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      L’erreur des politiques écologistes anticapitalistes

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 26 January, 2023 - 04:30 · 8 minutes

    L’économie planifiée connaît un nouveau regain d’intérêt. Les défenseurs de la protection du climat et les anticapitalistes exigent que le capitalisme soit aboli et remplacé par une économie planifiée. Sinon, disent-ils, l’humanité n’a aucune chance de survie.

    En Allemagne , un livre intitulé Das Ende des Kapitalismus (La fin du capitalisme) est un best-seller et son auteur, Ulrike Hermann, est devenue une invitée régulière de tous les talk-shows. Elle promeut ouvertement une économie planifiée , bien que celle-ci ait déjà échoué une fois en Allemagne – comme partout ailleurs où elle a été tentée. Contrairement au socialisme classique, dans une économie planifiée, les entreprises ne sont pas nationalisées, elles peuvent rester dans le secteur privé mais c’est l’État qui détermine précisément ce qui doit être produit et en quelle quantité.

    Il n’y aurait plus de vols ni de véhicules à moteur privés. L’État déterminerait presque tous les aspects de la vie quotidienne – par exemple, il n’y aurait plus de maisons individuelles et personne n’aurait le droit de posséder une résidence secondaire. Les nouvelles constructions seraient interdites car elles sont nuisibles à l’environnement. Au lieu de cela, les terrains existants seraient répartis « équitablement », l’ État décidant de l’espace approprié pour chaque individu. Et la consommation de viande ne serait autorisée qu’à titre exceptionnel car sa production est nuisible au climat.

    D’une manière générale, les gens ne devraient pas manger autant : selon M. Herrmann 2500 calories quotidiennes suffisent. Elle propose un apport quotidien de 500 grammes de fruits et légumes, 232 grammes de céréales complètes ou de riz, 13 grammes d’œufs et 7 grammes de viande de porc.

    Cette critique du capitalisme se veut rassurante : « À première vue, ce menu peut sembler un peu maigre, mais les Allemands seraient en bien meilleure santé s’ils changeaient leurs habitudes alimentaires ». Et puisque les individus seraient égaux, ils seraient aussi heureux : « Le rationnement semble désagréable. Mais peut-être la vie serait-elle même plus agréable qu’aujourd’hui car la justice rend les gens heureux. »

    Recycler de vieilles idées

    De telles idées ne sont en aucun cas nouvelles.

    Naomi Klein , la célèbre critique canadienne du capitalisme et de la mondialisation, admet qu’elle n’avait initialement aucun intérêt particulier pour le changement climatique.

    Puis, en 2014, elle a écrit un lourd tome de 500 pages intitulé This Changes Everything : Capitalism vs. the Climate . Pourquoi s’est-elle soudainement intéressée à ce sujet ? Eh bien, avant d’écrire ce livre, le principal intérêt de Klein était la lutte contre le libre-échange et la mondialisation.

    Elle le dit ouvertement :

    « J’ai été propulsée vers un engagement plus profond à son égard en partie parce que j’ai réalisé qu’il pouvait être un catalyseur pour des formes de justice sociale et économique auxquelles je croyais déjà. » Elle appelle à une « économie soigneusement planifiée » et à des directives gouvernementales sur « la fréquence de nos déplacements en voiture, en avion, sur la nécessité de faire venir notre nourriture par avion, sur la durabilité des biens que nous achetons… sur la taille de nos maisons ».

    Elle fait également sienne une suggestion selon laquelle les 20 % les plus aisés de la population devraient accepter les coupes les plus importantes afin de créer une société plus juste.

    Ces citations – auxquelles on pourrait ajouter de nombreuses autres déclarations de ce type dans le livre de Klein – confirment que l’objectif le plus important d’anticapitalistes comme Herrmann et Klein n’est pas d’améliorer l’environnement ou de trouver des solutions au changement climatique. Leur véritable objectif est d’éliminer le capitalisme et d’établir une économie planifiée gérée par l’État. En réalité, cela impliquerait l’abolition de la propriété privée, même si techniquement, les droits de propriété continuent d’exister. Car tout ce qui resterait, c’est le titre légal formel de propriété. L' »entrepreneur » serait toujours propriétaire de son usine mais ce qu’il produit et sa quantité seraient décidés par l’État seul. Il deviendrait un gestionnaire salarié de l’État.

