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      Trentenaires, vous allez forcément vous reconnaître dans l'un de ces "Monsieur Madame"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 14:51 · 2 minutes

    Ce compte Instagram parodie avec bienveillance les petites habitudes de la trentaine. Ce compte Instagram parodie avec bienveillance les petites habitudes de la trentaine.

    GÉNÉRATION - Ah, la trentaine . Trop vieux pour faire la fête trois jours de suite, mais encore trop jeune pour remettre en question sa routine. Sur Instagram, le compte humoristique @latrentainetmtc a décidé de rendre hommage à cette génération pleine de contradictions. Le compte est tenu par une dessinatrice autrice du livre Les Chroniques de la trentaine .

    “J’ai lancé le compte la veille de mes 30 ans en plein questionnement existentiel”, raconte-t-elle. “Je me suis rendu compte que j’étais loin d’être la seule vu qu’on est 155.000 trentenaires maintenant. C’est une petite bulle de fun où on oublie toutes nos responsabilités d’adulte et on rit ensemble.”

    Dernière publication en date? Une série de “ Monsieur Madame” , qui met en scène avec bienveillance les clichés les plus récurrents sur les trentenaires. Et si vous êtes de cette génération, vous allez forcément vous reconnaître. Surtout si vous passez vos après-midi dans des magasins déco, vous ne tenez plus l’alcool et vous essayez - sans succès - de vous mettre au yoga, au Qi Gong ou au pilates.

    Des créations que la dessinatrice a élaborées avec ses followers: “On en a trouvé des très marrants et réalistes dans lesquels on se reconnaît tous. Tout est créé main dans la main avec ma super communauté, j’échange avec eux au quotidien, ils sont très drôles.” On vous laisse savourer.

    D’ailleurs, le compte propose aussi un bingo spécial vacances.

    Le compte déculpabilise aussi sur des sujets qui nous touchent, en particulier cette génération, comme la pression sociale.

    Et vous, quel trentenaire êtes-vous?

    Les Chroniques de la trentaine
    disponible ici .

    À voir également sur Le Huffpost: Avec “The Line”, l’Arabie saoudite a sa ville parfaite mais seulement en 3D

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      Les jeux vidéo n'influent pas sur les émotions quotidiennes, selon une étude

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 11:25 · 2 minutes

    Selon l'étude de l'université d'Oxford, il n'y a pas de Selon l'étude de l'université d'Oxford, il n'y a pas de "lien de causalité entre le jeu vidéo et le bien-être". Ben Affleck, récemment vu chez Micromania, doit chercher ailleurs les sources de ses détresses.

    JEUX VIDEOS - “Nous avons trouvé peu ou pas de preuves d’un lien de causalité entre le jeu vidéo et le bien-être”, peut-on lire dans le résumé de cette vaste étude sur les jeux vidéo , menée par l’université d’Oxford et publiée dans la revue The Royal Society ce mercredi 27 juillet 2022. Une affirmation qui devrait faire le bonheur des gamers.

    “En bien ou en mal, les effets moyens [des jeux vidéo] sur le bien-être des joueurs sont probablement très faibles, et d’autres données sont nécessaires pour déterminer les risques potentiels”, soutiennent en effet les chercheurs qui ont suivi près de 40 000 joueurs âgés de 18 ans et plus pendant six semaines.

    Pour étudier leur bien-être , les joueurs ont été interrogés sur leurs émotions dans la vie quotidienne, notamment leur niveau de bonheur, de tristesse, de colère ou de frustration. Les chercheurs se sont aussi appuyés sur les données de temps de jeu fournies par les développeurs de sept jeux vidéo, dont Animal Crossing .

    Pas de conséquences en général

    Ainsi, selon l’étude, les conséquences des jeux vidéo , qu’elles soient positives ou négatives, seraient perceptibles seulement si un gamer jouait plus de 10 heures par jour.

    Ces résultats contredisent une étude réalisée en 2020, en pleine pandémie , par la même université d’Oxford qui avait alors conclu que jouer aux jeux vidéo pouvait être bon pour la santé mentale, contrairement à cette nouvelle étude qui fait état d’une absence de lien.

    “Une chose est sûre: à l’heure actuelle, il n’existe pas suffisamment de données et de preuves pour que les pouvoirs publics élaborent des lois et des règles visant à restreindre le jeu au sein de certains groupes de la population”, a indiqué Matti Vuorre, l’un des auteurs de l’étude.

