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      Assurance vie : faut-il investir ?

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 16 February, 2023 - 03:50 · 7 minutes

    Avec des encours globaux avoisinant les 1850 milliards d’euros, l’assurance vie est le dispositif d’épargne le plus populaire en France. Si ce dispositif est autant plébiscité par les épargnants, c’est notamment en raison de ses deux atouts clés. Le premier avantage de l’assurance vie est la possibilité de placer son épargne sur les fameux fonds en euros. Ces fonds sont directement gérés par les assureurs et offrent des garanties sur le capital investi. Le deuxième avantage clé de l’assurance vie, c’est sa fiscalité au cours de la vie du contrat et à la succession, nous allons y revenir plus bas dans l’article.

    Ces dernières années, la performance des fonds en euros était en baisse constante. Cette situation a érodé l’attrait des épargnants pour l’assurance vie. En contraste, les livrets réglementés ont récemment bénéficié d’une hausse sensible de leur taux de rémunération, si bien que le livret A et le livret de Développement durable et solidaire sont désormais plus rémunérateurs que la plupart des fonds en euros.

    Malgré cela, nous allons voir que l’assurance vie demeure un excellent dispositif pour investir son argent . Et les fonds en euros n’ont pas dit leur dernier mot. Explications.

    Le point sur les performances des fonds en euros

    Ces dernières années, les fonds en euros affichaient des performances en baisse constante. Les moins performants du marché avaient même fini par délivrer des performances inférieures à 1 % en 2021 !

    Cette baisse généralisée des performances des fonds en euros était le fruit d’un environnement économique particulier : les politiques des banques centrales ont poussé les taux sans risque à presque 0 % pour stimuler l’économie. Cette stratégie était possible car l’inflation était alors très faible.

    Les fonds en euros sont directement gérés par les assureurs. Pour pouvoir garantir aux épargnants la préservation de leur capital, ces derniers n’ont pas d’autres choix que celui de se tourner essentiellement vers les obligations émises par les États les mieux notés par les agences de notation : France, Allemagne, etc. Or, ces dernières années, ces pays ont pu se financer via des émissions obligataires à des taux d’intérêt presque nuls. Au sein des fonds en euros, les nouvelles obligations (peu rémunératrices) ont progressivement remplacé les obligations plus anciennes (et plus rémunératrices) arrivant à échéance. Ce qui explique la baisse progressive de la rémunération de ces fonds.

    L’année 2022 marque un point de rupture vis-à-vis de cette situation. Face à l’inflation galopante, les banques centrales ont dû changer de cap et nous avons assisté à une forte remontée des taux.

    La bonne nouvelle est que les fonds en euros vont bénéficier de cette remontée des taux puisque les assureurs vont pouvoir mettre la main sur les nouvelles obligations affichant des taux de rémunération plus intéressants que ceux des obligations émises ces dernières années. Et les assureurs n’ont pas attendu longtemps pour en faire profiter les assurés. Les performances 2022 de l’ensemble des fonds en euros du marché sont en hausse sensible comparativement à 2021. Avec une moyenne de rendement de 1,50 % après prélèvements sociaux, les fonds euros en 2022 ont rapporté plus que le livret A (1,38 % en moyenne pondérée sur l’année).

    La composition des fonds en euros (essentiellement des titres obligataires) gérés par les assureurs ne change pas du tout au tout d’une année sur l’autre. De fait, ils ont beaucoup d’inertie. La remontée des performances sera donc progressive.

    À l’inverse, s’agissant des livrets réglementés, le taux de rémunération a été rehaussé sans délai sur décision du ministre de l’Économie et des Finances. Le calcul du taux de rémunération tient notamment compte du taux d’inflation. La performance des livrets A et livrets de Développement durable et solidaire (LDDS) est actuellement supérieure à celle des fonds en euros : 3 % net. Rares sont les fonds euros qui feront mieux en 2023 (taux connu en janvier 2024).

    Les épargnants peuvent donc privilégier les livrets réglementés pour placer leur épargne sans risque. Toutefois, les versements sont plafonnés à 22 950 euros pour le livret A et 12 000 euros pour le livret de Développement durable et solidaire. Dès lors, le fonds euros s’impose pour sécuriser de grosses sommes d’argent.

