• chevron_right

      Transfert de données : ce que change l’accord entre l’Europe et les États-Unis

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 11 July, 2023 - 08:36

    Après avoir mis fin au « Privacy Shield » en 2020 et interdit aux entreprises américaines de transférer les données des Européens vers des serveurs américains, l'Union européenne et les États-Unis sont enfin tombés d'accord sur un nouveau partenariat. Une victoire pour Joe Biden, qui mettait une grande pression sur l'Europe depuis son élection. [Lire la suite]

    Abonnez-vous aux newsletters Numerama pour recevoir l’essentiel de l’actualité https://www.numerama.com/newsletter/

    • chevron_right

      Guerre en Ukraine: l'accord sur le blé avec la Russie ne résout pas la crise alimentaire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 14:29 · 4 minutes

    L'accord entre l'Ukraine et la Russie permet de reprendre les exportations de céréales, mais reste à savoir si Moscou va le respecter. L'accord entre l'Ukraine et la Russie permet de reprendre les exportations de céréales, mais reste à savoir si Moscou va le respecter.

    GUERRE EN UKRAINE - Le blé ukrainien va pouvoir sortir de ses silos. L’ Ukraine et la Russie ont signé ce vendredi 22 juillet un accord pour reprendre les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire , alors que les céréales sont devenues une véritable arme diplomatique dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou.

    Plus précisément, deux accords séparés ont été signés avec la Turquie et les Nations unies. Kiev ayant refusé de signer directement le texte avec Moscou, qui s’est engagé sur un accord identique avec Ankara et le secrétaire général des Nations unies.

    Russie et Ukraine représentent 30% des exportations mondiales de blé. Or, plus de 20 millions de tonnes de grains (blé, maïs) sont bloquées dans les silos des ports de la mer Noire depuis le début de la guerre le 24 février, à la fois à cause des navires russes mais aussi des mines placées par les Ukrainiens pour se prémunir d’un assaut naval de Moscou.

    L’Ukraine et ses alliés européens ont déployé d’immenses efforts pour évacuer les céréales par la route ou le rail, sans parvenir toutefois à compenser la mise à l’arrêt des ports et notamment de celui d’Odessa, avec des exportations six fois moins importantes que par la mer. Résultat, l’inflation frappe tous les pays et la crise alimentaire menace certains pays d’Afrique, très dépendants des importations de céréales notamment ukrainiennes.

    Des couloirs sécurisés pour les navires

    C’est pourquoi, à la demande de l’ONU et de la Turquie, Ukraine et Russie ont décidé de négocier pour reprendre les exportations. L’accord signé à Istanbul , dont le contenu n’a pas été officiellement dévoilé, prévoit la mise en place de couloirs sécurisés afin de laisser les navires marchands naviguer. Les négociateurs ont renoncé à débarrasser la mer Noire des mines -principalement posées par les Ukrainiens pour protéger leurs côtes-, mais les chargements seront escortés par des bâtiments ukrainiens jusqu’à leur sortie des eaux territoriales.

    Un centre de contrôle et de coordination doit être établi à Istanbul avec des représentants de toutes les parties et des Nations unies, et des inspections des navires au départ et en direction des ports ukrainiens devraient avoir lieu dans l’un des ports d’Istanbul. La Russie a également obtenu la garantie que les sanctions occidentales ne s’appliqueraient pas, ni directement ni indirectement, à ses propres exportations de produits agricoles et d’engrais.

    L’accord est initialement validé pour quatre mois, le temps de sortir les quelque 25 millions de tonnes entassées dans les silos d’Ukraine, puis automatiquement reconduit.

    La Russie va-t-elle respecter l’accord?

    De quoi éviter une crise alimentaire dramatique dans les pays en développement? Rien n’est moins sûr. Si les États-Unis ont salué la conclusion de l’accord et exhorté Moscou à le mettre en oeuvre, ils ont prévenu qu’ils tiendraient “la Russie pour responsable de (sa) mise en oeuvre”. Même prudence pour le Conseil de sécurité des Nations unies: “Mettre fin au blocus russe dépendra bien sûr non seulement de la signature d’un accord par la Russie mais aussi de la façon dont la Russie le mettra en application.”