    “Nous savons que nous avons besoin de beaucoup plus de données sur les joueurs provenant de beaucoup plus de plateformes pour être en mesure d’informer les politiques et de conseiller parents et professionnels de la santé”, a ajouté son collègue Andrew K. Przybylski.

    A voir également sur Le HuffPost: “Ces députés ont joué à ‘League of Legends’ sur Twitch pour montrer qu’ils sont ‘comme tout le monde’”

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      En maillot de bain, Sharon Stone célèbre son corps et ses imperfections

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 10:06 · 1 minute

    Sharon Stone au gala caritatif CORE, organisé par Sean Penn, à Los Angeles, le 10 juin 2022. Sharon Stone au gala caritatif CORE, organisé par Sean Penn, à Los Angeles, le 10 juin 2022.

    CORPS - “Reconnaissante d’être imparfaite en un jour parfait.” C’est avec cette légende que l’actrice américaine Sharon Stone a signé sa dernière publication sur Instagram. Grand sourire, la star du film Basic Instinct pose topless, fouta sur les épaules et bas de maillot de bain vert tacheté léopard.

    A 64 ans, Sharon Stone n’a pas peur de dévoiler son corps, avec les imperfections qu’il comporte, et invite chacun de ses 3,3 millions d’abonnés à célébrer le leur. “Il est difficile d’accepter nos corps vieillissants. Merci de nous montrer que nous sommes beaux, quel que soit notre âge ou ce que la vie a fait à notre corps. Nous sommes toujours beaux et incroyables”, commente en retour une internaute.

    Une représentation encore rare

    Ce n’est pas la première fois que Sharon Stone invité sa communauté à s’accepter comme elle est. En 2016, déjà, l’actrice américaine avait posté une photo d’elle sans maquillage à l’occasion de ses 58 ans. Malgré une coiffure digne d’un dimanche en pantoufles, la star rayonnait.

    Cette représentation, sans filtre, des femmes de plus de 50 ans reste néanmoins encore rare. “ Vieillesse peut rimer avec séduction pour les hommes, mais moins pour les femmes. Il existe toujours des préjugés sur les cheveux blancs au féminin, l’embonpoint au féminin, bien plus que sur le poids des hommes! Et l’idée qu’une femme âgée puisse être séduisante est difficile à accepter”, expliquait au HuffPost Sylvie Chaperon, historienne et chercheuse en sexologie, en mars 2021.

    A voir également sur Le HuffPost: “Comment ‘Stars à nu’ a aidé Lola Dubini à mieux accepter son corps”

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      Les chocs à la tête accroient les risques de lésions cérébrales dans ces sports de contact

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 09:25 · 2 minutes

    Avec le football et le football américain, le rugby est l'un des sports où le risque de développer des maladies cérébrales dégénératives est le plus fort. Avec le football et le football américain, le rugby est l'un des sports où le risque de développer des maladies cérébrales dégénératives est le plus fort.

    SPORT - “Cette analyse innovante nous donne la plus grande confiance scientifique dans le fait que les impacts répétés sur la tête provoquent l’ETC [encéphalopathie traumatique chronique]”, a souligné mardi 26 juillet Chris Nowinski, directeur général de la Concussion Legacy Foundation.

    Dans un communiqué publié mardi 26 juillet , la Concussion Legacy Foundation met en avant une étude qui fait le lien entre chocs à la tête et lésions cérébrales. Menée par une équipe d’experts internationaux, celle-ci conclut que les personnes pratiquant des sports de contact comme le football américain , le rugby et le football courent un risque considérablement élevé de développer des maladies cérébrales dégénératives.

    “Une nouvelle analyse réalisée par des experts internationaux en matière d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) a permis d’établir de manière concluante que les chocs répétés à la tête sont à l’origine de l’ETC”, appuie la Concussion Legacy Foundation dans son communiqué.

    68 fois plus susceptibles de développer une ETC

    Dans leur étude , les chercheurs, entre autres américains et australiens, ont indiqué que les banques de cerveaux du ministère américain de la Défense, de l’université de Boston, du ministère américain des Anciens combattants et de la clinique Mayo avaient toutes publié des études montrant que les athlètes pratiquant des sports de contact étaient 68 fois plus susceptibles de développer une ETC que les autres.

    Face à ces résultats, la Concussion Legacy Foundation souhaite que davantage d’organismes sportifs mondiaux reconnaissent aujourd’hui le lien de causalité entre les impacts à la tête et l’ETC. Si les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et la National Football League (NFL) ont déjà reconnu ce lien, des organisations telles que la FIFA, World Rugby et le CIO ne l’ont toujours pas fait, souligne la Fondation.

    “Il est temps d’inclure les traumatismes crâniens répétitifs et l’ETC parmi les efforts de protection de l’enfance comme l’exposition au plomb, au mercure, au tabagisme et aux coups de soleil”, a estimé en ce sens Adam Finkel, professeur de sciences de la santé environnementale à l’université du Michigan.

    Ces recherches interviennent alors que de plus en plus de sports prennent des mesures pour limiter les contacts avec la tête. La semaine dernière, la fédération anglaise de football a été autorisée à tester le retrait de la tête dans les compétitions et les championnats de bas niveau.

    À voir également sur Le HuffPost: “En hommage à son père, Mehdi parcourt 4.000 kilomètres et rallie Paris à Alger à pied”

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      Les médecins sont toujours autant victimes d'agressions mais ne portent pas plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 09:13 · 2 minutes

    Les médecins généralistes sont victimes de 61% des agressions. Les médecins généralistes sont victimes de 61% des agressions.

    SANTE - Médecin, une profession plus risquée qu’il n’y paraît? En 2021, pas moins de 1009 agressions physiques ou verbales ont été signalées par des professionnels de santé, selon le rapport annuel de l’Ordre des médecins sur la sécurité de ces derniers, publié mardi 26 juillet. Si le nombre reste plus ou moins stable depuis plusieurs années, il augmente sensiblement par rapport à 2020 où 953 incidents avaient été recensés.

    En 2019, il y avait eu 1084 agressions. Cette baisse observée en 2020 est en grande partie attribuée aux confinements successifs. La pandémie de Covid-19 ne semble pas en revanche spécialement affecter la situation: seulement 4% des incidents sont dus au respect (ou pas) des règles sanitaires , et 2% l’opposition à la vaccination .

    Les généralistes sont les plus touchés - 61% des incidents rapportés - alors qu’ils ne représentent que 43% du corps médical en activité. Les cardiologues, les psychiatres ou encore les ophtalmologues figurent également parmi les plus concernés.

    70% des incidents signalés sont des agressions verbales ou des menaces, contre 9% d’agressions physiques, 10% de vols ou tentatives de vols et 8% d’actes de vandalisme. Et 53% des victimes sont des femmes . Mais le rapport alerte sur une chose: très peu portent plainte.

    Le conseil départemental peut accompagner les médecins dans leur démarche

    Selon le rapport, seuls 32% d’entre eux ont déposé plainte, une proportion qui tombe à 20% chez les médecins victimes d’agressions verbales. Jean-Jacques Avrane, membre du conseil de l’Ordre et coordinateur de l’Observatoire sur la sécurité des médecins, regrette sur Europe 1 que “ne rien faire, ne rien dire, c’est certainement permettre à ce que cette insécurité perdure et même augmente.”

    L’Ordre encourage donc vivement les médecins victimes à déposer plainte. Jean-Jacques Avrane précise: “Dans chaque conseil départemental, il y a des médecins référents sécurité qui sont là pour leur donner des conseils. Nous pouvons, et nous le faisons souvent, accompagner le médecin dans sa plainte en se portant partie civile à ses côtés.”

    Mardi sur France 3 , la médecin généraliste Natacha Regensberg de Andreis, basée à Paris, révélait les techniques qu’adoptent les professionnels de la santé pour se protéger: “On apprend à ne pas prendre en dernier un passant qu’on ne connaît pas, on apprend à ouvrir les portes lorsqu’il y a du monde dans la salle d’attente, on apprend à demander qui sonne à la porte.”

    Pour visualiser le rapport, cliquez ici .

    À voir également sur le HuffPost: Cette daltonienne achromate montre le quotidien d’une vie sans couleur.

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      Comment traiter les piqûres de moustiques comme le font les dermatologues

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 16:00 · 3 minutes

    Après une piqûre de moustique, Après une piqûre de moustique, "une réaction locale de type urticaire" fait généralement son apparition, souligne le dermatologue Marc Perrussel.

    MOUSTIQUES - Qui n’a jamais cherché mille et une techniques pour réussir à ne plus se gratter après une piqûre de moustique , parfois plusieurs? “Après une piqûre, il y a une réaction locale qui est de type urticaire, car il y a une libération d’histamine par notre système immunitaire”, rappelle Marc Perrussel, vice-président du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV).

    “C’est cette molécule qui est responsable de la réaction urticarienne, qui va provoquer la vasodilatation [gonflement de la piqûre]. Elle répond à la substance anti-coagulante qu’injecte le moustique pour pouvoir aspirer le sang”, précise le dermatologue.

    Glaçons, traitements à base d’hydrocortisone, aloe vera... Marc Perrussel fait le point, pour Le HuffPost, sur ce qu’il faut ou ne pas faire pour apaiser une piqûre de moustique.

    • Que faire après une piqûre de moustique?

    “La première chose à faire est de désinfecter, généralement avec un antiseptique, et puis si on en a à disposition on peut utiliser une crème aux corticoïdes ensuite”, débute Marc Perrussel. “Ça reste un médicament à prescription médicale: il faut qu’il y ait une certitude que ce soit une piqûre de moustique et que la zone ne soit pas infectée”, nuance cependant le dermatologue.

    À la place, il est possible de trouver en vente libre des produits qui contiennent de faibles concentrations d’hydrocortisone, de type Apaisyl, pour soulager les démangeaisons. “On peut aussi prendre des comprimés à base d’antihistaminique”, indique Marc Perrussel.

    Si à ces traitements, vous préférez les remèdes de grand-mère , le dermatologue conseille d’utiliser des glaçons. “Les glaçons vont diminuer l’effet de la vasodilatation, c’est un remède davantage relié à un phénomène mécanique pour essayer de limiter la vasodilatation”, souligne le spécialiste.

    Dans l’édition américaine du HuffPost , la dermatologue Jeannette Graf suggère quant à elle d’utiliser de l’aloe vera ou du bicarbonate de soude pour leurs “propriétés anti-inflammatoires”. Des remèdes approuvés par Marc Perrussel qui avertit néanmoins: “Il ne faut pas se tromper dans la concentration de bicarbonate de soude sinon ça devient caustique”.

    • Ce qu’il ne faut pas faire après une piqûre de moustique

    “La plupart du temps, ce qui est déconseillé, c’est de mettre des produits qui brûlent, des produits caustiques qui peuvent provoquer la suppression des démangeaisons mais qui vont surtout avoir des conséquences graves.  Certaines personnes par exemple vont utiliser de l’alcool à 90 degrés, ce qui est totalement déconseillé”, alerte le vice-président du SNDV.

    De la même façon, la dermatologue Loretta Ciraldo met en garde, auprès du HuffPost américain, contre l’application de chaleur sur la zone où se trouvent des boutons de moustique. “Cela va augmenter la rougeur, le gonflement et les démangeaisons”, souligne-t-elle.

    Marc Perrussel recommande enfin de ne pas se gratter: “Lorsque la personne se gratte, le risque c’est de provoquer une infection puisqu’en dehors du fait que ça démange, ça provoque des plaies qui, en période de chaleur, peuvent s’infecter facilement”.

    • Que faire pour éviter d’être piqué la prochaine fois?

    “Il y a beaucoup de techniques pour éviter de se faire piquer: la moustiquaire, éventuellement l’utilisation de ventilateurs qui vont permettre de repousser le moustique par le vent”, énumère le spécialiste. “Surtout, il faut éviter de mettre ses jambes sous une table recouverte d’une nappe ou se mettre sur un balcon le soir au crépuscule avec une petite lumière”, tient-il à rappeler.

    “On peut appliquer des produits répulsifs à base de citronnelle, que ce soit à vaporiser ou des parfums”, conseille ensuite Marc Perrussel. “Vous pouvez mettre des plantes autour de chez vous comme des géraniums ou de l’eucalyptus qui sont des plantes répulsives pour les moustiques”, ajoute-t-il également.

    Le spécialiste préconise enfin d’”éviter les points d’eau sauvage, dans les coupelles, les pneus où l’eau stagne. Une petite flaque suffit aux moustiques pour se reproduire et proliférer”.

    À voir également sur Le HuffPost: “En Russie, des milliers de moustiques à la recherche d’une partenaire créé une tornade infernale”

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      L'accès à la contraception toujours impossible pour plus de 160 millions de femmes dans le monde

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 14:07 · 4 minutes

    L'Afrique subsaharienne est la région du monde où les femmes ont le moins accès à la contraception. L'Afrique subsaharienne est la région du monde où les femmes ont le moins accès à la contraception.

    CONTRACEPTION - En 2019, sur les 1,2 milliard de femmes qui sont considérées comme ayant besoin d’une contraception, 163 millions n’y avaient pas accès. C’est le froid constat d’une étude de grande ampleur menée à travers le monde. La majorité d’entre elles vivent dans des pays peu développés. Preuve que la contraception est encore soumise à de fortes inégalités .

    Publiée jeudi 21 juillet dans la revue scientifique The Lancet , l’étude est dirigée par un programme de recherche de l’Université de Washington et a réuni un panel de 1162 femmes. Les scientifiques les ont suivies sur une longue période, de 1970 à 2019. Si le taux de femmes en âge d’avoir un enfant utilisant une contraception est passé de 28% en 1970 à 48% en 2019, beaucoup d’entre elles n’en prennent pas car elles n’ont tout simplement pas le choix.

    Plusieurs critères entrent en compte pour être “considérées comme ayant besoin d’une contraception”: être mariée , si non être sexuellement active, capable de tomber enceinte ou ne voulant pas d’enfant d’ici les deux ans, selon un article du Guardian .

    De très fortes inégalités

    La moitié des 163 millions de femmes vivent dans des régions très peu développées: en Asie du Sud ou en Afrique subsaharienne. Dans cette dernière, seulement 52% de celles qui souhaitent obtenir une contraception voient leur demande satisfaite. Et seulement 24% des femmes utilisent des contraceptifs modernes - comme le préservatif masculin, le stérilet, la pilule, les injections ou encore les implants.

    À titre de comparaison, l’Asie du Sud-Est, l’Asie de l’Est et l’Océanie ont le taux d’utilisation de contraceptifs modernes et de demandes satisfaites les plus élevés (65% pour le premier, 90% pour le second).

    Les inégalités sont encore très fortes: 88% des Norvégiennes ont recours à une méthode moderne contre seulement 2% des femmes au Soudan du Sud. Les deux extrêmes de ce classement.

    Avantages sociaux et économiques

    Les plus jeunes (15-19 ans et 20-24 ans) rencontrent plus de difficultés à se procurer une contraception que les autres. Ces deux groupes représentent 24,6% des femmes qui n’y ont pas accès. La docteure Annie Haakenstad, l’une des scientifiques ayant piloté l’étude, fait remarquer que “les jeunes femmes sont surreprésentées parmi les personnes qui ne peuvent pas accéder à la contraception lorsqu’elles en ont besoin”.

    Elle alerte: “Ces femmes ont le plus à gagner de l’utilisation de la contraception. Retarder la naissance d’un enfant peut les aider à rester à l’école ou à obtenir d’autres possibilités de formation, ainsi qu’à accéder à un emploi rémunéré et à le conserver. Cela peut conduire à des avantages sociaux et économiques qui durent toute la vie et constituent un moteur essentiel vers une plus grande équité entre les sexes.”

    Des méthodes différentes en fonction des pays

    Les chercheurs ont aussi constaté que les méthodes varient en fonction des régions du monde. En Amérique latine et dans les Caraïbes, les dominants sont les contraceptifs oraux et les méthodes de stérilisation féminine. Ces dernières sont majoritairement utilisées par les femmes les plus âgées.

    Elles sont difficilement réversibles et englobent généralement deux manières de faire: la ligature des trompes de Fallope et la pose d’implants à leur entrée pour empêcher les ovules de passer. Les scientifiques ne précisent cependant pas quelles méthodes ils englobent dans le terme “stérilisation féminine.”

    Dans les pays à revenus élevés, la pilule et les préservatifs sont plus utilisés, quand les stérilets et les préservatifs sont les contraceptifs dominants en Europe centrale, orientale et en Asie centrale.

    La stérilisation féminine représente environ 50% de l’utilisation totale des contraceptifs en Asie du sud. Dans 28 pays, plus de la moitié des femmes utilise la même méthode, ce qui suggère que la disponibilité des options est peut-être limitée dans ces nations.

    Le Docteur Manas Ranjan Pradhan, de l’Institut international des sciences de la population, qui n’a pas participé à l’étude, a déclaré au Guardian que celle-ci “renforce les appels” à la mise en œuvre de stratégies dans les pays où les “besoins non satisfaits sont élevés” chez les jeunes femmes et les jeunes filles.

    À voir également sur Le HuffPost: Une mannequin française harcelée à cause de ses poils sur le ventre

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      Comment protéger son habitation de la chaleur? Ces conseils vont vous aider durablement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 12:54 · 9 minutes

    Si vous vivez en maison, l'un des conseils pour se protéger de la chaleur est d'installer une pergola ou un auvent au sud de l'habitation. Si vous vivez en maison, l'un des conseils pour se protéger de la chaleur est d'installer une pergola ou un auvent au sud de l'habitation.

    CHALEUR - “J’ai vu des dizaines de threads sur les manières de survivre à la canicule , des t-shirts mouillés aux linges sur le ventilo. Du coup je voudrais apporter ma p’tite pierre sur des méthodes efficaces à plus long terme”, écrit “Nel” sur son compte Twitter le 21 juillet dernier. Le début d’un thread viral, et particulièrement utile pour affronter les vagues de chaleur en France .

    Dans celui-ci, celle qui est architecte diplômée d’État, prodigue en effet ses conseils pour faire face de manière durable aux hautes températures. “Je me suis formée en parallèle sur des chantiers participatifs, et notamment sur l’architecture bioclimatique, dont le but est notamment d’avoir du confort en toute saison, sans dépenser plus d’énergie”, indique-t-elle au HuffPost.

    Et bonus: ses conseils s’adaptent pour les maisons comme les appartements, les grands comme les petits budgets. “J’ai 25 ans, un petit appartement en centre-ville et j’ai aussi des amis qui ont galéré pour rafraîchir leur appartement, sans forcément avoir beaucoup de budget, j’ai voulu proposer des solutions pour tous”, explique-t-elle au HuffPost . “Les possibilités et budgets varient mais les principes sont les mêmes”, ajoute-t-elle sur le réseau social.

    Etape 1: se protéger du rayonnement solaire

    “Il y a deux principaux cas de figure pour les habitations qui gèrent mal la canicule: en premier lieu, les habitations mal isolées, qui laissent entrer la chaleur [...]. En second lieu, les habitations bien isolées et pensées pour le confort d’hiver, mais mal protégées du soleil”, débute la diplômée d’architecture sur Twitter, avant de distiller ses conseils.

    La première étape, pour cette dernière, consiste à se protéger des rayons du soleil qui réchauffent maisons et appartements, en ciblant notamment les vitrages exposés au sud et à l’ouest. Et plutôt que d’opter pour des vitres “neuves plus isolantes”, elle suggère de protéger directement les vitres du soleil.

    Si vous vivez en maison avec terrain, la diplômée d’architecture conseille d’installer des voilages ou de planter des arbres à feuilles caduques.

    En appartement, des solutions existent aussi grâce à l’utilisation de “brises-soleil” ou de plantes.

    Etape 2: s’isoler de la chaleur

    Pour maintenir son habitation au frais, l’une des clés est l’isolation. La diplômée d’architecture rappelle en ce sens que la performance thermique des logements est réglementée en France avec la loi RE2020. “La RE2020 exige que tout logement neuf soit confortable en hiver ET en été, c’est-à-dire qu’il ne dépasse pas 26 à 28 °C même en pleine canicule”, indique-t-elle, rappelant par ailleurs que plusieurs aides publiques peuvent permettre d’alléger les coûts .

    Parmi les solutions existantes, elle conseille notamment d’isoler ses combles avec de la ouate de cellulose.

    Etape 3: refroidir son habitat

    Si la température reste caniculaire dans votre logement malgré les conseils précédents, rassurez-vous! Il est en effet encore possible “d’explorer les techniques de rafraîchissement”.

    Climatisation, pompe à chaleur, puits canadien... Même après le tuto “Où placer son ventilo?” , la diplômée d’architecture devrait vous surprendre et vous permettre de garder votre habitation plus au frais.

