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      La mystification des « hommes-abeilles » de Chine

      André Heitz · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 21 December, 2022 - 03:50 · 4 minutes

    Arte diffuse en ce mois de décembre un documentaire suédois, Chine – la terre muette .

    Resurgit donc l’allégation selon laquelle la disparition (alléguée) des abeilles et autres pollinisateurs du fait d’un usage inconsidéré de pesticides forcerait des producteurs de pommes et de poires de certains districts du Sichuan, notamment celui de Hanyuan, à polliniser les fleurs de leurs arbres à la main.

    Cherchez « pollinisation + Chine » dans la rubrique « vidéos », et votre moteur de recherche vous affichera environ 15 600 résultats !

    Une séquence du National Geographic explique bien le contexte général et le mode opératoire. Avec une mise en contexte anxiogène. La récolte est belle et à la minute 00:33…

    « … mais ce ne sont pas les abeilles que doivent remercier les fermiers pour leur abondante production. Car ici, elles ont disparu depuis bien longtemps. [Musique doucereuse pour ménager le suspense.] Au début des années 1980, l’utilisation non contrôlée de pesticides a annéanti toutes les abeilles de la région et tué toutes les plantes à pollen qui subvenaient à leurs besoins… »

    Cette autre séquence de France Info , avec une musique quelque peu anxiogène, accuse aussi l’agriculture intensive et « l’utilisation excessive de pesticides dans les vergers ».

    Mais elle évoque également un fait sans en tirer les conséquences :

    « Face à cette crise, la location d’abeilles par des apiculteurs est devenue un commerce important dans la province. Mais une méthode moins chère est aussi employée : la pollinisation à la main. »

    Mes pérégrinations m’ont aussi amené à « Decline of bees forces China’s apple farmers to pollinate by hand » (le déclin des abeilles oblige les pomiculteurs chinois à polliniser à la main). En chapô :

    « Selon Dave Goulson, expert en pollinisation, le déclin des abeilles sauvages en Chine ne menace pas seulement les récoltes de pommes et de poires. »

    Est-ce crédible que toutes les abeilles, domestiques et sauvages, et les plantes mellifères aient disparu en fait depuis des décennies ? Est-ce crédible que, alertées par des producteurs, les autorités chinoises aient répondu, selon le National Geographic » : « Pollinisez à la main ! » ?

    Est-ce crédible, venant pourtant d’un scientifique réputé – certes aussi réputé pour être un chercheur militant et même plus que militant –, que le déclin des abeilles sauvages pose problème pour les pommiers et poiriers ?

    Bien sûr que non ! Tout au moins pas dans cette ampleur. Que l’extension des surfaces cultivées et la disparition ou réduction concomitante des habitats et l’évolution des techniques – un usage excessif et inconsidéré des pesticides – aient eu un effet négatif est difficilement contestable. La disparition totale des abeilles et autres pollinisateurs relève toutefois du mythe.

    Mais trouver des informations pertinentes dans le déluge d’articles prêchant l’apocalypse relève de la recherche de la légendaire aiguille dans une meule de foin.

    Voici cependant « La pollinisation manuelle en Chine: Une mystification apido-médiatique française ». C’est de M. André Fougeroux, membre de l’Académie d’Agriculture de France mais aussi ancien de Syngenta… suspect… En fait non : c’est publié par Apiservices et cela a été relu par M. Bernard Vaissière, chargé de recherches à l’ INRAE , unité Abeilles et Environnement. Il y a aussi « La pollinisation humaine en Chine – une fable écologique un peu trop parfaite ? » du blog Les recherches de Nicolas , avec essentiellement le même constat.

    Les pommiers et les poiriers sont essentiellement auto-incompatibles : les fleurs d’une variété donnée ne peuvent être fécondées que par du pollen d’une autre variété compatible étant entendu que ces deux variétés doivent fleurir en même temps et leurs arbres ne pas être trop éloignés les uns des autres. Aussi, les vergers se composent généralement d’une variété principale et de pollinisateurs.

