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      LFI Space Tool – Pour tester rapidement la présence de failles LFI sur vos applications web

      news.movim.eu / Korben · Saturday, 19 August, 2023 - 07:00 · 1 minute

    LFI Space Tool est un outil « tout-en-un » conçu pour détecter les vulnérabilités d’inclusion de fichiers locaux (LFI) dans les applications web notamment grâce à des dorks LFI.

    L’outil permet de faciliter l’identification des failles de sécurité potentielles grâce à deux méthodes de repérage : la recherche de dorks Google et le ciblage d’URL via une liste que vous fournissez.

    Voici quelques uns de ces dorks (vous pouvez évidemment rajouter les votre) :

    inurl:/filedown.php?file=
    inurl:/news.php?include=
    inurl:/view/lang/index.php?page=?page=
    inurl:/shared/help.php?page=
    inurl:/include/footer.inc.php?_AMLconfig[cfg_serverpath]=
    inurl:/squirrelcart/cart_content.php?cart_isp_root=
    inurl:index2.php?to=
    inurl:index.php?load=
    inurl:home.php?pagina=
    /surveys/survey.inc.php?path=
    index.php?body=
    /classes/adodbt/sql.php?classes_dir=
    enc/content.php?Home_Path=

    Que vous soyez un professionnels de la sécurité informatique, un pentester, un hacker éthique ou un développeur voulant évaluer rapidement la sécurité de son application web, LFI Space Tool peut être une bonne entrée en la matière même si évidemment, ça ne fait pas tout.

    Voici une démo du fonctionnement de LFI Space :

    Pour l’installer, ouvrez un terminal et entrez les commandes suivantes :

    git clone https://github.com/capture0x/Lfi-Space/
    cd Lfi-Space 
    pip3 install -r requirements.txt

    Puis lancez le script :

    python3 lfi.py

    LFI Space Tool est un atout précieux pour tous ceux qui souhaitent améliorer la sécurité leurs applications web même si une fois encore, ce n’est pas un outil miracle qui viendra remplacer votre bon vieux cerveau, donc ne vous contentez pas uniquement de ça.

    À découvrir ici

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      Borne visée par une motion de censure de la NUPES

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 15:18 · 1 minute

    La NUPES va déposer une La NUPES va déposer une "motion de défiance" contre le gouvernement Borne

    POLITIQUE - La “motion de défiance à défaut du vote de confiance . L’alliance de gauche Nupes à l’Assemblée nationale a annoncé ce mardi 5 juillet le dépôt d’une motion de censure mercredi à 14h30 contre le gouvernement d’Élisabeth Borne , ont indiqué plusieurs de ses membres à la veille de la déclaration de politique générale de la Première ministre.

    Ses signataires, pour LFI, le PS, le PCF et EELV, la présentent comme une “motion de défiance” à l’égard d’Élisabeth Borne qui n’a pas prévu de demander un vote de confiance mercredi.

    “Cela mettra chacune et chacun face à ses responsabilités”, a affirmé la présidente des députés insoumis Mathilde Panot, devant la presse. Du côté de LR, “nous ne joindrons pas nos voix à celles de LFI”, a d’ores et déjà fait savoir la présidente par intérim de LR, Annie Genevard, sur BFMTV .

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : Départs, retours et nouveaux visages... Découvrez le nouveau gouvernement Borne

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      LFI assure n'avoir reçu "aucun signalement" visant Éric Coquerel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 05:59 · 2 minutes

    Des rumeurs circulent sur le comportement du député et nouveau président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Éric Coquerel. Des rumeurs circulent sur le comportement du député et nouveau président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale Éric Coquerel.

    VIOLENCES SEXUELLES - Il assure n’avoir reçu aucun signalement. Le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise a défendu jeudi 30 juin le député Éric Coquerel , élu président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale , contre des “rumeurs sur son comportement avec les femmes”.

    “Depuis plusieurs semaines, le député Éric Coquerel est l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux portant une suspicion sur son comportement envers les femmes”, “attaques qui se sont amplifiées ce jour suite à son élection comme président de la commission des Finances”, écrit le comité contre les violences sexistes et sexuelles dans un communiqué.

