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      Pédocriminalité dans l'Eglise: six premières victimes ont reçu une réparation financière

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 18:20 · 2 minutes

    (Photo d'illustration: Les évêques de France réunis à la Basilique Notre-Dame du Rosaire en novembre 2016. Photo d'illustration. REGIS DUVIGNAU / REUTERS) (Photo d'illustration: Les évêques de France réunis à la Basilique Notre-Dame du Rosaire en novembre 2016. Photo d'illustration. REGIS DUVIGNAU / REUTERS)

    PÉDOPHILIE - Le Fonds de secours et de lutte contre les abus sur mineurs dans l’Église catholique (Selam) a procédé au versement de six r éparations financières à des victimes de pédocriminalité , a indiqué ce dimanche 10 juillet son président à l’AFP.

    “Nous avons eu un conseil d’administration qui a suivi et décidé pour (...) six situations que l’Inirr avait transmises”, a-t-il déclaré, confirmant une information du JDD .

    Le Selam, créé en 2021 par l’épiscopat, est la structure qui verse les éventuelles réparations financières étudiées dans un premier temps par une autre organisation, l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr).

    Le plafond des réparations plafonné à 60.000 euros

    Au 1er juin, la présidente de l’Inirr, Marie Derain de Vaucresson, avait affirmé devant la presse que 736 personnes victimes de prêtres ou de laïcs dans divers lieux d’Église (hors congrégations) s’étaient adressées à cette organisation depuis mi-janvier, date de recueil des premiers dossiers.

    Elle avait précisé que l’Inirr aurait, en juin, statué sur 10 dossiers, avant transmission au Selam. Elle avait évoqué des montants de 8000, 10.000 ou 21.000 euros.

    Gilles Vermot-Desroches, Président du Selam, n’a pas donné les montants des six premiers versements.

    Pour les victimes souhaitant une réparation financière, l’Inirr a mis en place un système comportant une ”échelle de gradation” selon trois axes (gravité des faits, gravité des “manquements de l’Église”, gravité des conséquences), allant chacun de 1 à 10. La réparation ne comprend pas de seuil “plancher”, mais peut aller jusqu’au “montant maximal” de “60.000 euros”.

    20 millions d’euros recueillis

    Au 1er juin, plusieurs collectifs de victimes a vaient regretté la lenteur à laquelle selon eux avancent les dossiers, estimant trop peu nombreuses les personnes indemnisées, six mois après le dépôt des premières demandes.

    “Le processus de mise en œuvre peut apparaître long pour des personnes qui attendent depuis longtemps”, a affirmé dimanche Gilles Vermot-Desroches, soulignant que “six mois environ après les conclusions du rapport Sauvé, qui a révélé l’ampleur du phénomène de pédocriminalité, “on a opéré les premiers versements”.

    Le Selam a en outre décidé de “financer entièrement” la première année d’un diplôme universitaire (DU) mis en place à la rentrée par l’Institut catholique de Paris pour mieux former les personnes d’Église à la prévention et la lutte contre les abus.

    Le président du Selam avait affirmé en janvier avoir recueilli pour son fonds 20 millions d’euros: il s’agit de “13 millions d’euros de dons effectifs (essentiellement les contributions des diocèses et des évêques) et de sept millions de promesses”, a-t-il précisé dimanche.

    À voir également sur Le HuffPost: Le pape François demande aux parents d’enfants homosexuels de les soutenir

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      Contre Jacques Bouthier, l'ex PDG d'Assu 2000, ces nouveaux témoignages accablants

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 14:02 · 5 minutes

    Jacques Bouthier, le PDG d'Assu 2000, Jacques Bouthier, le PDG d'Assu 2000,

    AGRESSIONS SEXUELLES - Des récits glaçants et nauséabonds. Mis en examen et incarcéré dans une enquête pour “traite des êtres humains” et “viols sur mineure” , le patron du groupe de courtage en assurances Assu 2000, Jacques Bouthier, a démissionné de son mandat de président le mardi 24 mai .

    Depuis l’annonce de ce scandale, les langues semblent se délier et de nouveaux témoignages affluent. Tous accablent l’homme d’affaires, qui est l’une des plus grosses fortunes de France. Le Point a dévoilé ce vendredi 27 mai celui d’une jeune femme, Inès*, 24 ans, qui a été embauchée chez Assu 2000, à Tanger, en tant qu’attachée commerciale en 2018.

    Dans ce long témoignage, la jeune femme évoque une sorte de descente aux enfers dans cette entreprise où Jacques Bouthier semble avoir tous les droits, couvert à tous les niveaux de la hiérarchie.

    “Il me touche l’épaule et il descend vers ma poitrine”

    Elle évoque notamment dans un premier temps des attouchements sexuels: “Alors que je suis en communication avec un client, je sens quelqu’un me toucher l’épaule. Il me touche l’épaule et il descend vers ma poitrine, je le repousse brusquement! Je me retourne, je ne savais pas qui c’était”, dit-elle en parlant du PDG.

    “On m’a fait comprendre que j’étais la seule à avoir dit non. À Tanger, il y a des filles qui ont accepté ses propositions, qui ont couché pour de l’argent. Tout le monde savait, avant mon arrivée, qu’il était avec une jeune standardiste d’une vingtaine d’années, il lui avait payé un appartement”.

    Pour éviter que ce genre de comportement ne se reproduise, Inès décide d’adopter la stratégie de l’évitement avec le PDG et va se réfugier dans les toilettes dès qu’il rend visite à ses équipes de Tanger, soit environ une fois par trimestre. Elle reste ainsi deux ans à travailler, jusqu’au jour où, en 2019, l’ambiance au travail se dégrade et que commence le harcèlement moral de la part de certains de ses supérieurs. À tel point que, acculée et sans soutien, elle finit par se tourner vers le grand patron, le seul qui puisse l’aider, pense-t-elle alors.

    “Tu vas commencer par me sucer, après je t’écouterai”

    Le 15 novembre 2021, elle l’appelle sur son numéro professionnel, mis à disposition pour ses collaborateurs de Tanger. “J’étais en larmes… Je dis à Monsieur Bouthier, un peu naïvement: ‘Il faut que je vous parle de ce qui se passe à Tanger.’ Et là, alors que j’étais au plus mal, il me répond: ’Écoutez, jeune demoiselle, vous êtes belle, je viendrai bientôt à Tanger, vous coucherez avec moi et vous serez protégée”. “Je viens de vous faire une proposition qui sauvera votre vie”, poursuit-il avant de l’inviter à continuer la discussion sur WhatsApp sur son numéro privé.

    “Je me dis qu’il va me protéger, c’est le PDG d’une grosse boîte”, explique Inès. Mais elle va très vite déchanter. Voici une partie des échanges, dont Le Point a pu lire l’intégralité sur le téléphone de la jeune femme.

    - Bonsoir M.Bouthier, c’est Inès.

    - Salut, j’espère que tu suces bien, ça me permettra de revoir éventuellement ma décision. Tu as une belle bouche de suceuse. As-tu d’autres photos ?

    - M. Bouthier, si je vous appelle et j’ai pris le risque, c’est parce que je sais que vous êtes quelqu’un de sérieux et que vous êtes juste. […] Je suis dans un sale état, M. Bouthier, j’en ai assez de tout ce stress. Si je commence à parler, je crois que vous allez licencier tout le monde.

    - Tu vas commencer par me sucer, après je t’écouterai.

    S’ensuivent alors d’autres échanges du même type jusqu’à ce que le patron se rende compte que la jeune femme ne cédera pas. Le lendemain au travail, ses responsables, au courant de ces échanges, tentent, dit-elle, de lui voler son téléphone. “Je me sentais seule contre tous… Je ne dormais plus, ne mangeais plus, j’ai même pensé à me suicider. Ils me poussaient à bout pour que je démissionne”. Trois jours après, elle reçoit un autre message du PDG: “Espèce de salope, tu vas dégager”. Le lendemain, un huissier lui signifiait son licenciement dans les locaux d’Assu 2000.

    “Je les voyais au début comme une boîte normale d’assurances, en fait c’est un trafic de femmes, on est des objets pour eux  Le groupe Assu 2000, c’est une mafia, et leur arme, c’est l’argent”, dénonce-t-elle.

    Argent, “toute-puissance” et comportement “néo-colonialiste”

    Ce n’est pas le seul témoignage recueilli ces derniers jours. BFMTV révèle également celui d’une ancienne salariée, qui a travaillé à Tanger de 2011 à 2016. Ghita assure avoir recueilli une dizaine de plaintes de ses collègues visant son patron.

    Elle décrit un homme qui choisissait ses victimes parmi les employées les plus jeunes et les plus fragiles économiquement. “Elles me disaient: ‘Il m’a touché les seins. Il m’a mis la main aux fesses.’ (...) C’était problématique”, se souvient-elle.

