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      Formidable, la sécu de Macron rembourse les protections périodiques mais plus les cathéters !

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 10 March, 2023 - 12:00 · 5 minutes

    Il y a parfois d’amusantes collisions d’actualité, parfois fortuites, parfois non et parfois on se demande. Et alors que le gouvernement est actuellement très occupé par un peuple plus remuant que prévu, le voilà qui tente, envers et contre tout, d’intéressantes cabrioles avec les remboursements de Sécurité sociale .

    C’est ainsi qu’on apprend, quelque peu surpris, que ce 1 er mars la Sécurité sociale vient de mettre fin au remboursement partiel des cathéters de thrombo-aspiration , un équipement de pointe dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux.

    Décision d’autant plus surprenante que l’usage de ces cathéters est particulièrement efficace au point d’être devenu l’indication de référence dans le traitement des AVC et que, comble de la bizarrerie bureaucratique bien tortueuse, le même gouvernement a décidé En Même Temps qu’ils soient davantage déployés sur tout le territoire, au plus près des patients.

    Décidément, la France en Marche ressemble de plus en plus à un homme ivre qui titube du rail gauche au rail droite du chemin de fer sur lequel le train du progrès va passer très vite sans s’arrêter…

    D’autant qu’ En Même Temps toujours, et en opposition avec ce déremboursement brutal et d’une logique discutable, Babeth Borne – qui serait encore et toujours le Premier ministre – annonce sans sourciller le remboursement des protections périodiques réutilisables pour les femmes pardon les humanoïdes de moins de 25 ans pourvus d’un utérus.

    L’annonce – en fanfare, évidemment – de cette mesure, goulument détaillée par la plupart des journaux républicains, démocratiques et fact-checkés, laisse pudiquement en suspens une question qui taraudera pourtant l’homme le mammifère bipède de la rue : pourquoi s’arrêter à 25 ans, laissant ainsi supposer qu’après cet âge, il n’y aurait plus besoin de ces protections périodiques ?

    Choix étonnant de l’âge et choix tout aussi étonnant du remboursement qui porte donc sur une protection qui n’est pour ainsi dire plus du tout employée depuis un demi-siècle et que les prurits écolo-conscientisants n’arrivent pas à faire revenir en grâce.

    C’est aussi un choix révélateur en ce qu’il porte, encore une fois, sur quelque chose de relativement intime : on en vient à se demander ce qui peut bien obséder autant nos élites à se préoccuper régulièrement de ce qui se passe entre nos jambes. Il ne s’est en effet écoulé que quelques mois depuis l’annonce de la gratuité des préservatifs par Emmanuel Macron, seulement quelques jours depuis que ce dernier a lancé avec beaucoup d’emphase une grande campagne de vaccination contre le papillomavirus et quelques heures depuis qu’il a proposé d’ inscrire l’IVG dans la Constitution

    Au passage, on s’étonnera (sans s’éterniser, cependant) que les dirigeants aient choisi de ne plus rembourser un traitement pourtant efficace, au profit d’une lubie à la mode… Peut-être s’agit-il d’un calcul économique malin ? C’est improbable tant l’économie est pour ces gens-là une contrée étrangère, hostile et jamais visitée ( Bruno Le Maire a cru y faire un tour, jadis, alors qu’il n’a fait que du tourisme au Royaume des Budgets En Carton) ; néanmoins, force est de constater que la quantité de femmes qui désireront réellement des protections périodiques réutilisables et se les faire rembourser est probablement beaucoup plus faible et donc bien moins coûteuse que le remboursement des cathéters pour traiter les AVC dont le nombre ne risque pas de diminuer prochainement ; et même au contraire si l’on se rappelle les performances notables de certaines injections miracles récentes en matière de coagulations intempestives rigolotes.

    Mais pourquoi se plaindre ? Après tout, cette gestion unilatérale et complètement détachée des vraies demandes des Français est une illustration parfaite du collectivisme en application : personne ne peut choisir individuellement ce qui est ou non assuré, remboursé ou couvert. Une entité plus ou moins désincarnée choisit pour tout le monde et si cela ne convient pas, peu importe.

    Le pompon étant bien sûr d’enfiler ce genre de décisions avec force battage médiatique alors même que le pays semble bien plus proche d’une crise énergétique majeure que d’une rupture de stock de lingettes, ou que chaque jour qui passe est fait le constat d’un dénuement assez tragique (pour ne pas dire mortel) de l’armée française, toutes armes confondues, ou que les demandes d’aide alimentaire sont en nette hausse

    Décidément, la priorité gouvernementale a été placée au-dessous de notre nombril. Il n’y a rien pour nos têtes, nos cœurs et nos ventres.

    Encore une fois, il s’agit de faire plaisir à une hyper-minorité ultrabruyante d’activistes qui n’a de féministe que le logo. Et pour le reste, le gouvernement ne cherche absolument pas à résoudre les problèmes des Français. Il ne cherche qu’à se faire bien voir de ceux qui ont l’oreille biaisée des médias, point.

    Dans une course à l’échalotte tragique, on assiste à la surenchère entre ce que les “minovités risibles” réclament à grands bruits, ce que les médias caricaturent avec leur talent tout particulier à narrer des âneries, et ce que les politiciens cherchent à accomplir avec leurs compétences de plus en plus étroites.

    En pratique, le gouvernement et plus généralement les politiciens actuellement élus sont devenus incapables de proposer des solutions viables ou même simplement crédibles, et encore moins d’appliquer des solutions connues à des problèmes connus. Ils sont en revanche de plus en plus affûtés pour apporter des solutions idiotes à des problèmes qu’ils créent de toutes pièces.

    Dès lors, armé de ce prisme de lecture, et vu le niveau assez ahurissant de pourrisme des solutions qu’ils nous amènent en matière d’énergie, de mobilité, de fiscalité, de retraites, de santé ou d’emploi et j’en passe, comment ne pas comprendre que le principal problème n’est pas la conjoncture ou les crises mondiales que nous traversons, mais bien nos fabuleux dirigeants ?

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      L’intelligence artificielle au service de la médecine : l’AVC

      Francis Richard · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 30 December, 2022 - 04:00 · 2 minutes

    Le terme d’intelligence artificielle est défini ainsi par le Larousse :

    « Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine. »

    Comme l’explique Luc Julia dans son livre, L’intelligence artificielle n’existe pas , il faudrait donc plutôt parler d’intelligence augmentée, mais ce serait moins tendance, moins vendeur.

    Le fait est que cette simulation de l’ intelligence humaine , sans laquelle elle n’existerait tout simplement pas, peut rendre et rend déjà de signalés services, notamment en médecine, pour l’AVC.

    Une des causes importantes de mortalité et d’invalidité est l’AVC, c’est-à-dire l’accident vasculaire cérébral. C’est un véritable fléau comme le souligne le ministère de la Santé et des solidarités :

    « Chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC, plus de 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent. Cette pathologie représente la première cause nationale de handicap acquis de l’adulte : plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles. Il représente aussi la troisième cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. »

    Aussi toute avancée dans sa prévention et son diagnostic est-elle bienvenue. En Angleterre, une société, Brainomix , une émanation de l’Université d’Oxford, a mis au point un logiciel ad hoc.

    Ce logiciel e-Stroke permet, à partir de l’examen des images du cerveau (scanner), à des patients toujours plus nombreux de bénéficier du bon traitement, au bon endroit et au bon moment.

    Le ministère de la Santé britannique – il y a 85 000 AVC par an en Angleterre – a fait le 27 décembre 2022 deux annonces encourageantes relatives à l’utilisation de ce logiciel au Royaume-Uni :

    – la réduction du temps moyen d’interprétation des images du cerveau de 140 minutes à 79 minutes, la rapidité d’intervention étant le facteur déterminant pour éviter ou réduire les séquelles ;

    – l’augmentation, pour 111 000 patients ayant les symptômes de l’AVC (troubles de l’équilibre, maux de tête intenses, baisse de la vision), du taux de légèreté ou nullité du handicap, de 16 % à 48 %.

    En France, la société AI-Stroke implantée à Pérols dans l’Hérault, immatriculée le 1er janvier 2022, devrait, au cours de l’année 2023, c’est-à-dire demain, apporter sa solution à cette pathologie.

    Ce que l’on désigne sous le terme d’intelligence artificielle est donc une raison d’espérer pour les hommes, n’en déplaise à tous ceux qui s’opposent au progrès technique par idéologie ou qui décrient tout humanisme.

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      Emilia Clarke se confie sur ses deux ruptures d'anévrisme

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 10:28 · 2 minutes

    L'actrice britannique Emilia Clarke assiste aux British Academy Film Awards le 2 février 2020, à Londres, au Royaume-Uni. L'actrice britannique Emilia Clarke assiste aux British Academy Film Awards le 2 février 2020, à Londres, au Royaume-Uni.

    SANTE - “C’est remarquable que je puisse encore parler de manière articulée, et que je vive ma vie complètement normalement, sans aucune répercussion”, a tenu à souligner Emilia Clarke, dans une interview donnée à la chaîne BBC dimanche 17 juillet, au cours de l’émission “Sunday Morning” .