    S’inspirer des khmers rouges

    La plus grande erreur des partisans de l’économie planifiée a toujours été de croire en l’illusion qu’un ordre économique pouvait être planifié sur le papier ; qu’un auteur pouvait s’asseoir à un bureau et imaginer l’ordre économique idéal. Tout ce qu’il resterait à faire serait de convaincre suffisamment de politiciens pour mettre en œuvre cet ordre économique dans le monde réel. Cela peut sembler cruel, mais les Khmers rouges au Cambodge pensaient aussi de cette façon.

    L’expérience socialiste la plus radicale de l’histoire, qui s’est déroulée au Cambodge entre le milieu et la fin des années 1970, a été conçue à l’origine dans les universités de Paris. Cette expérience, que le dirigeant khmer rouge Pol Pot (également appelé « Frère 1 ») a baptisé le « Super Grand Bond en avant », en l’honneur du Grand Bond en avant de Mao, est très révélatrice car elle offre une démonstration extrême de la croyance qu’une société peut être construite artificiellement sur la planche à dessin.

    Aujourd’hui, on prétend souvent que Pol Pot et ses camarades voulaient mettre en œuvre une forme puritaine de « communisme primitif », et leur règne est dépeint comme une manifestation d’irrationalité débridée. En fait, cela ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Les cerveaux et les dirigeants des khmers rouges étaient des intellectuels issus de familles honnêtes, qui avaient étudié à Paris et étaient membres du Parti communiste français. Deux des cerveaux, Khieu Samphan et Hu Nim, avaient écrit des thèses marxistes et maoïstes à Paris. En fait, l’élite intellectuelle qui avait étudié à Paris occupait presque tous les postes de direction du gouvernement après la prise du pouvoir.

    Ils avaient élaboré un plan quadriennal détaillé qui répertoriait tous les produits dont le pays aurait besoin dans les moindres détails (aiguilles, ciseaux, briquets, tasses, peignes, etc.). Le niveau de spécificité était très inhabituel, même pour une économie planifiée. Par exemple, on pouvait lire : « Manger et boire sont collectivisés. Le dessert est également préparé collectivement. En bref, élever le niveau de vie de la population dans notre propre pays signifie le faire collectivement. En 1977, il y a deux desserts par semaine. En 1978, il y a un dessert tous les deux jours. Puis en 1979, il y a un dessert par jour, et ainsi de suite. Ainsi, les gens vivent collectivement en ayant suffisamment à manger ; ils sont nourris par des collations. Ils sont heureux de vivre dans ce système. »

    Le parti, écrit le sociologue Daniel Bultmann dans son analyse, « a planifié la vie de la population comme sur une planche à dessin, en l’inscrivant dans des espaces et des besoins prédéterminés. » Partout, de gigantesques systèmes d’irrigation et des champs devaient être construits selon un modèle uniforme et rectiligne. Toutes les régions étaient soumises aux mêmes objectifs car le Parti pensait que des conditions standardisées dans des champs de taille identique produiraient également des rendements standardisés. Avec le nouveau système d’irrigation et les rizières en damier, la nature devait être mise au service de la réalité utopique d’un ordre entièrement collectiviste qui éliminait les inégalités dès le premier jour.

    Pourtant, la disposition des barrages d’irrigation en carrés égaux avec des champs également carrés en leur centre a entraîné de fréquentes inondations car le système ignorait totalement les flux d’eau naturels et 80 % des systèmes d’irrigation n’ont pas fonctionné – de la même manière que les petits hauts fourneaux n’ont pas fonctionné lors du Grand Bond en avant de Mao.

    Faire confiance à l’ordre spontané

    Tout au long de l’histoire, le capitalisme a évolué tout comme les langues ont évolué.

