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      Un ministre italien accuse Stellantis d’avoir donné un nom illégal à l’Alfa Romeo Milano

      news.movim.eu / Numerama · 6 days ago - 09:29

    Le ministre italien Adolfo Urso estime que le nom de l'Alfa Romeo Milano est illégal, Stellantis ayant prévu de construire cette nouvelle voiture en Pologne.

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      Chats contaminés à la grippe aviaire en Pologne : quel est le risque ?

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 18 July, 2023 - 08:50

    En Pologne, 29 chats ont été infectés à la grippe aviaire. Ils présentent des symptômes et certains en sont morts. Mais, l'OMS estime que le risque épidémique est faible : la question reste surtout d'identifier la source de contamination aviaire de ces chats. [Lire la suite]

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      Quand la Russie, la Prusse et l’Autriche se partageaient la Pologne

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 14 March, 2023 - 03:40 · 10 minutes

    Par Bernard Herencia et Thérence Carvalho.

    Au moment où, dans le contexte de la guerre en Ukraine, les querelles mémorielles opposant de longue date Varsovie à Moscou sont exacerbées, il est utile de revenir sur un événement ancien mais encore très vivace dans la mémoire collective polonaise : le troisième partage de la Pologne, intervenu le 24 octobre 1795.

    Ce jour-là, la République des Deux Nations, qui réunissait, depuis le traité de Lublin de 1569 , le royaume de Pologne et le grand-duché de Lituanie , est rayée de la carte. Ce n’est qu’à l’issue de la Première Guerre mondiale que les deux entités – Pologne et Lituanie – recouvreront, mais séparément, leur indépendance.

    Un espace tampon multiculturel assujetti à sa noblesse

    Au milieu du XVIII e siècle, la fragilité et l’éventuelle disparition de la République des Deux Nations inquiètent les grandes cours européennes. À son apogée, son territoire couvre près d’un million de kilomètres carrés, surtout composé de vastes plaines et d’épaisses forêts. Il s’agit d’un espace tampon sans véritables frontières naturelles, situé entre trois puissances avides d’expansion : l’Autriche, la Prusse et la Russie.

    Sa population, estimée à plus de 11 millions d’habitants, est disparate tant ethniquement que linguistiquement et religieusement : Polonais, Lituaniens, Ukrainiens, Biélorusses, Tatars, Juifs ; mais il faut encore compter une multiplicité de communautés grecques, arméniennes et germaniques. L’essentiel de la population est rurale et vit des activités agraires ; à l’exception de Varsovie, Cracovie et Lviv, les grands ensembles urbains sont rares.

    La Pologne-Lituanie est fondamentalement aristocratique avec une soumission à la szlachta , la toute-puissante noblesse polonaise. Cette aristocratie capte toutes les richesses, les honneurs et les pouvoirs politiques en se référant à une idéologie sarmatique : la szlachta serait issue du peuple guerrier scythique des Sarmates , invaincu par l’Empire romain.

    Cette idéologie nourrit un esprit belliciste défenseur de la gloire de vaillants ancêtres mythifiés. Elle se traduit par une arrogance à l’endroit des étrangers et de mépris à l’égard des paysans et généralement de tous ceux vivant de leur travail.

    Une multiplicité de fragilités et de blocages

    Au plan économique, les activités sont fortement freinées par un servage enraciné et par l’insuffisance chronique d’investissements dans les infrastructures. Tandis que les voisins autrichien, prussien et russe se sont dotés d’États puissants capables de moderniser leurs économies, les dirigeants polonais n’ont pas su accroître la productivité agricole et favoriser le développement du commerce et des manufactures. Les terres sont la propriété de la Couronne (pour 15 %) et des magnats – la haute noblesse – (pour 85 %) ; mais la moitié de la szlachta reste non possédante.

    En Pologne-Lituanie, le sort des paysans semble s’être détérioré dans la première moitié du XVIII e siècle, principalement à cause de l’alourdissement des corvées. L’économie du pays est largement non monétaire, avec de puissants comportements autarciques et des pratiques de dons. Les serfs ne consomment qu’une faible part de leur production tandis que les magnats profitent de leurs richesses lors de fêtes organisées pour s’attacher leurs importantes cours et confient des charges aux nobles pauvres pour assurer leurs trains de vie respectifs.

    En matière juridique, la Pologne-Lituanie demeure entravée par une forte pluralité de coutumes auxquelles s’ajoutent les statuts royaux et les lois votées par la Diète . En dépit de plusieurs tentatives de codification, la république ne parvient pas à uniformiser son droit civil et pénal. Il en résulte un ordre social profondément inégalitaire au bénéfice de la noblesse et surtout des magnats. La seconde moitié du XVIII e siècle est cependant marquée par quelques progrès notables : les seigneurs perdent le droit de vie et de mort sur leurs serfs (1767) ; la torture et les procès en sorcellerie sont interdits (1776).

    Politiquement, son régime hybride, mêlant républicanisme nobiliaire et monarchie élective, est source d’importants blocages et dysfonctionnements. Les citoyens aristocrates contribuent aux affaires publiques via des assemblées de districts en charge des affaires locales et de l’élection des nonces, députés à l’assemblée supérieure du royaume – la Diète – convoquée tous les deux ans. Cette institution centrale de la république, qui réunit le roi et les deux Chambres (le Sénat et la Chambre des nonces), vote les lois, les impôts, déclare la guerre, signe les traités et désigne le roi.

    Ce dernier partage son pouvoir avec le reste de la Diète mais il remplit des fonctions particulières : il propose et sanctionne la loi, dirige l’armée et la diplomatie, nomme aux emplois publics et convoque les assemblées. Le monarque s’entoure de ministres qu’il nomme à vie (maréchaux, généraux, trésoriers et chanceliers) et qui tempèrent son autorité, voire constituent de véritables contre-pouvoirs. Le roi doit encore composer avec le Sénat, réunissant les évêques et des administrateurs provinciaux (palatins et castellans) en charge de le conseiller et de le contrôler.

    Toutefois, la szlachta n’a eu de cesse d’élargir ses privilèges et ses capacités d’action sur les affaires publiques notamment dans l’exercice du pouvoir législatif grâce au liberum veto . Ce dispositif repose sur la recherche de l’unanimité dans les votes de la Diète et sur le principe d’une véritable égalité des droits politiques de tous les nobles. Il permet à un seul député de repousser un projet de loi, voire d’obliger toute l’assemblée à se séparer en annulant toutes les décisions de la session. Naturellement, les usages répétés du liberum veto paralysent le travail parlementaire et, par suite, le fonctionnement des institutions. Ce système politique de démocratie nobiliaire a de facto dégénéré en une oligarchie de quelques grandes familles de magnats : les Czartoryski, les Potocki, les Radziwill, les Branacki, les Poniatowski, etc.

    Du point de vue militaire, la Pologne-Lituanie souffre également de handicaps structurels : son armée régulière n’est que de 10 000 hommes. Une levée en masse des nobles est possible mais pourrait être bloquée par l’usage du liberum veto . L’armée polonaise n’est ainsi guère en situation de rivaliser avec les importantes armées de ses puissants voisins. Les observateurs et voyageurs contemporains insistent généralement sur le retard et l’immobilisme de la république dans la plupart des domaines.

    Des efforts de réforme qui ne parviendront pas à empêcher le démantèlement du pays

    Le 6 septembre 1764, la Diète élit Stanislas II Auguste Poniatowski (1732-1798) roi de Pologne et grand-duc de Lituanie grâce aux manœuvres de son ancienne maîtresse l’impératrice de Russie Catherine II (1729-1796). Dès lors considéré comme une créature au service de la tsarine, sa légitimité est d’emblée fragilisée. Il est pourtant loin de n’être qu’un agent servile de la Russie. Ce prince éclairé souhaite poursuivre la politique réformatrice des Czartoryski pour renforcer l’efficacité de l’État polonais en substituant une véritable monarchie au régime en place, générateur d’anarchie dans cette république aristocratique.

    La Pologne est l’un des rares États européens à pratiquer une véritable tolérance religieuse sans toutefois aller jusqu’à une égalité juridique des diverses confessions. Les nobles « dissidents » (protestants et orthodoxes) réclament les mêmes droits que les catholiques. Cette revendication sert les intérêts des Prussiens (protestants) et des Russes (orthodoxes) qui les soutiennent. Les nobles catholiques refusent cette égalité de droit qui, par l’usage de liberum veto , les rendrait dépendants des dissidents et donc de la Russie et de la Prusse.

    En 1767, Nicolas Repnine (1734-1801), ambassadeur de Russie à Varsovie, manœuvre auprès de la Diète pour structurer le conflit, qui est loin de n’être que religieux, en créant des confédérations. La confédération est un dispositif politique légal dont la vocation est de créer une union nobiliaire destinée à défendre la république d’un péril intérieur ou extérieur. Repnine encourage la formation de trois confédérations : à Słuck pour les orthodoxes ; à Toruń avec les protestants ; à Radom pour des catholiques conservateurs hostiles aux réformes de Stanislas II.

