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      Des radars comme s’il en pleuvait : le nœud se resserre sur le cou de l’automobiliste

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 8 February, 2023 - 12:00 · 6 minutes

    On le dit, on le répète partout : d’ici 2030, les automobiles thermiques devront peu ou prou disparaître. Cela fait partie de l’ Agenda , et non, ce n’est pas ouvert à discussion, enfin voyons ; arrêtez de faire votre enfant. Ceci étant, d’ici là, d’autres jalons seront posés pour continuer l’âpre combat contre les méchants bouseux et autres pauvres, ces grands pollueurs avec leurs engins bruyants, puants et sales.

    Et parmi ces jalons, il y a bien sûr les Jeux Olympiques de 2024 qui deviennent progressivement, à mesure que l’échéance approche, une excellente raison pour passer de plus en plus de petites lois contraignantes. Et pour préparer celles-ci, pour réduire les résistances inévitables des gueux qui ne comprennent pas la nécessité de se faire calmement aplatir par l’élite autoproclamée, rien de mieux qu’un peu de propagande pas toujours discrète mais délicatement enrobée avec une étude qui sent la science (et l’inévitable titraille à base de « selon une étude ») ou un petit sondage mitonné (mythonné ?) avec des chiffres à virgule et un écart-type balancé nonchalamment.

    Par exemple, on pourra prendre le sujet de la sécurité et le triturer comme il faut sous tous les angles possibles, par exemple en laissant BFMTV lourdement pondérer dessus , et aboutir à la conclusion pratique que les Français sont particulièrement favorables à la multiplication de caméras de surveillance de plus en plus intrusives.

    cctv bucoliques - caméras de surveillance

    Bien sûr, tout ceci fait mine de s’inscrire dans le contexte pratique de ces Jeux Olympiques qui promettent de grands moments d’organisation pour la Mairie de Paris Et De Ses Surmulots , et d’aussi grands moments de récupération par le gouvernement qui y trouvera largement matière à dépasser ce contexte pour appliquer les bonnes recettes développées bien au-delà.

    Il suffit pour s’en convaincre de noter que la question porte sur l’expérimentation de « caméras intelligentes » (adjectif derrière lequel on pourra tout mettre, depuis chatGPT jusqu’à Bruno Le Maire, c’est dire) – caméras que les Français adouberaient donc à 74 % et plus en fonction de l’endroit où elles sont posées – alors que l’article de BFM s’empresse de noter que cette expérimentation durera bien au-delà des Jeux et jusqu’en 2025 (et plus si affinités qu’on trouvera certainement), suite à l’accord commode d’un Sénat décidément pas trop gêné par l’extension du flicage permanent des citoyens.

    La question aurait-elle obtenu la même approbation si cette extension bien au-delà des JO avait été mentionnée ? On peut raisonnablement en douter, d’autant que la CNIL a clairement rappelé aux autorités l’importance de proportionnalité dans les moyens déployés.

    Rassurez-vous, ces autorités vont proprement oublier les rodomontades molles de cette Commission croupion : c’est que, pour arriver à cadenasser pardon sécuriser toutes les villes et tous les citoyens au plus près d’ici 2030, il ne va pas falloir perdre de temps.

    Et si les JO servent de prétexte à de nouvelles fournées de caméras inquisitrices, la lutte contre le climat tout déréglé fournira un autre prétexte au moins aussi efficace à de nouvelles brochettes de radars : les prochains qui se bousculent déjà dans la règlementation qu’on ne va pas manquer de pondre seront destinés à vérifier que vous n’osez pas utiliser votre véhicule seul . Eh oui : dans la République française du Bisounoursland, rouler en voiture ne peut être un de ces plaisirs solitaires dont la pratique régulière entraînerait la surdité aux arguments pourtant limpides des écologistes, une sorte de perversion coupable qui amènerait, par un délitement de l’esprit citoyen, à l’égoïsme, au relâchement voire à la négation des problèmes climatiques.

    Dès lors, on va vous pister, vous flasher de différentes façons pour bien s’assurer que votre ceinture est bouclée, que vous ne roulez pas trop vite, que vous avez bien des passagers avec vous et, moyennant des capteurs thermiques, qu’ils sont bien vivants ; fini les poupées gonflables accompagnant le conducteur compulsivement seul ! On s’étonnera que la prolifération de radars, d’équipements d’indiscrétion officielle et de leurs ondes variées n’effarouche pas l’écoloboboïde qui semble ravi de voir ainsi se multiplier les dépenses énergétiques entraînées par l’analyse permanente du cheptel humain sous toutes ses coutures.

    Apparemment, tout va bien tant que ces gabegies existent sous le prétexte grotesque d’une lutte contre une pollution pourtant de moins en moins présente dans nos villes ou d’un climat dont la régulation n’a jamais été ni réaliste, ni même réellement envisagée par ces élites qui ne trouvent là qu’un moyen d’asservir un peu plus les gueux.

    Et une fois ces caméras placées, ces radars positionnés, une fois qu’on saura avec précision qui prend sa voiture, combien de temps, pour en faire quoi et où après avoir interdit les déplacements trop rapides, trop polluants, trop esseulés, alors il sera temps d’interdire définitivement les déplacements trop loin.

    Car oui, la suite évidente de l’actuelle multiplication de ces outils de surveillance de masse est la mise en place d’une prison sans barreaux et sans murs, une prison sécuritaire « pour votre bien », dans laquelle la propagande vous fera vous sentir douillettement protégé. Mais une prison malgré tout, habilement renommée « Ville des 15 minutes ».

    Concept aussi délétère qu’idiot puisqu’il s’agit de tout faire pour cantonner l’individu à un rayon de 15 minutes (à pied, bien évidemment) autour de chez lui, quitte à bloquer physiquement les accès aux voitures. Dans cette ville de 15 minutes , tout a été entièrement planifié (parce que la planification, ça marche, forcément !) afin que vos besoins essentiels – du reste définis par une entité arbitraire, mais certainement pas par vous, hein – puissent être satisfaits moyennant quelques minutes de marche ou, à la limite, de vélo.

    Bien évidemment, les villes actuelles ne répondant qu’assez peu à ces critères, tant du point de vue des autorités qui décident que depuis les habitants qui subissent, quelques aménagements musclés vont être proposés. En expropriant poussant un peu les commerces et les services ici ou là, en bloquant les routes, en badigeonnant quelques pistes cyclables, c’est sûr, on va y arriver. D’ailleurs, c’est pour le moment ce qu’entreprend de faire l’époustouflante équipe d’Anne Hidalgo à Paris avec un succès particulièrement visible.

    En tout cas, cette expérience est déjà en cours dans certaines villes du Royaume-Uni, avec cette impression pour les citoyens concernés qu’un nœud coulant est en train de se refermer très progressivement autour de leur cou. Il n’y a pourtant pas lieu de faire un lien quelconque avec la volonté affichée de certaines élites médiatiques de réduire la population actuelle au simple rang de consommateurs dociles, parqués, pucés, fliqués : ce serait parfaitement conspirationniste .

    Pas de doute, le plan est bien conçu : on vous vend de l’air pur, des petits oiseaux qui gazouillent et des villes aux « mobilités adoucies » (le tout susurré avec un fort accent teuton, cependant), ce qui permet de faire passer que dans le même temps on vous assigne à résidence, avec des circuits balisés de promenade surveillée, des activités normées, calibrées, une propriété puis une vie privée réduite à sa plus simple expression.

    D’ici 2030, la voiture sera un objet du passé. Celui qui devra s’en servir sera au mieux le chauffeur d’un nanti de la caste des privilégiés, ou au pire un livreur corvéable à merci. Au milieu, il n’y aura que vélos et trottinettes pour les bipèdes en résidence surveillée.

    Vous allez voir, ça va être supayr et ça va forcément très bien se passer.

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      Bientôt Paris sous tutelle ? Puis ensuite, la France ?

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 2 December, 2022 - 12:00 · 6 minutes

    Le vendredi, c’est poisson et la morue en est un excellent qu’on peut par exemple déguster en brandade. Sans rapport aucun, signalons qu’ Anne Hidalgo fait actuellement parler d’elle alors que la ville dont elle a la charge serait en très fâcheuse posture budgétaire.

    Il est vrai que la situation économique du pays et l’inflation galopante finissent par toucher tout le monde, même la Ville des Lumières . Ajoutons-y une petite guerre à l’Est, un méchant covid qui a nettement pénalisé les activités touristiques et voilà la capitale française dans la tourmente.

    Ou disons, voilà l’explication fournie par la maire de Paris pour expliquer la brandade panade dans laquelle la ville se trouve actuellement sur le plan financier. Mais à bien y regarder, les causes extérieures n’ont que peu à voir avec la dette colossale et la déroute budgétaire, visuelle, urbanistique et hygiénique de la municipalité parisienne.

    En effet, lorsque Anne Hidalgo a pris les rênes de la municipalité en 2014, la dette se situait à 4,18 milliards d’euros (au 31 décembre) alors qu’elle s’établit à présent à 8,37 milliards d’euros au 31 décembre 2021 selon la direction générale des Finances publiques. Voilà qui représente un coquet doublement, ce qui, par les temps qui courent, représente une étonnante performance pour une ville dont ni le nombre d’habitants ni la superficie n’ont doublé. Et est-il nécessaire d’évoquer l’attractivité qui n’a pas doublé non plus pour s’interroger sur l’accumulation de ces plus de 8 milliards d’euros de dette.

    Si le chiffre ne dit pas grand-chose en lui-même tant les Français ont été habitués par leurs gouvernements à jongler avec les dizaines voire les centaines de milliards, il faut comprendre que cette dette représente 3800 euros par habitant (contre 1640 euros fin 2014), ce qui est déjà une somme rondelette. Certes, d’autres municipalités françaises importantes cumulent parfois plus de dettes par habitant mais aucune n’atteint cependant le montant total de Paris qui bénéficie pourtant d’arrangements et de largesses comptables et financières assez spécifiques.

    Lorsque cette dette est mise en rapport avec les réalisations visibles au profit de la capitale, on ne peut que rester pantois. Et lorsqu’on épluche les chiffres , il y a de quoi.

    Avec un coût d’administration de la Ville de Paris bien supérieur à ceux qu’on peut comparer pour Lyon (13 % supérieur) ou Marseille (10 % supérieur) par exemple, on se demande en réalité où passe l’argent des contribuables parisiens : depuis 2014, la masse salariale municipale n’a cessé d’augmenter avec une création constante de nouveaux postes salariés (plus de 400 sont ainsi prévus en 2022). À présent, la capitale française compte plus d’un agent pour 39 habitants là où on en compte un pour 95 à Rome et un pour 107 à Londres. S’aligner sur ces chiffres ferait économiser plus d’un milliard et demi d’euros à la capitale…

    Rassurez-vous, il n’en est pas question.

    On pourrait se consoler en espérant qu’à cette pléthore d’agents correspond un service public au taquet. Las : non seulement ces agents se battent pour travailler toujours moins, mais de surcroît le travail réalisé laisse à désirer. Il suffira de constater l’état lamentable de l’ hygiène , de la sécurité, du trafic routier dans la capitale par exemple en butinant les meilleures pages du site Saccage Paris pour mesurer l’ampleur du véritable trou noir qu’est devenu la municipalité parisienne : des sommes colossales y pénètrent pour ne plus jamais revoir la lumière du jour, sans qu’aucune information claire ne fuite jamais sur ce qui s’est passé entre la collecte et la dépense. La multiplication des bric-à-brac en palettes de ZAD, aussi écolobranchouilles soient-ils, ne permet vraiment pas d’expliquer la dérive des finances parisiennes (même s’il est vrai que cela aide à comprendre l’accroissement notable de sa population de rongeurs ).

    Devant ce trou noir, la maire ne semble pas s’inquiéter outre mesure. D’ailleurs, elle a une solution toute simple.

    La main sûre, la voix posée, elle annonce donc il y a quelques semaines une sympathique augmentation de la taxe foncière à 20,5 %. En plus, comme Paris est une ville réputée pour avoir une taxe foncière un peu moins élevée qu’ailleurs, cela lui laisse de la marge : les gueux pourront bien rouspéter un peu mais après tout, ce n’est qu’un alignement sur les autres villes du pays.

    C’est du reste en partie vrai : même avec cette augmentation, la taxe foncière de 2022 reste moins élevée en regard de ce que d’autres citadins payent. Mais il y a un hic : cette taxe réhaussée a été calculée sur les valeurs locatives de 2022. L’année prochaine, qui verra ces valeurs recalculées à la hausse (et pas qu’un peu), promet donc quelques surprises salées au contribuable parisien…

    Il n’en reste pas moins que devant l’écart maintenant affolant des entrées et des sorties d’argent, on commence à murmurer que ces improvisations taxatoires ne suffiront pas. Et alors que le nombre d’habitants de la ville (et donc, de cibles taxables) diminue franchement depuis l’arrivée au pouvoir d’Hidalgo – franchement, on se demande pourquoi, alors que la municipalité redouble d’efforts pour transformer certains quartiers en véritables havres du vivrensemble sous crack – certains évoquent même une petite mise sous tutelle qui reviendrait en substance à retirer les clefs du budget des mains de l’actuelle dispendieuse socialiste.

