• chevron_right

      The W Pattern Forex Trading Guide For Beginner

      Alla Traders · Wednesday, 28 December, 2022 - 15:46 edit · 1 minute

    The double bottom or W pattern is the most prevalent chart pattern used in trading. In fact, this pattern is so common that it may be taken as irrefutable evidence by itself that price action is not as totally random as many say. The double bottom pattern is one of the very few that perfectly depicts the market’s direction changing. At the bottom of a downtrend, the double bottom forms itself, offering potential long entries for buyers.

    What Is A Double Bottom (W Pattern)?

    The double bottom pattern is a technical pattern that can be used to identify a likely reversal in the Forex market. The double bottom emerges after an extended move down and can be utilized to discover purchasing opportunities on the way up. Because of the two-touched low and the change in trend direction from downtrend to uptrend, the pattern resembles the letter “W.”

    see the complete blog here Alla Traders

    #forex #stock #crypto #trading #trader #features #thinkpad #postgresql #fediverse #database #apps #zimbabwe #gaming #profanity #xmpp #pipcu #sdr #wow #discussion #chirurgie #tools #ev #rf #instantmessaging #comics #alternativesto #ubuntu #lu #howto #apple #hololive #députés #ecology #chocolat #ft8 #piquetsyndical #8chan #siri #écologie #endurance #how #discord #platforms #dior #rcs #squat #1 #hydroxychloroquine #election #gif #laptops #omemo #hacking #fedora #ethot #compression #potpourri #kaamelott #meme #jitsi #freebsd #feminisme #gajim #animals #sendgnomemoney #métaverse #wordle #fastned #autopilot #cinéma #evolution #ukraine #jabber #sponsor #dessin #rando #africa #entraineur #google #zooarchaeology #community #technology #reddit #movim #ajax #calendar #moderation #snapchat #formation #review #quake #im #attentat #policy #advertising #prosody #abstention #azure #webserver #france #camping #amazon #openwebrx #maps #sncf #lci #darktable #littérature #keyboards #rendement #twitch #eu #projecteur #vieprivée #jpg #dinosaures #hardware #drawing #tyrannosaure #jappix #tgv #pcb #patents #médaille #poezio #animation

    • Co chevron_right

      Face à l’abstention, comment mieux représenter et impliquer les citoyens

      The Conversation · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 28 November, 2022 - 03:40 · 9 minutes

    Par Tommaso Vitale et Emilien Houard-Vial.

    Si cette année Giorgia Meloni et Marine Le Pen ont concentré l’attention des commentateurs des deux côtés des Alpes, l’abstention est bien la donnée politique la plus importante qui ait émergé de ces élections. Le choix délibéré de millions de citoyens de se détourner de l’arène politique est souvent agrémenté de propos négatifs sur leur supposée irresponsabilité ou manque d’éthique. Pour autant, le registre de la culpabilité est-il le plus pertinent pour répondre au grave problème du désengagement électoral ?

    Car la citoyenneté active qui s’exprime dans le vote est une nécessité démocratique aussi bien qu’un extraordinaire levier d’apprentissage collectif . Les démocraties sont capables de se corriger, d’accepter les demandes sociales et d’élaborer des politiques redistributives, y compris en faveur des plus démunis, multipliant les opportunités de conquêtes civiles, sociales et économiques. La démocratie est même une condition nécessaire pour garantir l’expression de chacun et une juste distribution des possibilités d’améliorer sa vie et demande pour cela la participation électorale de tous les citoyens.

    « Entrer » en politique

    Les citoyens ne votent pas seulement parce qu’ils sont convaincus que la démocratie est le meilleur des régimes politiques. Ils observent de l’extérieur l’arène parlementaire et gouvernementale, et se demandent s’ils peuvent « entrer » : s’il leur semble qu’il n’y a plus de place pour eux, ils passent à autre chose et utilisent ailleurs leur temps, leur sociabilité et leur capacité d’expression.

    « Entrer », dans le cas de la politique, ne veut pas dire être élu ou en faire une profession mais dans le sens classique attribué à ce terme par le politiste américain Lester W. Milbrath : appartenir objectivement et subjectivement à un collectif.

    Toutes les enquêtes sociologiques convergent vers ce fait : dans un régime démocratique, on vote quand on se sent représenté , quand chacun est écouté à la fois comme individu et comme membre d’un ou plusieurs groupes auxquels il tient.

    Lors des dernières élections italiennes, la coalition de droite a plutôt stabilisé son nombre d’électeurs, avec d’importants flux internes en direction de Frères d’Italie. Toutes les autres coalitions se sont effondrées : elles n’ont pas su convaincre les habitués de l’abstention et ont perdu un grand nombre de leurs électeurs. En France, la coalition présidentielle a perdu près d’1,5 million d’électeurs entre le premier tour des législatives de 2017 et celui de 2022 et la gauche n’a pu améliorer sa représentation à l’Assemblée que grâce à une meilleure coordination, peinant à convaincre de nouveaux électeurs . Seul le Rassemblement national a su tirer son épingle du jeu avec presque 1,3 million d’électeurs supplémentaires, le tout sur fond d’abstention atteignant un maximum historique (52,5 %) depuis le début de la V e République.

    Que signifie exprimer un vote ?

    Pourtant, les Italiens et les Français sont plus éduqués que jamais, ont acquis un sens critique et disposent d’un large accès à une pluralité de médias et de sources d’information. Ils s’intéressent aux questions politiques et choisissent de voter ou non .

    Ce paradoxe est bien documenté : en analysant 22 pays européens à l’aide des données de l’Enquête sociale européenne, Simon Bienstman, Svenja Hense et Markus Gangl expliquent en réalité la montée de l’abstention par la méfiance à l’égard de la classe politique et du système politique en général, notamment quant à leur capacité à régler les problèmes.

    D’importants programmes de recherche en sociologie urbaine et régionale , centrés sur les contextes territoriaux, cherchent à expliquer les taux élevés d’abstention dans certains territoires où se concentrent des personnes « désenchantées », qui se sentent abandonnées par les politiciens et les politiques publiques mais aussi des individus qui choisissent de ne pas voter afin d’envoyer un message explicite de protestation contre l’offre politique existante .

    Il s’agit de zones en déclin ou présentant des difficultés économiques et une marginalisation de long terme . Dans ces territoires, l’abstention est donc bel et bien un choix, exprimant un jugement sur les leaders politiques et les partis du gouvernement et des oppositions.

    Les abstentionnistes se sentent frustrés, disent n’avoir jamais rencontré quelqu’un qui se soit préoccupé de leurs besoins et de leurs priorités. Il est impressionnant de voir la divergence radicale entre les priorités d’action qui émergent dans les sondages et les thèmes développés dans les manifestes politiques et les programmes électoraux .

    La sociologie des partis nous apprend que la construction des programmes électoraux et de l’agenda du gouvernement ou de l’opposition ne repose pas sur la consultation et la synthèse de requêtes provenant de citoyens isolés ou associés. Dans nos recherches, nous avons trouvé que même les citoyens particulièrement actifs s’associant pour faire entendre leur voix n’ont pas l’impression que leurs propositions sont écoutées et représentées . Tout ceci ne doit pas être interprété sur un mode populiste, mais nous oblige à reconsidérer l’essence de la démocratie comme régime de représentation : la souveraineté se trouve dans les mains des citoyens.

    Municipalisme et démocratie

    Les élus des administrations locales réussissent à mobiliser l’électorat : ils ont inventé des façons d’écouter les citoyens, d’en faire la synthèse, de représenter des intérêts divergents. Par exemple, sur 566 processus délibératifs tenus depuis les années 1980 dans les pays dans l’OCDE, 86 % sont à l’initiative des communes et régions . Celles-ci ont utilisé des stratégies délibératives, à travers des mini-débats, des référendums et des initiatives citoyennes, favorisant des sources de savoir diverses ainsi que le respect et la confiance mutuels. Elles ont promu des processus participatifs impliquant les citoyens dans la prise de décision et dans le contrôle de la gouvernance locale, comme le bilan participatif ou la coévaluation des impacts sociaux, de façon à améliorer la fourniture de services et de biens collectifs .

    À l’inverse, trop peu est fait au niveau national, de la part des partis comme des institutions, pour bâtir la transparence, la responsabilité et la gouvernance ouverte qui sont pourtant des prérequis pour améliorer la confiance et l’engagement civique.

    La Première ministre Jacinda Arden remporte l’élection en Nouvelle-Zélande en 2020, sur la base d’un programme qui se veut représenter au plus près ses électeurs.

    Il est évidemment plus difficile de mettre en place une représentation accessible au niveau national qu’au niveau local, car cela demande une organisation plus diffuse et des modalités d’écoute et d’élaboration plus transparentes. Aujourd’hui, on fait campagne avec des idées déjà pensées et des programmes et manifestes déjà écrits et non pas coproduits dans la perspective de représenter les paroles et intérêts collectés.

