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      À la maternité, l'accueil des coparents la nuit reste un angle mort, alerte cette journaliste

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 1 June, 2022 - 16:41 · 5 minutes

    Après l'accouchement, la mère se retrouve souvent seule à la maternité. Le père étant restreint aux horaires de visite classiques, faute de lit disponible. Après l'accouchement, la mère se retrouve souvent seule à la maternité. Le père étant restreint aux horaires de visite classiques, faute de lit disponible.

    MATERNITÉ - Pas de lit ni même de fauteuil inclinant pour le coparent, heures de visite similaires à celles des visiteurs... Dans un billet publié sur L’Obs mardi 31 mai , la journaliste Renée Greusard déplore l’accueil réservé aux coparents dans nombre de maternités, alors que leur compagne vient tout juste d’accoucher. Elle a aussi créé une carte participative permettant d’explorer les maternités offrant la possibilité aux coparents de rester ensemble la nuit.

    “Moi, j’aurais aimé savoir que c’était un sujet. Je savais que ce n’était pas facile d’avoir un enfant mais je pensais qu’on accouchait, que le bébé pleurait un peu mais dormait, que c’était facile”, raconte la journaliste et autrice de Choisir d’être mère .

    Au lieu de ça, Renée Greusard s’est “retrouvée seule avec un bébé pleurant toute la nuit”, le papa devant “se reposer pour accueillir le bébé à la maison”, selon le personnel hospitalier. Une expérience qu’elle qualifie de “traumatique” auprès du HuffPost .

    Ce n’est néanmoins pas sa seule expérience qui a décidé Renée Greusard à écrire son article. “Dans mon livre, j’avais évoqué ce problème du manque d’accueil des coparents et il y a une femme qui en a parlé sur Instagram, j’ai relayé son témoignage et beaucoup d’autres sont arrivés”, explique la journaliste. “Ces témoignages m’ont bouleversée”, appuie-t-elle.

    Une carte à destination des coparents

    Face à cet afflux de témoignages, la journaliste a eu l’idée de réaliser une carte des maternités accueillantes. “Je l’actualise avec les témoignages que je reçois, mais dans l’idéal, il faudrait vérifier sur place auprès des maternités”, précise la journaliste. Pour le moment, ce sont 150 maternités qui ont été répertoriées, accueillantes ou non pour les coparents sur la carte, disponible sur Google Maps .

    “Il y a plus de vert [représentant les maternités accueillantes] que de rouge sur la carte. Ça montre que ça a quand même évolué depuis 2015”, remarque Renée Greusard, bien que “ce n’est pas parce qu’il y a plus de vert qu’il faut se réjouir”. “Il faut se demander ensuite quel accueil on réserve à ces coparents, parfois c’est un lit, mais souvent ce n’est qu’un fauteuil semi-incliné”, insiste-t-elle.

    “On est une équipe”

    Dans son billet, plusieurs témoignages soulignent le risque de dépression post-partum que peut provoquer l’isolement des femmes qui viennent d’accoucher. “Je pense que le lit de ma dépression post-partum s’est creusé là, dans le fond insondable de la solitude avec un bébé qui hurlait non-stop et la douleur physique insupportable que je ressentais”, témoigne ainsi l’une des femmes qui s’est confiée à la journaliste.

    “Dans ma mater, le papa avait le droit de venir aux heures de visite [...], tous les soins, rendez-vous pédiatre, etc. se passaient le matin et en son absence, le message est donc clair, c’est la maman qui doit apprendre à tout faire”, raconte une autre, soulignant l’accroissement des inégalités dans la charge du nouveau-né, en raison de l’absence du coparent.

    “Ce n’est pas un moment où on est censées être toute seule. Depuis la nuit des temps, lorsqu’une femme accouche on l’entoure. Aujourd’hui ce n’est plus le cas et on fait comme si n’était normal alors que ça ne l’est pas. Quand on accueille un enfant, si on est deux, on est une équipe”, souligne la journaliste.

    Une question politique

    Pour Renée Greusard, le sujet est en effet ”éminemment politique”. “Derrière les larmes, il y a des choix politiques, financiers”, appuie-t-elle, en évoquant la crise de l’hôpital . “Le fait que le coparent puisse dormir apparaît comme accessoire alors que sa présence pourrait aussi permettre de soulager le personnel hospitalier, les puéricultrices en particulier”, poursuit-elle.

    Un soulagement qui serait notamment apprécié lors de la “nuit de java”, deuxième nuit après l’accouchement, où le bébé pleure énormément. “J’ai cru que j’allais mourir cette nuit-là, on est dans un état second quand on vient d’accoucher, j’avais aussi subi une épisiotomie : tout mon corps était douloureux”, confie Renée Greusard.

    Pour la journaliste, le sujet dit également beaucoup de la façon dont les nouveau-nés sont accueillis au monde. “Ça devrait être un moment doux et ça en devient douloureux”, souligne-t-elle. Avant de raconter: “Le dernier témoignage qui m’a marqué, c’est celui d’une femme qui racontait ne pas avoir vu son mari après une césarienne de jumeaux car les visites étaient finies. Ils se sont félicités d’être parents le lendemain...”.

    La carte des maternités reste un “prétexte” pour parler du sujet aux yeux de la journaliste. Mais celle-ci permet de questionner l’accueil des coparents en France. “Idéalement, il faudrait des chambres d’accouchement avec un lit double: c’est possible, ça existe dans d’autres pays”, met en avant Renée Greusard. L’une de ses followers lui a par exemple signalé l’existence de “chambres familiales” en Autriche, une autre la possibilité en Suisse, pour le coparent, d’être logé à l’hôtel. Des possibilités qui donnent, en tout cas, à réfléchir.

    À voir également sur Le HuffPost: ”‘Je suis maltraitante’: le cri du cœur de cette sage-femme qui lance un appel non-négociable: une sage-femme pour chaque femme”

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      Rihanna a accouché de son premier enfant

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 19:17 · 1 minute

    Le couple Rihanna et A$AP Rocky ont donné naissance le 13 mai à leur premier enfant, un garçon.  Le couple Rihanna et A$AP Rocky ont donné naissance le 13 mai à leur premier enfant, un garçon.

    PEOPLE - Rihanna est officiellement maman. Ce jeudi 19 mai, la presse américaine a annoncé que la chanteuse de 34 ans a donné naissance à son tout premier enfant , de son union avec le rappeur A$AP Rocky .

    Selon les informations de TMZ, confirmées par d’autres médias spécialisés, celle qui affichait fièrement son baby bump sur les tapis rouges dans des tenues toujours plus créatives ces derniers mois a finalement donné naissance à son premier enfant le 13 mai à Los Angeles. Selon ces mêmes informations, il s’agirait d’un garçon.

    La chanteuse originaire de la Barbade avait officialisé sa grossesse dans les rues de New York lors d’un shooting photo organisé pour l’occasion en janvier, avec son compagnon A$AP Rocky.

    Officiellement en couple depuis 2021

    Selon les sources cités par ET , le couple prévoit de se rendre prochainement à New York pour présenter le nouveau-né à la famille du rappeur. La famille de la chanteuse de 34 ans devrait d’ailleurs faire le déplacement depuis la Barbade pour l’occasion.

    Si de nombreuses rumeurs faisaient état d’une relation entre Rihanna et le rappeur originaire d’Harlem dès 2020, c’est finalement en mai 2021, par l’intermédiaire d’une interview au magazine GQ que le rappeur avait officialisé leur relation, décrivant Rihanna comme “l’amour de sa vie” .

    Dans une interview accordée à l’édition britannique de Vogue en mars 2021, Rihanna confiait vouloir trois ou quatre enfants, dans les dix prochaines années, qu’elle ait un partenaire ou non d’ailleurs.

    À voir également sur Le HuffPost: Elizabeth II n’est plus la reine de la Barbade, mais Rihanna est son héroïne nationale

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      La mannequin Kelly Hughes montre sa cicatrice de césarienne dans un magazine, une première

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 16:15 · 2 minutes

    Une mère avec une cicatrice de césarienne avec son bébé (image d'illustration). Une mère avec une cicatrice de césarienne avec son bébé (image d'illustration).

    CÉSARIENNE - Encore une première pour le magazine américain Sports Illustrated Swimsuit . Après avoir mis en avant pour la première fois une mannequin portant un hijab , puis la première mannequin transgenre , sa 58e édition annuelle consacrée aux maillots de bain affiche pour la première fois un modèle qui dévoile la cicatrice de sa césarienne .

    Sur la photo, Kelly Hughes pose au bord d’une plage dans un maillot beige deux pièces. Elle baisse volontairement le bas de son maillot et montre avec un grand sourire la cicatrice d’une dizaine de centimètres de long juste au-dessus de son pelvis.

    Sur les réseaux sociaux, Sports Illustrated se dit “fier de collaborer avec (la marque) Frida Mom pour célébrer toutes les mères qui portent une cicatrice de césarienne”. Kelly Hughes “est la première femme à exposer sa cicatrice dans un magazine”, souligne le magazine qui dit vouloir “changer positivement les croyances culturels associés aux corps des femmes, en particulier quand elles deviennent mères”.

    Une naissance sur 5 par césarienne en France

    Interrogée dans le magazine Glamour , Kelly Hughes explique que cette expérience “était beaucoup plus qu’une séance photo” pour elle. “Il y a un incroyable changement dans notre société aujourd’hui avec l’inclusivité. J’espère donner du pouvoir à d’autres femmes après avoir eu l’opportunité de partager mon histoire”, déclare-t-elle.

    Sur son compte Instagram, la mannequin, qui a donné naissance à un fils il y a trois ans, a également posté la photo avec une légende forte: “J’ai souffert du manque de confiance en moi à cause de ma cicatrice, du fait que je suis une mannequin et de mon difficile rétablissement. Mais c’est seulement lorsque j’ai accepté ma cicatrice que j’ai découvert son pouvoir.” Elle a également partagé dans sa story éphémère des témoignages de femmes qui racontent comment elles étaient touchées par son geste.

    Les femmes devant subir une césarienne lors de l’accouchement sont nombreuses: elles sont une sur trois aux États-Unis, selon Sports Illustrated . En France, la césarienne concerne environ une naissance sur cinq, d’après le ministère de la Santé.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Kylie Jenner évoque son post-partum “difficile” dans une vidéo Instagram