    La surprise est modérée.

    Comme toute gestion clientéliste basée sur un accès à l’argent facile (dettes contractées alors que l’inflation et les taux d’emprunt sont faibles et les perspectives riantes), la mairie de Paris a maintenant largement dépassé les années de vaches grasses pour arriver à celles des vaches maigres en étant auparavant passée par celles des rats dodus. En s’obstinant à renouveler à leur place les équipes municipales les plus déconnectées du réel (de plus en plus souvent composé de saleté repoussante, de travaux idiots et d’ insécurité galopante ), les Parisiens se retrouvent maintenant avec une facture particulièrement salée et aucune réelle possibilité d’y échapper.

    Il apparaît en effet que la situation parisienne n’est pas unique : non seulement, d’autres villes sont aussi en difficultés financières, mais à vrai dire tout le pays a également été piloté par des équipes de branquignoles économiques comparables à celle de Paris, avec – sans surprise là encore – les mêmes résultats catastrophiques, des dettes à gogo, un système de santé ou d’éducation en déroute complète, une insécurité galopante et un régalien qui ne sert même plus de faire-valoir.

    Il faut se résoudre à l’évidence : la gestion par la dette, la multiplication des cadeaux électoraux facturés aux générations futures, ça ne marche jamais. Le socialisme, qu’il soit appliqué au niveau d’une ville ou au niveau d’un pays, aboutit toujours à la faillite.

    D’ailleurs, les prochains mois pourraient être amusants et le sort ironique : alors que Paris sera peut-être mis sous tutelle par l’État français, ce même État français pourrait être à son tour mis sous tutelle par le FMI .

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      En concert à Paris, Mick Jagger n'a pas oublié Anne Hidalgo

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 18:48 · 1 minute

    Mick Jagger à l'hippodrome de Longchamps avec les Rolling Stones le 23 juillet 2022. Mick Jagger à l'hippodrome de Longchamps avec les Rolling Stones le 23 juillet 2022.

    CULTURE - “Bonsoir, quoi de neuf?” C’est un Mick Jagger survolté qui a enflammé l’hippodrome de Longchamps à Paris, lors d’un concert pour fêter les 60 ans de carrière des Rolling Stones samedi 23 juillet. Ravi d’être dans la capitale, il n’a pas manqué d’être taquin et de citer... Anne Hidalgo .

    “Vous savez comment je suis venu à l’hippodrome de Longchamp?”, demande-t-il à la foule en plein show. ”À vélo, avec Anne Hidalgo”, poursuit-il... sous les huées du public. Face à cette réaction, la star de 78 ans décontenancée hausse les épaules, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous postée sur les réseaux sociaux.

    Malgré ce petit couac, Mick Jagger et les Rolling Stones ont enchaîné les tubes pour le plus grand bonheur des fans, dont le dernier Living in a ghost town , sorti en plein confinement en 2020. Ils ont aussi évidemment ressorti les classiques, tels que You Can’t Always Get What You Want , Miss You, (I Can’t Get No) Satisfaction ou encore Paint it black.

    La mini-tournée de 14 dates, baptisée “Sixty” (“Soixante”) prendra fin le 3 août à Berlin. Le groupe des “papys rockers” -deux membres dont Mick Jagger fêteront leurs 80 ans en 2023- ne s’était pas produit en France depuis plus de quatre ans.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Dans la bande-annonce de “Wakanda Forever”, Chadwick Boseman est partout

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      JO 2024: Privées d'une réunion Pécresse et Hidalgo taclent Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 15:52 · 2 minutes

    Pécresse et Hidalgo n'ont pas été conviés à une réunion avec Emmanuel Macron sur les JO2024 lundi 25 juillet. Ce qui ne leur plaît pas du tout (Photo d'archive de Valérie Pécresse et Anne Hidalgo prise en 2017) Pécresse et Hidalgo n'ont pas été conviés à une réunion avec Emmanuel Macron sur les JO2024 lundi 25 juillet. Ce qui ne leur plaît pas du tout (Photo d'archive de Valérie Pécresse et Anne Hidalgo prise en 2017)

    POLTIQUE - Rien ou presque ne peut mettre d’accord Valérie Pécresse et Anne Hidalgo. Rien, sauf faire front contre Emmanuel Macron . Ce vendredi 22 juillet, la maire PS de Paris et la présidente LR de la région Île-de-France se sont alliés pour faire savoir leur agacement de ne pas être conviés à une réunion sur les Jeux Olympiques 2024 .

    Lundi 25 juillet, Emmanuel Macron va présider une “réunion de chantier” pour faire un premier point de l’organisation des Jeux olympiques de Paris-2024 . Le préfet de la région Île-de-France Marc Guillaume, Laurent Nuñez , nouveau préfet de police de Paris, les ministres concernés ainsi que le délégué interministériel aux JO ont été conviés, rapportent nos confrères du Monde . Contrairement à la maire de Paris et la présidente de la région, qui ne décolèrent pas.

    “La ville de Paris, signataire du contrat de ville-hôte et la région Ile-de-France ont déploré de ne pas être associées à cette initiative”, ont indiqué la présidente de la région Ile-de-France et la maire de Paris dans un communiqué commun intitulé “pas de collectivités, pas de Jeux”.

    Les ex-candidates des Républicains et du Parti socialiste à la présidentielle ont rappelé d’une même voix que “les collectivités sont un maillon essentiel” de “la réussite des grands événements sportifs internationaux”.

    Les JO 2024, échec ou victoire collective

    “Si les JO sont réussis, il y aura une dimension d’accomplissement pour Anne Hidalgo autant que pour Emmanuel Macron. Mais, dans le cas contraire, ce sera l’échec pour tout le monde”, prévient Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris, dans Le Monde.

    Si elles ont fustigé un “fonctionnement en deux temps”, Valérie Pécresse et Anne Hidalgo se sont toutefois félicitées du “point d’étape avec les élus” prévu ”à la rentrée” par le chef de l’État, en se réjouissant qu’il prenne “enfin acte que rien ne pourra se faire sans les collectivités territoriales.”

    Budget en surchauffe , doutes à dissiper sur la sécurité de la cérémonie d’ouverture sur la Seine et sécurité sont autant de points qui seront abordés lors de la réunion en présence d’Emmanuel Macron. L’exécutif a prévu d’y évoquer les “bonnes conditions, pour l’ensemble des délégations, de sécurité, d’organisation et de finalisation des travaux” deux ans avant le départ des JO.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les JO, Émilie Andéol raconte la “petite mort” des sportifs à la retraite

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      La rivalité entre Rachida Dati et Anne Hidalgo monte d'un cran au Conseil de Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 10:44 · 2 minutes

    POLITIQUE - Qui dit nouveau Conseil de Paris , dit nouvel échange tendu entre Anne Hidalgo et Rachida Dati . De retour à Paris après sa défaite à la présidentielle, la maire socialiste de la capitale avait déjà fait les frais des attaques frontales de sa principale opposante le 31 mai dernier. Ce mardi 5 juillet, les deux femmes n’ont, à nouveau, pas été tendres l’une avec l’autre.

    Les débats autour du budget de la ville de Paris ont en effet tourné au pugilat, la maire passant à l’offensive à l’encontre de sa rivale LR qui lui reprochait son “inaction politique”.

    ″La paroles est à Madame Rachida Dati qui, je le rappelle, n’a toujours pas gagné d’élection”, a lancé la maire de Paris à celle qu’elle avait battue lors de sa réélection en 2020 et alors qu’aucun candidat LR n’a été élu député à Paris lors des législatives de juin.

    “Cela fait vingt ans que vous perdez !”

    “Quand vous gagnerez une élection sur votre nom, surtout, vous nous alertez!”, a répliqué Rachida Dati du tac au tac. “Parce que nous, les 1,7%, on n’y est pas abonnés!” Candidate du PS à la dernière présidentielle , sa première campagne majeure hors de la capitale, Anne Hidalgo a récolté 1,75% des voix. “Cela fait vingt ans que vous perdez”, a répondu la maire de Paris en référence aux quatre échecs municipaux successifs de la droite parisienne.

    Et Rachida Dati de poursuivre les attaques: “Nous on est là, vous vous étiez à Abidjan, en Arménie, vous êtes partout sauf à Paris” a taclé Rachida Dati, lui reprochant son absence à plusieurs Conseils de Paris, notamment alors qu’elle était en visite officielle en Arménie à la fin du mois de mai.

    “C’est difficile  pour vous d’aller dans ces endroit là surtout en Arménie !”, a surrenchéri la maire de Paris, rappelant la supposée proximité de Rachida Dati avec l’Azerbaïdjan , pays qui a notamment affronté l’Arménie à l’automne 2020 pour obtenir le contrôle de la région Nagorny Karabakh.

    À Paris, une chose est sûre: la hache de guerre est loin d’être enterrée entre la maire de Paris et son opposante LR, dont les relations sont longtemps restées cordiales , malgré leurs différences politiques.

    À voir également sur le HuffPost : Rachida Dati et ses punchlines étaient attendues, elle n’a pas déçu

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      Tour Eiffel: reçu par le gouvernement, le militant pro-arbres descend du platane

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 20:46 · 2 minutes

    Thomas Brail, assis sur une branche d'un arbre centenaire dans les jardins bordant la Tour Eiffel, à Paris, le 31 mai 2022. Thomas Brail, assis sur une branche d'un arbre centenaire dans les jardins bordant la Tour Eiffel, à Paris, le 31 mai 2022.

    PARIS - Il y sera resté une dizaine de jours. Le militant d’une association de protection des arbres qui s’était installé fin mai sur un antique platane au pied de la Tour Eiffel à Paris en est descendu ce jeudi 9 juin et a arrêté sa grève de la faim après avoir obtenu rendez-vous avec deux ministres.

    Thomas Brail, 47 ans, arboriste-grimpeur dans le Tarn et fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA), sera reçu lundi 20 juin par les ministres de la Transition écologique Amélie de Montchalin et de l’Agriculture Marc Fesneau “pour travailler ensemble sur la protection des arbres”, a indiqué le GNSA dans un communiqué.

    Le militant a remis pied à terre ce jeudi soir après onze jours passés dans un platane, évalué comme bicentenaire par ses défenseurs et menacé selon eux par un projet de construction de petits bâtiments au pied de la Dame de Fer porté par la mairie de Paris.

    L’arboriste, le visage émacié, est redescendu tout seul, assis dans son baudrier.

    Un projet de construction de bâtiments au pied de la Tour Eiffel

    Thomas Brail réclame au nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne “une loi qui encadre les coupes rases” afin de limiter l’industrialisation des forêts et les monocultures de résineux, notamment de sapins de Douglas.

    Il réclame aussi un “renforcement de l’article L350-3 du code de l’environnement”, qui interdit l’abattage d’arbres, sauf exceptions dont les “aménagements”, ce qui affaiblit, pour le GNSA, considérablement leur protection.

    Thomas Brail a relayé la cause des opposants au projet de construction de bâtiments au pied de la Tour Eiffel, qui devait entraîner l’abattage d’une vingtaine d’arbres.

    Cette mobilisation a obligé la maire PS Anne Hidalgo à faire marche arrière début mai, en garantissant qu’aucun arbre ne serait abattu . Elle n’a toutefois pas renoncé au projet, partie d’un projet plus large de végétalisation et de piétonnisation de l’axe entre le Trocadéro et le Champ-de-Mars.

    Vendredi, son premier adjoint Emmanuel Grégoire a reçu les associations à ce sujet.

    Ces dernières ont tout de même décidé de lancer mercredi un recours administratif contre ce permis de construire au pied de la Dame de Fer, estimant qu’il comportait une “atteinte grave à l’intérêt des lieux ainsi qu’à la conservation de perspectives monumentales”.

    À voir également sur Le HuffPost : La Tour Eiffel a grandi avec la pose de cette antenne radio

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      Lallement visé par Hidalgo après "la honte" du Stade de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 14:49 · 2 minutes

    La maire de Paris Anne Hidalgo charge le préfet de Paris Dider Lallement après les incidents au stade de France, lors de la finale de Ligue des champions. La maire de Paris Anne Hidalgo charge le préfet de Paris Dider Lallement après les incidents au stade de France, lors de la finale de Ligue des champions.

    POLITIQUE - La maire PS de Paris Anne Hidalgo a réclamé ce jeudi 2 juin des “changements” dans la gestion de la sécurité à Paris après la “honte” que constituent, selon elle, les incidents au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions samedi dernier.

    “J’espère que nous aurons des bonnes nouvelles parce qu’il y a des changements qui sont nécessaires et je les ai réclamés”, a déclaré l’élue socialiste en conseil municipal.

    Elle réagissait à une demande sur le besoin de formation d’agents de sécurité privés en vue des Jeux olympiques de 2024 de l’élu communiste Nicolas Bonnet-Oulaldj, qui avait réclamé mercredi la démission du préfet de police Didier Lallement et du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin après ces incidents.

    Des milliers d’Anglais sans billet, selon la préfecture

    “Ce qui s’est passé au Stade de France samedi dernier relève d’une honte pour notre pays, notre région, notre capitale qui va accueillir l’événement le plus grand, le plus reconnu et retransmis dans le monde que sont les Jeux olympiques et paralympiques”, a déclaré l’ex-candidate du PS à l’élection présidentielle, désormais tournée vers ces JO qu’elle avait obtenus en 2017.

