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      Un hacker pro-russe de 18 ans finit étrangement en prison en Biélorussie

      news.movim.eu / Numerama · Thursday, 20 April, 2023 - 12:54

    Un hacktiviste de 18 ans, engagé contre l'Occident, a été arrêté en Biélorussie. Il était membre du plus important collectif hackers ultranationalistes russes. [Lire la suite]

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      Un important avion russe détruit par les drones de résistants biélorusses

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 28 February, 2023 - 17:42

    Des opposants au régime de Loukachenko ont détruit un avion russe sur un aérodrome non loin de Minsk, la capitale biélorusse. Les blogueurs et la TV russe ont confirmé une explosion dans cette région. [Lire la suite]

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      Guerre en Ukraine: Kiev accuse Moscou de vouloir "attirer la Biélorussie" dans la guerre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 25 June, 2022 - 15:31 · 6 minutes

    De la fumée s'élève au-dessus de la raffinerie de pétrole à l'extérieur de la ville de Lysychansk le 23 juin 2022, au milieu de l'invasion militaire russe lancée contre l'Ukraine De la fumée s'élève au-dessus de la raffinerie de pétrole à l'extérieur de la ville de Lysychansk le 23 juin 2022, au milieu de l'invasion militaire russe lancée contre l'Ukraine

    GUERRE EN UKRAINE - Après plus de cinq mois de conflit entre la Russie et l’ Ukraine , Kiev a accusé Moscou ce samedi 25 juin de vouloir “attirer” Minsk “dans la guerre”, en faisant état du tir de missiles russes depuis la Biélorussie , allié diplomatique de Moscou, sur le Nord de son territoire.

    À l’orée du cinquième mois de la guerre lancée par la Russie le 24 février, les forces russes et prorusses sont entrées samedi dans Lyssytchansk, selon les séparatistes, et des “combats de rue” se déroulent dans cette ville-jumelle de Severodonetsk désormais “entièrement occupée” par l’armée russe, où les forces ukrainiennes ont reçu la veille l’ordre de se retirer . Le HuffPost fait le point sur la situation après 122 jours de guerre sur le sol d’Ukraine.

    • Kiev accuse Moscou de vouloir “attirer” Minsk “dans la guerre”

    La direction générale du renseignement ukrainien, rattachée au ministère de la Défense, a accusé ce samedi la Russie de vouloir “attirer” Minsk “dans la guerre” après une frappe de missiles russes tirés sur une région du Nord du pays depuis la Biélorussie voisine.

    “La frappe d’aujourd’hui est directement liée aux efforts du Kremlin pour attirer la Biélorussie dans la guerre en Ukraine en tant que co-bélligérant”, a-t-elle affirmé sur Telegram alors que la Biélorussie a déjà servi de soutien logistique à Moscou dans les premières semaines de l’offensive russe.

    Le commandement Nord des troupes ukrainiennes avait auparavant fait état d’“un bombardement massif de missiles” vers 05H00 (02H00 GMT) dans la région de Tcherniguiv, frontalière de la Biélorussie, sans faire de victimes. Vingt roquettes ont visé le village de Desna, “tirées depuis le territoire de la Biélorussie (et aussi) depuis les airs”, selon ce commandement.

    “L’un des 20 missiles russes, lancés à Desna ce matin, a réussi à ‘dénazifier’ un mémorial de la WW2. Il s’agit du 20e monument lié à la Seconde Guerre mondiale, détruit par la Russie en 122 jours de conflit entre l’Ukraine et la Russie”.

    Selon le renseignement, en plus de Desna, les Russes ont touché des cibles “dans les régions de Kiev et de Soumy” (Nord-Est). Cette frappe intervient alors que le président russe Vladimir Poutine et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko doivent se rencontrer samedi à Saint-Pétersbourg en Russie, avant une visite en Biélorussie, prévue jeudi et vendredi, du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

    • “Combats de rue” dans la ville de Lyssytchansk

    Les forces russes et pro-russes sont entrées samedi dans Lyssytchansk (Est), ville-jumelle de Severodonestk et également verrou stratégique, ont affirmé les séparatistes.

    “La milice populaire de la République populaire de Lougansk et l’armée russe sont entrées dans la ville de Lyssytchansk. Certaines entreprises de la ville ont déjà été prises. Des combats de rue s’y déroulent actuellement”, a déclaré sur Telegram un représentant des séparatistes pro-russes, le lieutenant-colonel Andreï Marotchko.

    Carte de la situation en Ukraine au 24 juin 2022. Carte de la situation en Ukraine au 24 juin 2022.

    La veille, le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, avait annoncé que les forces ukrainiennes avaient reçu l’ordre de se retirer de Severodonetsk, théâtre d’âpres combats avec l’armée russe et où, a-t-il précisé sur Telegram. “90% de la ville est endommagée, 80% des maisons devront être détruites”.

    La prise de ces deux bastions (Lyssytchansk et Severodonetsk) parachèverait le contrôle de Moscou et des séparatistes sur la région de Lougansk, l’un des deux territoires séparatistes de l’Est ukrainien, et leur permettrait de se projeter plus facilement ensuite vers les villes de Sloviansk et Kramatorsk, à l’ouest.

    • Severodonetsk “entièrement occupée” par l’armée russe

    La ville de Severodonetsk dans le Donbass, est “entièrement occupée” par l’armée russe, a annoncé samedi son maire Oleksandre Striouk. “La ville est entièrement occupée par les Russes”, a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne en fin d’après-midi. L’armée ukrainienne avait annoncé jeudi son retrait de cette localité d’environ 100.000 habitants avant la guerre pour mieux défendre la ville voisine de Lyssytchansk.

    Par ailleurs, les forces russes et prorusses ont annoncé avoir pris le contrôle de l’usine chimique Azot de Severodonetsk, et ont ”évacué” plus de 800 civils qui y avaient trouvé refuge, ont affirmé samedi les séparatistes.

    Les forces russes et leurs alliés prorusses “ont pris le contrôle total de la zone industrielle de l’usine Azot”, a déclaré sur Telegram un représentant des séparatistes, Andreï Marotchko. Un autre porte-parole séparatiste, Ivan Filiponenko, a affirmé que 800 civils ayant trouvé refuge dans cette usine pendant les semaines d’affrontements avaient été ”évacués”.

    • La réaction de la Russie “montre sa faiblesse” après la candidature de l’Ukraine à l’UE

    Les condamnations du Kremlin dénonçant un “accaparement géopolitique” visant la Russie, à la suite de l’octroi à l’Ukraine et à la Moldavie du statut de candidat à l’Union européenne , “montrent sa faiblesse”, a tweeté le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.

    “Tout ce qui reste à la Russie, c’est de cracher des menaces contre d’autres États après des décennies de politiques ratées basées sur l’agression, la coercition et le manque de respect. Cela ne fait que montrer la faiblesse de la Russie”, selon Dmytro Kouleba.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait salué une décision “historique” du sommet européen jeudi reconnaissant le statut de candidat à l’Union européenne pour l’Ukraine et la Moldavie, deux ex-républiques soviétiques pro-occidentales.

    • 80 combattants polonais tués par la Russie

    La Russie a également affirmé samedi avoir tué “jusqu’à 80” combattants polonais dans un bombardement dans l’est de l’Ukraine, où les combats font rage entre les forces de Kiev et celles de Moscou. “Jusqu’à 80 mercenaires polonais, 20 véhicules blindés de combat et huit lance-roquettes multiples Grad ont été détruits dans des frappes d’armes de haute précision sur l’usine de zinc Megatex, dans la localité de Konstantinovka”, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

    Cette localité, qui s’écrit Kostiantynivka en ukrainien, est située dans la région de Donetsk, théâtre de violents combats depuis le lancement de l’offensive russe en Ukraine fin février.

    Le ministère russe n’a pas précisé si les bombardements sur cette ville avaient été menés vendredi ou samedi. Il a par ailleurs affirmé que “plus de 300 militaires ukrainiens et mercenaires étrangers, ainsi que 35 armes lourdes ont été détruits en l’espace d’un jour à Mykolaïv”, dans le sud de l’Ukraine.

    Aucune de ces affirmations n’était vérifiable de manière indépendante dans l’immédiat. La Russie qualifie péjorativement de “mercenaires” tous les volontaires étrangers qui combattent au sein des forces ukrainiennes.

    À voir également sur Le HuffPost: Ben Stiller rencontre Volodymyr Zelensky à Kiev

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      Le soulèvement biélorusse : au nom de la Constitution

      The Conversation · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 22 October, 2020 - 02:40 · 9 minutes

    Par Hugo Flavier.
    Un article de The Conversation

    D’hier ou d’aujourd’hui, victorieuses, flamboyantes ou désastreuses, les révoltes, les insurrections, les révolutions, qu’elles soient violentes ou pacifiques, revêtent toujours une part de mystère. L’imprévisibilité tant de leur déclenchement que de leur issue constitue probablement l’une des raisons de ce mystère. Le soulèvement biélorusse qui a cours depuis le 9 août 2020 n’échappe pas à ce constat général.

    Le jour de l’annonce de la victoire d’Alexandre Loukachenko à l’élection présidentielle du 9 août, officiellement avec plus de 80 % des voix – un scrutin marqué par des fraudes massives – les Biélorusses ont commencé à protester et à se soulever avec une énergie inattendue. La réélection du président sortant est apparue d’autant plus usurpée que la participation fut assez exceptionnelle. Face à lui, sa principale concurrente, Svetlana Tikhanovskaïa, avait en effet su organiser des meetings de campagne impressionnants pour un peuple qu’on avait l’habitude de considérer comme dépolitisé.

    Ce sont surtout les répressions consécutives à ces manifestations qui ont conduit à des mouvements de protestation d’une ampleur jusqu’à présent inimaginable. La volonté de punir et de susciter la crainte ne faisait guère de doute, mais ce fut l’effet inverse qui se produisit. Si le pouvoir a pris conscience de cette erreur stratégique et a singulièrement réduit, aujourd’hui, l’intensité de la violence, cette première semaine noire aura grandement contribué à renforcer la mobilisation du peuple biélorusse.

    La chronologie des événements ayant été déjà présentée ici et , on se limitera à s’interroger sur le sens de ce soulèvement du point de vue du droit constitutionnel et du droit politique, quelle qu’en soit l’issue. Deux observations seront faites.

    D’une part, ce soulèvement semble pouvoir être qualifié de moment constituant dans la mesure où, visiblement, le peuple biélorusse a décidé de faire nation.

    D’autre part, et il s’agit là de l’une des spécificités de ce mouvement, les revendications paraissent ne pas porter tant sur un changement de Constitution que sur l’effectivité de la Constitution existante. Si révolution il y a, elle serait peut-être celle de l’effectivité.

    Constitution et moment constituant

    Les mouvements de contestation, les insurrections, les révolutions, quelles que soient les qualifications retenues, peuvent parfois s’avérer fondateurs et engendrer d’importantes conséquences constitutionnelles, qu’il s’agisse de la norme elle-même ou des pratiques politiques.

    L’un des préalables indispensables à la formation d’une nouvelle Constitution par le pouvoir constituant originaire est sans doute l’émergence d’une conscience nationale. Sans qu’il soit nécessaire de s’interroger sur les liens qui unissent la nation et le nationalisme , on se cantonnera à dire que la conscience de soi en tant que peuple politique est une condition indispensable à l’édification d’un État souverain. Cette conscience de soi, en Biélorussie, s’est exprimée, dans l’histoire récente, au moment de la déclaration sur la souveraineté d’État du 27 juillet 1990.

    Il était précisé dans son préambule que :

    Le Soviet suprême de la République de Biélorussie […] conscient de sa responsabilité pour le destin de la nation biélorusse, proclame solennellement […] la souveraineté étatique complète de la République de Biélorussie.

    L’article 1 er , paragraphe 2, ajoutait que « la République de Biélorussie sauvegarde et défend l’identité étatique et nationale du peuple biélorusse » . La Constitution du 15 mars 1994 institutionnalise et formalise cette construction politique et nationale. Dorénavant, c’est « nous, le peuple de la République de Biélorussie » qui proclame sa constitution en se fondant sur « son droit inaliénable à l’autodétermination » et sur l’ « histoire séculaire du développement de l’identité étatique biélorusse ».

    La politique menée par Alexandre Loukachenko depuis son arrivée au pouvoir en 1994 a eu un effet paradoxal. Tout en promouvant l’identité nationale biélorusse en rendant, par exemple, l’apprentissage de la langue biélorusse obligatoire à l’école – mais sans remettre en cause la place prépondérante de la langue russe –, il a essayé de trouver une voie médiane entre sa volonté de préserver l’héritage soviétique et les demandes nationales et nationalistes d’une partie de la population .

    Dans le même temps, le régime politique autoritaire qu’il a mis en place limitait de manière drastique les formes d’expression politique, y compris nationalistes, sauf à de rares exceptions. La diffusion d’une conscience nationale s’est donc progressivement réalisée sans que celle-ci n’ait les moyens de se concrétiser politiquement.

    Depuis le mois d’août 2020, on assiste ainsi à une explosion politique qu’il était difficile de prévoir. Les manifestations qui ont cours aujourd’hui sont l’expression d’un peuple condamné à l’inexistence politique en raison des falsifications électorales et qui, de ce fait, se reconstitue par la voie du réel et des protestations de masse.

    Ce soulèvement est probablement un moment politiquement constituant dont il n’est pas certain qu’il aboutisse à une nouvelle Constitution entendue comme l’expression du pouvoir constituant originaire et non une simple révision de la constitution. Dès lors qu’Alexandre Loukachenko se maintient par la force et qu’il bénéficie encore de la loyauté des forces de sécurité , il est peu probable qu’il quitte le pouvoir sous la seule pression de la rue.

    Il n’en demeure pas moins que, pour l’histoire, l’année 2020 restera un moment constituant national quand bien même celui-ci n’aboutirait à aucun changement constitutionnel formel immédiat ni même à un changement radical des pratiques politiques des dirigeants actuels.

    Constitution et effectivité constitutionnelle

    Au cours des périodes contestataires, il est toujours périlleux de s’aventurer à des pronostics avec certitude. S’agissant de la situation en Biélorussie, il est cependant possible d’analyser le discours politique des principaux acteurs de cette crise et, en s’appuyant sur ceux-ci, d’en inférer ce qu’il pourrait advenir si jamais le pouvoir devait changer de main, ce qui est toutefois, pensons-nous, assez peu probable.

    Les prises de position de Svetlana Tikhanovskaïa et de ses proches réunis au sein du Conseil de coordination nous donnent quelques éléments de réponse du point de vue de leur rapport à la loi et à la Constitution.

    On rappellera que l’une des principales promesses de Svetlana Tikhanovskaïa consistait à, une fois élue, ne (presque) rien faire d’autre que d’organiser une nouvelle élection présidentielle honnête et transparente, et donc d’insuffler une réelle concurrence électorale dans le cadre juridique préexistant.

    Si l’on peut parler de révolution prônée par l’équipe de Tikhanovskaïa, celle-ci aurait été une révolution juridique visant à instaurer un ordre politique démocratique et à rendre effectifs les principaux préceptes du libéralisme politique contemporain.

    L’actuelle Constitution biélorusse ne prévoit-elle pas, en effet, que « le peuple est la source unique du pouvoir » (art. 3) que la démocratie, en Biélorussie, repose « sur la diversité des institutions politiques, des idéologies et des opinions » (art. 4), que « la liberté d’opinion, de croyance et d’expression est garantie à tous » (art. 33), ou encore que « les citoyens de la République de Biélorussie ont le droit de voter librement » (art. 38) ?

    Cette demande d’effectivité constitutionnelle peut être rapprochée du légalisme auquel se sont constamment attachées Svetlana Tikhanovskaïa et son équipe. C’est ainsi qu’à l’occasion d’une déclaration du 6 août 2020, elle n’a pas hésité à annuler ce qui aurait probablement été son meeting de campagne le plus important en raison d’un refus d’autorisation administrative et ceci afin, a-t-elle dit, de « ne pas provoquer les gens ».

    Dans un état d’esprit comparable, Pavel Latouchko , lors de la fondation du Comité de coordination, a déclaré, le 18 août 2020 que, « pour nous, le plus important est d’obtenir un accord, un consensus et de sortir, dans le cadre de la législation en vigueur, dans le cadre de la constitution en vigueur, de cette situation de crise » .

    À noter que ce légalisme n’est pas seulement un programme politique, il est aussi un moyen de se protéger de poursuites pénales sur pour sédition ou, plus précisément, d’ « appel à des actions visant à porter atteinte à la sécurité nationale de la République de Biélorussie » si l’on reprend les termes de l’article 361 du Code pénal biélorusse. Cette précaution fut d’une utilité toute relative, puisque tous les membres du praesidium du conseil de coordination sont aujourd’hui soit poursuivis , soit exilés.

    Vers une nouvelle Constitution ?

    Quels enseignements peut-on tirer de ce qui vient d’être exposé ? D’une part, que la volonté de changer le système politique en profondeur par l’établissement d’une réelle concurrence électorale peut tout à fait s’accommoder d’un maintien de l’ordre constitutionnel.

    En réalité, ce qu’il y aurait de véritablement révolutionnaire serait que les normes constitutionnelles et législatives deviennent effectives et que cette effectivité soit garantie par un État de droit fonctionnel tant dans sa dimension formelle que substantielle. D’autre part, que le maintien de l’ordre constitutionnel préexistant en cas de changement de régime devra, tôt ou tard, être formellement ratifié par l’élaboration d’une nouvelle Constitution.

    Il ne s’agit pas d’une simple révision telle que celle évoquée par Alexandre Loukachenko dans ce qui apparaît comme une manœuvre dilatoire. Il pourrait s’agir, comme l’a récemment proposé l’opposante Maria Kolesnikova, dans une vidéo enregistrée avant son arrestation, d’un référendum sur le retour à la Constitution de 1994, effaçant ainsi symboliquement la période Loukachenko. Il pourrait s’agit surtout de l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui formaliserait juridiquement la transformation du système.

    Toutefois, la formalisation constitutionnelle d’un changement de régime par l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui entérine ce nouvel état politique peut prendre du temps.

    On le voit en ce moment au Chili où le processus d’abandon de la Constitution rédigée sous Augusto Pinochet et de son remplacement par une nouvelle n’est pas encore arrivé à son terme. Le temps est parfois bien long et la légendaire « patience » des Biélorusses risque d’être soumise à rude épreuve.

    Hugo Flavier , Maître de conférences en droit public, Université de Bordeaux

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original .

    The Conversation