    Ces rumeurs ont dépassé les limites des réseaux sociaux jeudi avec la journaliste et militante Rokhaya Diallo, qui a pour la première fois évoqué ces rumeurs au micro de la radio RTL. Elle a dit “avoir plusieurs sources au sein de LFI” et assure avoir “entendu plusieurs fois des femmes parler du comportement qu’il avait avec les femmes” depuis plusieurs années. “Il ne s’agit pas pour moi de porter des accusations”, pointe-t-elle, mais elle veut “que la lumière soit faite”.

    Sur BFMTV, le député Manuel Bombard a pris la défense d’Éric Coquerel. ”Rokhaya Diallo fait référence à un article qui a été publié dans le journal Causette qui a été publié il y a quatre ou cinq ans, qui cite un député de La France Insoumise, sans jamais dire qui”, souligne-t-il, jugeant “assez curieux” qu’une telle information sorte juste après l’élection d’Éric Coquerel à la tête de la Commission des Finances.

    Le comité déplore les rumeurs

    Le Monde raconte de son côté que lors d’une réunion de l’intergroupe de la Nupes mardi, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a évoqué l’existence de ces rumeurs. Les députés LFI Mathilde Panot, Clémentine Autain et de nouveau Manuel Bombard ont assuré qu’aucun témoignage sur ce sujet n’avait été recueilli.

    C’est également ce qu’a affirmé dans son communiqué le comité contre les violences sexuelles du parti. “Notre comité n’a jamais reçu aucun signalement concernant le député Éric Coquerel, pour quelque fait que ce soit”, soutient l’instance, qui se revendique autonome par rapport à la direction politique de LFI.

    S’il est ”à disposition pour écouter les femmes et recevoir leurs témoignages”, il “déplore la mise en circulation de rumeurs ne s’appuyant sur aucun élément concret et ayant pour seul effet de jeter la suspicion sur une personne”. Il condamne un “type de pratiques qui n’aide en rien à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: #MeTooPolitique: pourquoi la parole peine à se libérer

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      Un mineur arrêté pour l'agression de Garrido et ses militants pendant les législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 18:56 · 2 minutes

    Raquel Garrido, ici au tribunal de Bobigny, le 19 septembre 2019. Raquel Garrido, ici au tribunal de Bobigny, le 19 septembre 2019.

    ENQUÊTE - Près de deux semaines après l’agression au gaz lacrymogène de l’Insoumise Raquel Garrido et de plusieurs de ses militants à Drancy (Seine-Saint-Denis), un mineur a été placé en garde à vue, a appris l’AFP ce mercredi 29 juin auprès du parquet de Bobigny .

    L’adolescent, âgé de 15 ans, a été interpellé mardi soir par des policiers du commissariat de Drancy et une bombe lacrymogène a été retrouvée à son domicile près de la cité Marcel Cachin, où a eu lieu l’agression le 16 juin dernier, selon cette même source. L’adolescent a été retrouvé grâce à la vidéosurveillance de la ville.

    Pendant l’entre-deux tour des législatives, Raquel Garrido circulait “dans une voiture avec sono pour appeler au vote [...] quand un militant de Jean-Christophe Lagarde [le député sortant auquel elle était opposé] a tiré du gaz lacrymogène, blessant sévèrement les personnes de la voiture”, avait-t-elle relaté à l’AFP.

    Jean-Christophe Lagarde a démenti toute implication

    L’élue avait posté sur Twitter une vidéo sur laquelle un individu, muni d’une bombe de gaz lacrymogène, accourait près d’une voiture à l’arrêt et aspergeait ses occupants.

    Le patron de l’UDI Jean-Christophe Lagarde, qui a cédé son siège de député à Raquel Garrido à l’issue du second tour, avait démenti toute implication. “J’ai désigné nominativement une adjointe d’Aude Lagarde, maire de Drancy [et femme de Jean-Christophe Lagarde] comme l’auteure de la consigne donnée au jeune homme”, a déclaré à l’AFP Raquel Garrido, qui attend “que tout soit jugé”.

    La semaine dernière, Raquel Garrido et son mari Alexis Corbière ont été victimes de fausses accusations dans un article du Point qui accusait le couple d’avoir exploité une employée sans papiers.

    Le Point a retiré l’article de son site et son directeur Etienne Gernelle a reconnu “des erreurs et des manquements à la prudence” et présenté ses excuses aux deux élus. Son auteur Aziz Zemouri a déposé plainte mardi pour “abus de confiance” contre Jean-Christophe Lagarde et un policier.

    À voir également sur le HuffPost : La dissolution de l’Assemblée nationale, une option pour Macron (mais pas sans risque)

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      Marleix, Bergé, Panot, Le Pen... qui sont les présidents des groupes à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 10:11 · 1 minute

    Mathilde Panot, Marine Le Pen, Olivier Marleix et Aurore Bergé ont été élus présidents de leur groupe parlementaire à l'Assemblée. Mathilde Panot, Marine Le Pen, Olivier Marleix et Aurore Bergé ont été élus présidents de leur groupe parlementaire à l'Assemblée.

    POLITIQUE - Après les élections législatives, il est temps pour les députés (ré)élus de choisir les présidents des groupes à l’ Assemblée nationale . Chaque parti qui souhaite peser dans les débats doit constituer un groupe d’au moins 15 députés, notamment pour obtenir un temps de parole conséquent. Le vote est organisé en interne.

    Mardi 21 juin, Mathilde Panot a été reconduite à la tête du groupe des députés de la France insoumise, tandis que Marine Le Pen a annoncé quitter définitivement la président du Rassemblement national pour se consacrer à la présidence du nouveau groupe RN, qui compte 89 députés.

    Mercredi, Renaissance (ex-LREM) a élu Aurore Bergé présidente du groupe représentant le parti présentiel, en remplacement de Christophe Castaner qui a perdu son siège à l’Assemblée dimanche. Les Républicains ont opté pour Olivier Marleix, tandis que Horizons, le mouvement de l’ex-Premier ministre Édouard Philippe, a choisi le Corse Laurent Marcangeli.

    Découvrez les portraits de chaque président et présidente de groupe dans le diaporama ci-dessous:

    À voir également aussi sur le Huffpost: Les oppositions appellent LREM à l’Assemblée à l’humilité

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      Législatives: LFI défend l'investiture de Farida Chikh, la soignante condamnée pour "violences"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 10:03 · 4 minutes

    Mathilde Panot et sa suppléante Farida Chikh, lors du dépot de leurs candidatures aux législatives. Mathilde Panot et sa suppléante Farida Chikh, lors du dépot de leurs candidatures aux législatives.

    POLITIQUE - Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a défendu ce vendredi 20 mai la candidature aux législatives comme suppléante de Farida Chikh, une soignante violemment interpellée lors d’une manifestation en 2020 et condamnée l’année suivante à une amende avec sursis pour des “violences”.

    Farida Chikh se présente au scrutin des 12 et 19 juin dans la 10e circonscription du Val-de-Marne en tant que suppléante de la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot , sous les couleurs de l’alliance de la gauche (NUPES).

    Traînée au sol par les forces de l’ordre lors de son interpellation en juin 2020 dans une manifestation de soignants, Farida Chikh, elle-même soignante, avait été condamnée en septembre 2021 à une amende de 1000 euros avec sursis pour des “doigts d’honneur” et des “violences n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail” contre des personnes dépositaires de l’autorité publique. Elle devait aussi verser 100 et 200 euros de dommages et intérêts à deux policiers pour le préjudice moral subi, et avait été relaxée des chefs de “résistance violente” et “outrages”.

    “Elle a été condamnée pour ça, très bien. C’est d’abord une femme, une soignante, une syndicaliste, qui se bat pour les conditions de travail dans le secteur de la santé qui sont encore aujourd’hui extrêmement difficiles”, a défendu sur BFMTV et RMC Manuel Bompard, lui-même candidat Nupes dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône . Se disant “fier” de ces combats, il a jugé qu’elle est par sa profession “bien placée pour porter ces sujets dans la campagne”.