    Et quand la rémunération du livret A et du LDDS baissera à nouveau, les fonds euros gorgés d’obligation à taux élevé pourront retrouver leur position de placements sécurisés les mieux rémunérés.

    L’assurance vie ne se résume pas aux fonds en euros

    Les fonds en euros sont très populaires, ils représentent près des trois quarts des encours investis en assurance vie. Mais l’assurance vie ne se résume pas aux fonds en euros !

    Cela fait maintenant de nombreuses années que la quasi-totalité des contrats d’assurance vie commercialisés permet de diversifier son épargne sur différents supports. On parle de contrat multi-supports.

    Ces supports de diversification autres que les fonds en euros sont appelés les unités de compte (UC). Celles-ci présentent un risque de perte en capital.

    En clair, les épargnants peuvent ainsi diversifier leur épargne sur des fonds actions, des fonds obligations, des fonds diversifiés et/ou des fonds immobiliers.

    Chaque épargnant peut librement allouer son épargne sur différents supports de son choix au sein de son contrat. Mieux encore, il peut à tout moment arbitrer d’un support vers un autre au cours de la vie du contrat. Les meilleurs contrats d’assurance vie sont sans frais d’arbitrage. L’assurance vie s’adapte donc aux différents projets financiers de son souscripteur.

    Dans une optique d’investissement à long terme, les fonds actions et les fonds immobiliers sont les supports offrant les meilleures perspectives de gain. C’est la raison pour laquelle il est recommandé d’allouer une partie de son épargne sur ces fonds lorsque l’on souhaite préparer sa retraite ou simplement valoriser son patrimoine sur le long terme. Attention toutefois, ces supports sont volatils et présentent un risque de perte en capital. C’est la raison pour laquelle ces placements ne sont recommandés que pour investir à long terme.

    Une fiscalité unique dans le paysage de l’épargne en France

    L’attrait de l’assurance vie tient également à sa fiscalité unique dans le paysage de l’épargne en France.

    L’assurance vie est ce que l’on appelle une enveloppe capitalisante. Cela signifie que les gains réalisés au sein du contrat peuvent être réinvestis (capitalisés) sans subir de frottements fiscaux. Cet avantage existe également pour le plan d’épargne retraite (PER) et le plan d’épargne en actions (PEA). L’assurance vie offre davantage de souplesse que ces deux dispositifs puisque des retraits et des versements sont possibles à tout moment et sans plafonnement des versements.

    En cas de retrait sur une assurance vie de plus de 8 ans, l’épargnant bénéficie d’un abattement de 4600 euros par an sur les plus-values imposables.

    L’autre avantage fiscal de l’assurance vie, et non des moindres, concerne la transmission du capital. En effet, à la succession, pour le calcul de l’assiette imposable, les bénéficiaires désignés du contrat d’assurance vie bénéficient d’un abattement de 152 500 euros sur les versements réalisés avant les 70 ans du souscripteur. Cet abattement s’applique par souscripteur et par bénéficiaire. Un couple avec deux enfants peut donc transmettre 610 000 euros sans que les bénéficiaires n’aient à s’acquitter de droits de succession. Ces abattements sont spécifiques à l’assurance vie et s’ajoutent aux abattements prévus par défaut sur les droits de succession.

    En conclusion, l’assurance vie demeure un dispositif incontournable pour valoriser son patrimoine et éventuellement le transmettre. Les performances des fonds en euros sont amenées à progresser dans les années à venir en raison de la remontée des taux sans risque initiée par les banques centrales depuis 2022. Et les bons contrats permettent de diversifier son épargne sur des fonds actions et des fonds immobiliers, deux classes d’actifs incontournables pour dynamiser la performance de son patrimoine à long terme.

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      L’État macronien, en même temps, veut refaire du nucléaire avec votre argent

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 15 February, 2023 - 12:00 · 5 minutes

    Rappelez-vous, c’était il y a quelques années : en tant que citoyen français, vous pouviez quasiment faire ce que vous vouliez de vos finances après les indispensables ponctions fiscales et sociales qui permettaient au pays de disposer d’un système social que le monde entier nous enviait (sans nous copier, pas fou). Mais ça, c’était il y a quelques années…

    En effet, grâce aux gouvernements Macron , finies les affres de la responsabilité citoyenne : rapidement, la liberté financière fut contenue, régulée, découpée en petits morceaux faciles à digérer dans les bedaines parlementaires et bientôt, le citoyen français n’eut plus besoin de se soucier de ce qu’il devait faire de son argent.

    Il était temps : las d’avoir à réfléchir et prendre ses responsabilités , travaillé au corps depuis des décennies dès sa plus tendre enfance par les doux discours marxisants et léninifiants, le peuple français délégua enfin toutes les tâches importantes à ses éminents gouvernants qui se chargèrent alors de tout prendre en charge (moyennant une petite commission et 3000 milliards de dettes, hein, sachons vivre).

    À partir de là, les décisions empreintes d’une imparable logique, de pertinence subtile et d’une analyse inouïe du sens de l’Histoire se sont enchaînées avec brio dans le pays.

    C’est ainsi qu’il fut décidé, assez calmement, que c’en serait définitivement terminé de la production électrique nucléaire française. C’était dit, écrit, répété : fini l’atome cradingue qui ne rejette pas de CO 2 , place aux éoliennes dégueulasses et au gaz russe sordide qui pollue pour le remplacer. Quelques réacteurs furent donc fermés. Les gouvernants s’en félicitèrent bruyamment, la presse aussi. Une loi fut votée pour que d’autres réacteurs soient à leur tour abandonnés dans les prochaines années.

    Tout était bel et bon.

    Puis, toujours avec sa logique imparable, sa pertinence subtile, son sens inné de l’Histoire, l’élite décida qu’il était temps de faire un petit demi-tour bien ferme .

    Et alors que la loi de Programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit toujours la fermeture de 12 réacteurs supplémentaires d’ici 2035, le frétillant chef de l’État pirouettise sa politique et propose à présent – toujours sans toucher à cette loi – de flécher l’épargne des Français pour financer le développement de nouveaux réacteurs nucléaires. Si ce « En-Même-Temps » ne touchait pas ainsi au sublime, on croirait presque que c’est du n’importe quoi en boîte.

    Concrètement, il semble donc décidé en hauts lieux que le Français, très moyennement capable de gérer ses finances, va voir son épargne délicatement poussée ( à coups de pelle dans la nuque par des incitations fiscales ciblées, par exemple) vers une nouvelle vague de financement de l’énergie nucléaire en France, celle-là même dont on entend réduire l’importance, qui n’est pas verte et qui tue des ours polaires quand on ne s’intéresse pas à sa démographie.

    On apprend ainsi que les 375 milliards d’euros (à fin 2022) d’épargne des 55 millions de Français qui possèdent un Livret A pourraient ainsi servir à financer de nouveaux réacteurs pour EDF (avec un coût total un peu inférieur à 60 milliards d’euros).

    Or, si l’on peut bien sûr se réjouir de voir le gouvernement prendre la mesure de l’importance d’une stratégie énergétique de long terme, on doit cependant s’inquiéter des nouvelles tubulures fiscales chromées qu’il va déployer pour la mettre en place et ce d’autant plus lorsqu’on voit les cadors qui proposent cette stratégie, leur historique général et leur capacité à tenir leurs engagements précédents, et ce sans même parler du fait que les fonds étaient jusqu’à présent consacrés au logement social : on imagine sans mal la poussée d’urticaire de certaines égéries écolo-socialo-branchouilles lorsqu’elles apprendront la mise en place de ce tour de passe-passe : moins de social, plus de nucléaire, ça va roucouler chez les gauchistes…

    En outre, peut-on écarter l’idée que ce qui est encore actuellement présenté comme des idées et des incitations ne va pas devenir rapidement des obligations et des contraintes clairement établies dans un avenir proche, à mesure que la situation du pays va devenir plus tendue ?

    Du reste, il serait probablement plus aisé pour l’État de dégager les marges de manœuvre financières pour s’investir dans ces plans stratégiques si, d’un autre côté, il ne s’employait pas méticuleusement à saboter toute création de richesse. L’avalanche de décisions consternantes des 40 dernières années (l’arrêt du nucléaire n’étant que la décision la plus symptomatique du niveau d’abrutissement et de veulerie atteint au sommet du pouvoir) ainsi que le tabassage systématique et de plus en plus compulsif des créateurs d’emplois et de richesses dans le pays n’ont aidé en rien.

