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      […] des éléments de langage finissent à l'antenne, dans la bouche de #journalistes qui les reprennent à leur compte sans signaler leur provenance

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 1 April, 2023 - 08:03 edit

    « DE #WHATSAPP À #BFMTV, LES PETITS MESSAGES DE LA #PRÉFECTURE DE #POLICE »

    Par Maurice Midena

    31 mars 2023 Maj: 31 mars 2023

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      Élisabeth Borne agacée par les "questions cons" de journalistes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 20:25 · 1 minute

    Élisabeth Borne agacée par les Élisabeth Borne agacée par les "questions cons" de journalistes

    POLITIQUE - La Première ministre Élisabeth Borne a appelé ce mercredi 6 juillet à “bâtir ensemble” des “compromis” pour répondre aux défis économiques ou climatiques lors de sa déclaration de politique générale au Parlement, sans convaincre les oppositions qui ont exprimé leur “défiance” et fustigé un discours creux.

    “Nous mesurons tous l’ampleur de la tâche: les Français à protéger, la République à défendre, notre pays à rassembler, la planète à préserver”, a énuméré Borne devant l’Assemblée nationale , en ouverture d’un discours de près d’une heure trente, régulièrement interrompu par la gauche qui avait, peu auparavant, déposé une motion de censure.

    Juste avant sa déclaration de politique générale, Borne avait quitté Matignon à pied pour rejoindre l’Assemblée. Une bouffée d’air peu reposante pour la Première ministre qui s’est légèrement agacée de se voir poser des “questions cons” par les journalistes à ce moment-là, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    Interrogée par BFMTV sur l’importance de cette journée, qui permet généralement au Premier ministre de présenter son programme et d’affirmer son style, Borne a confirmé que l’exercice lui tenait à cœur. Une fois la caméra un peu éloignée, cette dernière a ironisé: “C’est vachement marrant parce qu’on passe notre temps à répondre à des questions cons”.

    Moquant les interrogations des médias, elle a continué, aux côtés de Gérald Darmanin: “Vous êtes contente d’être là ? Ben oui, sinon j’aurais pu aller au soleil”.

    À voir également sur Le HuffPost: “Oui, il faudra travailler un peu plus longtemps”: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites

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      Jean-Jacques Bourdin ne reviendra pas à l'antenne de RMC et BFMTV

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 14:47

    Jean-Jacques Bourdin avait été écarté Jean-Jacques Bourdin avait été écarté "temporairement" de l'antenne sur BFMTV et RMC le 23 janvier, après l'annonce de l'ouverture d'une enquête le visant

    MÉDIAS - Jean-Jaques Bourdin ne reviendra pas à l’antenne de RMC et BFMTV. Suspendu “temporairement” depuis le mois de janvier après l’ouverture d’une enquête pour agression sexuelle , l’animateur a finalement été limogé par le groupe.

    “En raison des événements intervenus et portés à la connaissance de la direction au cours de l’année 2022, la direction a décidé de mettre un terme au contrat de travail de Monsieur Jean-Jacques Bourdin et ainsi cesser toute collaboration”, annonce le groupe Altice dans un communiqué laconique ce jeudi 17 juin.

    Plus d’informations à suivre...

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      Natacha Polony arrête "Polonews" sur BFMTV

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 11 June, 2022 - 21:35

    Natacha Polony arrête Natacha Polony arrête "Polonews" sur BFMTV (photo de mai 2017)

    MÉDIAS - Natacha Polony ne reviendra pas à la tête de son émission quotidienne sur BFMTV , annonce ce samedi 11 juin Le Parisien .

    “Polonews”, lancée à l’été 2021 avec une diffusion en semaine entre 20 heures et 21 heures, n’aura donc duré qu’une saison pour débattre de l’actualité.

    “Je l’ai fait pour Marianne parce que ça nous assurait une visibilité, mais ce sont des horaires de dingues”, explique la journaliste au quotidien. “Elle a rempli tous ses objectifs qualitatifs et quantitatifs”, assure BFMTV qui avance que l’émission n’était faire que pour couvrir cette année électorale.

    Comme le note Le Parisien , “Polonews” attirait entre 200.000 et 300.000 téléspectateurs chaque soir, soit deux fois moins que sa concurrente sur CNews “L’heure des pros 2″, même si cela suffisait à rendre la “direction satisfaite”.

    À voir également sur Le HuffPost: Paralysé d’un côté du visage, Justin Bieber annule des dates de concert

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      Guerre en Ukraine: un hommage rendu à Frédéric Leclerc-Imhoff à Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 19:25 · 3 minutes

    Un rassemblement en hommage au journaliste de BFMTV tué en Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff, était organisé ce 10 juin 2022 à Paris. Un rassemblement en hommage au journaliste de BFMTV tué en Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff, était organisé ce 10 juin 2022 à Paris.

