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      Mare Nostrum : Joris Bouchaut et Antoine Herlem médaillés à Barcelone

      sport.movim.eu / LEquipe · Thursday, 18 May, 2023 - 18:38


    Joris Bouchaut, 27 ans, s'offre l'argent sur 400 mètres. (S. Boué/L'Équipe) Joris Bouchaut, 2e sur 400m nage libre, et Antoine Herlem, 3e sur 200m dos, ont décroché les deux seules médailles françaises, ce jeudi au meeting Mare Nostrum de Barcelone.
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      Carlos Alcaraz file en quarts de finale à Barcelone

      sport.movim.eu / LEquipe · Thursday, 20 April, 2023 - 16:23


    Carlos Alcaraz va affronter Alejandro Davidovich Fokina en quarts de finale. (Mutsu Kawamori/AFLO/Presse Sports) Le numéro 2 mondial Carlos Alcaraz n'a pas tremblé face à son compatriote Roberto Bautista Agut (6-3, 7-5), jeudi, en huitièmes de finale de l'ATP 500 de Barcelone.
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      La rue enrage, le gouvernement s’envole en Espagne

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 21 January, 2023 - 04:15 · 5 minutes

    Le président de la République , le ministre de l’Économie, le ministre de l’Éducation nationale, le ministre des Transports, le ministre de l’Intérieur et sept autres ministres ! Au moment où tout ce que la France compte de socialistes, de communistes, de trotskistes, de staliniens et d’anarchistes déferle sur paris au cri de « Ça va péter ! Ça va péter ! Ça va péter ! », le chef de l’État et onze des ses ministres – dont les plus essentiels à la résolution de cette crise – se lancent dans le tourisme technocratique à Barcelone.

    Le programme des festivités

    Mais que font-ils là-bas, si loin de leurs troupes, protégés de la fureur et du bruit ? Ils répondent à une invitation lancée par le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez en octobre dernier. Un sommet franco-espagnol. Comme à tous les jamborées élitaires du même genre, il ne va rien s’y passer d’important, ni même d’urgent et encore moins d’historique. Tout ce petit monde des hautes sphères va échanger des discours assommants pleins d’excellentes intentions, tel des chefs de tribus emplumés et peinturlurés troquant des coquillages contre des perles – à la différence près que lesdits colliers et perles ne coûtent rien au contribuable, eux.

    Impossible d’annuler une aussi belle occasion de ne rien faire ! Dans la mentalité des hauts fonctionnaires français, tout ce qui est parfaitement inutile est hautement indispensable et même incontournablement obligatoire. Les mannequins de grands magasins qui nous dirigent ont la vacuité chevillée au corps. Brasser de l’air à l’étranger est leur impérieuse mission. Ce qui constituerait des vacances de luxe tous frais payés pour le citoyen moyen représente pour eux une épopée herculéenne dont dépend l’avenir du continent. Monter dans une limousine entourée de motards, puis dans un jet privé, puis marcher sur un tapis rouge, puis serrer des mains avec un air complice, puis lire d’assommants éléments de langages bricolés par de jeunes zombies de l’ENA, puis goûter le meilleur champagne possible et se gaver de mignardises, quelle aventure, quel défi ! Hors de question de décommander pareil rendez-vous ! On ne pose pas un lapin au faste ! Et pourtant…

    La colère rouge

    Et pourtant, s’il y avait bien une journée où il fallait rester à Paris cette hiver, c’était bien celle-là, à l’instant où éclate une révolte de gauche massive, menaçante, et qui risque de dégénérer en grève générale, contre la réforme des retraites.

    Bruno Le Maire aurait dû rester pour justifier, sur les plateaux de télévision, les mécanismes économiques de la réforme. Pap Ndiaye aurait dû rester pour dialoguer avec les professeurs, les étudiants et les lycéens unis dans la volonté d’en découdre. Le ministre des Transports (personne ne sait comment il s’appelle) aurait dû rester pour coordonner le service minimum. Et surtout, surtout !, Gérald Darmanin aurait dû rester pour soutenir et organiser ses innombrables agents confrontés à la déferlante rouge. Quant à Emmanuel Macron, sa présence était requise pour aider l’État à gérer une situation qui, si elle est atrocement habituelle, n’en présente pas moins des risques pour le fonctionnement du pays entier à court terme. Il fallait rester et ils sont partis. Envolés. Ils ont laissé la nation se débrouiller. Que les souris dansent, qu’elles s’enivrent en l’absence du chat, qu’elles cassent ce que bon leur semble ! Le pouvoir central est absent, veuillez lui laisser un message après le bip, il vous rappellera dès que possible. L’Espagne d’abord ! La Catalogne avant tout !

    On ne peut s’empêcher de penser que Macron et ses boys se moquent éperdument de ce qui se passe dans le pays dont ils ont la charge. Et l’on ne peut s’interdire d’imaginer que, là-bas, où il fait quinze degrés de plus qu’ici au moment où j’écris ces lignes, ils se sentent bien, reposés de notre inquiétude et de notre souffrance. Tandis que Mélenchon et Le Pen s’accouplent dans un coït idéologique monstrueux, tandis que LR est aussi atone qu’un téléfilm de France3, tandis que les prix grimpent à la vitesse d’un missile sol-air, et tandis que la guerre la plus sanglante depuis bien longtemps gronde au loin, le cabaret élyséen est en tournée à l’étranger, au grand complet.

    Bien entendu, les libéraux que nous sommes ne demandent plus à la puissance publique de nous protéger de l’orage gauchiste : nous savons bien qu’elle n’en a ni l’intention, ni la capacité. Mais au moins, qu’elle fasse semblant, ne serait-ce que par élégance, par décence. Faute de héros, nous exigeons des figurants fidèles à leur postes. Haro sur les fuyards ! Face aux manifestants, de grâce, manifestez-vous ! On ne vous paye pas pour vous rendre à un cours d’aqua-poney au moment précis où la maison brûle. Montrez l’exemple aux rares fonctionnaires qui assurent tant bien que mal, les pauvres, la maintenance de l’évènement.

    Dans le privé

    Maintenant, imaginons que la même situation se produise dans le secteur privé. Une horde de clients mécontents se rue dans le hall d’entrée d’une grande entreprise avec banderoles vengeresses, trompes de brume, tambours et fumigènes. C’est le chaos. La standardiste est débordée, elle panique. Elle appelle le responsable de la sécurité. Il est sur répondeur. Elle appelle le directeur commercial. Pareil. Elle appelle le directeur des relations publiques. Même chose. Elle appelle le directeur général. Idem. Elle appelle le PDG. Ça sonne dans le vide. Et cette gabegie dure toute la journée. La standardise finit par s’effondrer en larmes. Plus rien n’est sous contrôle.

    Le lendemain, apprenant la catastrophe, que font les actionnaires ? Ils enquêtent. Où était les membres de la direction ? À Barcelone, pour un séminaire. Savaient-ils par avance que la clientèle furieuse allait envahir les locaux ? Oui. Depuis quand ? Plusieurs jours. Ont-ils essayé d’annuler le séminaire ? Non.

    Alors, les actionnaires se vengent, ô combien légitimement. Ils licencient la direction, tête après tête, sans pitié ni indemnités, pour faute grave – et ils offrent à la standardiste une prime, pour la consoler.

    Les actionnaires de cette histoire, cher lecteur, c’est nous, les citoyens. Mais nous n’avons aucunement la latitude de licencier Macron, ni Le Maire, ni Ndiaye, ni Darmanin, ni le ministre des Transports inconnu, avant mai 2027. Cette entreprise est maudite.

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      Barcelone, ville d’art et d’histoire

      Auteur invité · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 31 December, 2022 - 03:50 · 13 minutes

    Par Revue Conflits.

    La richesse artistique de Barcelone n’a d’égal que l’importance de l’art et la culture tout au long de son histoire.

    La ville a été le berceau de nombreux artistes devenus mondialement célèbres mais aussi la scène de grands événements artistiques et culturels. Vivante, hétéroclite et créative, elle est devenue au fil des années l’une des métropoles européennes les plus dynamiques et surtout l’un des principaux centres de la culture méditerranéenne.

    L’Art nouveau pour le renouveau

    L’Art nouveau se reconnait par l’utilisation du thème de la nature s’illustrant généralement par des courbes et des proportions souples et dénotant un certain équilibre symétrique. D’une manière générale, il s’éloigne de ce qu’on appelle le rationalisme architectural et séduit par ses formes douces et sinueuses. Développé durant la période de la révolution industrielle à Barcelone, le courant artistique s’invite sur la plupart des architectures en Catalogne. Du Paseo de Gracia en passant par le quartier de la Dreta de l’Eixample, cette touche se remarque discrètement mais élégamment.

    Entre 1894 et 1896, la brasserie Els Quatre Gats dans le quartier Gotic devient le repère de la Barcelone bohème. On y côtoie de grands noms de l’architecture moderniste mais aussi des artistes en devenir comme Pablo Picasso alors âgé de 19 ans. Les débats sur la culture, la peinture et la littérature y sont régulièrement organisés et de la rencontre entre ces artistes et intellectuels naissaient bien souvent de nouvelles idées. Picasso a en effet vécu pendant plus de dix ans à Barcelone avant de s’installer à Paris. D’ailleurs, il y retourna régulièrement jusqu’au début de la guerre civile, en 1936.

    Entre modernisme et Noucentisme

    Portés par la riche bourgeoisie, plusieurs chefs-d’œuvre architecturaux ont ainsi vu le jour à Barcelone entre 1900 et 1912. Devenu le symbole du pouvoir et de la richesse, le modernisme catalan a trouvé refuge sous les ailes de grands mécènes amateurs d’art. Antoni Gaudi , maitre incontesté de ce courant artistique, a ainsi signé plusieurs créations architecturales pour de grands industriels. Il a notamment créé la fameuse Sagrada Familia mais aussi la Casa Batllo pour Josep Batllo, issu d’une des plus riches familles de Barcelone. Il a également créé le parc Güell, la Palau Güell et la Colònia Güell pour Eusebi Güell, un des plus grands entrepreneurs de l’époque.

    L’un des projets qui ont sensiblement marqué l’histoire de Barcelone serait assurément La Pedrera qui, encore une fois, est signée Gaudi. D’autres artistes-architectes ont repris le flambeau, à ne citer que Lluis Domenech i Montaner, à qui on doit le Palau de la Música Catalana ou encore Josep Puig i Cadafalch qui a conçu la célèbre Casa Amatller .

    D’autres courants artistiques voient aussi le jour, comme le Noucentisme porté par Eugeni d’Ors, journaliste et amateur d’art qui écrivit une série d’articles saluant les œuvres de jeunes créateurs catalans du début du siècle. Pas aussi marqué que les autres, il se mêle et réussit à coexister avec le modernisme. De 1911 à 1932, on retrouve ainsi dans la ville de Barcelone plusieurs œuvres d’artistes suivant le noucentisma. On citera notamment Josep Goday, Nicolau Maria Rubió i Tudurí connu pour avoir créé les célèbres jardins de Montjuïc Josep Francesc Ràfols ou encore Rafael Masó.

    Du classicisme à l’Art déco

    La peinture évolue en même temps, influencée par plusieurs courants artistiques comme le classicisme ou encore le cubisme.

    Les peintures murales de Josep Maria Sert dénotent un style plus personnel avec une influence et Goya. De son côté, Josep Aragay avoue son amour pour le style baroque à travers ses créations et cela séduit. Les gravures et les affiches gagnent aussi en style, surfant sur un caractère plus réaliste.

    Entre 1908 et 1934, les artistes sculpteurs dévoilent leurs talents à travers des œuvres exceptionnelles. On citera particulièrement Josep Clarà et ses sculptures figuratives d’inspiration méditerranéenne comme La Déesse sortie en 1908. De son côté, Manolo Hugué puise dans un savant mélange de classicisme et primitivisme dans son œuvre, The Baccanthe , sortie en 1934. D’autres sculpteurs de renom comme Frédéric Marès, Enric Casanovas ou encore Julio Antonio ont également contribué à faire la renommée de Barcelone. En 1929, l’Exposition internationale a accueilli la Plaça de Catalunya, et regroupât ainsi les meilleurs sculpteurs de Barcelone et d’ailleurs.

    L’art déco commence aussi à faire son apparition à la même époque et se remarque aussi bien sur les vitraux que la céramique, les tapisseries et le mobilier.

    Esprit d’avant-garde et nouvelles formes d’art

    Après la guerre civile, les artistes catalans prennent leur inspiration des mouvements artistiques européens.

    La conception de l’art passe ainsi par une période de renouvellement et les divers courants artistiques en vogue à l’époque tels que le cubisme, le dadaïsme ou encore le surréalisme commencent à gagner du terrain. La figuration évolue vers l’art abstrait et les changements se remarquent également dans l’architecture qui mêle le classicisme noucentiste à une nouvelle forme de rationalisme. En 1929 apparait ainsi à Barcelone le groupe d’artistes et techniciens catalans pour le progrès de l’architecture contemporaine (GATCPAC). Parmi les membres, on retrouve Josep Lluís Sert, auteur du célèbre pavillon de la République pour l’Exposition universelle de Paris en 1937.

    L’avant-gardisme se prête par ailleurs à d’autres formes d’art, notamment la sculpture. Pau Gargallo en était un grand adepte et cela se ressentait sur la conception de ses fameuses sculptures métalliques, mêlant noucentisme et expressionnisme. Le Gran Ballarina (1929) et le The Prophet (1933) viennent d’ailleurs en témoigner. De son côté, Juli González maniait le fer pour obtenir des formes abstraites comme avec la Femme se peignant les cheveux (1932) ou encore L’homme cactus (1939).

    L’ère de Dali et la découverte d’un monde onirique

    Outre Picasso et Gaudi, l’une des figures les plus marquantes de Barcelone est assurément Salvador Dali. Il fut l’un des premiers à introduire le surréalisme au pays, au même titre que Joan Miró qui est reconnu pour sa signature unique mêlant le surréalisme à l’art abstrait. L’une des œuvres qui a surtout fait connaître Dali est certainement le fameux La Persistance de la mémoire ( The Persistence of Memory ) aussi appelée Les Montres molles en 1931. Il signe, entre autres en 1935 et en 1941, deux tableaux devenus des intemporels, à savoir The Angelus of Gala et Soft Self-Portrait . La Madone de Port-Lligat en 1948 amorce un style plus réaliste où l’artiste puise son inspiration dans la science et la religion.

    De son côté, Joan Miró a choisi de peindre un monde fantastique et onirique. La réalité se dissout ainsi dans La Terre labourée ( Terra llaurada ) achevée en 1924. Celui qui a été perçu comme étant l’antithèse de Dali a choisi de mettre en avant la relation entre l’espace et les objets. On retrouve aussi cette proportion dans le fameux Carnestoltes d’Arlequí (1925). Le surréalisme ne se remarque pas uniquement dans les tableaux, il s’invite aussi dans les sculptures. Divers artistes tels que Ramon Marinello ou encore Eudald Serra du collectif ADLAN (Friends of New Art), fondé par Sebastià Gasch en 1932, en sont notamment de beaux exemples. Le groupe Dau al Set, fondé en 1948, s’oriente davantage vers le surréalisme.

    L’après-guerre : la période de transformation culturelle

    Le XX e siècle a été marqué par des transformations culturelles et sociales.

    Durant la guerre civile, le régime franquiste était désireux d’imposer son propre courant artistique. De nombreux artistes s’exilent pour échapper à la dictature de Franco. Face à la répression culturelle, des artistes d’avant-garde s’insurgent, notamment des plasticiens tels que Antoni Tàpies et Hernàndez Pijuan. Si l’abstrait est mis en avant, on note ensuite un retour à la figuration comme on peut le constater sur les œuvres signées par Guinovart. À la fin des années 1940, on observe le retour progressif d’artistes exposant leurs œuvres dans de petites galeries privées de Barcelone. De nouveaux mouvements culturels tels que le Cercle de Maillol qui regroupe des artistes d’avant-garde barcelonaise voient également le jour.

    On remarqua aussi l’arrivée de nouveaux artistes tels que Busquets et Sert, Coderch ou encore Bohigas et Martorell dans les années 1950, faisant fi du conventionnalisme de Franco. Les artistes font évoluer l’art et petit à petit, le surréalisme bascule vers l’informalisme porté par un concept moins formel. Les formes deviennent ainsi plus abstraites et les couleurs plus vives. Parmi les grands précurseurs de cette tendance, on retrouve Antoni Tàpies. Du collage de croix (1947) à Blanc sur Ovale (1957), ses œuvres mêlent spiritualité, avant-gardisme et ce qui sera perçu plus tard comme le minimalisme. De son côté, Joan Hernandez Pijuanit se démarque par son style expressionniste et post-cubiste à travers la toile Peinture (1959).

    Du côté des autres formes d’art, les artistes de la génération d’après-guerre explorent de nouveaux matériaux, de nouveaux concepts et des formes d’expressions plus innovantes. Le collectif Saló d’Octubre qui compte plusieurs artistes en devenir comme Domènec Fita, Salvador Aulèstia, Manuel Cusachs ou encore Moisès Villèlia, œuvrait pour cette quête artistique qui donna bien plus tard naissance à l’art conceptuel.

    La nouvelle figuration comme forme d’art

    Dans les années 1960 apparait un nouveau courant artistique : la nouvelle figuration.

    Plus informel, plus rationnel et constructif, il est vite adopté par de nombreux peintres célèbres comme Saura, Pablo Palazuelo ou encore Francisco Sobrino. Manuel Hernández Mompó et Fernando Zóbel, artistes indépendants, surfent également sur la tendance mais l’associent à des touches un peu plus abstraites. Le réalisme devient quant à lui plus poétique dans les œuvres d’Antonio López García dans les années 1970.

    L’art conceptuel a définitivement trouvé sa place à partir des années 1980. Francesc Abad et Jordi Benito se laissent séduire par de nouveaux concepts post-modernes. Il n’y a plus de barrières de style, l’artiste laisse libre cours à sa créativité et peut puiser dans les styles précédents sans pour autant s’en inspirer.

    Plus concrètement, la liberté de pouvoir s’approprier n’importe quel courant artistique et le transformer à sa manière est un concept qui plait beaucoup.

    Miquel Barceló, un artiste majorquin qui a choisi de s’installer à Barcelone en était un grand adepte et on peut d’ailleurs le remarquer à travers ses œuvres, à ne citer que Le Grand dîner espagnol (1985). Les couleurs vives et formes abstraites mêlées au support en pâte à papier de Joan-Pere Viladecans sur La contagion du papillon (1984) viennent aussi confirmer cette envie de s’affranchir et d’essayer de nouvelles choses.

    Street art et Art contemporain

    Outre ses nombreux musées et galeries, Barcelone compte également plusieurs lieux incontournables dédiés à l’art. Du musée Picasso en passant par la fondation Miró, le Macba, la fondation Suñol ou encore la fondation Tapiès, chacun de ces endroits retrace le parcours d’artistes qui ont marqué Barcelone et le monde de l’art en général. Entre expositions d’art ancien, moderne et contemporain, débats et conférences autour de l’art, projections de films, concerts et cycles de littératures, les programmations sont aussi diverses que variées et parleront assurément à tous les amateurs d’art.