    Ces créations aboutissent à une Diète extraordinaire en 1767-1768 : l’égalité des droits est accordée aux non-catholiques et Catherine II est reconnue comme protectrice des « libertés polonaises ». Le 24 février 1768, un traité d’amitié et de garantie perpétuelle est signé entre la Russie et la Pologne. La tsarine s’engage à garantir les institutions politiques et le territoire polonais : la République des Deux Nations tout entière sombre alors dans la dépendance de la Russie.

    Par réaction à cette tutelle de fait, une nouvelle confédération se forme à Bar (29 février 1768) pour défendre la patrie et la foi catholique. La confédération de Bar est soutenue par la France et l’Empire ottoman. Ce dernier déclare la guerre à la Russie (6 octobre 1768) à la suite d’un massacre perpétré par des pro-russes sur son territoire. L’insurrection polonaise tourne simultanément à la guerre civile et interétatique.

    La situation, en contenant l’expansion russe, sert les intérêts autrichiens et prussiens. Cependant, les revers militaires se multiplient tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Lorsque la confédération est finalement vaincue, les troubles qu’elle a provoqués servent de prétexte à un premier partage du pays par un traité que Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780), Frédéric II de Prusse (1712-1786) et Catherine II signent le 5 août 1772. Entre-temps, la confédération de Bar avait cherché des appuis en France et obtenu que des intellectuels, tels Paul Pierre Lemercier de la Rivière (1719-1801), Gabriel Bonnot de Mably (1709-1785) et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) œuvrent – vainement – à des projets de réformes institutionnelles.

    Des partages à la disparition

    Au partage de 1772, la République perd un tiers de son territoire et de sa population. Le pouvoir polonais en place, toujours dirigé par Stanislas II, aspire encore à la réforme de ses institutions. La « grande Diète » de 1788-1792 œuvre à la rédaction d’une Constitution écrite.

    Un Acte de gouvernement (3 mai 1791) fonde une monarchie héréditaire et non plus élective, dont la couronne reviendra à la maison de Saxe à la mort de Stanislas II. Le roi détient l’entièreté du pouvoir exécutif et assure la « garde des lois », assisté du primat, de cinq ministres et de deux secrétaires d’État. Le pouvoir législatif appartient à la Diète, permanente et bicamérale (Chambre des nonces et Sénat). Les confédérations et le liberum veto sont abolis. Les prérogatives locales et celles de la bourgeoisie sont élargies.

    Catherine II s’oppose à ces réformes porteuses d’émancipation à l’égard de la Russie. Une nouvelle guerre russo-polonaise s’engage. Des magnats conservateurs soutenus par la Russie forment la confédération de Targowica . La pression militaire contraint le roi à y adhérer et à revenir à l’ordre politique ancien. La Prusse de Frédéric-Guillaume II (1744-1797) reste en retrait mais participe à un nouveau partage du territoire de la Pologne en janvier 1793 avec la Russie, qui s’opère cette fois sans l’Autriche, occupée à la guerre contre la France révolutionnaire. La Pologne est dès lors réduite à un espace d’environ 200 000 km 2 pour 3 millions d’habitants.

    En réaction, le général Tadeusz Kościuszko (1746-1817), vétéran de la guerre d’indépendance états-unienne, organise et conduit un soulèvement pour libérer la Pologne. Il dirige l’armée régulière et lève plusieurs milliers de volontaires issus de la paysannerie. De premiers succès sont remportés, mais Kościuszko est blessé et capturé le 10 octobre 1794. L’insurrection est ensuite violemment réprimée par la Russie qui organise un troisième et dernier partage de la Pologne , à nouveau avec l’Autriche et la Prusse, le 24 octobre 1795. La Pologne succombe alors à la voracité de ses puissants voisins et le pays disparaît complètement de la carte européenne jusqu’à sa résurrection , en même temps que la Lituanie, à l’issue de la Première Guerre mondiale en 1918. The Conversation

    Bernard Herencia , Maître de conférences, chercheur en histoire de la pensée économique, Université Gustave Eiffel and Thérence Carvalho , Professeur d’Histoire du droit et des institutions, Université de Nantes

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original .

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      Joe Biden en Pologne : la Liberté concurrencée par la Reconnaissance

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 23 February, 2023 - 04:20 · 5 minutes

    Pendant quelques heures Varsovie a vécu à nouveau comme une atmosphère de guerre froide, le temps d’un discours du président américain Joe Biden .

    En prenant la parole en Pologne pour défendre le monde « libre » contre l’agression russe en Ukraine, stigmatisant l’impérialisme du Kremlin et assurant du soutien inconditionnel de l’Amérique contre la tyrannie, Biden a choisi de chausser les bottes de Ronald Reagan .