    Même les maires les plus innovants ne savent pas comment développer plus largement des processus de représentation capables de mobiliser un électorat frustré et en colère. Ils ne parviennent que rarement à devenir des leaders nationaux car la manière de représenter les intérêts des habitants d’une ville ne peut se transposer à la représentation des citoyens à l’échelle nationale.

    Il s’agit ici de communiquer de manière continue et rigoureuse avec des intérêts diffus et divers, d’élaborer une offre politique évolutive à partir de leurs propositions, en déterminant ce qui est à représenter ou non. C’est ce qui a caractérisé beaucoup de leaders nationaux ayant réduit l’abstention comme Gabriel Boric au Chili, Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, Justin Trudeau au Canada, Alar Karis en Estonie et, parmi les conservateurs, Mark Rutte aux élections hollandaises de mars 2021.

    Un agir communicationnel à prendre en compte

    Il faut donc chercher à tirer les leçons de ces quelques leaders nationaux qui ont su faire des choix mobilisant les abstentionnistes, avec humilité et sans chercher de recette miracle. Il y a notamment dans lesdits cas une organisation préexistant à la campagne électorale, capable d’identifier les priorités d’action et d’élaborer des débuts de propositions par la suite rediscutées par les citoyens. Pas de primaires pour définir le leadership, mais des consultations sur les enjeux et les moyens de s’y confronter. Autrement dit, une attention particulière portée au caractère réciproque de la communication politique.

    Cet « agir communicationnel », comme le définit le philosophe allemand Jürgen Habermas , est au service d’un changement riche prenant en compte les groupes d’intérêts, que ce soit ceux de la société civile altruiste et dynamique, ou ceux plus fermés et autocentrés des associations professionnelles et du monde économique.

    Pour revenir aux fondements de la représentation, l’agir communicationnel nous semble plus précieux que les raccourcis adoptés dans certains pays comme les amendes en cas de non-vote (en Belgique), le vote postal (en Allemagne) ou l’introduction du vote électronique (Estonie).

    La promesse de la démocratie

    La démocratie contient en elle-même la promesse exigeante de participer et de compter à travers la sélection des représentants. Nous sommes dans une période où elle traverse ses pires moments : attaquée idéologiquement par de puissants régimes autoritaires, affaiblie en interne par l’abstention.

    Cette situation appelle une démocratie toujours plus exigeante et doit nous inciter à apprendre comment les pratiques et les innovations démocratiques contribuent à donner de la voix aux personnes structurellement marginalisées . L’enjeu est de construire une démocratie à l’intersection de la politique représentative et des dispositifs participatifs qui permette de reconnaître, de valoriser et de construire les compétences de ces groupes, facilitant leur engagement dans les processus partant du bas et centrés sur les droits.

    Il faut revenir au cœur de la promesse démocratique : seulement alors nous pourrons redécouvrir l’intérêt d’une démocratie qui n’a pas peur et qui se dote d’outils pour mettre en commun les savoirs, les besoins et les intérêts des citoyens.

    Tommaso Vitale , sociologue, doyen de l’École urbaine de Sciences Po, chercheur au Centre d’études européennes et de politique comparée, Sciences Po et Emilien Houard-Vial , doctorant en science politique, Centre d’études européennes (Sciences Po), Sciences Po

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons . Lire l’ article original . The Conversation

    • chevron_right

      Législatives 2022: 38,11% de participation à 17 heures

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 15:00 · 2 minutes

    Ce dimanche 19 juin, les Français sont appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives (photo d'illustration prise à Vire, dans le Calvados, où vote la Première ministre Élisabeth Borne). Ce dimanche 19 juin, les Français sont appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives (photo d'illustration prise à Vire, dans le Calvados, où vote la Première ministre Élisabeth Borne).

    LÉGISLATIVES 2022 - C’est l’une des grandes inconnues du second tour des élections législatives de ce dimanche 19 juin: les Français vont-ils davantage se rendre aux urnes que lors du premier tour , marqué par un taux d’abstention historique ?

    À 17 heures ce dimanche, 38,11% des Français ont glissé leur bulletin dans l’urne d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, contre 39,42% la semaine dernière la même heure pour le premier tour.

    EN DIRECT - Suivez les résultats et réactions de la soirée électorale

    Du côté des départements, c’est dans Lot (49,84%), la Haute-Vienne (47,39%), en Dordogne (46,89%) et en Haute-Garonne (46,07%) que la participation est la plus forte pour le moment. En revanche, en Seine-Saint-Denis (25,23%), en Moselle (30,53%), dans le Val-d’Oise (30,80%), le Bas-Rhin (31,09%) et le Val-de-Marne (31,16%), les votants se font très rares à 17 heures.