    Ghita décrit par ailleurs un “vieux monsieur à l’hygiène pas top-top” et qui adoptait un comportement “néo-colonialiste” à l’égard de ses employées, signe d’un sentiment de toute-puissance.

    “Il faisait comprendre qu’il avait de l’argent et pouvait s’acheter ce qu’il voulait, y compris la police, explique-t-elle. Une façon de dire qu’on ne pouvait pas lui dire non. Il s’en foutait du consentement”.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Jacques Bouthier, PDG d'Assu 2000, démissionne après les accusations de viols sur mineure

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 08:18 · 2 minutes

    Le palais de justice de Paris (photo d'illustration) Le palais de justice de Paris (photo d'illustration)

    JUSTICE - Le patron du groupe de courtage en assurances Assu 2000 Jacques Bouthier, mis en examen et incarcéré samedi 21 mai dans une enquête pour “traite des êtres humains” et “viols sur mineure”, a démissionné de son mandat de président, a indiqué ce mardi 24 mai à l’AFP le groupe, renommé Vilavi en janvier.

    “Le groupe Vilavi prend acte de l’annonce de la démission de Jacques Bouthier de son mandat de Président, et de toutes ses activités et responsabilités au sein de l’entreprise”, a-t-il indiqué, précisant que la conduite opérationnelle et commerciale est pour l’instant “assurée par l’équipe en place”.

    Âgé de 75 ans, le chef d’entreprise a été mis en examen à l’issue d’une enquête préliminaire ouverte mi-mars, avec cinq autres personnes “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte samedi, (...) des chefs de traite des êtres humains à l’égard de mineu r et tentative, viols sur mineure de plus de 15 ans, recours à la prostitution d’un mineur” et “agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans”, ont précisé lundi des sources judiciaires et proches du dossier à l’AFP, confirmant une information de RTL.

    22 ans, déjà “trop âgée pour lui”

    Selon une source proche du dossier citée par la radio, une jeune femme de 22 ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars, expliquant que depuis cinq ans, elle était “captive” d’un homme richissime qui la violait.

    Devenant, selon ses dires, “trop âgée pour lui”, la jeune femme aurait été forcée de trouver une “remplaçante”. Une adolescente de 14 ans a alors pris sa place dans l’appartement. La plaignante est parvenue à les filmer ensemble dans un lit, avant de confier la vidéo aux enquêteurs.

    Le PDG est soupçonné d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever la jeune femme, saisir la vidéo et la forcer à quitter la France, ajoute RTL. Pour cela, le septuagénaire aurait sollicité sa femme, deux employés de sa compagnie, une jeune femme proche de la plaignante, ainsi qu’un ancien gendarme membre du GIGN. Tous ont été mis en examen et incarcérés samedi.

    Fondé en 1975 par Jacques Bouthier qui le dirige depuis, Assu 2000 devenu Vilavi se présente comme le “premier courtier expert en assurance et en crédit dédié aux particuliers en France” et revendique 1800 collaborateurs, 163 millions d’euros de chiffre d’affaires et près de 550.000 clients assurés.

    À voir également sur Le HuffPost: Inceste:“J’ai été agressée de 3 à 9 ans par un multirécidiviste”

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      Quand LIBERATION faisait l’apologie de la pédophilie.

      eyome · Sunday, 19 December, 2021 - 18:52

    On y trouve aussi des dessins impliquant des bébés, ou une photo mettant en scène de jeunes garçons dans des postures sodomites. (publié le 5-6 /11/1978 dans la page d’annonces « Taules ».)

    Après ce scandale, le journal ouvre encore ses pages à des défenseurs de la pédophilie, à l’occasion de la publication de l’article « Câlins enfantins », en 1981.Checknews : dans les années 70 et 80, Libération a employé et protégé le journaliste pédophile Christian Hennion, ceci n’est pas un scoop.

    « En 2009 était publié aux Editions du moment un livre intitulé Un petit tour en enfer. Dans celui-ci, Franck Demules, devenu ensuite l’assistant de Carla Bruni, racontait notamment comment, entre 1977 et 1986, de ses 10 à ses 18 ans, il a été abusé par Christian Hennion, alors journaliste à Libération.»

    Libération, parangon de la vertu.

    #France, #Politique, #fr, #AhLibé, #Libération, #Pédophilie.