    Droite, extrême droite et syndicats de police outrés

    Le choix de Farida Chikh a provoqué l’indignation de responsables politiques de droites et d’extrême droite. “Avec l’investiture de Farida Chikh comme suppléante de Mathilde Panot, les Insoumis confirment leur ADN anti-policiers et leur rupture avec nos valeurs républicaines”, a tweeté le LR Éric Ciotti, avec des photos de Farida Chick en manifestation.

    Les syndicats policiers sont sur la même ligne. “Cautionner les violences contre la police, une spécialité LFI”, tweete le Syndicat des Commissaires de la Police nationale. “Pour les investitures, à LFI c’est simple, plus vous détestez la Police, plus vous avez de chance d’être retenu!”, abonde le syndicat des Cadres de la Sécurité Intérieure.

    Défendant le choix de La France Insoumise, Manuel Bompard a estimé que se présenter aux élections permettait aux citoyens en colère de se faire entendre d’une façon plus apaisée.“Si vous voulez que cette colère s’exprime d’une manière canalisée dans des canaux démocratiques, il faut que celles et ceux qui se battent pour leurs conditions de travail se présentent aux élections et qu’on fasse en sorte qu’ils les gagnent”, pour “changer les choses”, a développé l’Insoumis.

    Interrogé sur la manifestation parisienne de juin 2020 lors de laquelle Farida Chikh avait été interpellée, il a fait valoir que c’était “la première de soignants après la première crise du Covid, avec beaucoup de colère, d’émotion”, et qu’elle avait été “réprimée de manière extrêmement brutale par les forces de l’ordre”.

    “Farida Chikh est un symbole de ce personnel soignant qui a tenu l’hôpital public à bout de bras pendant le covid, elle a décidé de ne pas se taire et en a payé le prix fort”, a aussi défendu Elsa Faucillon députée PCF réinvestie par la NUPES.

    Farida Chikh “a d’abord jeté les pavés puis a été interpellée”, mais “cette manifestation a été réprimée avant qu’il y ait des jets de projectiles et de pavés”, a assuré Manuel Bompard, dénonçant “une situation de gestion du maintien de l’ordre” qui avait “généré une montée des tensions”.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: La NUPES a présenté son programme, on vous raconte

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      Législatives: le retrait de Taha Bouhafs à Vénissieux a convaincu la maire de retirer sa candidature

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 12:53 · 3 minutes

    Michèle Picard, ici en mars 2015 à Vénissieux, se range finalement derrière le candidat investi par la NUPES pour les législatives. Michèle Picard, ici en mars 2015 à Vénissieux, se range finalement derrière le candidat investi par la NUPES pour les législatives.

    POLITIQUE - Les élections législatives dans la 14e circonscription du Rhône s’annoncent plus apaisées que prévu. Ce lundi 16 mai, la maire PCF de Vénissieux Michèle Picard annonce retirer sa candidature, finalement satisfaite du candidat investi par la Nupes (Nouvelle union populaire économique et sociale) en remplacement de Taha Bouhafs .

    Le 10 mai dernier, dans la foulée du retrait du journaliste militant accusé de violences sexuelles , Michèle Picard avait réclamé l’investiture Nupes , en vain. La France Insoumise, aux manettes sur cette circonscription, a choisi l’Insoumis Idir Boumertit, éphémère directeur de campagne de Taha Bouhafs et 4e adjoint de la mairie PCF. Cet ancrage local répond aux demandes de Michèle Picard, qui justifiait sa candidature dissidente par le “parachutage” de Taha Bouhafs.

    Dans cette nouvelle configuration, l’édile communiste a donc annoncé qu’elle ne se présentait plus.

    ″À l’annonce d’un parachutage médiatisé et clivant, ne pouvant que diviser, nous avions décidé de maintenir notre candidature, la plus efficace pour battre la droite et l’extrême droite”, écrit la maire. “Dans cette situation de division à gauche et malgré les très nombreux soutiens, je choisis de préserver et poursuivre le travail à Vénissieux et dans la Métropole. Je suis dans le camp de la gauche pour battre la droite et l’extrême droite. C’est pourquoi, avec Guillaume Dumoulin, nous retirons notre candidature.”

    Des investitures ”éloignées de la réalité”

    La 14e circonscription du Rhône est considérée comme gagnable par la gauche. À la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon y était arrivé en tête au premier tour avec 48,78% des voix, devant Emmanuel Macron (17,97%) et Marine Le Pen (15,33%), Fabien Roussel recueillant 3,45%.

    À rebours des Insoumis, le candidat du PCF avait pris position contre l’investiture de Taha Bouhafs , s’appuyant sur sa condamnation en première instance pour injure raciale. “Ce n’est pas acceptable”, avait-il tancé sur franceinfo avant les accusations de violences sexuelles. Une prise de position que Jean-Luc Mélenchon n’a pas appréciée: “Personnellement je reste sous le choc d’avoir vu intervenir en pleine campagne raciste un dirigeant politique de notre famille pour attaquer quelqu’un”, a déclaré le chef de LFI dans l’émission Dimanche en politique sur France 3 ce 15 mai.

    Heureusement pour la NUPES, l’affaire Bouhafs n’a pas fait éclater l’union de la gauche. Mais si elle s’est pliée à la stratégie commune, Michèle Picard n’en étrille pas moins les choix de la France Insoumise et plus particulièrement de son chef dans l’attribution des circonscriptions, “pas satisfaisante” car ”éloignée des réalités locales”.

    “La candidature d’une femme, une maire PCF engagée, combative, semble poser problème à Jean-Luc Mélenchon, préférant du même coup se priver d’UNE députée contribuant à la force de la gauche à l’Assemblée nationale”, déplore Michèle Picard.

    Outre sa situation personnelle, elle pointe aussi le cas de Villeurbanne, où l’investiture a été attribuée au gendre de Jean-Luc Mélenchon, Gabriel Amard. Au détriment de l’adjointe au maire de la ville, Cristina Martineau, qui a la préférence des élus locaux.

    À voir également sur Le HuffPost: À la première convention de la gauche, la NUPES célèbre son unité dans sa différence

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      Corbière compare le départ de Cazeneuve à la fin de l'horloge parlante

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 11:08 · 3 minutes

    Alexis Corbière a étrillé Bernard Cazeneuve, qui a quitté le parti socialiste le 4 mai 2022 pour protester contre l'accord avec LFI. Alexis Corbière a étrillé Bernard Cazeneuve, qui a quitté le parti socialiste le 4 mai 2022 pour protester contre l'accord avec LFI.

    POLITIQUE - Si le départ de l’historique socialiste Bernard Cazeneuve du parti mercredi 4 mai a été vu comme un séisme par certains, ce n’est pas le cas d’ Alexis Corbière . Pour le député LFI , “son grand départ du Parti socialiste a autant d’effet que la disparition de l’horloge parlante . Il y a peu de gens qui savent encore que ça existait”.

    Le PS est en train de se scinder entre les pro et anti-alliance avec LFI -et le reste de la gauche- pour les législatives. Bernard Cazeneuve s’est inscrit dans le second camp et a même claqué la porte du parti au vu de ses divergences d’opinions avec LFI, en particulier sur la laïcité, a-t-il justifié dans une interview à La Manche libre.

    “J’ai une conception nette et ferme de la laïcité, de la République qui interdit toute convergence avec ceux dont la pensée sur ces questions est plus qu’ambigüe”, a en effet déclaré l’ancien Premier ministre de François Hollande.

    Un nouveau parti socialiste

    Invité ce jeudi 5 mai sur CNews, Alexis Corbière a réagi à cette déclaration. “Bernard Cazeneuve, de ce point de vue là, manque d’honnêteté intellectuelle”, tacle-t-il avant de lancer sa phrase assassine (à partir de 9 minutes dans la vidéo ci-dessous).

    Et de poursuivre: “Je suis favorable à la loi de 1905: c’est ça la laïcité. Je suis favorable à ce que la loi de 1905 s’applique sur tout le territoire, ce dont Bernard Cazeneuve ne veut pas puisque quand il était Premier ministre, il n’a même pas abrogé le concordat de l’Alsace-Moselle”, poursuit-il. “Monsieur Cazeneuve est un Tartuffe sur la laïcité (...) Monsieur Cazeneuve est un ignorant.”

    Alors que le concordat, qui régissait les relations entre l’Église et l’État, a été abrogé en France en 1905 pour faire place à la séparation de l’Église et de l’État, l’Alsace et la Moselle étaient sous contrôle allemand. La situation n’a jamais été modifiée, et trois départements appliquent encore ce régime.

    Outre la laïcité, Bernard Cazeneuve met en avant les critiques de la part d’“une formation politique, La France Insoumise, dont j’ai eu à subir la violence, l’outrance des positions, les insultes aussi quand j’étais au gouvernement, notamment lorsque s’est produite la mort de Rémi Fraisse”, un militant mort en 2014.

    De son côté, Alexis Corbière “forme le vœu que cet accord (d’union) soit adopté” par le PS. “Il y a autour d’Olivier Faure (premier secrétaire du PS, NDLR ), une nouvelle génération”, souligne-t-il. Avant d’étriller la “série de gens qui sont culturellement encore ‘matrixés’ par le grand parti socialiste, autour duquel tel l’astre solaire, les planètes doivent tourner”.

    “Il y a des gens qui ont du mal à comprendre que le parti socialiste dans lequel il sont nés dans les années 80 n’est plus celui de 2022”, fustige-t-il, dans une adresse à tous ceux qui réfutent l’accord de la gauche comme l’ancien président François Hollande.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Depuis l’Assemblée, ces députés Insoumis en live sur Twitch et sur Twitter

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      Face aux négociations avec LFI, une candidate PS renonce aux législatives à Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 22:06 · 2 minutes

    Face aux négociations avec LFI, une adjointe d'Hidalgo candidate PS renonce aux législatives (photo du 18 septembre 2017) Face aux négociations avec LFI, une adjointe d'Hidalgo candidate PS renonce aux législatives (photo du 18 septembre 2017)

    POLITIQUE - Dominique Versini, adjointe de la maire de Paris Anne Hidalgo et candidate du PS pour les législatives dans la 5e circonscription de Paris, retire sa candidature en raison de la “complexité du contexte politique”, au moment où le PS négocie avec LFI, annonce-t-elle lundi soir sur Twitter.

    “Compte tenu de la complexité du contexte politique , je retire ma candidature aux législatives”, a indiqué l’adjointe en charge des droits de l’enfant, candidate du PS sur cette circonscription à cheval sur le IIIe et le Xe arrondissement et dont le siège est vacant depuis le départ en 2021 du député Benjamin Griveaux (LREM).

    L’ancienne secrétaire d’État à la lutte contre la précarité et l’exclusion de Jacques Chirac et Défenseure des droits, devenue adjointe d’Anne Hidalgo en 2014, est l’une des sept adjoints de l’ex-candidate PS à l’élection présidentielle à avoir été investie en décembre 2021 pour les législatives à Paris.

    Le PS a repris lundi les négociations en vue d’un accord pour les législatives, après celui conclu la nuit précédente entre LFI et EELV. Les négociations vont se poursuivre dans la nuit de lundi à mardi et aucune annonce d’accord n’est attendue pour lundi soir, ont indiqué le chef des négociateurs insoumis Manuel Bompard et un négociateur socialiste.

    Fiasco Hidalgo

    Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure doit composer avec la fronde interne d’un courant minoritaire et de plusieurs figures historiques du PS, de François Hollande à Jean-Christophe Cambadélis en passant par Stéphane Le Foll, qui l’accusent de “soumission” à LFI, mouvement antagoniste ces dernières années sur des sujets comme la laïcité ou l’Europe.

    Candidate pour le PS à l’élection présidentielle, qui s’est soldée pour elle par un fiasco (1,75%), Anne Hidalgo avait opté pour une ligne dure vis-à-vis de son rival Jean-Luc Mélenchon qui a rassemblé une grande majorité des voix à gauche (22%).

    Après avoir appelé, au soir de la réélection d’Emmanuel Macron, “toutes les forces de cette gauche démocratique” à “s’unir pour reconstruire une gauche nouvelle”, Anne Hidalgo est restée silencieuse sur le sujet.

    À voir également sur Le HuffPost: Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond