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      "Les Minions 2", une déclaration d'amour aux années 70

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 10:11 · 4 minutes

    "Les Minions 2" sont une "véritable déclaration d'amour" aux années 70, explique son réalisateur Kyle Balda.

    CINÉMA - Les Minions 2 vous parle d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaitre. Un temps où Les Dents de la mer était à l’affiche dans tous les cinémas, les pantalons pattes d’éph’ à la pointe de la mode et les boîtes de nuit envahies par le disco.

    Ce deuxième volet , projeté dans les salles obscures depuis ce mercredi 6 juillet, fait suite au premier film Les Minions, sorti en 2015. Mais ne vous fiez pas à cette chronologie, car ce deuxième opus est en réalité plutôt un bond en arrière, et une plongée au cœur des années 70.

    Le dessin animé fait office de retour aux sources, et reprend l’histoire de la saga à zéro. Gru ( Gad Elmaleh ) n’a alors que 12 ans, et n’est qu’un petit banlieusard rêvant de devenir le Maître du Mal. On y découvre sa rencontre avec les petits personnages jaunes, avec le professeur, l’élaboration de ses premières armes, et ses premiers plans machiavéliques... Gru prend exemple sur ses idoles: les Vicious 6, un groupe de super méchants très célèbres aux looks de superstars disco. Il rêve d’intégrer le clan, et va tout faire pour y arriver.

    Le titre du film a beau annoncer un zoom sur les Minions, le jeune garçon est finalement au centre de l’histoire. Et si le réalisateur du film, Kyle Balda, a choisi de retracer la jeunesse du jeune génie du Mal dans les années 70, ce n’est pas par hasard.

    “J’avais à peu près le même âge que Gru dans le film à cette époque”, explique-t-il dans les notes de production. “C’est très intime cette période pour moi et tellement nostalgique: la télévision, la musique, les voitures, les coupes de cheveux. Tout était un peu psychédélique”, continue-t-il. “Nous avons voulu que le public saisisse dès la première image que le film serait une véritable déclaration d’amour à ces années-là”, résume le cinéaste.

    Des références pop tout au long du film

    De l’affiche accrochée à l’entrée de la salle cinéma jusqu’au générique de fin, les références aux années 70 ne quittent jamais le déroulé de l’histoire. À commencer par l’esthétique de l’époque, marquée par les couleurs pop et les paillettes. “C’était une période très riche visuellement, c’est certain”, précise Kyle Balda.

    Mais cette époque est surtout une mine d’or musicale, offrant au dessin animé une bande-son particulièrement marquante. Funkytown des Lipps Inc (repris par la chanteuse St Vincent), Instant Karma! de John Lennon , ou encore Goodbye To Love des Carpenters, les tubes des années 70 rythment l’action.

    On retrouve également des références cinématographiques, notamment aux films de Kung-Fu qui faisaient fureur à l’époque, et qui “ont permis de créer des scènes d’actions époustouflantes”, explique le réalisateur. Les Minions vont en effet se former aux arts martiaux pour venir en aide à Gru, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

    “Nous avons regardé des tas de films qui avaient fait mon bonheur à l’époque (...) La plus grosse inspiration est venue des films de Kung-Fu comiques auxquels nous rendons un véritable hommage, notamment des films comme Le Maître chinois du légendaire Jackie Chan sorti en 1978”, ajoute-t-il.

    Déjà un succès au box office

    Fidèles à eux mêmes, les petits personnages ont déjà la même maladresse dès les années 70, et le même manque de maturité. Un tout nouveau membre rejoint la bande: le petit Otto, arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire.

    Les Minions accueillent Otto, un tout nouveau membre dans la bande. Les Minions accueillent Otto, un tout nouveau membre dans la bande.

    Le film cartonne déjà au box-office américain depuis sa sortie de l’autre côté de l’Atlantique, durant le week-end prolongé par les célébrations de la fête nationale. Au 4 juillet, il comptait déjà 108,5 millions d’entrées.

    Les Minions 2 signe donc un très bon démarrage, même s’il ne dépasse pas celui du premier volet, qui atteignait les 115,7 millions d’entrées lors de ses premiers jours en 2015. Les Minions avait d’ailleurs généré 1,1 milliard de dollars de recettes partout dans le monde.

    À peine ce deuxième volet diffusé, les équipes de la saga reprennent du service. Un quatrième Moi Moche et Méchant est déjà en production. Steve Carrel , qui  interprète Gru dans les films, a d’ailleurs annoncé avoir démarré le doublage. “Ce sera la suite directe de l’histoire. Gru et Lucy sont mariés, ils ont formé une famille. La prochaine étape dans leur univers, c’est de la voir évoluer au sein de la League Anti-Méchants, par exemple la manière dont leurs enfants s’intègrent dans ce processus”, a-t-il également dévoilé à Digital Spy .

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