    L’actrice phare de “Games of Thrones”, qui avait annoncé en 2019 avoir survécu à deux hémorragies cérébrales en 2011 et 2013, s’est un peu plus confiée sur ses ruptures d’anévrisme. “Je fais partie de la très, très, très petite minorité de personnes qui peuvent survivre à cela”, a appuyé Emilia Clarke .

    Un anévrisme correspond à une dilatation localisée et progressive d’une artère. Cette dilatation fragilise la paroi de l’artère qui peut alors se fissurer voire se rompre, provoquant une hémorragie, et ainsi la rupture d’anévrisme. Dans un article publié en 2017 , France 3 Nouvelle-Aquitaine rappelait que les ruptures d’anévrisme représentaient 10% des AVC en France, et 50% des AVC mortels chez les personnes de moins de 45 ans.

    “C’était utile d’avoir Game of Thrones pour m’aider”

    “Dès qu’une partie de votre cerveau ne reçoit pas de sang pendant une seconde, elle disparaît. Le sang trouve un autre chemin pour se déplacer, mais l’autre partie reste donc manquante”, a expliqué Emilia Clarke à la BBC , ajoutant avoir ainsi “pas mal de choses qui manquent” dans un éclat de rire.

    Si elle en plaisante parfois aujourd’hui, l’actrice britannique a néanmoins souligné que ses ruptures d’anévrisme ont été des moments particulièrement difficiles à vivre. “C’était la douleur la plus atroce, des vomissements énormes, j’essayais de reprendre conscience”, a-t-elle détaillé.

    “Mon nom complet est Emilia Isobel Euphemia Rose Clarke. Mais je ne parvenais pas à me le rappeler. À la place, des mots sans queue ni tête sortaient de ma bouche [...]. J’ai demandé à l’équipe médicale de me laisser mourir. Mon travail -le rêve de ma vie pour toujours- était axé sur le langage, la communication. Sans ça, j’étais perdue”, avait déjà confié Emilia Clarke en 2019.

    C’est notamment grâce à son rôle dans la série Game of Thrones que l’actrice a réussi, ensuite, à remonter la pente. “J’avais 22 ans [lors de la première rupture d’anévrisme], mais c’était utile d’avoir Game of Thrones pour m’aider et me donner un but”, a-t-elle fait valoir à la BBC.

    À voir également sur L e HuffPost: “Hailey Bieber détaille son “accident ischémique transitoire” en vidéo

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      Mort de Chantal Gallia, pionnière de l'imitation, à 65 ans

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 14:37 · 2 minutes

    Chantal Gallia, pionnière de l'imitation, est morte à 65 ans (Chantal Gallia en avril 1991 par ARNAL/Gamma-Rapho via Getty Images) Chantal Gallia, pionnière de l'imitation, est morte à 65 ans  (Chantal Gallia en avril 1991 par ARNAL/Gamma-Rapho via Getty Images)

    DÉCÈS - L’humoriste star des années 70 et 80, Chantal Gallia, est décédée dimanche 10 juillet des suites d’un AVC à l’âge de 65 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué transmis à l’AFP.

    “Pendant près de 20 ans, elle a tissé un lien très fort avec son public qui a su apprécier ses talents d’imitatrice et de chanteuse, et la suivre dans sa carrière artistique”, écrivent ses proches, évoquant un “décès brutal”.

    Un répertoire de près de 120 voix

    Chantal Gallia, née en 1956 à Constantine, en Algérie sous le nom Chantal Halimi, comptait plus de 100 voix à son répertoire , note BFMTV . Muriel Robin, Georges Brassens, Patricia Kaas ou encore, Charles Aznavour, France Gall et Sylvie Vartan, elle pouvait imiter “près de 120 voix hommes et femmes, du monde de la chanson, de la politique, du cinéma et des médias”, rapporte sa famille.

    Sur Twitter, l’animateur de Fort Boyard Olivier Minne a rendu hommage à cette imitatrice hors norme en partageant un extrait de ‘Matin Bonheur’ dans lequel ils apparaissent ensemble. “Chantal Gallia s’en est allée . On en a fait des émissions ensemble il y a 30 ans. Elle avait du caractère et ne ménageait pas le jeune homme que j’étais dans cet extrait mais elle avait du cœur et du talent. Très triste nouvelle.”

    Elle avait produit son propre spectacle en 1992-1993 aux Théâtre Michel de la Renaissance”. Par la suite, Chantal Gallia s’était retirée de la sphère artistique et médiatique pour ”élever ses enfants”, écrit sur Twitter le journaliste de l’AFP Jean-François Guyot.

    À voir également sur Le HuffPost: Atteint de la maladie de Charcot, William se filme pour “laisser une trace”