    M. André Fougeroux écrit :

    « En général, la proportion d’arbres pollinisateurs dans un verger est autour de 1 à 3 pour 10 arbres de la variété de production. Il s’agit donc d’une décision économique : plus il y a d’arbres pollinisateurs et moins il y a d’arbres de production de la variété souhaitée. Et la proportion d’arbres pollinisateurs plantée dans cette vallée du Sichuan est bien trop faible, d’où la nécessité d’une pollinisation manuelle complémentaire. »

    Et Nicolas :

    « Le point numéro 1 permet d’expliquer un paradoxe apparent qui est que les arboriculteurs polliniseraient à la main du fait d’un manque d’abeilles alors que des ruches sont disponibles à la location localement pour un coût huit fois inférieur à celui de la pollinisation humaine ( Partap et al. 2001 ) et que même parfois les arboriculteurs possèdent eux-mêmes des ruches ( Swan 2014 ) ! C’est bien le manque de pollen permettant la pollinisation qui est le facteur limitant et pas tant, à priori, les pollinisateurs. En effet, à quoi bon louer des ruches si, de toute façon, les abeilles ne pourront pas trouver facilement le pollen qu’il faut pour polliniser ? »

    La situation a changé depuis 2001 du fait du développement économique de la Chine. Mais le constat principal reste inchangé.

    Partageons aussi sa conclusion :

    « Cette histoire questionne une nouvelle fois le rapport des médias au catastrophisme écologique. Il est évident que la mise en garde d’Einstein peut nous inquiéter quand il a dit que « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre « , le problème est qu’Einstein n’a jamais prononcé cette phrase… »

    Il n’y a pas que les médias. Il y a aussi des lobbies qui instrumentalisent la mystification du Sichuan pour leurs discours antipesticides… et Einstein … et aussi la crédultié ambiante.

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      Semences de betteraves enrobées d’un néonicotinoïde : retour sur deux scandales

      André Heitz · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 16 December, 2022 - 03:50 · 10 minutes

    Dans « Fesneau favorable à une nouvelle dérogation pour les néonicotinoïdes », la France Agricole (accès libre) rapporte que le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a déclaré le 8 décembre 2022, dans une vidéo diffusée lors de l’assemblée générale de la Confédération Générale des Planteurs de Betteraves (CGB) :

    « Une troisième [dérogation] est à venir, en tout cas je l’espère, et je pense qu’elle sera utile pour pouvoir déroger ( sic ) et lutter efficacement contre la jaunisse en attente de solutions alternatives »

    Une annonce qui ne mange pas de pain

    Il n’y a là rien de bien époustouflant. Du reste, on peut interpréter cela comme un vœu pieux du successeur de l’énergique Julien Denormandie.

    C’est la mise en œuvre – espérée – de l’ article L253-8 , deuxième alinéa du II, du Code rural et de la pêche maritime – qui permet des dérogations sous certaines conditions jusqu’au 1er juillet 2023 –, combiné à l’ article L253-8-3 – qui limite ces dérogations aux semences de betteraves sucrières. Admirez aux passage la fantastique technique rédactionnelle … deux articles alors qu’il suffisait d’ajouter trois mots à l’un.

    Il s’agit d’une dérogation de 120 jours, conforme au droit européen ( article 53 du règlement (CE) n° 1107/2009 ). Elle permet de produire et d’utiliser sous certaines conditions des semences de betteraves sucrières enrobées d’imidaclopride ou de thiaméthoxame afin de lutter contre les pucerons vecteurs de viroses (des jaunisses) qui peuvent être très impactantes sur le rendement et la rentabilité des cultures (voir ici la dérogation de 2021 ). En 2020, la jaunisse avait entraîné la destruction de 30 % de la récolte de betteraves sucrières, 60 % localement, et 280 millions d’euros de pertes .

    En l’état actuel des choses, cette dérogation est indispensable à moins de tuer la filière sucrière avec toutes ses industries connectées et d’importer sucre, éthanol et autres produits dérivés. Bien sûr on peut contester en arguant d’un hiver suffisamment froid pour éliminer les réservoirs de pucerons… et mettre le risque de se planter à la charge des producteurs.

    Premières protestations

    Et pourtant… On peut s’attendre à des remous politiques et médiatiques…

    Voilà déjà l’ancienne ministre de la Transition écologique et maintenant députée Renaissance, Barbara Pompili, monter au créneau pour défendre ce qu’elle avait obtenu de haute lutte – après avoir dû manger son chapeau et renoncer à une interdiction absolue : la limitation dans le temps de la faculté d’accorder des dérogations à 2023. « Hâte de lire ce rapport », écrit-elle ? Elle y apprendra sans doute que les « alternatives » n’apparaissent pas à la suite d’un claquement de doigts. Et sauf miracle cela ne changera pas son positionnement.

    Voilà déjà un conseiller municipal de Villiers/Marne, sans doute spécialiste de la betterave et de ses ennemis (ironie) mais « fervent défenseur de la cause environnementale », qui insulte la filière betteravière et ses acteurs…

    Voilà déjà une entité incorporée sous forme d’association, en relations mutuellement profitables avec le biobusiness, qui, sans connaître l’état actuel du dossier, annonce déjà une position dogmatique…

    Voilà déjà une journaliste…

    La « science » militante… et complotiste

    En fait, elle fait bien de nous rappeler que « Ces pesticides sont une arme de destruction massive des abeilles ».

    Mais c’est là un article de foi de la mouvance antipesticides et un puissant élément de langage d’une profession apicole qui, notamment en France, a « chargé » les néonicotinoïdes pour des « crimes » – la mortalité ou l’effondrement des colonies d’abeilles – qu’ils n’ont pas commis.

    L’interdiction de trois néonicotinoïdes dans l’Union européenne pour toutes les espèces cultivées et tous les usages sauf en milieu confiné (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame), suivie du non-renouvellement de l’autorisation d’un quatrième (le thiaclopride), a une longue histoire.

    L’une des étapes clés a été ce qu’il faut bien appeler un complot ourdi par des scientifiques. Nous l’avons décrit plus en détail dans « La condamnation d’abord ! La motivation ensuite !… Malice au Pays des Abeilles » sur le blog Imposteurs .

    Ce complot est parfaitement et irréfutablement documenté par les conspirateurs eux-mêmes dans le compte rendu d’un « atelier de travail » tenu à Orsay, à l’Université de Paris-Sud, du 28 au 30 juin 2010, et dans son annexe.

    Voici un extrait qui démontre que l’on a planifié une « science » militante au service d’une cause :

    « Il a été convenu que, sur la base des résultats de la réunion de Paris, les quatre études ( research papers ) clés seront publiées dans des revues à comité de lecture. Sur la base de ces documents, une étude sera soumise à Science (premier choix) ou Nature (deuxième choix) ; elle présentera de nouvelles analyses et conclusions dans toutes les disciplines scientifiques pour démontrer de façon aussi convaincante que possible l’impact des néonicotionoides sur les insectes, les oiseaux, les autres espèces, les fonctions des écosystèmes, et les moyens de subsistance de l’Homme. Ce papier à fort impact aura un premier auteur soigneusement choisi, un noyau d’auteurs composé de sept personnes ou moins (y compris les auteurs des quatre premiers documents), et un ensemble d’auteurs plus large pour obtenir une couverture globale et interdisciplinaire. Une quantité importante de preuves à l’appui figureront en ligne dans la partie « Supporting Online Material « . Un papier parallèle, « frère » (ce serait un document plus court de forum des politiques) pourrait être soumis simultanément à S cience pour attirer l’attention sur les implications politiques de l’autre papier et appeler à un moratoire sur l’utilisation et la vente de pesticides néonicotinoïdes. Nous essaieront de rassembler quelques grands noms du monde scientifique comme auteurs de ce document. Si nous réussissons à faire publier ces deux documents, il y aura un impact énorme, et une campagne menée par le WWF, etc. pourra être lancée immédiatement. Il sera beaucoup plus difficile pour les politiciens d’ignorer un document de recherche et un document de forum des politiques publiés dans S cience . La chose la plus urgente est d’obtenir le changement de politique nécessaire et de faire interdire ces pesticides, pas de lancer une campagne. Une base scientifique plus solide devrait se traduire par une campagne plus courte. En tout cas, cela va prendre du temps, car l’industrie chimique va jeter des millions dans un exercice de lobbying. »