    Le préfet est en position délicate après ces incidents et après la polémique autour du nombre de supporters anglais venus sans billets ou avec des billets falsifiés, à la suite  d’un rapport de deux pages qu’il avait transmis dimanche au ministre de l’Intérieur.

    Anne Hidalgo a rappelé que pour l’Euro 2016 une fan-zone “avec 90.000 personnes sur le Champ-de-Mars” s’était déroulée sans incident, dans le “respect des partenaires et de la coopération” en matière de sécurité.

    Changement de doctrine

    Mais “cette époque est révolue depuis que nous avons un changement dans la doctrine du maintien de l’ordre à Paris qui consiste à aller vers des logiques de nasse plutôt que de désescalade”, a déploré l’édile.

    Elle souhaite en conséquence “qu’on revienne à une situation républicaine de reconnaissance du rôle de chacun dans les questions de sécurité à Paris, chose que je n’ai pas depuis maintenant quelques mois, disons depuis 2018”.

    Cette année avait été marquée par l’émergence du mouvement des “gilets jaunes”, dont les manifestations ont engendré de nombreux épisodes violents dans la capitale. Le préfet Lallement est en poste depuis mars 2019.

    Pour le maire LR du XVe arrondissement Philippe Goujon, l’organisation défaillante et les incidents du Stade de France “font naître un doute sur notre capacité à assurer un déroulement paisible des JO”, et notamment de la cérémonie d’ouverture prévue sur la Seine, “au cœur de toutes les inquiétudes” selon lui.

    À voir également sur Le HuffPost : Liverpool-Real Madrid: Chaos au Stade de France pour la finale de la Ligue des champions

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      Hidalgo n'a plus de légitimité, juge Dati avant un Conseil de Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 08:07 · 3 minutes

    Hidalgo n'a plus de légitimité, juge Dati avant un conseil de Paris (photo d'illustration de Rachida Dati prise en juin 2021) Hidalgo n'a plus de légitimité, juge Dati avant un conseil de Paris (photo d'illustration de Rachida Dati prise en juin 2021)

    POLITIQUE - Anne Hidalgo reprend peu à peu son costume de maire de la capitale. Ce mardi 31 mai, elle préside le Conseil de Paris qui s’annonce délicat. Son opposante principale, la LR Rachida Dati , estime que l’édile PS a “perdu toute légitimité” pour occuper ses fonctions.

    La défaite d’Anne Hidalgo à la présidentielle a aussi été parisienne. Dans cette ville qu’elle dirige depuis 2014, la candidate du PS n’a récolté que 2,2% des suffrages. Ce qui, aux yeux de la maire LR du 7e arrondissement, la disqualifie totalement: “Quand on fait moins de 2% à l’élection présidentielle et que l’on est à ce point-là désavouée par les électeurs nationaux, par les Parisiens et par ses alliés au Conseil de Paris, on n’a plus de légitimité et plus d’autorité pour diriger Paris”, tacle Rachida Dati dans les colonnes du Parisien , avant la première séance du Conseil.

    Celui-ci doit durer une semaine, avec un ordre du jour chargé. “Il sera notamment question du plan alimentation durable, de la certification des comptes de Paris, de la lutte contre le réchauffement climatique et du nouveau centre d’accueil LGBTQI+”, a précisé Anne Hidalgo sur Twitter dans la matinée.

    “Chaque Conseil de Paris est pour elle un chemin de croix”

    D’autres sujets plus controversés pourraient bien s’inviter à la table au fil de la semaine, portés par l’opposition de droite. Au Parisien , Rachida Dati évoque ainsi le projet de réaménagement du Champ-de-Mars-Trocadéro dont elle étrille l’absence du financement et un budget qui “a pratiquement triplé en quelques mois, passant de 40 millions d’euros à plus de 110 millions”. Ou encore le projet de “ceinture verte” du périphérique , critiquée par la droite mais également par certains élus EELV de la majorité.

    L’absence d’Anne Hidalgo aux questions d’actualités du Conseil mercredi 1er juin, expliquée par un déplacement à Barcelone dans le cadre de l’organisation des JO-2024 fournit à Rachida Dati un nouvel angle d’attaque. “Les difficultés concrètes et le quotidien des Parisiens n’intéressent pas Mme Hidalgo. On peut constater que dès qu’il y a des difficultés importantes, Anne Hidalgo n’est pas là”, cingle l’élue Les Républicains. Selon Politico , la maire de Paris aurait cependant proposé d’avancer la session à ce mardi mais s’est heurtée au refus de l’opposition.

    “Chaque Conseil de Paris est pour elle un chemin de croix en raison de la mobilisation et du travail de fond de notre groupe ‘Changer Paris’”, se rengorge l’opposante LR dans Le Parisien. Celui-ci ne fera pas exception à la règle: moins d’une heure après le début de séance, une suspension a été annoncée après une passe d’armes entre Rachida Dati et la maire PS, rapporte un confrère de franceinfo.

    Rachida Dati ne cache pas ses ambitions parisiennes et entend bien s’imposer comme la candidate de son camp aux prochaines municipales. C’était le cas en 2020, mais l’échec avait été cuisant pour la candidate LR: largement devancée au premier tour par la socialiste, elle s’était inclinée au second, dans une triangulaire avec la candidate LREM et ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn. Avec quinze points d’écart.

    À voir également sur Le HuffPost: Rachida Dati et ses punchlines étaient attendues, elle n’a pas déçu

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      Liverpool-Real de Madrid: la mairie de Paris va '"envoyer la facture" du nettoyage aux organisateurs

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 08:06 · 4 minutes

    Près de 40.000 supporters de Liverpool sont venus supporter leur équipe à Paris pour la finale de la Ligue des champions au Stade de France. Près de 40.000 supporters de Liverpool sont venus supporter leur équipe à Paris pour la finale de la Ligue des champions au Stade de France.

    LIGUE DES CHAMPIONS - Relocalisée de Saint-Pétersbourg à Paris après l’invasion russe en Ukraine , la finale de la Ligue des Champions 2022 n’a donné du fil à retordre qu’aux stadiers du Stade de France à Saint-Denis.

    Pour accueillir les quelque 40.000 supporters des “Reds” ayant fait le déplacement sans billets, la préfecture de police avait installé une vaste “fan zone” entre la place de la Nation et la porte de Vincennes dans l’est de la capitale. Une autre était également dédiée aux supporters espagnols à Saint-Denis.

    Et visiblement, les supporters anglais n’ont pas profité que de l’écran géant... De nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une zone recouverte de déchets, principalement de bouteilles et de packs de bières.

    “J’aime bien le foot. J’aime bien les grands moments de rassemblement sportif populaire. Mais là... Pensées et soutien aux agents de la propreté de la ville de Paris qui vont être à pied d’œuvre toute la nuit”, a écrit Colombe Brossel, l’adjointe à la propreté de la mairie de Paris. “Et oui, nous enverrons la facture aux organisateurs”, a-t-elle ajouté dans un tweet relayé par Anne Hidalgo .

    Comme vous pouvez le voir sur les images filmées cette nuit par le reporter de Brut, Remy Buisine, les agents du Service technique de la propreté de Paris étaient à pied d’œuvre pour nettoyer la zone, notamment à l’aide de tractopelle..

    Des échauffourées, ainsi que des charges de police, ont également lieu au cours de la soirée à proximité de la place, notamment dans un bar évacué sur décision des forces de l’ordre. La préfecture a indiqué qu’au total “68 personnes avaient été interpellées dans le cadre des débordements de la soirée à Paris et Saint-Denis”. 39 personnes ont été placées en gardes à vue.

    “L’évacuation des deux ‘fan zones’ distinctes s’est déroulée sans incidents majeurs”, a ajouté sur Twitter la préfecture, évoquant pour ces rassemblements une “bonne physionomie” générale de la soirée.

    238 personnes prises en charge par les secours

    La brigade des sapeurs pompiers de Paris a de son côté évoqué “une soirée plutôt calme” en termes de prises en charge. En tout 238 personnes ont été prises en charge par les différents services de secours à un moment de la journée, pour des “urgences relatives”, allant de l’état d’ébriété ou de petits accidents, y compris des intoxications au gaz lacrymogène lancé par les policiers, a indiqué à l’AFP un porte-parole des pompiers de Paris.

    Des Parisiens ont, eux, pointé du doigt le manque de préparation en amont de la ville ou l’absence de grande poubelle mise à disposition pour la soirée. D’autres ont également souligné que ces supporters auraient pu mettre leurs déchets dans leurs sacs en rentrant...

    À voir également sur Le HuffPost: Liverpool-Real Madrid- Les supporters des “Reds” ont envahi Paris