    Les langues n’ont pas été inventées, construites et conçues mais sont le résultat de processus spontanés incontrôlés. Bien que la bien nommée « langue planifiée » esperanto ait été inventée dès 1887, elle n’a absolument pas réussi à s’imposer comme la langue étrangère la plus parlée au monde, comme ses inventeurs l’avaient prévu.

    Le socialisme a beaucoup de points communs avec une langue planifiée, un système conçu par des intellectuels. Ses adeptes s’efforcent d’obtenir le pouvoir politique afin d’appliquer le système qu’ils ont choisi. Aucun de ces systèmes n’a jamais fonctionné nulle part – mais cela n’empêche apparemment pas les intellectuels de croire qu’ils ont trouvé la pierre philosophale et qu’ils ont enfin conçu le système économique parfait dans leur tour d’ivoire. Il est inutile de discuter en détail d’idées comme celles d’Herrmann ou de Klein, car toute l’approche constructiviste, c’est-à-dire l’idée qu’un auteur peut « rêver » un système économique dans sa tête ou sur papier, est fausse.

    L’historien et sociologue Rainer Zitelmann est l’auteur du livre In defence of capitalism , qui est publié dans 30 langues.

    https://upload.movim.eu/files/7b4a27eed4cd52381dd25ae94920402e838b41d3/Jfs4zz6qVtEVABaEaQbMVUSX9Owvtge9jLcj9K34/128164640_4904345276272301_8368899856510690836_n.jpg

    #Toulouse : #Manifestation contre la #précarité et l’abrogation de la réforme de l’assurance #chômage

    Appel unitaire ( #Solidaires, #CNT, #DAL, #SudPoleEmploi, #SudCulture, #CIP…) : http://www.cnt-f.org/cnt31/spip.php?article1228
    Samedi 5 décembre : 14 h Saint-Cyprien

    La manif est déclarée et (pour l’instant) autorisée.

    Alors qu’il est annoncé entre 800 000 et 1 million de chômeurs-euses supplémentaires d’ici décembre 2020, le gouvernement persiste à appliquer sa politique de réduction des droits des chômeurs-euses.

    Nous exigeons immédiatement :

    - L’abrogation de la réforme de l’ #AssuranceChômage.
    - Une nouvelle convention indemnisant 100 % des chômeur∙es et précaires.
    - Gestion directe de la S#écuritéSociale par les travailleur-euses, assurance chômage comprise.
    - Un financement de l’assurance chômage à 100% par la cotisation sociale, car l’état se sert de son financement par l’impôt pour en prendre le contrôle et imposer ses réformes.
    - L’arrêt des contrôles et le redéploiement des effectifs vers l’indemnisation et l’accompagnement.


    #Lutte #Politique #social #syndicalisme #HauteGaronne #actu #actualité #crise #capitalisme #anticapitalisme #entraide #solidarité #licenciement #économie #syndicat #manif
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      Bilan du Covid : l’Homme, un « virus pour la planète » ?

      Benoit Rittaud · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 23 May, 2020 - 03:35 · 6 minutes

    Homme

    Par Benoît Rittaud.

    Vous pensez bêtement que le principal virus dont il y aurait lieu de parler aujourd’hui est le SARS-CoV-2 et sa maladie associée qu’est le covid-19 ? Alors vous n’êtes sûrement pas digne de devenir anthropologue au Collège de France.

    Philippe Descola, lui, sait remettre les pendules à l’heure : « Nous sommes devenus des virus pour la planète » , explique-t-il dans Le Monde .

    L’une des facultés les plus étonnantes du discours écologiste contemporain est de savoir tout recycler à son profit sans la moindre retenue.

    C’est ainsi qu’à la lecture de cette interview on apprend que le mode de vie capitaliste serait bien plus responsable de la pandémie que les pratiques ancestrales qui ont pourtant conduit à l’émergence du virus et de sa transmission à l’Homme dans un marché traditionnel de Wuhan.

    L’on découvre aussi tout le bien qu’il faudrait penser d’un monde dans lequel on « ne sépare plus de manière radicale les humains et les non-humains » (sans que soit précisé le statut du pangolin).

    Ce n’est pas tant le contenu de l’interview qui pose problème, car celui-ci est tout aussi convenu que les autres sur le sujet. C’est plutôt que nul événement, si considérable soit-il, ne semble capable de faire opérer un retour au réel à certaines de nos élites intellectuelles.

    En l’occurrence, le panorama global est pourtant clair : le covid-19 a montré une fois de plus que la nature n’est pas notre amie — ce que savent depuis longtemps les agriculteurs et plus généralement tous ceux qui voient plus loin que la mythologie néo-Rousseauiste urbaine. Nous devons batailler ferme chaque jour en tant qu’espèce pour garantir notre survie et notre confort.

    L’épisode montre aussi que nos systèmes de santé et de production stratégique étaient insuffisamment préparés à faire face, et que si nous avons eu la grande chance de pouvoir compter sur un personnel hospitalier au dévouement héroïque, une fois de plus s’est révélée une grave fracture entre le terrain et les hautes sphères décisionnelles. Voilà le réel, dans toute sa banalité.

    Parmi les poncifs de l’interview qu’il serait trop long de démonter en entier il y a l’inévitable couplet contre la mondialisation et sa « règle du profit le plus rapide possible » , paraît-il en lien direct avec la rapidité inédite (du moins supposée telle) de la propagation du virus.

    Un argument à moitié faux et à moitié trompeur typique de ces discours qui font flèche de tout bois d’autant plus facilement qu’ils ne sont pas questionnés. La complaisance du journaliste va jusqu’à dire que son interviewé du jour serait à l’origine d’un « tournant anthropologique » , comme quoi l’esprit de cour n’est pas mort.

    D’abord, la rapidité de la diffusion de la maladie est en trompe-l’œil, car elle tient pour une bonne part à notre capacité, elle véritablement inédite dans l’Histoire, à identifier en quelques semaines un virus nouveau et à comptabiliser en temps réel le nombre de malades de par le monde.

    Il y a deux siècles, les symptômes banals du covid (fièvre, toux, fatigue…) aussi bien que sa prévalence limitée (au plus quelques pourcents) n’auraient peut-être pas même permis de l’identifier comme maladie nouvelle.

    Ses victimes auraient été noyées dans le bruit de la mortalité générale alors bien plus considérable, et il n’est pas évident que quiconque se serait seulement posé la question d’une éventuelle surmortalité des plus âgés — lesquels étaient de toute façon bien moins nombreux qu’aujourd’hui, et d’ailleurs même pas comptabilisés, le recensement de la population d’un pays étant alors hors de portée technique et économique.

    Si cette pandémie est considérée comme majeure, c’est de façon relative à notre situation présente, qui fait de nous une espèce si puissante que nous pouvons nous focaliser sur un mal qui, par le passé, aurait été à peine remarqué. Un membre du Collège de France devrait savoir éviter ce piège, qui n’est pas sans rappeler celui de la pollution : si tant de particules nous effraient, c’est avant tout parce que nous sommes capables de les détecter.

    Alors que s’ils étaient disponibles, les indices de pollution urbaine des époques passées feraient dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel écologiste. Voilà un beau sujet pour un anthropologue que cette profonde relativité de la peur.

    L’argument de la rapidité est également trompeur en ce que même si, en effet, la mondialisation a permis au virus d’aller plus vite, c’est aussi cette même mondialisation qui nous a donné des armes bien plus considérables pour le combattre : séquençage de son génome en à peine quelques semaines, résultats des tests de médicaments en temps réel, échanges instantanés d’informations…

    De nos jours, lorsqu’un président de la République décide d’un confinement général, l’ensemble de la population est informé en quelques heures, alors qu’il aurait fallu des semaines par le passé. Tout cela grâce à quoi ? Tiens donc : grâce à nos smartphones et nos moyens de communication, ces mêmes outils si volontiers présentés comme symboles de notre « décadence ».

    Il y a, certes, des arguments que la crise du covid donne contre certains aspects de la mondialisation, notamment géostratégiques. Par exemple, nous devons nous demander sérieusement à qui nous sommes prêts à confier la fabrication de nos médicaments. Toutefois, sur ce sujet l’idéologie écologiste devrait faire profil bas, tant nos normes environnementales toujours plus exigeantes ont été l’un des grands moteurs des délocalisations industrielles qui ont frappé notre pays.