    Vers une abstention record

    Selon les estimations, la journée de ce 19 juin devrait d’ailleurs se conclure avec un nouveau taux d’abstention record, aux environs des 54%. Lors du premier tour, un record avait déjà été établi avec 52,49% des votants qui avaient boudé les urnes.

    Lors du pointage de midi ce dimanche, la participation était pourtant en légère hausse par rapport à la semaine dernière, avec 18,99% contre 18,43% dimanche dernier.

    Et concernant le traditionnel point d’étape de l’après-midi, en comparaison aux 38,11% de participation de ce dimanche, en 2017 au second tour, le taux s’élevait à 35,33% à 17 heures, en très nette baisse par rapport à 2012, où 46,42% des votants s’étaient rendus aux urnes au même moment.

    Ce dimanche, la participation se situe aussi en baisse par rapport au second tour de la présidentielle le 24 avril dernier (63,23%).

    À voir également sur le HuffPost : Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République?

    • chevron_right

      Législatives 2022: La participation à 18,99% à 12h au second tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 10:03 · 5 minutes

    (AP Photo/Thomas Padilla) (AP Photo/Thomas Padilla)

    LÉGISLATIVES - Ce dimanche 18 juin, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur , la participation à midi au second tour des élections législatives s’élève à 18,99%, soit une légère hausse de plus d’un point par rapport au premier tour de 2017.

    À 12h au second des élections législatives de 2017, le taux de participation, pour la France métropolitaine, s’élevait à 17.75 %. Il est toutefois inférieur à celui du second tour de 2012 (21,41%), 2007 (22,89%) et 2002 (20,79%).

    Une très légère hausse également par rapport au premier tour des élections législatives de cette année puisque la semaine dernière, le taux de participation, pour la France métropolitaine, s’élevait à 18,43 % . Elle est en revanche en baisse par rapport au second tour de la présidentielle le 24 avril dernier (26,41%).

    Comme au premier tour, le Lot est le département qui a le plus voté à midi (29,05%), devant la Corrèze (28,50) et la Dordogne (28,36%). La participation la plus faible a cette fois encore été enregistrée en Seine-Saint-Denis avec 8,88%.

    De premiers résultats en Outre-mer

    Plus de 48 millions de Français sont appelés aux urnes pour ce second tour où la coalition présidentielle espère décrocher une nouvelle majorité absolue - il faut 289 députés sur 577 - mais qui lui est loin d’être acquise selon les sondages, vu la percée attendue de la gauche unie sous la bannière de la Nupes.

    La journée a d’ailleurs mal commencé pour le camp présidentiel avec la défaite en Guadeloupe de la secrétaire d’Etat à la Mer Justine Benin , battue dans la 2e circonscription, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 %. Conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Emmanuel Macron, Justine Benin devra, à peine nommée, quitter le gouvernement.

    Huit des neuf candidats soutenus par la Nupes pour ce deuxième tour ont été élus en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane qui restent donc majoritairement à gauche. Outre celui de Justine Bénin, la République en marche perd un siège en Guyane et un autre en Guadeloupe, le député sortant Olivier Serva ayant choisi de renier le parti d’Emmanuel Macron pour ce scrutin.

    Les têtes d’affiche aux urnes

    Plusieurs membres du gouvernement, qui sont également candidats et mettent ainsi en jeu leur place au sein de l’exécutif, ont suivi le chemin des bureaux de vote pour glisser leur bulletin dans l’urne dans la matinée. La Première ministre Elisabeth Borne a voté à Vire dans le Calvados. Dans la 6e circonscription, elle est arrivée en première position au premier tour , en récoltant 34,34% des voix.

    Le chef de file des insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a voté à Marseille, où il est député. Cette fois, c’est Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, qui est candidat, investi par la Nupes.

    Marine Le Pen, finaliste de l’élection présidentielle, a voté à Hénin-Beaumont. Elle est elle-même candidate à sa réélection dans la circonscription du Pas-de-Calais. Arrivée en tête au premier tour, elle a échoué de peu à être élue dès le premier tour. Face à elle, l’écologiste Marine Tondelier, soutenue par la Nupes.

    Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a pour sa part voté au Touquet vers 13h dans son bureau de vote habituel. Le chef de l’État est ensuite allé saluer des partisans et des curieux qui l’attendaient à l’extérieur, sous la pluie.

    Nombreuses incertitudes pour ce second tour

    Ce second tour vient clore une longue séquence électorale, ouverte le 10 avril par le premier tour de la présidentielle, qui avait vu la large réélection d’Emmanuel Macron devant Marine Le Pen. Mais la partie s’annonce plus incertaine aux législatives après la percée surprise de l’alliance des partis de gauche Nupes et de l’extrême droite.

    Au premier tour, la majorité sortante, qui se présente sous l’étiquette Ensemble! (LREM, MoDem, Agir et Horizons), est arrivée au coude à coude - autour de 26% des voix - avec l’alliance de gauche (LFI, PS, EELV et PCF). Le RN de Marine Le Pen a totalisé 18,7%, soit 5,5 points de plus qu’en 2017, devant Les Républicains et ses alliés de l’UDI tombés à 11,3%.

    Les incertitudes pour ce second tour sont nombreuses: quel score pour la gauche? Si la coalition présidentielle l’emporte, sa majorité sera-t-elle absolue - il faut 289 députés sur 577 - ou relative, comme ne l’excluent pas les sondages?

    Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, même si certains les voient en position charnière dans le cas d’une majorité relative du camp présidentiel qui devrait alors faire appel à la droite pour voter ses textes.

    Enfin le scrutin dira si le Rassemblement national obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole. Le parti d’extrême droite n’y est parvenu qu’une fois dans son histoire, de 1986 à 1988, du temps du Front national, grâce à la proportionnelle.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui ne sont pas encore pourvus.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

    • chevron_right

      Législatives 2022: La participation à 18,43% à 12h au premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 12 June, 2022 - 10:00 · 2 minutes

    Ce dimanche 12 juin, près de 50 millions d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes pour le premier tour des élections législatives. Ce dimanche 12 juin, près de 50 millions d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes pour le premier tour des élections législatives.

    LÉGISLATIVES 2022 - La menace d’une faible participation plane sur le premier tour des élections législatives. Et ce la se confirme puisque ce dimanche 12 juin à la mi-journée, l’abstention est déjà la grande gagnante du scrutin .

    Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur , la participation à midi s’élève à 18,43%, en baisse d’un point par rapport au premier tour de la même élection en 2017. Elle s’élevait alors à 19,24 %.

    Les Outre-mer, qui se sont rendus aux urnes samedi confirment déjà cette tendance avec des chiffres de participation assez faible et généralement inférieurs à ceux de 2017. En Guadeloupe , elle a été de 25,31 %, contre 25,61 il y a cinq ans. En Martinique, la participation s’élève à 21,37, soit presque cinq points de moins qu’en 2017. Un constat similaire à Saint-Martin (21,25%) alors que la Guyane a vu son taux de participation légèrement augmenté par rapport à 2017.

    Vous ne comprenez rien aux législatives? Notre vidéo vous décrypte le lexique

    Les candidats se sont rendues aux urnes

    En attendant de connaître la participation globale ce premier tour, plusieurs candidats ont déjà passé la porte des bureaux de vote. Jean-Luc Mélenchon a voté à Marseille dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, tout comme Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.

    Plusieurs membres du gouvernement, qui sont également candidats et mettent ainsi en jeu leur place au sein de exécutif, ont suivi le chemin des bureaux de vote pour glisser leur bulletin dans l’urne dans la matinée. Parmi eux, la Première ministre Elisabeth Borne ou Franck Riester, ministre au Commerce extérieur.

    D’autres personnalités politique, comme l’ancien Premier ministre et chef du parti Horizons, Edouard Philippe, ont également voté ce dimanche matin. À Vélizy-Villacoublay, c’est la candidate LR à l’élection présidentielle Valérie Pécresse qui a partagé une photo de son passage devant l’urne.

    Près de 50 millions d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes pour le premier tour des élections législatives ce dimanche. Au total, 577 scrutins ont lieu dans autant de circonscriptions.

    À voir également sur Le HuffPost : Stéphane Vojetta, le dissident LREM face à Manuel Valls aux législatives

    • chevron_right

      Vers un nouveau record d'abstention aux législatives?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 13:31 · 4 minutes

    Saint-Jean-de-Luz, le 8 juin 2022. Saint-Jean-de-Luz, le 8 juin 2022.

    LÉGISLATIVES - Les Français bouderont-ils les élections législatives des 12 et 19 juin? Plus l’élection approche et plus le pronostic se précise: après la relative embellie de la présidentielle , le premier tour des législatives ce dimanche risque d’enregistrer un nouveau record d’abstention qui pourrait favoriser la majorité macroniste .

    Selon la dernière enquête d’Ipsos Sopra-Steria pour le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde publiée ce mercredi, l’abstention pourrait atteindre dimanche entre 52% et 56%, avec un point moyen à 54%, très au-delà des 51,3% du 11 juin 2017, précédent record pour un premier tour de législatives.

    Une estimation convergente avec celle des autres instituts de sondage et qui confirme que, malgré les appels aux urnes des politiques, cette élection peine à intéresser les Français. Selon l’étude d’Ipsos, cet intérêt a même baissé de quatre points en trois semaines (70% contre 74%).

    “On est dans quelque chose d’assez étonnant, cette campagne chloroforme, cette campagne de basse intensité qui ne peut produire à la fin qu’une faible participation”, note le politiste Vincent Tiberj, qui regrette un défaut de “mobilisation par le haut” de la part des partis, à l’exception de ceux de la Nupes , et des médias.

    La présidentielle “aspire tout l’enjeu des autres types de scrutins”

    Le professeur de Sciences Po Bordeaux y voit aussi le renforcement d’une tendance de long terme, avec le développement d’un “vote intermittent” chez les moins de 50 ans et la dévalorisation des élections intermédiaires, de “second ordre”, parmi lesquelles il faut désormais ranger les législatives, malgré leur importance institutionnelle. “Depuis l’inversion du calendrier, les législatives dès lors qu’elles suivent les présidentielles, mobilisent de moins en moins”, relève-t-il.

    “L’enjeu très personnalisé de l’élection présidentielle parvient encore à susciter l’intérêt des Français, mais il aspire tout l’enjeu des autres types de scrutins, même celui – essentiel – qui consiste à élire les députés à l’Assemblée nationale”, abonde le sondeur (Ipsos) Mathieu Gallard rappelant le rebond de la dernière présidentielle (26,3% d’abstention) après la bérézina des régionales de 2021 (66,72%).

    Pour les spécialistes électoraux, une aussi forte abstention aux législatives aura nécessairement des implications politiques. “Quand une élection mobilise peu, ceux qui vont en pâtir sont les électeurs intermittents, les moins riches, les moins diplômés, les catégories populaires, les plus jeunes, donc davantage l’électorat du RN et de la Nupes”, souligne Vincent Tiberj.

    Ce que confirme l’enquête Ipsos Sopra-Steria, avec notamment un indice de participation entre 36% et 38% pour les moins de 50 ans, mais 55% à 65% au-dessus de 60 ans. “Les jeunes et les catégories populaires votent systématiquement moins que les seniors et les catégories moyennes/supérieures, mais leur participation s’effondre lors des élections jugées secondaires pour lesquelles l’enjeu est moins clair”, insiste Mathieu Gallard dans Le Figaro.

    Tripartition de l’espace politique

    “C’est bien entendu une tendance qui est plutôt positive pour la majorité présidentielle: le vote en faveur d’Emmanuel Macron s’est caractérisé par une forte surreprésentation des seniors et des inclus”, note-t-il.

    De plus, en cas de forte abstention, le système électoral lui-même est défavorable aux oppositions car avec une abstention de 50%, la barre est placée à 25% des suffrages exprimés pour passer au second tour, au point qu’en 2017 il n’y a eu qu’une seule triangulaire.

    Or dans des duels combinés à la tripartition de l’espace politique (Nupes/majorité/RN), la majorité sortante a l’avantage d’occuper la position centrale, davantage susceptible de bénéficier de votes pour faire barrage.

    Pour le directeur délégué d’Ipsos Brice Teinturier, “tout se présente comme si la dépolitisation de cette élection allait faire le jeu de la majorité présidentielle, avant un brutal rappel à la réalité sur le faible soutien dont elle dispose dans l’opinion”.

    “La majorité macroniste est clairement dans une logique, une stratégie de victoire tactique et pas de victoire politique, et même s’il y a plus de chance qu’il y ait une majorité LREM à l’Assemblée, ça veut dire que derrière la capacité à gouverner face à des mouvements sociaux, face à des citoyens qui râlent va être encore plus compliquée”, avertit déjà Vincent Tiberj, inquiet de l’épuisement de la démocratie représentative dont témoigne selon lui une aussi forte abstention.

    À voir également sur Le HuffPost: À la première convention de la gauche, la NUPES célèbre son unité dans sa différence