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      Azure Cost CLI – Pour suivre les coûts liés à Microsoft Azure

      news.movim.eu / Korben · Monday, 18 December - 08:00 · 2 minutes

    Aujourd’hui les amis, j’aimerais vous faire découvrir un outil en ligne de commande qui va bien vous aider si vous évoluez dans l’écosystème de Microsoft Azure.

    En effet, en fonction de ce que vous faites avec vos instances et vos services Azure, le coût n’est pas forcément le même, et ce n’est pas super pratique de suivre tout ça uniquement via le site web. Heureusement avec l’outil Azure Cost Cli , vous allez pouvoir garder un œil sur les dépenses liées à votre utilisation des ressources, directement depuis votre terminal.

    Ce logiciel utilise l’API Azure Cost Management pour récupérer les coûts et présente les résultats directement dans la console ou sous format JSON. JSON que vous pouvez ensuite exploiter dans vos outils ou scripts.

    Hormis l’affichage des coûts cumulés comme vous pouvez le voir ci-dessus, il peut également afficher les coûts journaliers, extraire les ressources par coûts et répertorier les budgets.

    Et il peut même détecter les anomalies éventuelles et les tendances d’évolution dans les coûts, ce qui permet d’automatiser encore plus les rapports générés.

    Pour l’installer, c’est simple, ouvrez un terminal et utilisez la commande suivante (il vous faudra dotnet ) :

    dotnet tool install --global azure-cost-cli 

    Ensuite, vous pouvez commencer à afficher les couts cumulés associés à un abonnement Azure spécifique en lui passant votre ID :

    azure-cost accumulatedCost -s 12345678-1234-1234-1234-123456789012

    Pour générer un rapport CSV des coûts par ressource, rien de plus simple :

    azure-cost costByResource -s 12345678-1234-1234-1234-123456789012 -o csv

    Imaginons maintenant que vous souhaitiez afficher les coûts quotidiens pour le mois de janvier 2023, regroupés par nom de service ( ServiceName ) :

    azure-cost dailyCosts --dimension ServiceName --from 2023-01-01 --to 2023-01-31

    Pratique non ? Et si vous souhaitez faire de la détection d’anomalie au niveau des coûts générés durant une certaine période :

    azure-cost detectAnomalies -g myResourceGroup --timeframe Custom --from 2023-01-01 --to 2023-01-31

    J’ai également découvert que cet outil pouvait être utilisé dans un GitHub Workflow pour obtenir le coût de notre abonnement et stocker les résultats en markdown. C’est vraiment génial pour avoir un aperçu rapide des frais liés à notre abonnement.

    Voilà, si ça vous intéresse pour suivre vos coûts sur Azure, le projet Azure Cost Cli est disponible ici sur Github.

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      La reconnaissance faciale simplifiée avec la lib Python : Face Recognition

      news.movim.eu / Korben · Tuesday, 1 August, 2023 - 07:00 · 2 minutes

    Vous êtes-vous déjà demandé comment utiliser de la reconnaissance faciale dans vos projets Python sans trop vous prendre la tête ?

    Ne cherchez pas plus loin ! Aujourd’hui, je partage avec vous cette bibliothèque de reconnaissance faciale vraiment top : face_recognition .

    Cette lib repose sur la pointe de la technologie en matière de reconnaissance faciale, notamment grâce à dlib . D’ailleurs, elle revendique une précision impressionnante de 99,38 % au benchmark Labeled Faces in the Wild .

    La bibliothèque face_recognition offre une panoplie de fonctionnalités : Elle détecte les faces sur les photos, repère les traits du visage (yeux, nez, bouche et menton) et reconnaît les personnes. Vous pouvez même combiner cette bibliothèque avec d’autres libs Python pour effectuer une reconnaissance faciale en temps réel.

    Pour l’installer, assurez-vous d’avoir Python 3.3+ ou Python 2.7, ainsi que macOS ou Linux. Ensuite, un simple

    pip3 install face_recognition

    … fera l’affaire !

    La bibliothèque est également compatible avec Docker , et, si vous rencontrez des problèmes d’installation, une machine virtuelle préconfigurée est à votre disposition. De plus, des instructions d’installation pour Windows, Rasberry Pi et FreeBSD sont également dispo sur la page Github.

    La bibliothèque face_recognition contient deux programmes en ligne de commande : face_recognition et face_detection .

    Le premier programme reconnaît les visages dans une ou plusieurs photos, tandis que le second trouve les positions des visages dans les images. Petite astuce, si vous obtenez plusieurs correspondances pour une même personne, essayez d’ajuster l’option --tolerance pour obtenir des résultats plus précis.

    Pour essayer le modèle de détection de visage basé sur l’apprentissage en profondeur, je vous invite à implémenter ce code . Vous pouvez également essayer ce code ici si vous avez de nombreuses images à traiter en batch. Cet autre exemple permet de localiser automatiquement les caractéristiques faciales des visages.

    Y’a de quoi bricoler !

    Le projet face_recognition contient également des exemples pour reconnaître des visages à partir d’une vidéo, créer un service Web pour la reconnaissance faciale via HTTP, ou utiliser un classificateur pour reconnaître des visages sur plusieurs images par personne.

    Intéressé par un exécutable autonome ? Comme d’habitude, PyInstaller est votre meilleur ami ! Cependant, une configuration personnalisée sera nécessaire pour fonctionner correctement avec cette bibliothèque.

    Il est bon de noter que cette technologie présente certaines limitations. Par exemple, la reconnaissance faciale fonctionne moins bien sur les enfants et peut varier entre les groupes ethniques. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la page wiki qui vous expliquera tout à ce sujet.

    En somme, face_recognition est une bibliothèque open-source vraiment chouette permettant le développement de projets de reconnaissance faciale en Python. C’est une bonne opportunité pour vous lancer dans la création d’applications IA de reconnaissance faciale.

    À découvrir ici

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      Quand les bibliothèques municipales versent dans l’idéologie

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 3 February, 2023 - 04:05 · 4 minutes

    Dans le cadre du mois de la petite enfance organisé par la mairie écologiste de Bordeaux jusqu’au 11 février prochain, la bibliothèque municipale Mériadeck offre un grand nombre d’animations sur le thème de l’égalité filles-garçons. Parmi elles, un atelier maquillage destiné aux enfants à partir de 18 mois provoque la polémique : il est animé par Serge, un drag queen, autrement dit un homme ostensiblement travesti en femme. Tous les parents ne voient pas d’un bon œil le fait que leurs très jeunes enfants soient exposés à une sexualité aussi assumée et « spectaculaire ».

    La mairie de Bordeaux se défend : « Ces artistes savent s’adapter à leur public. On veut juste montrer qu’on peut faire les choses parce qu’on a envie de les faire et pas en fonction des stéréotypes. » L’idée est en effet de proposer aux enfants de se maquiller, à l’instar de Serge, quel que soit leur sexe.

    Une question de contexte

    Que les petits garçons aient la possibilité de se maquiller comme les petites filles n’est pas choquant en soi ; s’ils en ont envie, pourquoi les en empêcher ?

    L’initiative devient critiquable si on la replace dans son contexte : un atelier sur l’égalité des sexes. L’égalité passe-t-elle par la transformation ? Les individus sont-ils plus égaux lorsqu’ils se ressemblent ? Faut-il gommer les différences pour disposer des mêmes droits, des mêmes devoirs, des mêmes possibilités ? Le personnel de la bibliothèque présuppose que l’on ne respecte que ce que l’on a expérimenté soi-même. Un garçon n’ayant jamais souligné son regard d’un trait de kohl ne peut-il pas comprendre et respecter les femmes ? Étrange tout de même…

    Par ailleurs, on sait bien que la majorité des enfants n’aiment pas être exposés à la sexualité des adultes.

    Qu’un mini-couple totalisant huit ans à deux joue à « touche-pipi » ou s’embrasse sur la bouche ne signifie pas qu’il a envie de comprendre la sexualité des adultes qui l’entourent. Les enfants vont à leur rythme. Il faut leur laisser le temps d’explorer. C’est aussi à cela que servent les livres : les petits lecteurs s’en saisissent, les feuillettent et les referment lorsque les textes ou illustrations les mettent mal à l’aise. Comment peuvent-ils échapper à une animation devant laquelle ils sont placés par des adultes dont on peut se demander au passage quelle est la motivation profonde…

    Cet atelier n’étant pas proposé dans le cadre scolaire, rien n’oblige les parents bordelais à y inscrire leurs enfants.

    Mettons donc de côté pour un moment les questions psychologiques et éducatives pour nous intéresser à quelques considérations financières : avec ses 27 000 m 2 , la bibliothèque Mériadeck est l’une des plus grandes bibliothèques municipales de France. Elle doit son nom au prince cardinal de Rohan, Ferdinand Maximilien Meriadec, archevêque de Bordeaux, qui offrit des terres à la ville. Elle dépense plus de 11 millions d’euros chaque année pour des recettes de 66 000 euros… Chaque Bordelais contribue donc à hauteur de plus de 40 euros par an au fonctionnement de cette bibliothèque. Cela représente plus de 200 euros pour une famille de 5 personnes… Partir du principe que toutes les familles bordelaises sont d’accord de consacrer cette somme à des choix culturels aussi marqués me semble pour le moins risqué et malhonnête.

    Au grand dam des idéologues de tout poil, l’écrasante majorité des parents souhaitent que leurs enfants aient accès aux œuvres classiques. Ils sentent bien que l’édification se fait par la lecture des contes de fées, des fables de La Fontaine et des nouvelles de Maupassant, non par des ateliers verts, égalitaires et citoyens. On risque de les pousser à l’exaspération comme dans l’État du Montana aux États-Unis où l’on projette d’ interdire les « lectures drag » dans les bibliothèques recevant de l’argent public.

    L’argent public ne doit servir aucun Dieu

    Je ne vis pas à Bordeaux mais j’ai arrêté de fréquenter la bibliothèque de ma ville lorsque j’ai compris qu’on avait envoyé Shakespeare croupir à la cave pour le remplacer par un rayon enfants « cote 300 – Vivre ensemble » comprenant notamment : Je ferme le robinet ; J’ai deux papas qui s’aiment ; Amin sans papiers ; Voyage au pays du recyclage . Si des bibliothécaires souhaitent véhiculer leurs choix de société par l’intermédiaire des lectures et animations, qu’ils le fassent dans un cadre privé. Chacun choisira alors de payer pour un catalogue féministe, écologiste ou cancel-culturiste. L’argent public ne doit servir aucun Dieu.

    Il reste la question du happening : une bibliothèque n’est pas une salle de spectacle !

    Elle est un lieu de concentration. Comment entrer dans les langues de Montaigne, de Montesquieu ou de Mauriac, pour ne prendre que les « 3 M » bordelais, en étant cerné par des ateliers maquillage, papier mâché ou frissons ?

    Georges Bernanos écrivait :

    « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas tout d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ».

    Les bibliothécaires ont finalement rejoint la conspiration. Ils sont recrutés davantage pour leurs capacités d’animateurs que pour leur culture littéraire ou leur érudition. Internet regorge de ressources pour « monter des animations lecture ». Pourtant, la lecture est le contraire de l’animation.

    Tiens, il faudrait inventer des lieux qui mettraient de beaux et grands livres à disposition d’un public à la recherche de calme, d’intériorité, de profondeur et de distanciation…

    #Toulouse : Réouverture de la #Bibliothèque Anarcha-féministe

    Réouverture partielle de la bibliothèque anarcha féministe (33 rue Antoine Puget) les dimanches de 14h à 18h et mercredis de 16h à 20h à partir du 17 mai. Le fonctionnement sera modifié : https://iaata.info/Reouverture-de-la-Bibliotheque-Anarcha-feministe-4241.html

    #BAF #Culture
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      Zurich, Suisse : La bibliothèque anarchiste Fermento perquisitionnée par la police

      pubsub.movim.eu / anarmonde · Wednesday, 6 December, 2017 - 03:43 edit · 1 minute

    Jeudi 30 novembre 2017, vers 16h, environ une dizaine d’agents en uniforme et en civil de la police cantonale de Zurich ont forcé l’accès aux locaux de la bibliothèque anarchiste Fermento située Josephstr., 102, à l’aide d’un mandat de perquisition. Le délit reproché : « incitation publique à commettre des crimes et des actes de violence ».

    Comme nous venons seulement de l’apprendre, trois agents du service d’investigation criminelle de la police cantonale de Zurich ont déjà forcé l’entrée au local il y a dix jours. Ils avaient déjà notifié leur venue pour la même raison : à travers la vitrine de la bibliothèque on peut y voir des appels à commettre des crimes et délits contre les entreprises et des personnes, ce qui semble être directement rattaché aux récents incendies contre le chantier du centre de police et de justice et le chantier de la prison de « Bässlergut » à Bâle.

    Ce qui s’est passé n’est absolument pas surprenant. Il y a quelques jours, deux longs éditos dans les journaux de la « Schweiz am Wochenende » et de la « Aargauer Zeitung » incitaient à entreprendre enfin quelque chose contre ces anarchistes, se vantant d’avoir découvert ce que n’importe quel piéton peut facilement voir à Zurich : notre vitrine. Quant au fait de savoir si la police a agi sur les élans de servitude volontaire à la cour d’Andreas Maurer — pour appeler le journaliste en question par son nom — ou que ce dernier est écrit sous l’initiative de la police, nous ne le savons pas et on s’en fout. En tout cas, le rôle policier du journaliste saute une fois de plus aux yeux.

    (…)

    #perquisition #bibliothèque #anarchiste #Fermento #Zurich #Suisse