    On attendrait d’un anthropologue qu’il nous parle de l’évolution à prévoir de notre regard collectif sur la santé, ou bien des risques d’un hygiénisme potentiellement liberticide, ou encore de ce qu’implique la distanciation sociale dans les rapports interpersonnels. Car, oui, là-dessus l’anthropologie a beaucoup à nous apprendre. Sur les vieilles lunes de l’impôt écologique, beaucoup moins.

    L’utopie est étanche même aux tsunamis
    Le réel ne lui est qu’une donnée seconde.
    Comme à Nostradamus, tout l’avenir du monde
    Dans ses moindres détails lui a été transmis.

    Pour la secte du jour l’humain est l’ennemi.
    Les prêtres de Gaïa, la planète féconde,
    Font de l’Homme un coupable de chaque seconde.
    Sans le poids du concret tout envol est permis.

    Le paganisme ancien, après sa longue éclipse,
    Revient auréolé de son apocalypse.
    Ses dévots sont partout, tout de morgue vêtus.

    Les ramasseurs d’idées ont embrassé leur cause.
    Inquiétons-nous d’un temps qui maintenant propose
    Que la haine de soi soit appelée vertu.

    Sur le web

    https://upload.movim.eu/files/7b4a27eed4cd52381dd25ae94920402e838b41d3/eXa5k4A71mUfQXgSANjAAnzRNRnvnZ0xY9XP1R6b/20_04_10_communiqu%C3%A9_unitaire_visuel.png
    Face à l’État et au capital, notre lutte n’est pas confinée !

    Communiqué unitaire (Secours Rouge Toulouse, UD CNT 31, Groupe Libertad – Fédération Anarchiste, Union Antifasciste Toulousaine, Association Eunomia, Union Communiste Libertaire – Toulouse)

    https://iaata.info/Face-a-l-Etat-et-au-capital-notre-lutte-n-est-pas-confinee-4170.html

    Plus que jamais, nous devons préparer et organiser la riposte !

    #CNT #CNT31 #UCL #FA #UAT #SecoursRouge #Eunomia #Riposte #Anticapitalisme #Coronavirus #covid #Lutte

    Combien de mort-e-s faudra-t-il ?

    Airbus est fermé en Espagne, au Royaume-Uni, au Canada, et maintenant en Allemagne et aux Etats-Unis… En France par contre la reprise y suit son cours, les boîtes d"intérim recrute.

    Nos vies pas leurs profits : fermetures des entreprises non-essentielles avec maintien des salaires.

    https://www.journal-aviation.com/actualites/44107-airbus-suspend-la-production-d-a220-et-a320-aux-etats-unis

    #CNT #CNT31 #syndicalisme #coronavirus #grève #anticapitalisme #ActionDirect #internationalisme #covid #NosViePasLeursProfits #Airbus #LutteDesClasses
    Burkina : la coalition syndicale fait face au coronavirus et au gouvernement

    Communiqué du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes (dont la CNT fait partie) : http://www.laboursolidarity.org/Burkina-la-coalition-syndicale

    Mi-mars, la coalition syndicale annonçait les décisions suivantes : annulation des marches et meetings prévus sur l’ensemble du territoire le lendemain ; maintien de la grève du 16 au 20 mars, mais en demandant aux grévistes de rester à leur domicile ; mise en place d’un service minimum dans secteurs des hydrocarbures et des transports, sous la supervision des syndicats concernés ; non-appel à la grève au CHU Tengandogo à Ouaga, aux postes de contrôle sanitaire frontaliers, dans les communes de Boromo et Siby (pour cause du coronavirus et de rougeole). Depuis, le gouvernement a refusé toute discussion avec la coalition et organise la répression contre les grévistes …

    #CNT #CNT31 #Burkina #CGTB #syndicalisme #coronavirus #grève #anticapitalisme #ActionDirect #internationalisme #covid #NosViePasLeursProfits #Répression #LutteDesClasses #Afrique