    Même élan optimiste, offensif et en quelque sorte même ennemi moscoutaire : « Nous voyons à nouveau aujourd’hui ce que le peuple polonais et les peuples de toute l’Europe ont vu pendant des décennies : les appétits de l’autocrate ne peuvent être apaisés. Ils doivent être combattus. ».

    Joe Biden leader du « monde libre »

    Le discours est connu, cependant, le contexte a complètement changé, ce qui lui donne une portée et une signification toute différente. Le leader du « monde libre » s’est adressé en priorité à son propre camp tout comme un jour avant Vladimir Poutine s’est adressé en priorité au sien . Les deux ont répété dans les grandes lignes leurs grands récits respectifs, la défense de la liberté et de la démocratie contre l’exigence d’un monde multipolaire « libéré » d’une tutelle occidentale hypocrite et corrompue.

    Seulement, ce n’est plus au monde bipolaire de la guerre froide que s’adressent les leaders des deux grandes puissances mais à celui instable de la montée en puissance de l’Asie, de la contestation de l’hégémonie occidentale par la Chine et une partie du « Global South », de la transformation des alliances héritées pour répondre aux nouvelles menaces perçues comme telles aujourd’hui. La tragédie ukrainienne n’a été que la mèche qui a dynamité le monde ancien.

    Ce faisant, la signification des deux discours a changé car les circonstances ont changé. Les discours russe et américain mettent des mots sur une lutte engagée entre deux conceptions fondamentales de la morale, l’une fondée sur l’exigence de liberté, l’autre sur celle de reconnaissance .

    Rassembler son camp

    En s’adressant à une Europe centrale toujours inquiète des interférences de son encombrant voisin russe en jouant la partition de la liberté, Joe Biden ne peut que susciter l’adhésion enthousiaste. La liberté acquise y est quelque chose de concret, que les Ukrainiens paient par le sang chaque jour. Ce droit aux institutions libres est une conception partagée en théorie avec tout le camp occidental, de l’Europe de l’Ouest à l’Amérique du Nord en passant par l’Australie ou la Nouvelle-Zélande.

    En fustigeant l’hypocrisie américaine, sa corruption morale et son néocolonialisme, Vladimir Poutine se pose en résistant face à un autre type d’injustice, le mépris occidental pour le reste du monde. C’est ce manque de reconnaissance et même la subordination symbolique d’une partie de l’humanité sur l’autre qui alimente le ressentiment anti-occidental tout comme la propagande du Kremlin.

    Il est assez facile de relever les manquements de l’Occident à la liberté, l’écart réel entre l’idéal et la réalité. La guerre contre le terrorisme, les guerres en Irak, Afghanistan, Yemen, la gestion de la crise sanitaire, l’extension morale du wokistan, l’emprise des technocraties, de Big Tech ou de Big Business sont autant d’occasion pour les opinions critiques de fustiger des puissances occidentales imparfaites, et à raison.

    Il faut reconnaître que c’est aussi cette capacité à l’autocritique, produit de la liberté, qui permet l’amélioration, l’innovation et les corrections dans le domaine social et politique autant que dans le domaine économique.

    Il faut également reconnaître que chaque fois que l’Occident s’éloigne de l’idéal de la liberté, c’est pour emprunter aux modèles autoritaires qui lui sont devenus étrangers depuis des siècles mais qui demeurent en cours en Russie, en Chine ou en Iran.

    Il est aussi assez facile de faire sortir Vladimir Poutine de l’humanité ordinaire en lui assignant la place extraordinaire de monstre, tyran ou fou : son discours revanchiste peut susciter l’empathie des nouveaux damnés de la Terre, les floués des promesses occidentales d’émancipation. Peut-on comprendre la mentalité chinoise sans les guerres de l’opium ? Peut-on comprendre le reflux de la France en Afrique sans la mémoire d’une colonisation que la Russie se fait un plaisir de rappeler ?

    Le futur de la reconnaissance

    Négliger la problématique de l’identité et de la reconnaissance, c’est jeter un voile sur les conflits qui sont en train de se former sous nos yeux, comme l’avait déjà vu Samuel Huntington dans son Choc des civilisations . Seulement, la demande de reconnaissance peut rendre aveugle jusqu’à la tragédie : c’est contre l’invasion américaine et pour défendre la souveraineté du pays que l’État Islamique est né en Irak, que les Talibans ont repris Kaboul, que la Corée du Nord a transformé son pays en prison à ciel ouvert ou que les mercenaires de Wagner progressent en Afrique.

    Aujourd’hui, la Russie a déclenché un conflit conventionnel inhumain et sanglant contre son voisin aussi parce qu’elle s’estimait ignorée et méprisée par un Occident arrogant et certain de son bon droit. Comme l’a rappelé fort justement Joe Biden dans son discours : cette guerre n’a jamais été une nécessité, mais une tragédie.

    Les défenseurs de la liberté doivent désormais compter avec la montée en puissance des demandes de reconnaissance sur la scène internationale, qui contestent à l’Occident son magistère moral.

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      Les deux humoristes russes qui ont imité Macron sont-ils liés au Kremlin ?

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 22 November, 2022 - 17:44

    Un duo de comiques russes a contacté le président polonais en se faisant passer pour Emmanuel Macron. Selon nos informations, ces coups de fils auraient tout d'une opération psychologique lancée par le Kremlin. [Lire la suite]

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      Un missile tombe en Ukraine, BHL explose

      Pascal Avot · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 18 November, 2022 - 04:00 · 5 minutes

    Cette semaine, Bernard-Henri Lévy est en Ukraine . Il ne cesse évidemment pas de nous le rappeler sur Twitter, illustrant ainsi sa légendaire témérité, s’exposant au feu nourri des photographes à distance respectable des lignes de front. BHL’s business as usual : rien que de très prévisible. Mais tout de même, il nous a gratifiés d’un tweet qui mérite un minimum d’attention.

    « N’en déplaise aux experts en intention & escalade : 1 l’Histoire a un inconscient ; 2 la #Pologne est à nouveau frappée ; 3 les pro- #Poutine sont à l’Ouest, les missiles viennent de #Russie ; 4 #Zelenski avait raison ; 5 le NATO doit, d’1 façon ou d’1 autre, dire : #StandWithPoland »

    Examinons la chose point par point.

    D’abord, qu’est-ce donc que des « experts en intention » ? Des ignares qui ont l’intention de se faire passer pour des spécialistes ? Des magiciens qui lisent dans les intentions d’autrui ? Ou une espèce d’animaux étranges dont seul BHL a détecté l’existence ? Mystère. Toujours est-il que BHL leur parle et qu’il les tance.

    Il leur dit que « l’Histoire a un inconscient ».

    Première nouvelle. Si l’on s’en tient à la définition universellement admise de l’inconscient, on en déduit logiquement que l’Histoire a un cerveau. On aimerait bien savoir où il se trouve. Et aucun cerveau ne flottant dans le vide, on en conclut nécessairement que l’Histoire a un corps. À quoi ressemble-t-il ? L’Histoire est-elle un garçon ou une fille ? Quelle âge a-t-elle ? Est-elle musclée, longiligne, trapue, sexy, obèse ? Où vit-elle, sur Terre ou dans les cieux ?

    BHL nous répondra sans doute que nous sommes des idiots : l’Histoire a un inconscient parce qu’elle est une mémoire collective et que Freud est tellement génial que l’on peut appliquer ses thèses à tous les sujets sans exception. Toujours est-il que l’idée d’une mémoire collective planétaire est un sacré casse-tête. En quoi nos souvenirs correspondent-ils de près ou de loin à ceux des Eskimos, des Bantous et des Jivaros ? Et quand bien même cette mémoire collective ne serait que continentale, doit-on considérer que les habitants de l’envoûtante Séville partagent leur inconscient historique avec ceux de la nettement moins fantaisiste Aleksandrovsk-Sakhalinski , située à 440 kilomètres au nord de Ioujno-Sakhalinsk ?

    Laissons BHL nous livrer, peut-être, un jour, sa définition de la cervelle universelle sur le divan cosmique, et continuons.

    « Les pro-Poutine sont à l’Ouest, les missiles viennent de l’Est », affirme-t-il, singeant le célèbre « Les pacifistes sont à l’Ouest, les missiles sont à l’Est » de Mitterrand .

    Mais la formule de ce dernier était brillante tandis que celle de BHL est fausse. Car des pro-Poutine, on en trouve encore énormément en Russie. D’abord parmi le peuple, chez les pauvres gens qui ont le plus été trépanés par la propagande russe. Ils sont sans doute de moins en moins nombreux mais ils constituent une masse non négligeable pesant, par sa passivité, sur la situation politique de la Russie. Dans les cercles du pouvoir également, du haut en bas de la pyramide, chez tous ceux qui perdraient leurs fortunes, leur impunité, leurs mainmises politiques ou économiques en cas de chute du maître du Kremlin. Il convient de rester prudent lorsqu’on dit que Poutine est « isolé ». Il l’est d’un point de vue stratégique mais ses fans les plus aveugles et ses affidés les plus intéressés forment encore un solide bouclier humain empêchant toute réforme démocratique ou libérale – et rendant impossible sa destitution. BHL prend ses prophéties pour des faits accomplis.

    BHL lance alors : « Zelensky avait raison. »

    Loin de nous l’idée que Zelensky a tort sur la mobilisation du peuple ukrainien, sur le courage, sur le patriotisme, sur les relations avec l’Ouest, sur la fermeté face à la Russie, sur le charisme et sur la communication politique. À coup sûr, il est un des politiciens les plus doués, les plus performants et les plus intéressants de l’année. Mais il ne saurait avoir raison sur tout car aucun homme n’en est capable, et surtout pas un chef d’État dans le contexte d’absolue imprévisibilité qu’est une guerre. Entre 1939 et 1945, Churchill a eu très souvent raison avant tout le monde mais il s’est également énormément trompé – il lui arrivait d’en pleurer à chaudes larmes.

    Concernant le missile tombé sur le sol Polonais, il semble fort que Zelensky se soit trompé. Au moment où nous écrivons ces lignes, il commence à exprimer des doutes et esquisse une marche arrière. Beaucoup lui sera donc pardonné. En revanche, BHL se retrouve lourdement pris à contrepied par l’Histoire, dont il prétend pourtant être le psychanalyste.

    Quand à l’idée que « le NATO » (pourquoi tant de snobisme ?) doit « d’une façon ou d’une autre » soutenir la Pologne ?

    Elle est extraordinairement stupide. Depuis 1999, la Pologne fait partie de l’OTAN, qui y stationne un nombre toujours plus important de militaires et de matériel, avec des renforts constants cette année. Ses soldats n’ont en aucune manière à défiler dans les rues de Varsovie avec des pancartes « Je suis Pologne », ni à lancer des hashtags #PolishLivesMatters. Obsédé par le caractère superficiel des événements, BHL rêve de gamineries. Pour survivre à l’agressivité de Poutine, ni la Pologne, ni l’Ukraine, ni la dissidence russe, n’ont besoin de ses trouvailles publicitaires low cost .

    Pendant ce temps, la Libye se noie dans le chaos.

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      Les femmes en pleine guerre en Ukraine - DOSSIER

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 04:45 · 6 minutes

    Des femmes manifestent contre le viol et les violences contre les femmes en Ukraine, le 21 avril 2022 à Berlin, en Allemagne.  Des femmes manifestent contre le viol et les violences contre les femmes en Ukraine, le 21 avril 2022 à Berlin, en Allemagne.

    UKRAINE - Le 24 février commençait la guerre russe en Ukraine. Depuis trois mois, le pays vit au rythme des combats, des avancées ou des reculs des troupes russes. Au moins 15.000 hommes auraient perdu la vie du côté ukrainien. 8 millions d’Ukrainiens ont été déplacés à l’intérieur du pays , sans compter les 6,4 millions qui ont fui à l’étranger.

    Si la loi martiale , qui vient d’être prolongée de trois mois, concerne les hommes âgés de 18 à 60 ans, certaines femmes ont elles aussi décidé d’être sur tous les fronts, de faire partie de la résistance et de prendre les armes. Parmi elles, certaines vivent des atrocités qu’il est difficile de décrire, notamment des viols . Le viol de guerre a toujours existé pendant les conflits, et la guerre en Ukraine ne fait pas exception.

    Qu’elles aient choisi de rester qu’elles tentent de fuir ou qu’elles y soient parvenues, les Ukrainiennes peuvent se retrouver en situation de très grande vulnérabilité. C’est à elles que Le HuffPost a choisi de consacrer son nouveau dossier , publié ce mardi 24 mai, trois mois après l’invasion décidée par Vladimir Poutine.

    Voici les grandes lignes de ce dossier, dont vous pourrez retrouver le détail dans chaque article.

    Du covoiturage de femmes et d’enfants, par des femmes. Depuis début mars, des femmes polonaises s’organisent pour transporter des réfugiés ukrainiens en sécurité, depuis l’un des postes-frontières entre l’Ukraine et la Pologne, à Dorohusk.

    À l’origine de cette initiative, Ella Jarmulska, entrepreneuse polonaise de 38 ans et mère de famille qui vit en banlieue de Varsovie, la capitale de la Pologne. Au début de la guerre en Ukraine, elle veut agir. Elle commence par organiser une collecte de produits de première nécessité dans l’école de sa fille. De l’argent, des couches, du lait pour bébé, de la nourriture, des médicaments...

    ➡️ Découvrir l’initiative de ces Polonaises à la frontière ukrainienne

    • Hypertension, naissances prématurées... Le stress de la guerre affecte les femmes enceintes en Ukraine

    “Pour les femmes qui sont restées, il y cette incertitude sur leur futur, sur celui de leur enfant, elles sont anxieuses, stressées.” Olena Serhieienko est sage-femme et membre de l’équipe Médecins du Monde à Dnipro, à l’est de l’Ukraine. Depuis le 24 février, date du début du conflit, elle constate les conséquences de la guerre sur la santé mentale et physique des femmes enceintes restées sur place.

    Selon le Fonds des Nations unies pour la population, 265.000 femmes ukrainiennes attendaient un enfant lorsque la guerre a commencé. 80.000 naissances sont attendues d’ici les trois prochains mois.

    Sur le terrain, plusieurs reporters américains se sont intéressés à leur situation. Andrew E. Kramer s’est ainsi rendu dans une maternité de Kiev début mai pour le New York Times , Lauren Egan dans un hôpital de Varsovie, la capitale polonaise, pour NBC News fin avril. Tous deux témoignent du stress que ressentent ces femmes, et des complications que celui-ci entraîne pendant leur grossesse.

    ➡️ En savoir plus sur la situation des femmes enceintes en pleine guerre en Ukraine

    • Le parcours infernal des femmes trans qui tentent de fuir l’Ukraine

    “Si votre passeport est au genre masculin, ils ne vous laisseront pas aller à l’étranger, ils ne vous laisseront pas passer.” Zi Faámelu est une femme trans de 31 ans, originaire de Kiev. Si elle a finalement réussi à fuir son pays, elle a d’abord été confrontée à ce qu’elle nomme “une guerre dans la guerre”: la transphobie en plein conflit armé.

    En avril, on estimait que 5 millions d’Ukrainiens avaient fui leur pays. Et pour les personnes trans, cette décision de quitter leur foyer présente une difficulté supplémentaire. “Au cours de ma récente visite en Ukraine, j’ai également été informée du fait que certaines personnes transgenres rencontrent des difficultés pour quitter le pays”, expliquait le 17 mai Dunja Mijatović, Commissaire aux droits de l’homme au Conseil de l’Europe.

    ➡️ Lire l’article qui fait le point sur ce que vivent les femmes trans ukrainiennes

    • Cette ONG se mobilise pour aider les Ukrainiennes à avorter en Pologne

    Alors que le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis, le sujet est également bien présent en Pologne, pays très anti-IVG et où de nombreuses femmes ukrainiennes, victimes de trafics, de violences et de viols, sont réfugiées depuis le début de leur guerre avec la Russie. Des ONG et activistes, comme Women On Web, tentent de leur venir en aide.

    Service d’aide à l’avortement médicamenteux, l’organisation est présente en Pologne depuis des années. “Avant la guerre, des femmes polonaises traversaient la frontière pour avorter en Ukraine, où la législation était moins dure”, raconte au HuffPost Venny Ala-Siurua, directrice exécutive de l’ONG.

    Depuis 2005, Women on Web fournit des kits de pilules abortives aux femmes dont la grossesse date de moins de 12 semaines, dans plus de 200 pays dont la Pologne. “Nous recevons environ 25.000 messages par an de ce pays, chiffre-t-elle. Entre 2020 et 2021, nous avons reçu 60.000 demandes. Même si toutes les demandes n’aboutissent pas, c’est très élevé.”

    ➡️ Découvrir l’association qui aide les réfugiées ukrainiennes à avorter

    • Comment parler des viols de guerre en Ukraine sans raviver le traumatisme des victimes?

    Les violences sexuelles sont une fois de plus utilisées comme une arme de guerre. En Ukraine comme dans d’autres conflits, les témoignages et récits de viols et de violences subis par la population ukrainienne, en particulier les femmes, se multiplient. Ils sont difficiles à documenter et risquent quand ils le sont de traumatiser à nouveau les victimes.

    Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le 17 mai le déploiement en Ukraine d’une équipe de 42 enquêteurs et experts, soit la plus grande mission jamais envoyée sur le terrain, pour enquêter sur les crimes commis pendant l’invasion russe.

    Sur le terrain, de nombreux acteurs collectent des informations: journalistes, ONG, activistes, acteurs locaux, police, gouvernement ukrainien... Or, tout le monde n’est pas apte et formé à recueillir ces témoignages.

    ➡️ En savoir plus sur les manières de documenter les viols de guerre

    À voir également sur Le HuffPost: À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge

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      Six pays de l'Eurovision 2022 accusés de tricherie après des "schémas de vote irréguliers"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 07:18 · 2 minutes

    Kalush Orchestra, les Ukrainiens vainqueurs de l'Eurovision 2022. Kalush Orchestra, les Ukrainiens vainqueurs de l'Eurovision 2022.

    EUROVISION - Une tricherie “d’une ampleur inédite”. Dans un communiqué publié jeudi 19 mai, l’ Union européenne de radiotélévision (UER), qui s’occupe de l’ Eurovision , a dévoilé que six pays auraient tenté de manipuler les résultats de l’édition 2022 du concours.