    Avec près de 20.000 “Likes” récoltés, le thread de “Nel” devrait bien aider lors de la prochaine vague de chaleur. “L’architecture est encore peu vulgarisée sur Twitter, or ça concerne nos lieux de vie et c’est un sujet important au niveau de l’impact environnemental, mais il existe des solutions au niveau collectif comme individuel”, tient d’ailleurs à rappeler la diplômée d’architecture en conclusion.

    A voir également sur Le HuffPost: “En fauteuil roulant depuis ses 2 ans, Kenza dénonce l’inaccessibilité des plages”

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      Gironde, Monts d'Arrée... Ils racontent à quel point les incendies les ont bouleversés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 13:12 · 6 minutes

    Le mythique camping Les Flots Bleus, proche de la Dune du Pilat, a été ravagé par les incendies qui ont touché la Gironde. Le mythique camping Les Flots Bleus, proche de la Dune du Pilat, a été ravagé par les incendies qui ont touché la Gironde.

    CANICULE - “Une vive émotion”. C’est ce qu’ont suscité, pour Karole, les images de ”[sa] forêt de Gascogne brûlée”. Face aux incendies et aux records de température qui se sont succédé en France ces derniers jours, beaucoup de Français se sont sentis bouleversés. “Quelle tristesse”, écrit Karole au HuffPost .

    Après notre appel à témoignages lancé mardi 19 juillet, au lendemain du pic de la canicule , vous avez été nombreux, comme Karole, à nous transmettre vos ressentis. Attachés à votre région, vacanciers fidèles ou admirateurs plus lointains, les hectares détruits par le feu près de la dune du Pilat, en Gironde, ou autour de la chapelle Saint-Michel de Brasparts, en Bretagne, vous ont marqué.

    • Nelly, Véronique et Karine, Landaises ou Girondines: “On se sent impuissant”

    J’ai déménagé plusieurs fois depuis, mais jamais en dehors des Landes car je m’y sens chez moi comme nulle part ailleurs”, débute Nelly qui vit dans le département des Landes depuis ses dix ans. “Aujourd’hui, c’est toute la vie de mes filles”, ajoute-t-elle. Elle énumère: “l’odeur des pins, les plages de sable à perte de vue [...], des animaux en liberté”.

    Voir nos pins partir en cendres m’arrache le cœur [...]. Je pleure tous les jours d’imaginer tous ces animaux au milieu du brasier suffoquer, paniquer, brûler. Mon cœur tremble à chaque nouveau départ de feu”, confie-t-elle au HuffPost . ” On se sent tellement impuissant”, estime-t-elle.

    Pour cette dernière, “seule une prise de conscience du réchauffement climatique” et une “vigilance accrue” auraient pu éviter ces feux. ” Il ne pleut quasiment plus depuis des mois. Ça craque sous nos pas comme une fin d’août depuis des mois”, déplore-t-elle.

    Voir nos pins partir en cendres m’arrache le cœur [...]. Mon cœur tremble à chaque nouveau départ de feu” Nelly, à propos des feux dans la forêt des Landes

    “Depuis son territoire girondin”, à quelques kilomètres de Nelly, Véronique se sent tout aussi “impuissante”. “Tout est ravagé. Comme une impression d’impossible. Comment est-ce possible? On se sent impuissant. Et triste”, écrit-elle au HuffPost , surtout  lorsqu’elle pense à ses petits-enfants.

    Pour cette grand-mère de 53 ans, ces feux sont une “tragédie”. “Du haut de la dune, tout est émerveillement [...]. Je ne me suis jamais habituée à cette vue. Chaque fois, c’est la même émotion. Ce beau qui vous entoure”, se remémore-t-elle, les paysages en tête.

    “Je ne suis pas anxieuse mais tellement désolée d’un tel désastre écologique”, ajoute Karine, qui vit dans le département des Landes, dans son mail écrit au HuffPost. “Certaines photos sont grandioses... Terrible paradoxe d’une tragédie environnementale. Voir une si belle forêt partir dans des flammes incontrôlables m’affecte effectivement. Il faut tellement d’années pour qu’un arbre pousse”, souffle-t-elle. Franco-espagnole, elle souligne que la situation est tout aussi “terrible” au sud de l’Europe .

    • Lauriane et Fanny, vacancières fidèles à la Dune du Pilat: leur “paradis” en fumée

    Si Laurianne, 27 ans, réside en Dordogne, elle connaît presque aussi bien la Gironde. Depuis l’âge de ses sept ans, elle se rend chaque année, généralement pendant l’été, à La Teste-de-Buch, son “coin de paradis” comme elle l’appelle.

    C’est ce lieu “qui m’a vu rire aux éclats enfant, faire mes premières virées entre copines, et enfin qui me voit chaque été m’épanouir en tant que femme”, écrit-elle au HuffPost . Adolescente, elle a notamment passé l’un de ses étés au camping des Flots Bleus - celui immortalisé par le film Camping et qui a été détruit par les flammes.

    Laurianne se dit “triste, en colère, impuissante de voir partir en fumée mes souvenirs et mes plus doux moments de vie”. “Dans les flammes partent aussi mon insouciance et ma légèreté que je retrouve là-bas”, ajoute-t-elle, touchée.

    Dans les flammes partent aussi mon insouciance et ma légèreté que je retrouve là-bas Laurianne, à propos des incendies à La Teste-de-Buch

    C’est depuis Marseille que Fanny, elle, nous a écrit: “J’y passais mes vacances lorsque j’étais enfant. Un attachement profond à cette merveilleuse côte”. “Ravagée”, complète-t-elle. “J’ai le cœur tellement gros pour les résidents, les touristes. Ceux qui ont perdu leurs biens, leur maison, leurs vacances”, poursuit-elle avec empathie.

    “Je suis en colère [...]. J’ai peur pour l’avenir. J’ai cinq petits enfants et cet avenir noir de feux et de cendres me terrorise”, confie-t-elle, rappelant par ailleurs qu’il n’y a “pas eu une goutte depuis cinq mois” à Marseille.

    • Lucy, depuis Brest: “J’ai l’impression de ne plus avoir de portes de sortie”

    Les températures records qui ont été battues aux quatre coins de la Bretagne ces derniers jours, Lucy, 21 ans, y pense “très souvent”. “Je suis rentrée à Brest le week-end dernier et ce qui m’a choqué, ce n’est pas tant l’incendie dans les Monts d’Arrée - même si j’ai pris une claque -, ce sont les 40°C à Brest, parce que les Monts d’Arrée, c’est plus éloigné pour moi”, raconte-t-elle au HuffPost .

    “40°C à Brest, ça n’arrive pas”, affirme-t-elle clairement. “Depuis longtemps, je sais que le réchauffement climatique existe mais ce qui me fait peur, c’est que jusqu’à présent, je pensais avoir une porte de sortie à Brest”, explique-t-elle. Son “angoisse” écologique s’est “accélérée”.

    “Je n’ai aucune motivation dans mes études, je fais les choses avec beaucoup plus d’impulsivité qu’avant [...]. Je perds goût à tout”, confie-t-elle. Et, de préciser: ″Ca fait longtemps que j’avais perdu espoir mais je ne m’attendais pas à ce que ça arrive si vite”. “Je ne m’attendais pas au fait que la Bretagne soit si impactée”, souffle-t-elle.

    • Marina, amoureuse de la Bretagne: “Le sentiment qui domine, c’est la colère”

    “Le sentiment qui domine c’est la colère. La colère de voir cette nature en souffrance [...]. Un sentiment de révolte ensuite, lié certainement à ma profonde sensation depuis toujours de faire partie intégrante de cette nature”, appuie Marina, installée dans le Morbihan et Bretonne de cœur depuis 20 ans.

    Déjà alertée par la sécheresse qui sévit autour de chez elle depuis le mois de mai , sa tristesse “s’est amplifiée” suite à l’incendie qui a touché les Monts d’Arrée cette semaine. “Ce contexte de sécheresse avait préparé le terrain à mon anxiété, ma tristesse, ma colère, liées aux incendies, point d’orgue de ce réchauffement climatique, chez nous aussi, en Bretagne...”, écrit-elle.

    Pour sa fille de sept ans, elle souligne qu’il “est bien difficile de lui expliquer les raisons de ces drames sans lui transmettre notre anxiété”. “Je ne suis pas bretonne mais je suis devenue une grande amoureuse de ce territoire. Ses paysages de landes, ses forêts, sa verdure, ses fougères, et bien sûr son littoral me touchent profondément et sont mon havre de paix”, rappelle-t-elle, en écho aux paroles de Véronique, pourtant à plus de 500 kilomètres de là.

    A voir également sur Le HuffPost: “Les feux et la canicule frappent aussi l’Espagne et le Portugal”