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      Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l'orque de la Seine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 08:35 · 2 minutes

    Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l'orque de la Seine (Photo prise le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol) Sea Shepherd offre 10.000 euros pour trouver qui a tiré sur l'orque de la Seine (Photo prise le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol)

    ANIMAUX - Avis de recherche: offre récompense contre informations. Ce dimanche 17 juillet, l’association de défense des océans Sea Shepherd lance, via Le Parisien , un avis de recherche pour retrouver la personne qui a tiré sur l’orque qui s’était perdue dans la Seine en mai dernier. L’ONG annonce ainsi offrir 10.000 euros à quiconque pourra lui révéler des informations utiles et qui pourront aboutir à l’identification et aux poursuites du tireur. Une enquête a par ailleurs été ouverte.

    Le cadavre a été retrouvé flottant le dimanche 30 mai dans la Seine. Alors qu’on n’avait encore jamais observé d’orque dans le fleuve, qu’on n’avait pas imaginé qu’elle mourrait si vite, l’autopsie a permis de retrouver… une munition humaine dans ses chairs”, indique l’association dans les colonnes du quotidien. Le mystère demeure sur la date et le lieu du tir en question.

    Une stratégie qui a déjà fait ses preuves en France

    Selon Lamya Essemlali, présidente de l’ONG, l’hypothèse la plus probable est celle d’un tir de pêcheur. “La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche Et comme cela survient en pleine mer, c’est en quasi-impunité”.

    Cette tactique de la récompense contre des informations a déjà fait ses preuves dans le Finistère, rappelle Lamya Essemlali. Elle évoque le cas, en 2019, des phoques décapités à Concarneau par des marins. Ces derniers ont depuis été identifiés, retrouvés et jugés.

    L’orque, repérée pour la première fois le 16 mai près du Pont de Normandie, entre Honfleur et Le Havre, avait été retrouvée morte le 30 mai malgré les multiples efforts pour essayer de lui venir en aide.

    L’orque n’est pas morte par balle

    Cela dit, ce n’est pas cette balle qui a causé la mort du cétacé explique au Parisien Sophie Poncet, de l’Office français pour la biodiversité: “On sait seulement que la balle n’a pas causé la mort, qu’elle a été tirée de loin car elle n’a pas touché les os, puisque les tissus ne portaient plus de trace. Le reste n’est que supputation”.

    Les premiers résultats des examens post-mortem ont “amené à privilégier l’hypothèse selon laquelle l’animal est mort d’inanition (état de faiblesse causé par le fait que l’animal ait cessé de s’alimenter)”, selon un communiqué de la préfecture de Seine-Maritime, publié le 6 juillet.

    Cet état de faiblesse pourrait s’expliquer par l’isolement du cétacé, qui évolue habituellement en groupe. La nécropsie -un examen post-mortem réalisé sur un animal- effectuée le 31 mai confirme la “mauvaise condition physique” de l’orque, une femelle “immature” de plus de quatre mètres et de 1100 kg, peu avant sa mort.

    L’enquête est toujours en cours pour découvrir pourquoi le cétacé s’est perdu dans la Seine et n’était plus capable de s’orienter .

    À voir également sur Le HuffPost: Une orque aperçue dans la Seine entre le Havre et Rouen

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      L'orque égarée dans la Seine n'est pas morte d'une maladie, Sea Shepard porte plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 12:17 · 3 minutes

    L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour "mettre fin à ses souffrances" (Photo prise de l'orque dans la Seine le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol)

    ANIMAUX - L’orque égarée dans la Seine , en mai, n’est pas morte des suites d’une maladie , révèle la nécropsie (une autopsie réalisée sur un animal) dont les résultats ont été publiés ce mercredi 6 juillet par la préfecture de la Seine-Maritime. Victime d’un état de grande faiblesse, l’animal avait été également été la cible d’un tir à une date indéterminée. L’ONG Sea Shepherd spécialiste de la protection des animaux marins a annoncé qu’elle déposait plainte contre X ”pour tentative de destruction d’ espèce protégée ”.

    “Les premiers résultats de la nécropsie et des analyses amènent à privilégier l’hypothèse selon laquelle l’animal est mort d’inanition (état de faiblesse causé par le fait que l’animal ait cessé de s’alimenter)”, conclut la préfecture de la Seine-Maritime dans un communiqué.

