire”, s’est félicitée de son côté la députée RN du Loiret Mathilde Paris. Victoire également revendiquée par Marine Le Pen (qui n’était pourtant pas dans l’hémicycle).

    Amendements identiques

    En réalité, la France insoumise, le RN et LR avaient déposé des amendements identiques sur ce point précis, ce qui permet à chacun de revendiquer une victoire. Exemples ci-dessous avec, à droite, un amendement signé Raquel Garrido et, à gauche, un amendement identique signé Pierre Meurin, député RN du Gard.

    Deux amendements identiques déposés par LFI et le RN Deux amendements identiques déposés par LFI et le RN

    Quant à l’article 2, il a été rejeté par 219 voix contre 195, grâce à une conjonction de votes du RN, de LR et d’une majorité de la NUPES (les socialistes se sont pour la plupart abstenus). Pour autant, insoumis et lepénistes, soucieux de se montrer comme les premiers opposants au gouvernement, se targuent d’être à l’origine du camouflet infligé au gouvernement.

    Ce qui offre à la majorité l’opportunité de les renvoyer dos-à-dos et de dénoncer une collusion entre la gauche et l’extrême droite, aidée par Les Républicains. Tard dans la nuit, Élisabeth Borne a dramatisé sur Twitter: “L’heure est grave. En s’alliant pour voter contre les mesures de protection des Français face au Covid LFI, les LR et le RN empêchent tout contrôle aux frontières face au virus. Passée l’incrédulité sur ce vote, je me battrai pour que l’esprit de responsabilité l’emporte au Sénat”.

    Même son de cloche ce mercredi 13 juillet. “Cette nuit, l’Assemblée nationale a assisté à l’union des contres, la convergence des extrêmes, au détriment de la protection des Français face au Covid”, a déploré la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme Olivia Grégoire. “Quand le rouge rejoint le brun”, a réagi le ministre de l’Industrie Roland Lescure, en réagissant à une vidéo montrant les députés RN et NUPES applaudir de concert.

    “L’irresponsabilité des oppositions”

    Dans un communiqué, le groupe Renaissance a dénoncé “l’alliance des oppositions” en ciblant particulièrement insoumis et lepénistes. “Face à la reprise épidémique, nous ne pouvons être désarmés. L’irresponsabilité des oppositions, unies face au texte, notamment LFI et RN, met, aujourd’hui et demain, en danger la protection sanitaire des Français”, fustige la présidente du groupe, Aurore Bergé, qui s’en remet à la “sagesse” du Sénat pour réintroduire le dispositif et épargne Les Républicains (qui ont pourtant aussi voté contre l’article 2).

    “Vous avez cette image très embarrassante pour eux de voir l’extrême-droite et l’extrême-gauche s’applaudir mutuellement”, a-t-elle ajouté dans la matinée sur BFMTV.

    Des critiques sitôt balayées à gauche. “En vrai Mme Borne votre camp était isolé face à toutes les oppositions vous renvoyant au rang d’une minorité. Si vous persistez à nier que vous n’avez pas de majorité et que l’Assemblée a retrouvé sa centralité, vous allez dans le mur et vos tweets politiciens n’y feront rien”, a répondu l’insoumis Éric Coquerel, en citant au tweet de la Première ministre. Une réaction en guise d’avertissement.

    Car après le pass sanitaire, Les Républicains, La France insoumise et le Rassemblement national veulent s’attaquer à un autre point sur lequel le gouvernement se montre inflexible: la réintégration des soignants non vaccinés .

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      Motion de censure : Olivier Faure avait tellement de choses à dire qu'il s'est fait couper le micro

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 17:26 · 1 minute

    POLITIQUE - “Taisez-vous maintenant !” Invité à s’exprimer à la tribune de l’Assemblée nationale à l’occasion du débat sur la motion de censure déposée par la NUPES, Olivier Faure a poussé un coup de gueule qu’on ne lui connaissait pas.

    Le premier secrétaire du Parti socialiste a notamment dénoncé la proximité de la majorité présidentielle avec le Rassemblement national . “Vous fissurez toutes les digues qui, depuis le gouvernement provisoire du général de Gaulle, ont jusqu’ici protégé la République du nationalisme”, s’est-il écrié en point du doigt les bancs de la majorité.

    Micro coupé

    Mais le chef de file du PS a dépassé le temps réglementaire de dix minutes qui lui était accordé. Rappelé à l’ordre par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet , il a malgré tout poursuivi lui promettant de “conclure”.

    “Il y a 35 secondes que vous auriez dû conclure mon cher collègue,” a-t-elle répondu avant de lui couper du micro. “Monsieur Faure, je vous remercie de quitter la tribune immédiatement. Je vous remercie de respecter votre temps de parole et de respecter la présidence” s’est agacée la présidente, avant qu’Olivier Faure ne se résigne à regagner sa place.

    À voir également sur le HuffPost : “Que proposez-vous ?” Face à la NUPES, la charge de Borne

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      "Que proposez-vous ?" Face à la motion de censure de la NUPES, la charge de Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 16:38 · 2 minutes

    POLITIQUE - Borne contre-attaque. C’est un discours qui a duré un peu moins de 15 minutes et qui tranche avec ceux, plus policés, que la Première ministre avait l’habitude de livrer jusqu’à présent. Alors que la présidente du groupe LFI Mathilde Panot avait dénoncé les projets du gouvernement d’Élisabeth Borne , la cheffe de l’exécutif a choisi la riposte lors de l’examen de la motion de censure à l’Assemblée nationale, ce lundi 11 juillet.

    “Que censurez-vous?”

    La première ministre a développé son argumentaire en trois temps et trois questions. “Que censurez-vous?” C’est ainsi qu’ Élisabeth Borne débute sa série de questions avant de lancer: “Vous avez inventé la motion de censure a priori. Censurer pour censurer”.

    La Première ministre a appelé les parlementaires à laisser le gouvernement fraîchement nommé faire ses preuves avant de voter cette motion de censure (que les Insoumis ont renommée pour l’occasion “motion de défiance”).

    Quant aux critiques lancées par l’opposition quant à l’absence du vote de confiance lors du discours de politique générale, Élisabeth Borne a rappelé qu’Édith Cresson -parmi d’autres- ne s’y était pas non plus soumise.

    “Vous n’avez pas gagné les élections”

    “Que proposez-vous?”, enchaîne Élisabeth Borne, avant de rappeler les défaites successives de la France insoumise puis de la NUPES aux élections présidentielles et législatives. “Vous n’avez pas gagné les élections. Fâchés, vous l’êtes, surtout avec la démocratie et le résultat des urnes. En démocratie, on ne compte pas les voix que l’on aurait pu avoir, mais les voix que l’on a.”

    Élisabeth Borne termine son discours par une dernière question: “Quelle majorité auriez-vous pour gouverner?”. Et la Première ministre de souligner que la “droite républicaine” ne serait pas prête à travailler avec la Nupes, pas plus que cette dernière ne pourrait s’allier avec “l’extrême droite, avec qui les insoumis ne partagent aucune valeur”.

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