    HOMMAGE - “Voila, M. Poutine, la belle personne que vous avez tuée.” Ce vendredi 10 juin au soir, la mère de Frédéric Leclerc-Imhoff , journaliste mortellement touché par un éclat d’obus fin mai en Ukraine , a rendu hommage à son fils lors d’un rassemblement à Paris .

    Sa famille, ses collègues de BFMTV, dont le reporter Maxime Brandstaetter qui faisait équipe avec lui en Ukraine, son partenaire Sam Cottet étaient présents, aux côtés de Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, et de Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

    “Avant de partir pour sa première mission en Ukraine, il nous avait clairement exprimé que ça représentait le sens même de son engagement professionnel, ce pourquoi il avait choisi ce métier (...), pour nous donner à voir la réalité en toute impartialité, nous permettre de comprendre au-delà des propagandes, dénoncer l’horreur”, a souligné sa Sylviane Imhoff, devant plusieurs centaines de personnes participant à ce rassemblement à l’appel de RSF, au cours duquel elle a rappelé le parcours de son fils.

    “Donner la parole aux plus humbles, aux invisibles” faisait partie “des valeurs dont il était pétri”, a-t-elle souligné, émue, évoquant de précédents reportages auprès de femmes de chambre de grands hôtels, ou auprès des migrants à Grande-Synthe.

    “Ne soyez pas tristes”

    “Vous savez que Frédéric était quelqu’un d’excessivement modeste, qui n’aimait pas se mettre en avant. Je pense qu’il aurait éprouvé un certaine gêne à nous voir rassemblés ce soir”, a-t-elle ajouté. C’était une “personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes.”

    Marc-Olivier Fogiel, présent dans l’assemblée, a déclaré: “La rédaction est en deuil. Nous pleurons un journaliste engagé.” Il a décrit un professionnel tout sauf “tête brûlée” qui “voulait raconter le monde”. La chaîne va continuer à couvrir le conflit, a-t-il ajouté.

    Christophe Deloire, secrétaire général de l’ONG Reporters sans frontières, a rendu hommage à “un homme libre et un journaliste libre” qui “a payé son travail de sa vie”. “Il était le 8e journaliste à trouver la mot dans ce conflit”, a-t-il affirmé saluant un professionnel “brillant engagé, passionné et bienveillant”.

    Sam Cottet, le compagnon du journaliste a lui rappelé combien son métier était une “vocation pour lui, malgré son statut précaire”. On partageait un “militantisme profond et radical souvent joyeux, parfois difficile, même insoutenable”, a-t-il souligné, décrivant une relation de presque un an avec un “réel partenaire de vie plein de patience et d’entrain”.

    Le rassemblement a été marqué par des chants  ― Ma France de Jean Ferrat repris par la foule ― et une longue minute d’applaudissements.

    Une enquête ouverte pour crime de guerre

    Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d’obus lors d’un bombardement, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi, en présence de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Mercredi en fin de matinée, ses collègues de BFMTV avaient observé une minute de silence en sa mémoire.

    Âgé de 32 ans, ce grand brun aux traits doux, décrit par ses proches comme “queer, vegan, antispéciste, anticapitaliste”, travaillait pour la chaîne d’information en continu depuis six ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d’images (JRI).

    Diplômé en 2014, il avait été formé à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (Ijba), après des études de philosophie à Paris. Vendredi, plusieurs de ses camarades de l’Ijba ont déclaré qu’il était “mort en faisant une des choses qui donnait du sens à son existence”.

    Après l’annonce de sa mort, le parquet national antiterroriste (Pnat) français avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre . La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait tweeté que le journaliste avait été “tué par un bombardement russe”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le corps du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff tué en Ukraine rapatrié en France

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      Guerre en Ukraine: la dépouille de Frédéric Leclerc-Imhoff rapatriée en France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 09:42 · 2 minutes

    GUERRE EN UKRAINE - L’avion transportant la dépouille de Frédéric Leclerc-Imhoff est arrivé ce jeudi 9 juin vers 3 heures du matin à l’aéroport du Bourget, dans le nord-est de Paris. La famille, les proches du journaliste, et la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, étaient présents sur le tarmac de l’aéroport, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Le journaliste a été tué le 30 mai dans l’est de l’Ukraine par un éclat d’obus. Un hommage sera rendu vendredi à Paris à Frédéric Leclerc-Imhoff, à l’appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment.

    Âgé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff travaillait pour la chaîne d’info en continu BFMTV depuis 6 ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d’images (JRI). “Frédéric n’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission”, a déclaré à l’antenne Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne. Mercredi en fin de matinée, ses collègues de BFMTV ont d’ailleurs observé une minute de silence en mémoire du journaliste.