    Clairement, cette espèce de volte-face des dirigeants au pied du mur manque cruellement de l’indispensable remise en question des méthodes et pratiques mafieuses de l’État jacobin et indique plutôt une forme de panique non avouée qui ne présage absolument rien de bon. Alors certes, il est souhaitable de relancer l’investissement dans le nucléaire, mais la façon et le timing diabolique avec lesquels le gouvernement actuel procède imposent une extrême prudence…

    La semaine qui vient de s’écouler n’est pas très différente des précédentes et illustre finalement très bien la tendance générale du pouvoir actuel à resserrer son emprise sur tout ce qui concerne le citoyen français, notamment ses finances qu’il conviendra de pousser dans les bonnes directions : dans l’œil de l’État macronien, ce citoyen n’est définitivement pas assez intelligent pour comprendre sa situation et n’est pas plus capable de connaître les investissements qu’il doit faire pour s’assurer un avenir meilleur.

    L’élite qui est au pouvoir (parce que c’est l’élite, voyons, et parce qu’elle mérite ce pouvoir, pardi !) sait ce qui est bon pour ce citoyen, mammifère mou et vraiment pas fin, perdu dans une vie que cette élite sait médiocre et ballotée par des événements qu’elle seule est capable d’anticiper voire de provoquer.

    Il est dès lors normal qu’elle censure , qu’elle impose, qu’elle « flèche » et qu’elle décide pour vous. Et au vu de son historique, de son passif aussi puissant qu’édifiant, comment en douter ?


    Sur le web

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      chapitre 17 À quoi sert l'école ? extrait 92

      Angélique Andthehord · Wednesday, 25 January, 2023 - 06:32

    Madame la principale se rendit alors auprès de la seconde fille qui ne portait pas de tablier. C'était Anne-marie, la copine de Murielle.

    Anne-Marie attendait madame la principale son carnet de correspondance entre ses mains. Elle le lui tendit en disant, ennuyée :

    « J'ai pas d'tablier. Mes parents n'ont pas les moyens d'm'en acheter. »

    Émue, madame la principale repoussa doucement le carnet de correspondance avec la paume de sa main en murmurant :

    « laissez ! »

    Oui, maintenant, je me souvenais : c'était Anne-Marie, la première que j'avais vue à Voisenon sans tablier. Jusque-là, si un adulte de l'école lui en parlait, je l'avais toujours entendue répondre qu'elle l'avait oublié chez elle.


    extrait de : Les chaises musicales


    #école #ennui #obligation #tablier #sévérité #politesse #respect #bêtise #contrariété #explication #inquiétude #sagesse #obéissance #oubli #gêne #argent #importance #gravité

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      Des bouquets de billets plutôt que de fleurs au Liban face à la crise financière

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 15:19 · 2 minutes

    LIBAN - “Billets sentent comme un bouquet” chantait N.O.S de PNL dans le titre Béné . Au Liban , une entrepreneuse a fait de ces mots une réalité. Trois ans après l’ effondrement financier qui a touché le pays , Tamara Hariri vend désormais des bouquets constitués de billets de banque , comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    L’entrepreneuse de 30 ans a lancé ce concept en mai dernier. Le but est d’offrir une alternative aux fleurs qui sont désormais très chères dans le pays du Cèdre . Selon la Banque mondiale, une des pires crises économiques jamais enregistrées s’est abattue sur le Liban. La monnaie a chuté de plus de 90% et trois quarts de la population a plongé dans la pauvreté.

    Il faut entre trente minutes et une heure pour réaliser un petit bouquet. Les plus complexes nécessitent plus de temps. L’entreprise vend une cinquantaine de ses créations par mois, soit deux par jour en général.

    Les confections sont montées à partir de livres libanaises ou de dollars américains. Pour ces derniers, c’est aux clients d’envoyer leurs propres billets, car l’entreprise craint la contrefaçon et traite ces billets avec minutie, car leur valeur du dollar américain augmente par rapport à celle de la livre libanaise.

    Les prix pour un bouquet de billets varient selon deux facteurs principaux: sa taille, mais aussi la quantité d’argent liquide qu’il contient. Celui coûte 30 dollars américains.

    Et ce bouquet en vaut 50.