    La ville en soi aussi est une grande toile ouverte avec ses nombreux monuments et bâtisses à l’architecture unique mais aussi par ses murs parsemés d’un art de la rue : le street art . Barcelone compte en effet un très grand nombre d’artistes graffeurs et malgré l’interdiction par la municipalité en 2006, le mouvement artistique a perduré, ornant ainsi les murs de la ville d’une vague de couleurs. De Banksy à M. Brainwash, même les plus célèbres graffeurs du monde ont posé leur empreinte à Barcelone. Les ruelles de la vieille ville, à savoir les quartiers de Raval, de Ribera et de Gotico affichent ainsi des murs, des tunnels, des ponts et façades colorés. On retrouve également des visuels percutants sur les hauteurs de Barcelone, notamment dans le parc Guinardo attenant à la galerie Montana. La galerie Misclena propose aussi des expositions d’Art contemporain et de street art . Celui-ci a indéniablement contribué à renforcer l’image culturelle de Barcelone et s’il y a bien un endroit incontournable, c’est le quartier industriel de Poble Nov.

    La richesse architecturale de Barcelone

    Ce qui fait aussi la singularité de Barcelone, c’est son architecture moderniste.

    Des architectes de renom comme Antoni Gaudí, Josep Puig i Cadafalch ou encore Lluís Domènech i Montaner ont façonné des édifices étonnants, créant une trame urbaine unique au monde. On ne manquera pas de citer la célèbre Sagrada Familia de Gaudi qui est d’ailleurs devenue en quelque sorte l’emblème de la ville.

    S’il y a bien un quartier à visiter absolument à Barcelone, c’est le quartier gothique ( El barri Gotic ). On y retrouve tous les plus vieux monuments de la ville, depuis les murailles en passant par les fameuses colonnes du temple d’Auguste. Parmi les incontournables, on citera également le Palau de la Generalitat de Catalunya , la Cathédrale Sainte-Eulalie (Santa Eulalia) ainsi que la Plaça St Felipe de Neri qui témoigne d’un passé historique fort tumultueux. Le quartier de l’Eixample qui abrite la Sagrada Familia symbolise, quant à lui, le renouveau de Barcelone et cela se remarque d’ailleurs dans sa conception plus moderne. Rappelons que c’est l’architecte Ildefons Cerdà qui a initié l’amélioration de ce quartier ainsi que l’agrandissement de la ville vers le milieu du XIX e siècle.

    L’art public : quand Barcelone s’ouvre au monde

    Outre l’architecture étonnante de ses bâtisses, Barcelone met en avant l’art public à travers divers musées, galeries, parcs et jardins.

    Le patrimoine artistique de la ville est aussi riche que diversifié, mettant en avant monuments et statues comme la fameuse Santa Eulàlia , sur la Plaça del Pedró, datant de 1673. Il convient également de mentionner la montagne de Montjuïc qui a notamment accueilli l’exposition internationale de Barcelone en 1929.  Idem pour Tibidabo et la ville haute qui offre une vue spectaculaire sur la ville et ses alentours. Des artistes et architectes tels que Santiago Calatrava Valls ou encore Josep Lluís Mateo ont succédé à Gaudi et Mirò, créant ainsi une certaine continuité dans leurs œuvres.

    Barcelone a tant à offrir, aussi bien du point de vue culturel qu’architectural. Autant dans ses musées que dans ses ruelles, on retrouve les témoignages séculaires qui l’ont aidée à devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Perle de la Catalogne, Barcelone a su allier la tradition à la modernité avec une attache bien ancrée à son passé et à ses racines, mais la main tendue vers l’avenir.

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      Shakira et Gerard Piqué se séparent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 12:13 · 1 minute

    En couple depuis plus de dix ans, la chanteuse Shakira et le footballeur Gerard Piqué ont annoncé leur séparation (photo d'archive prise à Tarragone en octobre dernier). En couple depuis plus de dix ans, la chanteuse Shakira et le footballeur Gerard Piqué ont annoncé leur séparation (photo d'archive prise à Tarragone en octobre dernier).

    FOOTBALL - La star colombienne de la chanson Shakira et le footballeur espagnol Gerard Piqué ont annoncé leur séparation ce samedi 4 juin dans un communiqué commun.

    “Nous avons le regret de confirmer que nous sommes en cours de séparation. Pour le bien-être de nos enfants, qui sont notre plus grande priorité, nous demandons le respect de notre vie privée”, a déclaré le couple dans un communiqué transmis par les avocats de la chanteuse.

    Star internationale avec plus de 60 millions de disques vendus, Shakira réside actuellement dans la périphérie de Barcelone, avec Gerard Piqué et leurs deux enfants. La chanteuse de 45 ans a débuté sa relation avec le célèbre défenseur du FC Barcelone peu de temps avant le sacre de la sélection espagnole lors du Mondial de 2010 en Afrique du Sud.

    Des gros sous et des affaires

    Le statut de Piqué a alors changé de fait. De sportif reconnu, il devient éminemment médiatique. Sa compagne lui permet de rencontrer les grands de ce monde. Le footballeur enfile alors sa deuxième casquette, celle d’entrepreneur à succès.

    En 2015, Piqué et Shakira ont par exemple organisé un dîner où les dirigeants du club catalan ont rencontré ceux du géant japonais du commerce en ligne Rakuten, permettant au FC Barcelone d’obtenir l’un de ses plus gros contrats publicitaires.

    Mais tous deux ont aussi eu affaire à la justice espagnole. Un procès en Espagne se rapproche d’ailleurs pour la star colombienne, accusée d’une fraude fiscale de 14,5 millions d’euros, après le rejet d’un recours par la justice fin mai.

    De son côté, Piqué a vu la justice espagnole lui donner raison fin 2021 après l’annulation d’une condamnation qui obligeait le joueur à rembourser 2,1 millions d’euros au fisc espagnol pour un délit présumé de fraude sur ses droits à l’image.

    À voir également sur le HuffPost : Les images du mariage de Lionel Messi et d’Antonella Roccuzzo

    #Documentaire : Vivre l’utopie - La #révolution communiste libertaire en #1936

    Ici en streaming : https://stoptrackingus.tv/videos/watch/2d8ff4f4-4f4c-4fb3-b9f8-058491c03a5c

    Documentaire de Juan Gamero, F. Rios, Mariona Roca, Mitzi Kotnik, devenu un classique sur le sujet, dans lequel une trentaine d’anciens militants anarcho-syndicalistes témoignent de l’expérience #communiste #libertaire durant la guerre civile espagnole (1936-1939). Un mouvement fondamentale de notre histoire de classe, malheureusement trop souvent méconnu…

    Quelques piste pour aller plus loin :

    Frédéric Goldbronn & Frank Mintz, “Quand l’Espagne révolutionnaire vivait en anarchie”, dans Le Monde Diplomatique, 2000 : https://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/GOLDBRONN/2604

    Myrtille, Les chemins du communisme libertaire en Espagne, 1868 - 1937, Tome I : 1868-1910. Et l’anarchisme devint espagnol, Éditions Divergence, 2017

    Myrtille, Les chemins du communisme libertaire en Espagne, 1868 - 1937. Tome II : L’anarcho-syndicalisme travaillé par ses prétentions anticapitalistes 1910-1937, Éditions Divergence, 2018

    José Peirats, Une révolution pour horizon. Les anarcho-syndicalistes espagnols, 1869-1939, Libertalia – Éditions CNT-RP, 2013 [Édition original : Éditions CNT, 1952-1953]

    Collectif Redhic, La collectivisation en Espagne, éditions CNT-RP, 2016.

    Burnett Bolloten, La Guerre d’Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-39), Agone, 2014 [réédition]

    #Espagne #anarcho-syndicalisme #Communisme-libertaire #anarchisme #social #politique #histoire #communisme #CNT #syndicalisme #autogestion #capitalisme #syndicat #collectivisation #Action-direct #entraide #autonomie #lutte #antifascisme #fascisme #franco #franquisme #Aragon #Catalogne #Levant #Barcelone #Asturie #culture