    Des États membres cyniques

    L’histoire est aussi une saga sur le plan européen. On a agité tous les épouvantails possibles et imaginables. Le gouvernement français – phare de l’Union européenne, n’est-il pas ? – y a joué un rôle important.

    On a aussi pu exploiter les incertitudes et la prudence des évaluations de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA). Des affirmations telles que : « un risque pour les abeilles a été signalé ou n’a pas pu être exclu » sont en effet propices à une application – en principe prudente, en réalité démagogique – du principe de précaution .

    Mais la décision d’interdire des néonicotinoïdes a aussi pu se prendre grâce aux dérogations permettant de répondre aux « situations d’urgence en matière de protection phytosanitaire ». Selon le principe « fermer la porte, mais ouvrir la fenêtre ».

    C’est là un autre scandale. En cédant à la paresse, les instances de décision ont accrédité la thèse des « néonicotinoïdes tueurs d’abeilles » et permis aux prêcheurs d’apocalypse de cibler un nouveau totem à abattre (le sulfoxaflor en France).

    En 2020 et 2021, onze États membres (Allemagne, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Lituanie, Pologne, Roumanie et Slovaquie) avaient accordé 17 autorisations d’urgence essentiellement pour la betterave sucrière.

    Pressée par l’activisme antipesticides et sans doute animée par sa propre aversion aux produits phytosanitaires, la Commission européenne a demandé l’avis de l’EFSA sur la pertinence des dérogations. Conclusion générale publiée le 18 novembre 2021 (voir ici pour la dérogation française) :

    « Dans les 17 cas, l’EFSA a conclu que les autorisations d’urgence étaient justifiées, soit parce qu’aucune méthode ou produit alternatif – chimique ou non chimique – n’était disponible, soit parce qu’il existait un risque que l’organisme nuisible développe une résistance aux produits alternatifs disponibles. »

    Les bénéfices l’emportent sur les risques

    Les néonicotinoïdes ont été utilisés pendant longtemps dans l’Union européenne pour une large gamme d’espèces cultivées et d’insectes cibles. Ils le sont toujours dans d’autres parties du monde. Y sacrifie-t-on la faune non cible et plus particulièrement les abeilles et les autres pollinisateurs ? Bien sûr que non ! Voir ici pour le Canada.

    L’enrobage des semences de betteraves – des plantes non visitées par les abeilles car ne fleurissant pas en culture pour la production de sucre et de toute façon non mellifères – est une des utilisations les plus vertueuses.

    En témoigne par exemple le fait que les apiculteurs canadiens de l’Alberta se sont opposés à plusieurs reprises à l’interdiction des néonicotinoïdes : ils n’ont aucun souci à installer leurs ruches à proximité des champs de canola (colza) issu de semences enrobées.

    En résumé, selon le Dr Sarah Wood , professeur agrégé de pathologie vétérinaire au Western College of Veterinary Medicine de l’Université de la Saskatchewan :

    « Nous savons que plus de 95 % de notre canola est cultivé à partir de semences traitées avec un néonicotinoïde, nous savons donc que les abeilles domestiques sont exposées à de très faibles niveaux de ces insecticides lorsqu’elles pollinisent le canola.

    Dans le même temps, nous savons également que les abeilles mellifères se portent très bien sur le canola, qu’elles sont productives et qu’elles produisent beaucoup d’excellent miel de canola. »

    Les néonicotinoïdes sont bien sûr dangereux pour les abeilles. Mais ils peuvent être utilisés selon des préconisations qui éliminent les risques ou les réduisent à un niveau acceptable.

    L’enrobage des semences de betteraves fait partie des utilisations les plus vertueuses, produit des bénéfices importants et du point de vue de la protection de la faune est plus favorable que les alternatives, c’est-à-dire les traitements insecticides aériens.

    Mais gageons que cela n’empêchera pas l’activisme de remettre une pièce dans le bastringue et de faire jouer la même scie. Les faits ne sauraient faire obstacle à l’idéologie.

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      Au Havre, des milliers d'abeilles se sont agglutinées sur une voiture

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 13:36 · 2 minutes

    L'essaim d'abeilles posé sur une voiture au Havre. L'essaim d'abeilles posé sur une voiture au Havre.

    LE HAVRE - Apiphobes, détournez le regard. Ce Havrais a eu une mauvaise surprise alors qu’il se rendait à sa voiture ce vendredi 29 avril. Comme le relate Actu.fr , un essaim d’abeilles s’est en effet agglutiné sur son véhicule, nécessitant l’intervention des pompiers .

    Si l’image, publiée sur le compte Facebook “Bribees Apiculture”, a de quoi impressionner, le phénomène lui, est en réalité tout sauf inhabituel. “Nous sommes en pleine période d’essaimage, le modèle naturel de reproduction des colonies: la reine, accompagnée des butineuses, quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs et pondre”, explique Brice Carron, pompier apiculteur qui a mené l’intervention, à 20 Minutes .

    Et l’autoentrepreneur à la tête de “Bribees apiculture” de préciser: “C’est un processus qui permet la régénération et la multiplication de leur population. Elles se déplacent alors de point en point, jusqu’à ce qu’elles trouvent un endroit”. Un emplacement qui peut se situer n’importe où souligne Actu.fr .

    “Si on ne va pas les secouer, il n’y a pas de danger”

    Que faire si l’on se retrouve confronté à ce genre de situation? “Si on ne va pas les secouer, il n’y a pas de danger, elles sont inoffensives”, rassure Brice Carron. En revanche, il faut impérativement éviter qu’elles se posent sur le toit d’une maison.

    “Si on les laisse rentrer dans l’isolation, c’est beaucoup plus difficile d’accès, il faut casser le mur pour les récupérer”, avertit le spécialiste. Il poursuit: “Bien souvent, comme les gens ne veulent pas, la colonie est traitée par un professionnel de nuisibles qui les tue”.

    Pour parvenir à ses fins, Brice Carron a utilisé une ruchette, pour y faire tomber les abeilles. L’objectif est ensuite de capturer la reine, afin de pousser ses congénères à battre le rappel. ”Ça veut dire se mettre l’abdomen en l’air, battre des ailes et libérer la phéromone de la reine”, indique le pompier havrais à Actu.fr . Et de conclure: “C’est pour rappeler tout le monde. C’est une indication pour l’apiculteur: si on a bien attrapé la reine, tout le monde rappelle les autres pour rentrer dans la ruche”.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Chili, ces apiculteurs font manifester leurs abeilles dans la rue

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      Des abeilles au jardin HONEYBEE

      Timothée Jaussoin · Sunday, 4 April, 2021 - 15:18 edit

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    C'est trois ruches que nous avons déplacé hier soir sur Gières. Les abeilles peuvent maintenant butiner sur 1/2Ha de jardin et au milieu des arbres.

    Notre ami Maurice a même installé une petite marre avec des lentilles d'eau pour leur permettre de venir se poser et boire avant de retourner à la ruche.

    Quelques photos de ce matin où nous sommes venu vérifier que tout allait bien, fixer correctement l'ouverture des ruches et les nourrir un peu.

    #bee #abeilles #apiculture