    À l’AFP, l’analyste financier Tim Ash, spécialiste de la région, exprimait son scepticisme avant même la signature: “Un accord pourrait bien être signé, mais il serait surprenant que Moscou le respecte: pourquoi le ferait-il?” Également interrogé par l’AFP, un fermier ukrainien a dit “espérer” une issue positive aux négociations mais “il ne croit pas” à un accord qui marchera.

    Un autre point sensible concerne la date de mise en place de cet accord. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué une implémentation “dans les prochains jours”, tandis que des officiels occidentaux se veulent plus prudents. Pour eux, la reprise opérationnelle du trafic maritime dans la mer Noire pourrait prendre jusqu’à plusieurs semaines.

    “Les opérateurs restent très circonspects sur la capacité réelle à reprendre un rythme d’exportation et à redéployer des moyens logistiques” en Ukraine, souligne Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, interrogé par l’AFP. L’accord sera piloté par des délégués de toutes les parties impliquées, et trois à quatre semaines sont encore nécessaires, selon les experts impliqués dans la négociation, pour finaliser les détails et le rendre opérationnel. Il faudra donc attendre peut-être longtemps avant d’écarter totalement le risque de crise alimentaire.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Guerre en Ukraine : nouvelles frappes russes mortelles, Zelensky condamne “un acte terroriste”

    • chevron_right

      De LREM au RN, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 16:05 · 2 minutes

    LÉGISLATIVES - C’est le feuilleton du moment. Et le public est éclectique. À quelques jours du lancement des investitures de la France insoumise pour les législatives, la gauche tente de sceller un accord qualifié par certains “d’historique” . Si la gauche arrivait à s’unir, elle partirait en bien meilleure posture qu’en 2017, de quoi inquiéter les autres formations politiques? Ils suivent en tout cas ces rebondissements de bien plus près qu’à l’accoutumée.

    Au Rassemblement national, là où l’alliance avec Reconquête est en mauvaise posture, on critique le ralliement des gauches caricaturé en un bloc “islamo-gauchiste” autour de Jean-Luc Mélenchon. Pour Julien Odoul, porte-parole du RN, “ce n’est pas la gauche”. “Une victoire de cette mouvance islamo-gauchiste ce serait des burkinis dans toutes les piscines, ce serait des black blocs dans toutes les rues,” lance-t-il, par exemple, au micro d’Europe 1 le 2 mai.

    “Ils s’asseyent sur leur histoire”

    Au sein du parti présidentiel, certains ne se privent pas non plus de quelques commentaires acerbes. Sur Twitter, la Macronie fustige de toute part la coalition autour de Mélenchon. “Les écologistes ont accepté de vendre du vent aux électeurs, celui de LFI, mais c’est un vent mauvais, celui d’un populisme qui dresse de l’Europe une caricature malhonnête et la jette en pâture, attaque la députée européenne Nathalie Loiseau sue Twitter. Pour une poignée de circonscriptions. Triste.”

    Même son de cloche du côté de Renaud Muselier, président du conseil régional Sud-Paca et soutien d’Emmanuel Macron. “Toutes les forces de gauche se soumettent aux Insoumis. C’est leur survie, ils ont fait ce choix, il s’asseyent sur leur histoire,” déplore-t-il au micro de France Info ce 3 mai. Plus dramatique encore, François Bayrou, président du Modem décrit, le même jour, sur France Inter, un ”évènement extrêmement triste pour les Français.”

    La droite attaque lorsque la gauche s’unit

    Ce n’est pas la première fois que le reste du paysage politique s’emballe lorsque la gauche se rassemble. Lors des municipales de 2020, la droite avait durci le ton face aux listes d’union de la gauche qualifiées de “péril rouge”. À droite, la candidate à la mairie de Marseille Martine Vassal n’avait pas lésiné sur les moyens pour effrayer les Marseillais sur la possible élection du printemps marseillais, la coalition PS-FI-EELV-PCF. Ses équipes avaient distribué des tracts promettant sans ambiguïté la violence et le chaos avec la gauche à la tête de la ville.

    Après avoir accusé EELV de se renier sur l’Europe, et alors que le PCF a à son tour trouvé un compromis avec les Insoumis, il ne reste que le potentiel ralliement du PS pour finir d’agacer le reste de la classe politique.

    À voir également sur le HuffPost : Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond