• chevron_right

      L’emblème du roi Charles III a un point commun avec l’iPhone et l’iPod

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 11 February, 2023 - 08:26

    Pour le couronnement de Charles, la famille royale britannique a choisi Jonathan Ive, l'ex-designer vedette d'Apple. Un partenariat qui peut surprendre au premier abord, mais qui a du sens. [Lire la suite]

    Abonnez-vous aux newsletters Numerama pour recevoir l’essentiel de l’actualité https://www.numerama.com/newsletter/

    • chevron_right

      Jony Ive invente le nez rouge le plus design de l’histoire

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Thursday, 2 February, 2023 - 14:30

    comic-relief-158x105.jpg comic-relief

    Jony Ive ancien designer d'Apple, auteur notamment de l'iPod ou de l'iPhone vient de présenter sa dernière création, un nez rouge.

    Jony Ive invente le nez rouge le plus design de l’histoire

    • Co chevron_right

      Roger Scruton, le brexiteur, désormais incontournable philosophe conservateur-libéral européen

      Thierry Martin · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 7 January, 2023 - 04:15 · 13 minutes

    Il y a trois ans disparaissait le philosophe anglais Roger Scruton. Son œuvre et son parcours furent salués mais sans réellement mesurer en quoi il nous serait nécessaire pour les temps à venir. D’après l’écrivain Jacques de Saint Victor dans le Figaro Magazine Georgia Meloni, citait, outre Jean-Paul II et Montesquieu, sir Roger Scruton dans son discours d’investiture du 25 octobre 2022. Elle le présentait comme « un des plus influents maitres de la pensée du conservatisme européen ».

    N’oublions pas que le philosophe conservateur libéral parti le 12 janvier 2020 était heureux d’avoir connu le Brexit. Pour lui la nation restait une dimension indépassable de la richesse de la civilisation non seulement européenne mais occidentale.

    Scruton était devenu conservateur après avoir vécu Mai 68 en France et en avoir éprouvé un « vrai dégoût » pour le gauchisme. « Ce conservatisme d’un Scruton, d’un Oakeshott ou d’un Prezzolini, dont le Manifeste des conservateurs de 1972 est une version italienne anticipée de Scruton, relève d’une philosophie libérale particulière, peu diffusée en France, qui sans être réactionnaire, défend l’héritage historique de chaque nation occidentale »

    Ce conservatisme libéral offrirait selon Meloni un moyen de contrer les dérives d’un libéralisme qui s’épuise dans le wokisme , la cancel culture , ou l’indifférence aux pressions migratoires et au séparatisme islamique, ce que Sruton appelait le « libéralisme de la répudiation ». Une haine de soi représentée par le régime de Bruxelles au nom du progressisme cher au président Macron.

    Il y a un an, Georgia Meloni a déclaré au Giornale : « Mon intention est de promouvoir la figure de sir Roger Scruton, notamment auprès de jeunes. »

    Ce fut l’intention de votre serviteur dès qu’il apprit la disparition du grand philosophe dans la presse britannique, en publiant un hommage dans Le Figaro .

    Scruton constate finalement que depuis 1989 et la chute de l’Union soviétique, un transfert des revendications s’est opéré de la classe ouvrière aux femmes, aux homosexuels et aux immigrés.

    Hommage à Roger Scruton, un conservateur qui a déconstruit la gauche

    Cet hommage a été publié en partie dans Le Figaro. Il est reproduit ici dans sa version complète.

    Sir Roger Scruton est mort et l’Angleterre a perdu son plus grand penseur conservateur, écrivain, chasseur de renard, philosophe et véritable héros de la droite.

    Comme beaucoup des plus braves et des meilleurs il était un prophète presque sans honneur dans son propre pays, nous dit le journaliste anglais James Delingpole.

    Dans les pays d’Europe de l’Est, poursuit-il, où il avait lutté pour la liberté sous le communisme, il a été correctement reconnu comme un héros : en 1998, le président Vaclav Havel lui a décerné la Médaille du Mérite de la République tchèque (première classe) pour son travail dans les années 1980 en contrebande de littérature samizdat et en encourageant les réseaux clandestins derrière le rideau de fer. En juin 2019, le président polonais lui a décerné l’Ordre du mérite de la Pologne. Le mois dernier (décembre 2019) le président hongrois Viktor Orban lui a décerné l’Ordre du mérite, affirmant qu’il avait « prévu les menaces de migrations illégales et avait défendu la Hongrie contre les critiques injustes. »

    Fin analyste de la gauche moderne

    Mais comment mieux rendre hommage à un penseur disparu qu’en invitant à le lire.

    La récente (mars 2019) traduction en français du livre de Roger Scruton , grand connaisseur de l’idéologie de gauche va nous éclairer sur les chemins parcourus pour en arriver là où nous en sommes aujourd’hui, c’est-à-dire le remplacement de cette « bonne vieille » idéologie de la gauche ouvrière par les politiques de l’« identité » et la « globalisation ».

    Si Antonio Gramsci a voulu transposer la révolution dans le domaine de la culture, l’action révolutionnaire des rues et des usines devenant une révolution culturelle sans violence menée au sein des universités, des théâtres, des salles de conférences et des écoles, ses successeurs sont allés plus loin dans la déconstruction.

    « La révolution culturelle initiée par Gramsci tourna court dans le relativisme vide […] Gramsci espérait remplacer la culture bourgeoise par une nouvelle hégémonie culturelle objective, mais ces projets furent contrecarrés par le rejet de l’idée même d’objectivité. »

    À la politique classique d’émancipation de l’individu se substitue dans la gauche libérale américaine et notamment dans le Parti démocrate les « politiques de l’identité victimaire » qui réduit le champ social à un système de domination. Nous assistons rien de moins qu’à la disparition de la personne sur le plan idéologique, ce qui peut être interprété comme le prodrome d’une dimension totalitaire au sens orwellien.

    Il est nécessaire de reprendre la généalogie de cette « politique des identités » pour bien comprendre que cette idéologie n’est pas le fruit du hasard. Roger Scruton nous l’expose dans ce récent ouvrage (mais non le dernier) paru en anglais dès 2015, mais traduit dernièrement en 2019. Ce brillant intellectuel conservateur relançait à nouveau la polémique trente ans après et posait clairement la question : pourquoi les autorités universitaires sont-elles de gauche et conséquemment pourquoi les penseurs de droite ou libéraux, bien plus proche de la vérité, y sont tellement sous-représentés ?

    Il faut préciser ici que Roger Scruton menait une vie universitaire tranquille après avoir passé sa thèse et qu’il aurait pu jouir sereinement de sa carrière de professeur de philosophie de l’esthétique à la Birkbeck University of London , s’il n’avait pas commis en 1985 un ouvrage sur les penseurs de la nouvelle gauche où il étrillait l’étonnante « machine à non-sens » inventée par Lacan, Deleuze et Guattari, mais aussi les études post coloniales de Saïd ou le renouveau de « l’hypothèse communiste » vu par Badiou et Zizek. Thatcher avait beau être au pouvoir ce fut une bronca qui s’abattit sur notre auteur conservateur, ses pairs d’Oxford s’en prirent à son éditeur à tel point que le livre sarcastique fut retiré du catalogue, et l’ensemble de ses travaux subirent le discrédit.

    Personnellement j’ai quitté l’université en fin de thèse pour fuir les petits mensonges du prêchi-prêcha politiquement correct. J’ai retrouvé plus de vérité dans mes activités de direction d’entreprise où le profit & lost ne permet pas de tricher. Heureusement Scruton, lui, a persisté, et il émet l’hypothèse iconoclaste selon laquelle les intellectuels de gauche se pensant supérieur aux gens ordinaires considèrent comme injuste de devoir gagner leur vie comme les autres. Ils sont frustrés, dit-il, de voir que les événements sont menés par les politiciens et les hommes d’affaires – les bourgeois .

    Scruton poursuit, non sans ironie, qu’hostile à la bourgeoisie et à l’église catholique, les intellectuels de gauche fonctionnent pourtant comme un phénomène religieux en ce sens que tout comme la promesse de vie éternelle n’est pas vérifiable, la promesse des lendemains qui chantent est à venir. On ne peut réfuter ces promesses puisque l’avenir n’est pas encore advenu.

    L’intellectuel de gauche moderne est le descendant du prêtre [mais sans Dieu.] […] Il ne cesse de comparer l’imperfection du présent avec la perfection de l’avenir. Or il est malhonnête de prétendre que tout est imparfait car on peut toujours améliorer les choses ponctuellement – c’est cela, être conservateur, et c’est ce que la gauche refuse d’accepter. Il y a deux grandes conceptions de la politique, l’une où elle n’est pas l’entièreté de la vie mais juste une petite partie. On se met d’accord malgré des divergences d’intérêts, on fait des compromis. L’autre conception est la conception exorbitante de la politique héritée de Lénine, Marx, de la Révolution française ou du nazisme. La politique est alors une vision entière qui organise la vie de tous et à laquelle chacun participe, avec pour résultat le chaos et les millions de morts.

    Qu’a fait Scruton ? Figure reconnue du conservatisme britannique, il s’est amusé à les lire. À les prendre au sérieux. De Sartre à Foucault en passant par Thompson, Habermas, Hobsbawn, Lacan, Derrida ou Badiou , il a plongé dans le bouillon de concepts tortueux de ce petit monde de gauche de l’après-guerre et il a remonté une talentueuse démonstration des errances de ces pensées dont il ne sauve que l’écriture de Sartre qu’il a toujours admiré « parce qu’il savait écrire ».

    Ces gens veulent la « justice sociale » et « l’émancipation individuelle », ce qui est contradictoire puisqu’il faudrait alors « empêcher les ambitieux, les dynamiques, les intelligents, les beaux et les forts d’avancer, et quel degré de contrainte devons-nous nous permettre d’exercer sur eux ? »

    Mais peu importe le réel puisque la gauche s’est toujours payée de mots, et la novlangue débusqué par Orwell est toujours là pour apporter ses solutions. C’est ainsi que la justice faite d’interactions individuelles et devenu « justice sociale ». « Ce genre de « justice » imposée par un plan qui implique invariablement de priver les individus de choses qu’ils ont acquises de manière équitable sur le marché. » Le plus célèbre des mots de la novlangue étant le mot-valise incantatoire « capitalisme ».

    [S’opposant clairement au constructivisme, Roger Scruton affirme que la société tient grâce à un réseau de lois implicites en s’appuyant sur l’économiste libéral Friedrich Hayek. « Les vraies lois – « les lois abstraites » , comme les appelle Hayek – ne sont donc pas des éléments d’un plan d’action, mais résultent d’une entreprise de coopération sociale à long terme. Elles sont les paramètres par lesquels la coopération entre des inconnus pour leur avantage mutuel devient possible. Comme pour le marché, les avantages qu’elles procurent sont en partie épistémiques. En suivant ces règles, nous nous dotons d’une connaissance pratique qui nous sera particulièrement utile quand nous nous aventurerons dans l’imprévisible, qui nous dictera le comportement à avoir envers les autres afin de nous assurer leur coopération tout en poursuivant nos objectifs. »]

    Dans Gentle Regrets (2005) Scruton reprenait les arguments de Edmund Burke concernant le contrat social, « un contrat social qui devrait être élargi pour prendre en compte les morts et ceux à naître ». Oublier cela, écrit-il – se débarrasser des coutumes et des institutions –, c’est « placer les membres vivants d’une société en position de domination dictatoriale sur ceux qui les ont précédés et qui leur succéderont ».

    Cette idée de Burke l’amena à publier en 2012, un livre sur l’environnement, Green Philosophy , développant les principes d’une écologie conservatrice.

    Cependant Roger Scruton constate dans son récent ouvrage que depuis 1989 et la chute de l’Union soviétique, un transfert des revendications s’est opéré de la classe ouvrière aux femmes, aux homosexuels, aux immigrés et même aux musulmans. L’émancipation de ces nouvelles victimes est un puits sans fond dans la mesure où de nouvelles victimes surgissent constamment à l’horizon tandis que les précédentes disparaissent. Ce sont des intellectuels américains comme Richard Rorty ou Edward Saïd qui ont opéré cette rupture, reprenant le concept de rupture plus radical théorisé par Gramsci contre le dépassement hégelien ( aufhebung ) plus classique dans la pensée marxiste qui va jusqu’à Lénine et Staline, où l’on entend conserver la contradiction en la dépassant. Mais ces adeptes de la French Theory (la déconstruction) vont encore plus loin car Gramsci voulait une culture populaire, prolétarienne à la place de la culture dite « bourgeoise » alors que les gender studies , les post colonial studies amènent le relativisme et « les politiques de l’identité victimaire ».

    Aux États-Unis on parle de post-1989 world , parce que c’est à la faveur de la fin de la guerre froide que le champ idéologique a été investi par le globalisme et les politiques de l’identité victimaire.

    Autoflagellation des Occidentaux

    Voué aux gémonies l’Occident chrétien est et fut pourtant la société la plus inclusive de toutes, dit encore Scruton.

    Alors pourquoi cette sans cesse autoflagellation ?

    Aujourd’hui les boomers refusent de voir l’angoisse des classes moyennes en déclin dont ils ne partagent pas le sort. « Ils voudraient juste pouvoir continuer à se prétendre radicaux, tout en jouissant de confortables niveaux de vie grâce à cette feuille de vigne qu’est la « politique des identités » ».

    L’expression « gauche caviar » décrivait sous Mitterrand ceux qui n’avaient pas changé la vie mais seulement leur propre vie en accédant au pouvoir . Maintenant, c’est nous qu’on est les princesses. Vingt ans après, les bourgeois-bohèmes – les bobos – sont passés de la possession à la location, c’est-à-dire au stade de la jouissance sans entrave sans la responsabilité de l’avoir. Ils bénéficient d’un bon niveau de vie qui leur permet de ringardiser l’envie de consommer des plus pauvres. Ils en rajoutent dans les prétentions écologiques vertueuses globalistes qui ne mangent pas de pain tant elles sont souvent hors de portées de l’action humaine au sens stoïcien du terme, et s’investissent dans la défense d’identités soi-disant victimaires, ce qui leur garantit une confortable estime de soi.

    S’opère alors en France comme aux États-Unis un recentrage sur une politique qui classe les gens en fonction de leurs identités. À l’épicentre d’un système sans Dieu, devenu paradoxalement plus religieux que politique, il y a « le mâle blanc hétérosexuel chrétien », et plus on se rapproche de ce centre fatal, plus on est censé être coupable ou endetté envers les autres « identités ». L’altérité radicale qui en découle interdit tout dialogue d’égal à égal dans la mesure où la politique est réduite à une lutte entre groupe pour l’attribution préférentielle des ressources. L’éthique de la discussion qui permet de s’entendre sur le bien commun, abstraction faite des caractéristiques de chacun ne peut plus opérer.

    James Delingpole dont le livre préféré de Scruton est On Hunting rapporte qu’il a été tellement heureux de lire dans le numéro de Noël du Spectator que, pas plus tard qu’en février de l’année dernière – à l’occasion de son 75e anniversaire – il avait pu, malgré les protestations de sa charmante épouse Sophie, se rendre à la chasse à courre une dernière fois. Roger Scruton conclut son article dans le Spectator :

    En tombant au plus bas dans mon propre pays, j’ai été élevé au sommet ailleurs, et en regardant en arrière sur la séquence des événements, je ne peux que me réjouir que j’ai vécu assez longtemps pour voir cela se produire. En approchant de la mort, vous commencez à comprendre ce que signifie la vie, et ce que cela signifie est la gratitude.

    Puissions-nous maintenant prendre le temps de lire ses ouvrages.

    Adieu Sir Roger !

    Ainsi conclus-je mon hommage au grand philosophe qui par ses écrits va encore longtemps nous aider à ne pas être dupe et à agir pour conserver notre civilisation.

    Sur la masse de son œuvre peu d’ouvrages sont traduits en français.

    Thierry Martin auteur de BoJo, un punk au 10 Downing Street : Global Britain, Boris Johnson, le Brexit et l’après

    • chevron_right

      Tom Tugendhat ouvre le bal des candidatures pour succéder à Boris Johnson

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 22:38 · 1 minute

    Tom Tugendhat, ici devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres, le 1er septembre 2021. Tom Tugendhat, ici devant la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres, le 1er septembre 2021.

    ROYAUME-UNI - Le bal des candidatures a débuté en Grande-Bretagne. Le député britannique conservateur Tom Tugendhat a annoncé ce jeudi 7 juillet qu’il se lançait dans la course pour succéder à Boris Johnson , après l’annonce de la démission du Premier ministre .

    Dans une tribune publiée dans le Daily Telegraph , Tom Tugendhat, chef de la commission des Affaires étrangères au Parlement, a confirmé son intention, déjà exprimée auparavant, expliquant vouloir rassembler une “large coalition” pour un “nouveau départ”.

    Avant que Boris Johnson n’annonce sa démission -tout en décidant de rester à Downing Street en attendant que soit désigné son successeur à la tête du parti conservateur- d’autres membres du parti avaient déjà fait part de leurs intentions. Suella Braverman, attorney general, chargée de conseiller juridiquement le gouvernement, avait affirmé mercredi soir à la télévision qu’elle se présenterait.

    Le Brexiter Steve Baker, de l’aile droite du parti conservateur, a quant à lui indiqué qu’il envisageait “sérieusement” de se présenter.

    Selon leurs entourages respectifs, l’ex-ministre de la Santé Sajid Javid, qui a annoncé mardi avec fracas sa démission du gouvernement, et le ministre des Transports Grant Shapps envisagent également tous deux sérieusement de se lancer dans la course.

    À voir également sur Le HuffPost : Boris Johnson annonce sa démission

    • chevron_right

      Boris Johnson survit à un vote de défiance de son Parti conservateur

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 20:10

    Boris Johnson, ici au 10 Downing Street à Londres, le 6 juin 2022. Boris Johnson, ici au 10 Downing Street à Londres, le 6 juin 2022.

    ROYAUME-UNI - Le Premier ministre britannique Boris Johnson a gagné lundi soir un vote de défiance provoqué par une fronde de son Parti conservateur après le scandale du “partygate”.

    Boris Johnson a obtenu 211 voix de députés conservateurs en sa faveur contre 148 demandant son départ lors d’un vote à bulletin secret, ce qui lui permet de rester leader du parti et de sauver son poste de chef du gouvernement.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : Boris Johnson massivement hué lors de son arrivée à la messe du jubilé

    • chevron_right

      Ce jubilé de platine d'Elizabeth II sera-t-il le dernier du genre?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 04:30 · 7 minutes

    La reine Elizabeth II au premier jour des cérémonie de son jubilé, le 2 juin 2022. La reine Elizabeth II au premier jour des cérémonie de son jubilé, le 2 juin 2022.

    ROYAUME-UNI - Des millions de fanions aux couleurs de l’Union Jack, des milliers de “street party” à tous les coins du royaume, et pas moins de 90 millions de pintes de bière vendues d’ici dimanche. Ce jeudi 2 juin, le Royaume-Uni a lancé les festivités du jubilé de platine d’ Elizabeth II , dans une forme d’effervescence mêlant rigueur religieuse et militaire, spectacle équestre et concerts avec pop stars internationales . Il y en aura pour tout le monde, ou presque.

    Presque, car dans le brouhaha des portraits élogieux consacrés à la reine ou les reportages sur les écuries de Royal Mews , les antimonarchistes partisans de l’installation d’une république britannique ont bien l’intention de se faire entendre. Au point de faire trembler Buckingham?

    Cette semaine, de nombreux panneaux d’affichage ont fleuri à Manchester, Reading, Glasgow, Leeds ou Bristol avec comme message “Make Elizabeth the last” soit en français “Faites en sorte qu’Elizabeth soit la dernière”. Comprendre, la dernière reine.

    Cette campagne est signée du groupe de pression politique “Republic” dont le PDG est Graham Smith. Lancée au début des années 80, la formation a pour objectif de pousser à l’abolition de la monarchie, et à la fin du rôle symbolique du monarque, au profit d’une république parlementaire.

    Si le slogan, plutôt provocateur, a fait bondir certains élus, d’autres plus tempérés ont salué la possibilité même que cela ait été possible. Au Royaume-Uni, il a fallu attendre un arrêté de 1988 sur les droits humains pour que les discours faisant la promotion des idées républicaines ne soient plus considérés comme des faits de trahison, lesquels sont, eux, passibles de prison à vie. Republic revendique près de 100.000 membres, mais sa composition est bigarrée et sans ramifications sur l’ensemble du territoire, comme le notait pour Geo , l’historien Antony Taylor.

    Les jeunes au cœur des idées républicaines

    En réalité, c’est vraiment depuis les années 2010 que le sentiment républicain a pris du poids avec toujours de forts effets de génération, souligne auprès du HuffPost l’universitaire Sophie Loussouarn, spécialiste du Royaume-Uni et auteure de Brexit and its aftermath (ed. Bloomsbury) . “Selon le sondage Ipsos Mori publié en mars, 41% des 18-24 ans sont pour que le chef de l’Etat soit élu. Ce sont essentiellement les électeurs travaillistes qui souhaitent l’abolition de la monarchie. Ca reste un effet de génération mais il y a une petite progression du sentiment républicain outre-Manche depuis dix ans”, détaille-t-elle.

    Evolution des réponses à la question; préfériez-vous que la Grande-Bretagne devienne une république ou reste une monarchie.

    Et les chiffres ne sont pas les seuls indicateurs. La spécialiste rappelle ainsi que lors de la finale de la FA Cup (coupe d’Angleterre) à la mi-mai, le prince Williams a été hué au stade de foot, “alors qu’il symbolise pourtant la nouvelle génération royale”. “C’est un petit événement mais il intervient dans un contexte de crise de l’inflation, qui se heurte au sentiment que la famille royale a une vie tellement différente”, analyse-t-elle.

    Autant de signaux auxquels s’ajoute la question écossaise et irlandaise. Les deux Nations nagent pour le moment en eaux troubles avec Westminster. La première dans l’idée d’organiser un nouveau référendum pour son indépendance, la seconde empêtrée dans des conséquences administratives du Brexit. Pas de quoi se lancer dans l’écriture d’une Constitution, mais suffisant pour inquiéter les plus pessimistes des unitaires.

    L’Australie prête à rompre les amarres ?

    C’est peut-être surtout dans le reste du Commonwealth que les velléités de tourner la page royale se font le plus sentir. A deux jours du jubilé, le nouveau gouvernement de gauche de l’Australie , dont la reine demeure le chef d’Etat, a nommé une ministre déléguée à la République. Un pas pour le moment symbolique, mais fort dans un pays qui a refusé à une courte majorité (55%), il y a 20 ans d’allers vers un modèle républicain. Et d’ailleurs cette nomination a été immédiatement saluée par Peter FitzSimons, membre du Mouvement pour la République australienne. Ce dernier veut croire qu’à l’Assemblée, le sentiment prend de l’ampleur.

    Un nouveau coup de canif dans la relation qui lie la reine à l’ancien empire britannique, alors qu’en 2021 la Barbade a “détrôné” la reine, devenant de fait une république. Dans le reste des Caraïbes, la situation est plutôt à l’avenant, la visite de William et Kate en Jamaïque, en mars dernier, a été marquée par des accusations de néocolonialisme.

    Plus de timidité au Canada où la question fait bouger les lignes culturelles notamment à la lumière des révélations sordides sur les pensionnats autochtones. Si la récente visite du prince Charles s’est bien passée, et que deux tiers des Canadiens ont une vision positive de la reine, 51% ne veulent plus désormais d’une monarchie constitutionnelle. Pas de quoi néanmoins atteindre les sphères politiques exécutives d’Ottawa, ni même les programmes de partis.

    Après Elizabeth II le chaos?

    Si ces signaux se multiplient, Sophie Loussouarn estime qu’ils ne sont pas en l’état: “On a bien vu pendant la crise du Covid et après le Brexit, que la reine reste un élément de stabilité, et pour l’Australie et le reste des nations dont elle est le chef d’Etat, elle reste un moyen de rayonner à l’international”.

    Si l’Australie s’est doté d’un ministre de la République, au Royaume-Uni, les idées antimonarchistes souffrent d’un cruel déficit d’incarnation politique. Comme le note le Guardian , Les Verts sont le seul parti à avoir évoqué l’idée mais sans jamais vraiment la porter dans le débat public. L’ancien leader travailliste Jeremy Corbyn avait soutenu en 1996 un projet de loi visant à abolir la monarchie mais le texte n’a jamais atteint la seconde lecture.

    Il y a bien eu, en 1999, la réforme promise par les travaillistes de la chambre des Lords laquelle visait à mettre fin à l’hérédité des pairs. Elle n’a abouti que plutôt péniblement et dans une version minime.

    Depuis 25 ans, pas grand-chose donc. “Les républicains profitent du jubilé pour relancer dans le débat, mais cela intervient aussi dans un contexte politique où les hommes politiques sont de plus en critiqués”, rappelle Sophie Loussouarn, en référence au Partygate qui ne cesse de poursuivre Boris Johnson, au point de le menacer d’un départ plus précipité que prévu.

    Si les historiens et spécialistes du système politique britannique rappellent régulièrement aux envolées républicaines la force d’inertie de la monarchie -comme en témoigne le traumatisme de l’affaire Harry/Meghan -, tous s’accordent néanmoins sur le fait que l’après Elizabeth II sera synonyme de changements. “Après son décès, ce sera un séisme pour la monarchie. Charles a déjà des plans pour des réformes et pourrait envisager de ne plus occuper Buckingham Palace, ce qui serait très fort”, indique encore la spécialiste.

    Du côté de Republic, Graham Smith, y voit résolument une opportunité: “Pour la plupart des gens, la monarchie est la reine et la reine est la monarchie, et elle s’estompe. Et l’alternative -Charles et William- n’est pas particulièrement convaincante”, confie-t-il au Guardian . Les Britanniques sont plutôt du même avis, selon une étude Ipsos de mai, 42% pensent que la monarchie sera encore là dans 50 ans, un chiffre qui tombe à 29% pour l’échéance des 100 ans. De quoi encore célébrer quelques jubilés d’ici-là.

    A voir également sur Le HuffPost: La reine était (un peu) présente malgré tout à son traditionnel discours du trône

    • chevron_right

      Patrick Vieira frappe un fan d'Everton après la défaite de son club

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 09:46 · 2 minutes

    Patrick Vieira, entraîneur du Crystal Palace, a frappé un fan d'Everton qui l'a provoqué le 19 mai 2022. Patrick Vieira, entraîneur du Crystal Palace, a frappé un fan d'Everton qui l'a provoqué le 19 mai 2022.

    FOOTBALL - Patrick Vieira a perdu son sang-froid. L’ex-Bleu, entraîneur de Crystal Palace, a mis au sol jeudi 19 mai au soir d’une balayette un supporter d’ Everton après l’ envahissement du terrain qui a suivi la victoire de l’équipe de Liverpool lui assurant le maintien en Premier League (équivalent de la Ligue 1 française).

    Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent l’ancienne gloire de l’équipe de France se diriger vers la sortie du terrain dans le chaos, au milieu des supporters des Claret and Blue célébrant la victoire 3-2 de leur équipe, pourtant menée 2-0 à la pause.

    Pris à partie par un jeune homme en short et sweat à capuche, Vieira, au début impassible, finit par se retourner et lui assène un coup de pied balayette qui l’envoie au sol. L’ex-Bleu est ensuite bousculé par quelques autres fans, puis accompagné vers la sortie du terrain.

    Patrick Vieira n’a pas commenté l’incident

    Sur une autre vidéo qui semble avoir été prise par le fan d’Everton, on entend des insultes et un doigt d’honneur apparaît devant la caméra au passage de Patrick Vieira.

    Ce dernier a refusé de commenter l’incident lors de la conférence post-match. Une enquête pourrait être déclenchée par la Football Association et il risque une suspension pour son geste.

    De son côté, l’entraîneur d’Everton Frank Lampard s’est dit désolé pour Patrick Vieirra après cette défaite: “il traverse le terrain de 80 mètres en courant et se retrouve face à un grand nombre de nos supporters, donc ce n’est pas facile. Mais il n’y a pas eu de problème à ma connaissance. C’est juste de la pure joie de la part de nos fans de rester dans le championnat.”

    Le club basé à Liverpool a renversé Crystal Palace grâce à un but marqué à cinq minutes de la fin du match. Cet exploit avait provoqué un premier envahissement de terrain. Après cette défaite, Crystal Palace est 13e de Premier League. Everton, grâce à sa victoire, est remonté au 16e rang avec 39 points, s’assurant de rester en première division la saison prochaine.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Arsenal va jouer en blanc contre Nottingham Forrest, et c’est plus que symbolique

    • chevron_right

      Boris Johnson a annoncé la fin de l'essentiel des restrictions en #Angleterre à partir du 27 janvier :

      eyome · Wednesday, 19 January, 2022 - 21:09

    • Fin du port du masque obligatoire
    • Suppression du #PassSanitaire
    • Le télétravail ne sera plus recommandé officiellement

    Covidiste parmi les plus convaincus, Johnson n'a pourtant pas pour objectif d'emmerder les Anglais.

    #France, #Politique, #fr, #UE, #Covid, #Vaccin, #PassVaccinal, #CréditSocial