    Les jurys professionnels de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, du Monténégro, de la Pologne, de la Roumanie et de Saint-Marin se seraient mutuellement accordé le plus de points possibles lors de la seconde demi-finale. “Il a été observé que quatre des six pays ont placé les cinq autres dans leur top 5 (en prenant en compte le fait qu’un jury ne peut pas voter pour son pays)”, est-il détaillé dans le communiqué pour expliquer la fraude.

    “Un pays a placé ces mêmes cinq pays dans son top 6, et le dernier des six jurys en a placé quatre dans son top 4, le 5e pays étant dans le top 7”, poursuit l’UER, qui continue sa démonstration en pointant que “quatre des pays ont reçu au moins une fois 12 points, le maximum qui peut être donné”.

    Pas une coïncidence, mais bien une tricherie

    Mais pourquoi l’UER est-elle persuadée de la tricherie? Parce que “cinq de ces six pays ont été classés au-delà du top 7 par les jurys des 15 autres pays qui votaient lors de le même demi-finale”. De plus, ajoute-t-elle, “quatre des six pays ont été classés dans les six derniers des classements établis par les quinze autres jurys”. Ce n’est donc pas pour leur talent mais par leurs manigances que les pays incriminés ont reçu plus de points, en déduit l’UER.

    Après s’être rendu compte de la supercherie, les organisateurs ont remplacé les votes de ces six pays par un algorithme lors de cette demi-finale, puis lors de la grande finale du samedi 14 mai.

    Ce qui n’a d’ailleurs pas plu à certains de ces pays, qui se sont plaints au lendemain du show. “Nous avons été désagréablement surpris de constater que le vote n’a pas été pris en compte dans le classement final, les organisateurs attribuant une autre série de notes aux concurrents de la finale”, avait écrit la télévision publique roumaine TVR dans un communiqué. Les douze points de ce pays sont allés non pas à la Moldavie mais à l’Ukraine, qui a remporté la compétition.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Eurovision 2022: derrière “Fulenn”, d’Alvan & Ahez, la légende de Katell Gollet

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      À Varsovie, l'ambassadeur de Russie en Pologne arrosé de faux sang

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 13:25 · 2 minutes

    Sergueï Andreïev, ambassadeur russe en Pologne, a été victime d'un jet de peinture rouge sang alors qu'il se rendait dans un cimetière de Varsovie pour y déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de soldats soviétiques.  Sergueï Andreïev, ambassadeur russe en Pologne, a été victime d'un jet de peinture rouge sang alors qu'il se rendait dans un cimetière de Varsovie pour y déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de soldats soviétiques.

    GUERRE EN UKRAINE - Un geste de colère et de soutien à l’Ukraine. L’ambassadeur russe en Pologne a été arrosé ce lundi 9 mai d’une substance rouge et pris à partie par des manifestants pro-ukrainiens, en marge d’une cérémonie à Varsovie marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale , a rapporté l’agence russe Ria Novosti.

    Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent le diplomate, Sergueï Andreïev, la chemise et le visage maculés de peinture rouge , tout comme plusieurs personnes de son entourage dont sa femme et d’autres diplomates.

    Derrière eux, des drapeaux ukrainiens brandis par des manifestants sont visibles alors que les manifestants scandent “fasciste” à l’encontre de Sergueï Andreïev. Le diplomate se rendait au cimetière de Varsovie où reposent les soldats soviétiques morts durant la Seconde Guerre mondiale à l’occasion des commémorations du 9 mai 1945 , date qui pour les Russes marque la victoire sur l’Allemagne nazie.

    Sentiment “anti-russe”

    Sergueï Andreïev a également été victime de jets d’objets comme on peut le voir sur ces images. Sur d’autres vidéos en ligne, on peut voir la délégation russe escortée par des policiers polonais jusqu’à une voiture, afin de quitter rapidement les lieux.

    Les médias russes se sont rapidement emparés de l’affaire pour prolonger l’utilisation de l’argument d’un sentiment anti-russe de la part de ses voisins occidentaux. La Russie dénonce sans cesse cette “russophobie”, en particulier de la part de la Pologne, farouche défenseur de l’Ukraine depuis le début du conflit.

    La Russie justifie d’ailleurs son offensive en Ukraine par un projet anti-russe occidental dans ce pays et un prétendu génocide des russophones par les néonazis ukrainiens, comme l’a encore martelé Vladimir Poutine sur la place Rouge à Moscou lors de son discours pour le 77e anniversaire de la victoire des Soviétiques sur l’Allemagne nazie.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi va ressembler la parade militaire du 9 mai à Moscou?