    Le retour de son équipe en France

    Les deux personnes qui faisaient équipe avec Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine pour BFMTV, le reporter Maxime Brandstaetter et la journaliste-traductrice ukrainienne Oksana Leuta, sont pour leur part rentrées en France le 3 juin.

    “Ses parents sont venus nous accueillir à la descente de l’avion, ça a été les premières personnes que j’ai vues et ce n’était pas facile”, a témoigné dimanche sur BFMTV Maxime Brandstaetter, visiblement très ému.

    “Je sentais que je lui devais ça, de parler à ses parents, d’échanger avec eux, de me rapprocher d’eux, de me sentir proche, d’embrasser sa mère”, a poursuivi le reporter.

    Frédéric Leclerc-Imhoff avait été formé au journalisme à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (Ijba), dont il avait été diplômé en 2014 après des études de philosophie à Paris. Dans un hommage mis en ligne sur son site, l’Ijba souligne “sa gentillesse, sa bienveillance, son humilité, son sens de l’écoute, sa douceur, son ouverture d’esprit”. Même s’il était “discret” par nature, il “défendait avec ferveur, et beaucoup d’humour”, ses “engagements d’homme et de citoyen”, rappelle l’Ijba.

    À voir également sur Le HuffPost: Mort d’un journaliste français en Ukraine: “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Emmanuel Macron

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      La dépouille de Frédéric Leclerc-Imhoff rapatriée en France mercredi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 20:46 · 2 minutes

    La dépouille du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatriée en France mercredi 8 juin. La dépouille du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatriée en France mercredi 8 juin.

    GUERRE EN UKRAINE - La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué lundi dans l’est de l’Ukraine par un éclat lors d’un bombardement, sera rapatriée mercredi en France, a annoncé BFMTV ce dimanche 5 juin lors d’une émission lui rendant hommage.

    Frédéric rentre mercredi. Un hommage lui sera rendu vendredi, ça sera place de la République à 18h30” à Paris, a annoncé la chaîne lors de l’émission recevant ses collègues de mission en Ukraine, Maxime Brandstaetter et Oksana Leuta , qui étaient à ses côtés quand il a été tué.

    Tous deux sont arrivés en France vendredi soir. Au cours de cette émission spéciale, ils sont revenus, avec émotion, sur les circonstances dans lesquelles le journaliste a trouvé la mort, en suivant une mission humanitaire.

    “Comme d’habitude, les autorités nous avaient prévenus (que la route) était dangereuse et qu’ils ne pouvaient pas y assurer notre sécurité, mais si vous voulez, c’est partout pareil dans le Donbass. Avec Frédéric, on avait l’habitude de constamment se concerter, de débattre de tout. Alors oui, ce jour-là, on hésite, mais on se dit que c’est là-bas que ça se passe, et que c’est notre métier d’y aller”, a raconté Maxime Brandstaetter.

    Un hommage vendredi 10 juin à Paris

    Un hommage sera rendu vendredi à Paris à Frédéric Leclerc-Imhoff, à l’appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment. Sa famille, ses amis et ses collègues seront présents.

    “Soyons nombreux à lui rendre hommage, place de la République à Paris, vendredi 10 juin à 18h30”, indique RSF sur Twitter.

    La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a dit dans un tweet que le reporter, âgé de 32 ans, avait été “tué par un bombardement russe ”.

    Le parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.

    À voir également sur Le HuffPost : Mort d’un journaliste français en Ukraine: “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Macron

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      Maxime Brandstaetter rend hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff, mort en Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 12:49 · 2 minutes

    Maxime Brandstaetter (à gauche) et Frédéric Leclerc-Imhoff (à droite), lors d'un duplex depuis Zaporijia en Ukraine, pour BFMTV. Maxime Brandstaetter (à gauche) et Frédéric Leclerc-Imhoff (à droite), lors d'un duplex depuis Zaporijia en Ukraine, pour BFMTV.

    GUERRE EN UKRAINE - Il était son binôme sur le front en Ukraine. Au lendemain de la mort du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff , son collègue en Ukraine , Maxime Brandstaetter, a tenu à lui rendre hommage.

    “Je ne t’oublierai jamais Fred”, a écrit le journaliste de BFMTV ce mardi 31 mai. “Un journaliste passionné qui était tellement fier et trouvait ça si important de raconter ce qui se passe ici”, livre-t-il aussi dans ce tweet.

    Sur Twitter, celui qui a été “légèrement blessé” dans le bombardement russe fatal à Frédéric Leclerc-Imhoff est sorti du silence pour son binôme sur le front, mais il a également donné de ses nouvelles.