    La nécropsie réalisée le 31 mai, peu après la découverte du cadavre du cétacé indique, en effet, que l’orque “présentait une mauvaise condition” mais aussi que “son estomac était vide, à l’exception de quelques griffes et vibrisses de phoque retrouvées, confirmant qu’elle ne s’était pas alimentée récemment”. Début juin, la préfecture affirmait déjà que le mammifère marin “ne s’était pas nourrie depuis plusieurs semaines” avant de s’égarer dans la Seine.

    “Les examens et analyses menés n’ont pas confirmé le diagnostic initialement envisagé de mucormycose [une mycose rare]”, expliquent les autorités ce mercredi. Fin mai, le corps du cétacé avait été retrouvé dans un très mauvais état. “Sa peau était ulcérée. Elle devait souffrir le martyr, avait décrit Gérard Mauger, vice président du Groupe d’Etude des Cétacés du Cotentin (GECC). Des morceaux de peau tombaient, il n’y avait plus rien à faire.”

    L’orque a été la cible d’un tir

    À ce stade, les scientifiques qui ont analysés l’orque n’ont pas pu déterminer à quel moment l’animal a été la cible d’un tir. “Dans les tissus, à la base du crâne de l’animal”, les scientifiques qui ont effectué la nécropsie ont aussi identifié “la présence d’une munition”, peut-on lire dans le communiqué de la préfecture, qui précise que les résultats d’autres analyses sont attendus.

    Après la publication des premiers résultats de la nécropsie, Sea Shepherd a fait savoir sur son compte Twitter qu’elle portait plainte contre X “pour tentative de destruction d’espèce protégée”. “Sedna, l’orque errante dans la Seine est morte de faim, déplore l’ONG. On lui avait par ailleurs tiré une balle dans la tête plusieurs semaines/mois auparavant.”

    L’orque en difficulté avait erré plusieurs jours dans la Seine entre Rouen et Le Havre. Après que les opérations pour la guider vers la mer à l’aide de stimuli sonores ont échoué, les autorités avaient décidé de l’euthanasier . Son décès avait finalement été constaté le 30 mai.

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      Un cétacé, a priori un rorqual, observé dans la Seine au Havre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 15:02 · 2 minutes

    FONDS MARINS - Un cétacé, sans doute un rorqual, qui semble en bonne santé, a été observé à plusieurs reprises dans l’estuaire du Havre , entre le pont de Normandie et le pont de Tancarville, a-t-on appris ce vendredi 1er juillet de sources concordantes.

    L’animal pourrait être un rorqual à museau pointu adulte , d’une taille d’environ dix mètres, selon les observations de plusieurs associations, dont Sea Shepherd France, citées par la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué.

    “De ce qu’on a pu voir et de ce qui nous a été signalé, il semble être en bonne santé. Il nage normalement”, a expliqué vendredi Lamya Essemlali, présidente de l’ONG de défense des océans jointe par l’AFP.

    Si l’ONG n’a “pas d’inquiétude a priori sur son état de santé”, sa priorité est de surveiller la progression du cétacé. “Il ne faut surtout pas qu’il arrive en eau douce, sinon ça serait problématique: ses jours seraient comptés”, selon Mme Essemlali qui évoque la possibilité de faire un barrage sonore pour l’éloigner.

    “L’animal observé se déplace lentement, mais avec des mouvements puissants, et semble dans une bonne condition physique”, relève pour sa part la préfecture.

    “La capitainerie Haropa du port de Rouen a immédiatement pris un avis à la navigation, à valeur réglementaire, adressé à l’ensemble des navires, bateaux et engins flottants, afin de les informer de la présence de cet animal sauvage mais également d’imposer l’interdiction de s’en approcher à moins de 100 mètres”, ajoute le communiqué diffusé jeudi soir.

    “Ce n’est pas aussi anormal et aussi inquiétant que ça l’était pour l’orque. Un rorqual n’est pas un animal grégaire”, rappelle la présidente de Sea Shepherd.

    À la mi-mai, une orque en grande difficulté avait été observée dans la Seine entre Le Havre et Rouen. Le cétacé avait été retrouvé mort fin mai.

    Un groupe d’experts chargé du suivi de l’animal avait été créé et il avait décidé de l’euthanasier après l’échec des opérations pour la guider vers la mer, notamment au moyen de stimuli sonores sous-marins.

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      L'orque perdue dans la Seine a été retrouvée morte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 12:19 · 3 minutes

    L'orque bloquée dans la Seine et qui devait être euthanasiée a été retrouvée morte par les militants de l'ONG de protection des animaux marins Sea Shepherd (photo d'illustration prise en Nouvelle-Zélande à l'été 2021). L'orque bloquée dans la Seine et qui devait être euthanasiée a été retrouvée morte par les militants de l'ONG de protection des animaux marins Sea Shepherd (photo d'illustration prise en Nouvelle-Zélande à l'été 2021).

    ANIMAUX - Triste épilogue. L’orque qui se trouvait en difficulté dans la Seine depuis plusieurs jours a été retrouvée morte, a annoncé ce lundi 30 mai l’ONG spécialiste de la protection des animaux marins Sea Shepherd. Elle va désormais être remorquée par les services de l’État pour subir une autopsie, a fait savoir la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué.

    ″À la suite d’une observation réalisée par un marin et relayée par la capitainerie Haropa du port de Rouen, les investigations menées ont permis aux embarcations de Sea Shepherd France de repérer l’animal à la surface, puis de constater son décès”, a précisé la préfecture dans son texte.

    C’est un cargo norvégien, qui remontait la Seine en direction de Rouen, qui a repéré le mammifère marin, qui devait être euthanasié.

    Un animal qui “devait souffrir le martyr”

    Sur Twitter, l’association Sea Shephard a confirmé avoir “retrouvé le cadavre de l’orque (ce lundi) matin à 11h48”. L’ONG ajoute: “Nous sommes actuellement avec elle pour empêcher que son corps ne soit percuté par un navire, ce qui compromettrait l’autopsie. Nous attendons l’équipe mobilisée par l’État pour la récupérer.”

    “L’animal était couché sur le flanc, ce n’était pas très bon signe”, a déclaré à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC, une association basée à Cherbourg missionnée pour l’étude et la préservation des mammifères marins en Manche.

    “On parlait plutôt d’un fantôme d’orque tellement sa peau était ulcérée. Elle devait souffrir le martyr. Des morceaux de peau tombaient, il n’y avait plus rien à faire”, a décrit Gérard Mauger, qui a pu observer l’orque samedi soir.

    Une autopsie pour en savoir davantage sur sa maladie

    Le groupe de travail des experts chargé du suivi de l’animal avait décidé dimanche d’euthanasier l’animal après l’échec des opérations pour la guider vers la mer à l’aide de stimuli sonores . “Tout était prêt pour l’euthanasier” lorsqu’elle a été retrouvée morte, selon le fondateur du GECC.

    Son corps va désormais être remorqué vers les berges de la Seine, “où des moyens de levage seront mis en place afin de permettre à des vétérinaires et biologistes experts d’assurer une autopsie et des opérations de prélèvement, visant à recueillir un maximum d’informations et tenter d’établir les causes de l’errance et de la mort de cette orque”, précise la préfecture.

    L’autopsie doit notamment permettre “d’en apprendre davantage sur la pathologie, une mycose très particulière, et sur les causes de la mort”, a encore précisé Gérard Mauger. En revanche, les autorités ont fait savoir que qu’elles ne communiqueraient pas sur la position de l’animal et sur le lieu de l’autopsie, cherchant à éviter des rassemblements qui pourraient perturber le travail des scientifiques.

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      L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour "mettre fin à ses souffrances"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 16:40 · 3 minutes

    L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour L'orque égarée dans la Seine va être euthanasiée pour "mettre fin à ses souffrances" (Photo prise de l'orque dans la Seine le 26 mai 2022 par REUTERS/Pascal Rossignol)

    ANIMAUX - Il n’y aura donc pas de fin heureuse pour l’orque coincée dans la Seine depuis quelques jours . Le cétacé, malade, va devoir être euthanasié a annoncé la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué ce dimanche 29 mai.

    Les experts réunis ont conclu qu’elle souffrait d’une maladie grave, la mucormycose, à un stade très avancé. “Dans ces conditions, le groupe de travail des experts a conclu, de manière unanime, que la seule solution envisageable consiste à euthanasier l’animal afin, d’une part, de mettre fin aux souffrances subies par l’orque et, d’autre part, de mener des analyses poussées sur la pathologie dont il est porteur”.

    Selon les experts cités par le communiqué, la mucormycose est une “maladie émergente observée sur des mammifères marins à plusieurs endroits du globe (notamment en Amérique du Nord), sans que les spécialistes n’aient à ce jour connaissance de cas comparables en Europe”.

    “Il s’agit d’une affection profonde du derme et de l’épiderme susceptible de toucher des animaux immunodéprimés, qui peut s’emboliser au niveau sanguin pour atteindre les reins, les poumons, le cœur et le cerveau, ce dernier point étant susceptible d’expliquer le comportement désorienté de l’orque”.

    L’orque très mal en point et en souffrance

    Cette maladie serait transmissible à d’autres mammifères marins immunodéprimés, pas à l’homme. Le diagnostic a pu être posé grâce aux photos et aux observations faites pendant des mesures de guidage qui ont été mises en place pour mener l’orque hors de la Seine par une équipe de spécialistes (Office français de la biodiversité, pompiers, groupe d’étude des cétacés du Cotentin, pompiers, gendarmes fluviaux…). Sans succès.

    Mais “cette opération a mis en évidence une absence de vivacité, des réactions incohérentes aux stimuli sonores et un comportement erratique et désorienté de l’orque (allers-retours d’un côté à l’autre de la berge)”, explique la préfecture, précisant que les enregistrements ont également révélé des cris de détresse de l’animal.

    Et pour cause, sur les images prises, les experts ont pu constater que l’orque se trouvait dans un état de santé déplorable , avec par exemple “des ulcérations et une dermatite profondes, laissant apparaître des lésions nécrotiques”.

    Les modalités de l’euthanasie de l’orque sont en cours de préparation.

    Aperçue pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du Pont de Normandie, l’orque est “très probablement arrivée déjà affaiblie vers l’estuaire de la Seine”, avait indiqué à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC, une association basée à Cherbourg missionnée par l’Office français de la biodiversité (OFB) pour l’étude et la préservation des mammifères marins en Manche. “Le pronostic vital est engagé. On est vraiment très très inquiets”, soulignait-il déjà alors.

    La préfecture avait aussi rappelé que cet animal “n’a naturellement pas vocation à évoluer séparé de son groupe, ni dans des cours d’eau douce. Il pourrait être blessé ou malade”.

    Appelant à ”éviter tout rassemblement ou affluence à sa proximité” qui pourrait “mettre cet animal sauvage en danger mais surtout représente un risque pour les personnes”, la préfecture avait annoncé la prise de mesures d’interdiction reposant juridiquement sur un avis à la navigation, “afin que le cétacé ne soit pas approché”. Selon Gérard Mauger, cette orque dont la longueur est “compliquée à estimer” pourrait mesurer “dans les 4/5 mètres”.

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      Comment l'orque en danger dans la Seine va être guidée vers la Manche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 07:02 · 3 minutes

    Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration). Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration).

    ANIMAUX - Première tentative de sauvetage. L’orque en difficulté dans la Seine entre Rouen et Le Havre va être attirée vers la mer à l’aide de stimuli sonores, a annoncé vendredi 27 mai la préfecture de Seine-Maritime .

    Sur la base des propositions faites par un groupe d’experts et pour tenir compte de l’état de santé dégradé de l’orque, “la décision a été prise de privilégier une méthode d’intervention douce”, a précisé la préfecture dans un communiqué.

    Elle vise à assurer un suivi ”à distance de l’animal par le recours à un drone, coordonné avec une intervention visant à assurer une diffusion de stimuli sonores (sons émis par une population d’orques) pour attirer et guider l’animal vers la mer”, son milieu naturel.

    “Le recours à ces méthodes peu invasives, à plusieurs centaines de mètres de distance, permet d’éviter l’intervention de navires à proximité immédiate de l’animal, qui pourraient aggraver son état de stress et mettre en danger sa survie, comme la sécurité des intervenants”, justifie la préfecture.

    Aider l’orque à revenir à la mer

    Cette solution a été retenue à l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi, sous l’autorité du préfet, associant l’ensemble des acteurs et partenaires impliqués. C’est la première fois que cette opération est réalisé en France, précise le Monde , mais elle a déjà été couronnée de succès auparavant en Norvège.

    Selon la préfecture, pour “essayer d’identifier une solution permettant d’inciter l’animal sauvage à reprendre le chemin de la mer”, un groupe de travail était réuni jeudi associant des experts nationaux et internationaux des mammifères marins.

    Jeudi encore, l’ONG Sea Shepherd avait expliqué qu’ intervenir était extrêmement compliqué et reposait sur un dilemme: soit aider l’orque à rejoindre la mer, ce qui pourrait causer du stress et l’intervention humaine pourrait être fatale; soit la laisser s’approcher seule de la mer, ce qui comporte aussi des risques, car l’orque n’est pas faite pour vivre en eau douce.

    L’organisation félicite donc “cette première tentative moins invasive qu’un drive avec des manœuvres de bateaux (qui) augmente ses chances de survie, en réduisant le stress induit. Nous espérons que l’expérience sera concluante”. Et de rappeler qu’il ne faut surtout pas d’attroupement lors de ce sauvetage, au risque de causer la perte de l’animal.

    Pronostic vital engagé

    Aperçu pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du Pont de Normandie, l’orque, qui mesure entre 4 et 5 mètres, est “très probablement arrivée déjà affaiblie vers l’estuaire de la Seine”, avait indiqué à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du GECC.

    “Le pronostic vital est engagé. On est vraiment très très inquiets”, soulignait-il. La préfecture avait aussi rappelé que cet animal “n’a naturellement pas vocation à évoluer séparé de son groupe, ni dans des cours d’eau douce. Il pourrait être blessé ou malade”. Les associations tentaient néanmoins de rassurer, indiquant que l’orque n’était pas à l’agonie et arrivait à se nourrir bien qu’elle ait perdu du poids.

    Appelant à ”éviter tout rassemblement ou affluence à sa proximité” qui pourrait “mettre cet animal sauvage en danger mais surtout représente un risque pour les personnes”, la préfecture déjà avait annoncé mercredi la prise de mesures d’interdiction reposant juridiquement sur un avis à la navigation, “afin que le cétacé ne soit pas approché”.

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      Orque en danger dans la Seine: pourquoi les associations ne peuvent pas intervenir?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 13:05 · 4 minutes

    Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration). Une orque est coincée dans la Seine depuis plusieurs jours (photo d'illustration).

    ANIMAUX - Il faut sauver l’orque coincée dans la Seine. Depuis plusieurs jours, un cétacé est en très grande difficulté entre Le Havre et Rouen . Il a été aperçu pour la dernière fois à proximité de la ville de Trait, en Seine-Maritime. Son pronostic vital est engagé mais le jeudi 26 mai, Sea Shepherd a indiqué qu’il était très difficile de lui venir en aide.

    Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’ONG a détaillé le dilemme des autorités et associations: soit aider l’orque à rejoindre la mer, ce qui pourrait causer du stress et l’intervention humaine pourrait être fatale; soit la laisser s’approcher seule de la mer, ce qui comporte aussi des risques, car l’orque n’est pas faite pour vivre en eau douce.

    “Tout revient donc à évaluer le rapport bénéfices/risques pour l’animal, dont le seul intérêt doit rentrer en compte”, résume Sea Shepherd. L’ONG se veut pour le moment rassurante puisque “l’orque a été observée en train de chasser, bien qu’amaigrie elle ne se laisse donc pas mourir de faim (...)”.

    L’intervention humaine, “opération de la dernière chance”

    Alexandre Gannier, président du Groupe d’études des cétacés du Cotentin (GECC) interrogé sur Franceinfo ce vendredi 27 mai, confirme que “l’orque n’est pas à l’agonie”. Il “est affaibli, il a probablement perdu quelques kilos mais il semble avoir encore de la tonicité”.

    Ces éléments conduisent Sea Shepherd à rester optimiste. “Il y a une fenêtre de quelques jours pour espérer qu’elle se rapproche de la mer par elle-même, ce qui serait de loin sa plus grande chance de survie et lui épargnerait le stress d’une intervention humaine, qui serait vraiment l’opération de la dernière chance”, analyse-t-elle.

    Et si l’intervention humaine est inévitable? D’après Alexandre Gannier, c’est possible sans nuire à l’orque. Il évoque la possibilité, pour les sauveteurs professionnels, d’utiliser “un canot semi-rigide, avec beaucoup de douceur, beaucoup de patience, gentiment suggérer à l’orque la direction à prendre pour sortir de ces méandres de la Seine”. Sea Shepherd a d’ailleurs proposé ses bateaux à l’État: “Nous sommes prêts à nous relayer jour et nuit s’il le faut pour l’aider à regagner le large.”

    Une consigne: ne pas approcher l’orque

    Le dilemme entre intervention ou non n’explique pas à lui seul pourquoi les associations comme Sea Shepherd sont limitées dans leur action. Dans son communiqué, cette dernière explique qu’elle n’est pas “dans les réunions organisées par le préfet” et manque d’informations sur l’état de santé de l’orque. “Et nous n’avons par ailleurs aucune autorisation pour approcher l’animal et encore moins pour intervenir”, ajoute-t-elle.

    Dernier point à retenir: il en faut en aucun cas s’approcher de l’animal. La préfecture de Seine-Maritime a annoncé mercredi prendre des “mesures d’interdiction afin que le cétacé ne soit pas approché. Elles reposent juridiquement sur un avis à la navigation, à valeur réglementaire”. Des actions de surveillance de l’orque ont aussi été mises en place.

    Sea Shepherd rappelle également que “la priorité est que chacun garde ses distances”. Et d’insister: “La loi interdit de déranger intentionnellement les mammifères marins mais nous en appelons aussi à tout ceux qui ‘lui veulent du bien’. Aimer les animaux sauvages, c’est les aimer de loin. C’est particulièrement le cas pour les animaux blessés, malades ou en détresse pour qui une dose supplémentaire de stress peut être fatale.”

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      Une orque aperçue dans la Seine en Normandie, entre le Havre et Rouen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 11:47 · 2 minutes

    ANIMAUX - Drôle de visiteur en Normandie. Une orque se balade dans les eaux normandes depuis près d’un mois. Elle avait d’abord été vue sur les côtes du Calvados, au milieu du mois d’avril dernier, et est désormais localisée au bac de Yainville, entre Le Havre et Rouen dans la Seine , ce mercredi 25 mai, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Un évènement rarissime et pour cause, les orques sont des mammifères marins qui vivent dans les eaux salées. Elles peuvent supporter les eaux douces mais seulement pendant une courte période. La raison de sa présence seule dans le fleuve est donc inconnue, bien que des hypothèses existent. Elle aurait pu s’être isolée de son groupe à cause d’une maladie ou bien avoir été exclue selon l’observatoire des animaux marins Pelagis à 76actu .

    L’orque a du mal à se nourrir en eau douce

    La présence de l’animal dans la Manche, bien que rare, est en revanche moins exceptionnelle, le canal étant une zone de passage entre la Mer du Nord et l’Atlantique. Une orque avait été vue en 2013 entre Barneville-Carteret et Jersey.

    L’animal semble être un mâle. Ils sont reconnaissables grâce à leur nageoire dorsale triangulaire. Cet aileron peut aller jusqu’à deux mètres de haut, mais on voit sur les images que celui-ci est rabattu sur le côté. Ceci pourrait être dû au fait que le mammifère marin est resté un certain temps proche de la surface de l’eau, d’après l’expertise rapportée à 76actu de Gérard Mauger, vice-président du Groupe d’Études des Cétacés du Cotentin (GECC).

    Selon ce GECC au même média local de Seine-Maritime, la santé de l’orque pose problème. Ce cétacé qui est à l’écart de sa bande habituelle est en difficulté pour chasser. En plus de l’eau douce qu’elle ne peut pas supporter sur un trop long moment, l’orque a donc plus de mal à se nourrir. Elle est amaigrie et son pronostic vital est engagé.

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