    Ces bouquets de billets permettent d’offrir de l’argent d’une différente façon. “Je crois que c’est très important au Liban, c’est peut-être de là que vient l’idée, de s’entraider, de commencer à avoir des cadeaux, de l’argent qui peut aider les gens, explique Tamara Hariri à l’agence de presse Reuters. Les gens peuvent parfois être blessés en prenant de l’argent, ils n’aiment pas ça. Mais lorsqu’il est présenté de cette belle manière, ils l’apprécient.”

    Tamara Hariri a rapporté à Reuters que son entreprise réalise généralement un bénéfice allant de quatre à dix dollars américains par bouquet.

    À voir également sur Le HuffPost : Biden relance le billet de 20 dollars avec Harriet Tubman, que Trump avait bloqué

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      Le taux de livret A va doubler début août

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 19:07

    Le taux de livret A va passer à 2% au début du mois d'août. (photo d'illustration) Le taux de livret A va passer à 2% au début du mois d'août. (photo d'illustration)

    ÉCONOMIE - Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a suivi la recommandation du gouverneur de la Banque de France et acté une hausse du taux du Livret A à 2% à compter du 1er août, explique-t-il dans une interview donnée ce jeudi 14 juillet au journal Le Parisien .

    “Le taux du Livret A doublera au 1er août”, indique-t-il au quotidien, quand celui du livret d’épargne populaire (LEP), méconnu et réservé aux revenus modestes, passera de 2,2% à 4,6%.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : Avec les enveloppes budgétaires, elles calment leur anxiété vis-à-vis de l’argent

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      LeBron James, premier joueur NBA en activité à devenir milliardaire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 21:30 · 1 minute

    LeBron James, ici lors du match NBA Los Angeles Lakers-Orlando Magic, le 21 janvier 2022. LeBron James, ici lors du match NBA Los Angeles Lakers-Orlando Magic, le 21 janvier 2022.

    NBA - La superstar des Los Angeles Lakers LeBron James est devenu le premier joueur en activité de l’histoire de la NBA à devenir milliardaire, selon le magazine Forbes .

    Il n’y a pas que pour les statistiques ès-basket que le joueur de 37 ans, professionnel depuis 2003, quatre fois champion, quadruple MVP, deuxième meilleur marqueur de tous les temps et dans les temps pour dépasser le légendaire Kareem Abdul-Jabbar, impressionne par ses chiffres.

    Dans le classement dressé par Forbes des sportifs les mieux payés entre mai 2021 et mai 2022 , James s’est classé deuxième en termes de revenus totaux avec 121,2 millions de dollars, derrière la star du PSG Lionel Messi (130 millions de dollars).

    En 19 ans de carrière, James a gagné plus de 385 millions de dollars rien qu’en salaires, en étant sous contrat avec les Cleveland Cavaliers, le Miami Heat et les Lakers.

    500 millions de dollars en liquidités et investissements

    En dehors du terrain, les contrats de James, qui a été à l’affiche l’été dernier du film Space Jam: A New Legacy , la suite d’un premier volet mettant en vedette Michael Jordan dans les années 90, lui ont permis de passer le milliard de dollars de revenus.

    À ce titre, il est le 3e membre de la NBA à entrer dans ce club derrière son glorieux aîné et le défunt Kobe Bryant, qui sont devenus milliardaires après avoir arrêté le basket.

    Plus de 500 millions de dollars de ses revenus proviennent de liquidités et d’investissements.

    Également très investi dans des productions hollywoodiennes, James est notamment copropriétaire du Fenway Sports Group, qui possède le club de foot de Liverpool et la franchise de baseball des Boston Red Sox. Il a récemment conclu un accord pour racheter l’équipe des Pittsburgh Penguins évoluant en NHL.

    À voir également sur Le HuffPost : “Space Jam 2”: LeBron James face au match de sa vie dans cette bande annonce

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      Êtes-vous un riche? Ce rapport a tenté de fixer les seuils

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 13:03 · 4 minutes

    ARGENT - “En France, personne n’aime être qualifié de ‘riche’”, note Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités , dans l’introduction du deuxième Rapport sur les riches en France , publié ce mercredi 1er juin. Dans cette étude, l’association a tenté de répondre à la délicate question de “qui sont les riches en France?” au-delà de “la cécité de la droite, mais aussi de la gauche” qu’il estime “obnubilée” par les 1% les plus riches .

    Selon l’Observatoire des inégalités, 7,1% des Français sont riches, soit 4,5 millions de personnes. Pour parvenir à ces chiffres, il a fixé le seuil de richesse, après impôts, à deux fois le niveau de vie médian. Dès lors, sont estimés comme riches une personne seule vivant avec 3673 euros par mois ou un couple avec 5500 euros par mois.

    La part des riches en France a ainsi baissé de 8,6% à 7,1% entre 2010 et 2019. Toutefois, d’après Louis Maurin, les riches sont “nettement plus riches qu’il y a 20 ans”. Le niveau annuel moyen des 10% les plus aisés, entre 1999 et 2019, a progressé de 9100 euros, contre 3300 euros pour les classes moyennes. L’Observatoire, qui reprend les résultats d’une étude réalisée par l’Institut des politiques publiques (IPP), explique que “les mesures fiscales de 2017 ont été très avantageuses” pour les plus aisés .

    “Plus vos revenus sont élevés, plus les politiques menées entre 2017 et 2022 [par Emmanuel Macron] les ont augmentés”, affirme dans le rapport Anne Brunner, directrice d’études de l’Observatoire, en référence notamment à la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) ou encore l’instauration d’une flat-tax sur l’imposition du capital (prélèvement forfaitaire unique à 30%).

    Plus vos revenus sont élevés, plus les politiques menées entre 2017 et 2022 [par Emmanuel Macron] les ont augmentés. Anne Brunner, directrice d’études de l’Observatoire des inégalités

    S’appuyant sur l’étude de l’IPP, l’organisme souligne que les plus précaires n’ont, au contraire, tiré aucun avantage du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. “Les 5 % les plus pauvres [800 euros de revenus en moyenne] n’ont tiré aucun bénéfice de ces mesures, le niveau de vie a même diminué pour certains”, observe-t-il. Pour cette partie de la population, certaines réformes sociales (revalorisation de la prime d’activité, du minimum vieillesse) n’ont pas compensé les réformes de l’allocation chômage, des aides au logement, ainsi que l’augmentation des coûts de l’énergie et du tabac, détaillait l’IPP.

    Le patrimoine médian à 163.000 euros

    L’association s’est également intéressée dans son rapport au patrimoine des Français. Selon cet indicateur, 4,6 millions de foyers français, soit 16% des ménages, sont considérés comme riches, en possédant le triple du patrimoine médian utilisé comme seuil (163.000 euros soit plus de 490.000 euros). 4% des ménages sont millionnaires, indique l’Observatoire.

    Dans son rapport, l’Observatoire dresse également le portrait des Français fortunés. Ils vivent le plus souvent à Paris ou encore dans le département des Hauts-de-Seine. Ils ont 57 ans en moyenne et sont surreprésentés chez les cadres supérieurs. La grande majorité des riches sont également propriétaires (82%).

    Leurs capacités à déléguer les tâches du quotidien à des employés à domicile et leurs habitudes de déplacement pour motifs professionnels et personnels sont également des marqueurs sociaux. “Le chercheur Mathieu Chassignet a calculé que les 10% les plus favorisés parcourent en moyenne 7900 km par an dans les airs, contre 1300 km pour les plus modestes, dont un grand nombre ne prend en réalité jamais l’avion”, observe le rapport cité par Libération .

    “La richesse n’est pas seulement monétaire”

    “La richesse n’est pas seulement monétaire: un bon diplôme et un statut d’emploi pérenne constituent aujourd’hui deux éléments qui permettent de se distinguer du reste de la population”, notent également les auteurs du rapport, Anne Brunner et Louis Maurin.

    Avec ce rapport, Louis Maurin et Anne Brunner assurent vouloir contribuer à “ouvrir les yeux” sur les disparités de revenus, et éclairer un débat sur “la justice et le mérite”. “Les inégalités créent des tensions sociales car elles sont perçues comme largement injustes”, rapporte Anne Brunner, qui plaide pour une “réforme globale de l’imposition des revenus, de l’héritage et du patrimoine”, pour “refonder la solidarité et faire contribuer davantage l’ensemble des ménages, en fonction de leurs revenus”.

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