    “Quelqu’un de tellement doux, attentionné”

    “Merci pour tous vos messages, qui nous réconfortent avec Oksana. Désolé de ne pas répondre, je n’ai pas la force de les lire en entier”, ajoute-t-il dans un autre tweet. Il évoque au passage la fixeuse avec laquelle ils travaillaient. Leur fixeuse, Oksana Leuta, s’en est sortie indemne après l’impact de l’éclat d’obus sur le véhicule blindé dans lequel ils se trouvaient tous les trois.

    Encore sous le coup de l’émotion après ce terrible drame, il a tenu à remercier les très nombreux messages de soutien suite à la mort de son collègue. Pour autant, c’est à Frédéric qu’il a souhaité adressés ses premières pensées. “Mes pensées vont vers Fred, sa famille, ses proches. C’était quelqu’un de tellement doux, attentionné”, ajoute le journaliste tourangeau de 27 ans.

    Les deux hommes se trouvaient dans la région de Severodonetsk, dans l’est de l’Ukraine afin de réaliser un reportage sur l’évacuation de civils dans cette zone pratiquement sous contrôle total de la Russie et des séparatistes prorusses.

    Au cours de leur mission pour BFMTV en Ukraine, Maxime Brandstaetter partageait sur Twitter de nombreux moments de vie des deux hommes en temps de guerre.

    Sur cette photo, on peut notamment le voir avec Frédéric Leclerc-Imhoff en plein montage d’un futur reportage. Comme le raconte Maxime Brandstaetter, au-dessus de leurs têtes, les bombardements russes s’intensifiaient dans le ciel de Mykolaïv, ville portuaire du sud de l’Ukraine où ils réalisaient un reportage pour la chaîne française aux alentours du 21 mai.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage du président ukrainien au journaliste français mort en Ukraine

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      Qui était Frédéric Leclerc-Imhoff, le journaliste tué en Ukraine?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 18:11 · 3 minutes

    Une photo du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, fournie par BFMTV le 30 mai 2022 Une photo du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, fournie par BFMTV le 30 mai 2022

    GUERRE EN UKRAINE - Il s’agit du 8e journaliste tué depuis le début du conflit en Ukraine. Journaliste reporter d’images français de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff est décédé ce lundi 30 mai, “touché par un éclat d’obus” dans le cadre d’un reportage qu’il réalisait pour BFMTV dans l’est de l’Ukraine , à Severodonetsk.

    Diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Frédéric Lecerlc-Imhoff travaillait pour BFMTV depuis plus de 6 ans après avoir travaillé en tant que réalisateur de reportages et de documentaire pour l’agence Capa, comme l’indique LCI . En Ukraine pour couvrir l’invasion russe, il effectuait sa deuxième mission sur place lorsque le véhicule dans lequel il se trouvait a été ciblé par un bombardement russe.

    Sur BFMTV , la vive émotion de l’annonce de sa mort a rapidement laissé place aux hommages pour ce journaliste “formidable” décrit comme “joyeux, enthousiaste, bienveillant et courageux” dans un communiqué de la Société des journalistes de la chaîne.

    Le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel , a souhaité lui rendre hommage pour son “engagement”, insistant sur le fait que “ce n’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission”.

    Marc-Olivier Fogiel a également partagé à l’antenne un court message de la mère du journaliste. “Il était effectivement très engagé et je suis fière de ses choix”, a-t-elle écrit dans un court sms.

    Sur le terrain en Ukraine

    Lors de cette deuxième mission en Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff couvrait le conflit dans l’est du pays, au plus près du front, en compagnie de son binôme Maxime Brandstaetter. Avec eux, une fixeuse, Oksana Leuta, les accompagnait sur le terrain pour retranscrire le quotidien des territoires disputés par l’armée russe dans le Donbass .

    Sur Twitter, il relayait principalement son travail par l’intermédiaire du compte de son collègue Maxime Brandstaetter. Au plus près des soldats ukrainiens, il partageait ainsi son quotidien en temps de guerre, comme le 21 mai, où l’on peut le voir en train de réaliser le montage d’un futur reportage dans un couloir alors que de “grosses explosions” avaient lieu autour d’eux dans la ville de Mykolaïv.

    Dans une autre vidéo filmée depuis leur chambre d’hôtel, on peut voir et entendre leur quotidien de reporters de guerre sous les bombes russes .

    Hormis la guerre en Ukraine, il a réalisé un certain nombre de reportages pour BFMTV comme à Grande Synthe près de Dunkerque auprès de migrants du Kurdistan irakien ou iranien qui tentent de rejoindre le Royaume-Uni.

    À voir également sur Le HuffPost: En Ukraine, ce journaliste réalise en direct qu’il est à côté d’une grenade