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      Grâce à cette "cake designer", tout devient comestible

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 14:59 · 1 minute

    INSOLITE - Vous n’auriez jamais l’idée de manger votre brosse à dents ou de croquer dans votre mur, et pourtant, avec Vivi Gusciora, c’est possible. Grâce à ses gâteaux trompe-l’œil , la jeune brésilienne rend notre environnement quotidien comestible, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus .

    Née dans une ferme dans les terres du Brésil , Vivi s’est lancée dans des études de psychologie après son baccalauréat. Mais, malgré l’obtention de son diplôme, sa passion pour la pâtisserie la rattrape. “Elle a décidé de s’y consacrer pleinement et est devenue cake designer”, explique Ronan, son agent et mari, au HuffPost . Voyant le succès de ses gâteaux, elle décide de se lancer sur les réseaux sociaux en publiant des créations toujours plus originales. ”Ça a été un vrai succès puisqu’en moins d’un an, elle a récolté plus de 5 millions d’abonnés”, précise-t-il.

    Aujourd’hui Vivi travaille à plein temps sur les réseaux sociaux et continue de surprendre les internautes avec des gâteaux qui n’ont pas l’air d’en être.

    @vivicakedesigner

    Respostando um compilado meu que está rodando a gringa. #repost #compilado #cakeorfake

    ♬ som original - Vinícius Meira

    À voir également sur Le HuffPost: En pleine canicule, la salade “cowboy caviar”, recette traditionnelle texane, saura vous rafraîchir

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      Brésil: le journaliste Philipps et l'expert Pereria tués par arme à feu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 05:30 · 2 minutes

    Un suspect reconnaît l'assassinat de Dom Phillips et Bruno Pereira en Amazonie (photo du 13 juin 2022) Un suspect reconnaît l'assassinat de Dom Phillips et Bruno Pereira en Amazonie (photo du 13 juin 2022)

    FAIT DIVERS - La police brésilienne a confirmé samedi la mort de l’expert indigène Bruno Pereira , dont les restes ont été retrouvés dans une zone isolée de l’Amazonie avec ceux du journaliste britannique Dom Phillips qui l’accompagnait, et que les deux hommes avaient été tués par “arme à feu”.

    Les restes de Pereira “font partie de ceux” retrouvés par les enquêteurs, a annoncé la police fédérale brésilienne (PF) dans un communiqué. Vendredi, elle avait indiqué que de premiers restes humains découverts sur indication d’un suspect étaient ceux de Dom Phillips.

    Pereira a été atteint par trois tirs, dont un à la tête, et Phillips par une balle au thorax, a-t-elle ajouté samedi. Phillips, 57 ans, collaborateur de longue date du journal The Guardian , et Pereira, 41 ans, expert reconnu des peuples indigènes, étaient en Amazonie dans le cadre d’un livre sur la préservation de l’environnement.

    À la recherche d’un quatrième suspect

    Ils ont été vus pour la dernière fois le 5 juin, alors qu’ils prenaient un bateau vers Atalaia do Norte (nord-ouest), dans la Vallée de Javari, zone réputée dangereuse où se déploient de multiples trafics de drogue, de pêche ou d’orpaillage illégal.

    Un troisième suspect de ces meurtres s’est rendu samedi matin au poste de police d’Atalaia do Norte, dans l’État d’Amazonas (ouest), a également annoncé la PF. L’homme, Jeferson da Silva Lima, est connu sous le nom de “Pelado da Dinha” et pour être “un hors-la-loi”, a-t-elle ajouté.

    D’après toutes les preuves et témoignages recueillis, “Pelado da Dinha était sur la scène du crime et a participé activement au double homicide”, a déclaré le commissaire de police Alex Perez Timóteo au site d’information G1.

    Un premier suspect avait été arrêté dès le 7 juin: Amarildo da Costa de Oliveira, un pêcheur également âgé de 41 ans, surnommé “Pelado”, qui a reconnu mardi avoir enterré les corps. Un deuxième suspect, Oseney da Costa de Oliveira, dit “Dos Santos”, a été interpellé mardi. Selon les médias locaux, la police est à la recherche d’un quatrième suspect, une information qui n’a pas été officiellement confirmée.

    Ce double meurtre a provoqué une vague d’indignation dans le monde, avec de vives critiques envers le président d’extrême droite Jair Bolsonaro accusé de favoriser la déforestation et d’encourager l’exploitation des ressources en Amazonie depuis son arrivée au pouvoir en 2019.

    À voir également sur Le HuffPost: Brésil: une chute impressionnante de rochers dans le lac Furnas fait au moins 7 morts

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      Disparition de Dom Phillips et Bruno Pereira au Brésil: la découverte de restes humains ravive les inquiétudes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 15:46 · 5 minutes

    Le 9 juin, des employés de la Fondation nationale indigène ont protesté contre la disparition du journaliste britannique Dom Phillips et du spécialiste brésilien des affaires indigènes Bruno Pereira. Le 9 juin, des employés de la Fondation nationale indigène ont protesté contre la disparition du journaliste britannique Dom Phillips et du spécialiste brésilien des affaires indigènes Bruno Pereira.

    INTERNATIONAL - Des restes humaines découverts dans la forêt amazonienne pourraient être ceux de Dom Phillips et Bruno Pereira, respectivement journaliste et anthropologue, portés disparus depuis dimanche 5 juin dans la jungle. Même si la prudence reste de mise à ce stade.

    Ce lundi 13 juin, le président brésilien, Jair Bolsonaro , a indiqué que des restes humains “flottant sur le fleuve” avaient été retrouvés au cours des recherches, menées depuis huit jours pour retrouver le journaliste et l’expert indigéniste disparus dans les alentours d’Atalaia do Norte, en bordure de la frontière avec le Pérou et la Colombie.

    “Tout porte à croire qu’on leur a fait du mal, des viscères humains ont été retrouvés flottant sur le fleuve et amenés à Brasilia pour identifier l’ADN”, a révélé le chef de l’État lors d’un entretien à la radio CBN.

    La police dément la découverte de corps

    Peu de temps avant, la famille du journaliste britannique avait pourtant annoncé la découverte de deux corps encore non identifiés, mais appartenant très probablement au duo parti en reportage, pour la préparation d’un livre sur la protection de l’environnement en Amazonie , dans cette région du nord-ouest brésilien.

    Le beau-frère du journaliste porté disparu a indiqué au Guardian que l’ambassadeur du Brésil les avait informés que deux corps avaient été retrouvés “dans la forêt tropicale, qu’ils étaient attachés à un arbre et qu’ils n’avaient pas encore été identifiés”. La femme du journaliste britannique, Alessandra Sampaio, a également confirmé la découverte de deux corps au journal brésilien Globo .

    Cependant de nombreux doutes persistent et les informations se contredisent. Ce lundi, la police fédérale du Brésil, aidée dans ses recherches par des groupes autochtones, dément toute découverte de corps, comme elle l’a fait savoir dans un communiqué. Les autorités se contentent d’évoquer du “matériel biologique” en cours d’analyse.

    Sur les traces du duo, porté disparu dans la jungle

    Un rebondissement macabre qui survient alors que plusieurs objets appartenant aux deux hommes avaient été retrouvés la veille. “Une carte de santé, un pantalon noir, une sandale noire et une paire de bottes appartenant à Bruno Pereira, et une paire de bottes et un sac à dos appartenant à Dom Phillips et contenant des vêtements personnels”, évoquait alors la police fédérale de l’Etat d’Amazonas, dans un communiqué.

    Tous ces objets ont été retrouvés “près de la maison” d’Amarildo Costa de Oliveira, le seul individu arrêté pour l’heure, dans cette affaire qui agite le Brésil et le Royaume-Uni depuis plus d’une semaine maintenant.

    Ce pêcheur de 41 ans, “suspecté” par les autorités brésiliennes d’être lié à la disparition du binôme, avait été aperçu par plusieurs témoins alors qu’il passait à toute vitesse dans un bateau allant dans la même direction que le journaliste et l’indigéniste. L’homme a été placé en détention et des traces de sang retrouvées sur son bateau doivent encore être analysées à ce stade.

    Affaire sensible, sur fond de protection de l’Amazonie

    Les recherches se poursuivent comme l’a indiqué Jair Bolsonaro, même si cette région du Brésil est loin d’être la plus facile d’accès. Surtout qu’elle est décrite comme le carrefour entre le territoire de préservation des richesses naturelles exceptionnelles de la forêt, le lieu de protection des indigènes et la zone sur laquelle trafic de drogue et pillage de la forêt amazonienne s’accumulent depuis de nombreuses années.

    D’ailleurs, le caractère très spécifique de cette affaire de disparition mystérieuse, additionné au sujet de la venue des deux hommes dans cette région reculée du monde, pousse le quotidien brésilien O Globo à parler de l’affaire comme d’“un chapitre du débat international sur l’Amazonie”.

    À ce titre, des rassemblements organisés par les familles des deux hommes et par des employés de la Fondation nationale indigène ont eu lieu depuis le 5 juin pour protester contre leur disparition. Bruno Pereira aurait déjà été menacé à plusieurs reprises pour son travail de protection des tribus locales dont le territoire est petit à petit détruit dans cette zone du Brésil, devenue un terrain fertile de criminalité -sous les yeux des autorités- au grand dam des indigènes, derniers remparts de protection de la forêt amazonienne.

    Âgé de 57 ans, Dom Philipps est collaborateur pour le journal britannique The Guardian . Avec son acolyte Bruno Pereira, expert brésilien de 41 ans auprès de l’agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes (Funai), ils avaient décidé de se rendre dans cette zone du Brésil pour réaliser des interviews dans la région de la vallée de Javarí.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Brésil, de gigantesques incendies ravagent la forêt amazonienne

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      Au Brésil, du porno affiché sur des écrans piratés de l'aéroport de Rio de Janeiro

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 13:21 · 1 minute

    Du porno affiché sur des écrans piratés de l'aéroport de Rio de Janeiro au Brésil (Photo d'illustration prise a l'aéroport de Rio de Janeiro en décembre 2021 par Fabio Teixeira/Anadolu Agency via Getty Images) Du porno affiché sur des écrans piratés de l'aéroport de Rio de Janeiro au Brésil (Photo d'illustration prise a l'aéroport de Rio de Janeiro en décembre 2021 par Fabio Teixeira/Anadolu Agency via Getty Images)

    INTERNATIONAL - Les passagers en attente d’un vol à l’aéroport Santos Dumont de Rio de Janeiro, au Brésil , ont été sortis de leur torpeur vendredi 27 mai, quand des vidéos pornographiques sont soudainement apparues sur des écrans publicitaires.

    L’information de ce piratage a vite circulé sur les réseaux sociaux, avec des photos prises par des voyageurs montrant des images de sexe explicite sur des écrans. “On dirait que beaucoup de gens ont raté leur vol aujourd’hui”, a blagué un internaute. “Bienvenue à l’aéroporn Santos Dumont”, a tweeté un autre.

    La compagnie publique Infraero, qui gère l’aéroport, a expliqué que le piratage concernait des écrans publicitaires, et non les écrans diffusant des informations sur les vols, qui sont sous la responsabilité d’une autre entreprise.

    “Imaginez les gens qui voyagent avec des enfants?”

    “Infraero a pris les mesures appropriées et a porté plainte auprès de la police fédérale”, a annoncé la compagnie dans un communiqué. “Les écrans en question vont rester éteints jusqu’à ce que l’entreprise responsable puisse garantir leur sûreté”, a-t-elle précisé.

    Si la plupart des internautes ont trouvé l’incident cocasse, d’autres étaient choqués .

    “Quel manque de respect! Imaginez les gens qui voyagent avec des enfants?”, pestait l’un d’entre eux.

    À voir également sur Le HuffPost: Une boutique Jacquie & Michel à Paris visée par une manif anti-porno

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      Le Brésil ressort moufles et écharpes face à de la neige et des températures records

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 13:59 · 2 minutes

    MÉTÉO - Les pardessus et les écharpes sont de sortie au Brésil , pays tropical qui subit dans sa moitié Sud une vague de froid inhabituelle pour un mois de mai. Un phénomène dangereux pour les milliers de sans-abri mais aussi les cultures . Des températures très basses dues au passage du cyclone “Yakecan” qui a touché le Sud du Pays et l’Uruguay, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Avec 1,4°C au mercure, Brasilia, la capitale située au centre du pays, a enregistré ce jeudi 19 mai la température la plus froide de son histoire, alors que l’ hiver austral ne commence officiellement que fin juin. “Ce cyclone est une anomalie, qui rentre certainement dans le cadre des événements extrêmes liés aux changements climatiques”, précise à l’AFP Estael Sias, spécialiste de l’agence météorologique Metsul.

    À São Paulo , le thermomètre a affiché 6,6°C mercredi matin, un record pour un mois de mai depuis 1990, avec un ressenti de -4°C. Un sans-abri de 66 ans est décédé mercredi, après avoir fait un malaise dans la file d’attente d’un centre de distribution de nourriture. Selon les médias brésiliens, il avait passé la nuit dans la rue.

    La mairie de São Paulo a annoncé en début de semaine l’ouverture de 2000 places supplémentaires dans des sites d’hébergement d’urgence, portant la capacité totale à environ 17.000. Mais la capitale économique du Brésil compte près de 32.000 sans-abri, deux fois plus qu’en 2015 et 31% de plus qu’il y a trois ans, avant la pandémie de coronavirus.

    Dans l’Etat méridional de Santa Catarina, qui enregistre depuis plusieurs jours des températures inférieures à 2°C, la neige a fait le bonheur des touristes. Selon le quotidien Folha de S. Paulo, la petite ville d’Urupema, qui s’autoproclame “la plus froide du Brésil, mais pleine de chaleur humaine”, affiche une occupation hôtelière de plus de 90%. Cette commune de 2500 habitants a reçu des visiteurs venus parfois de loin, en pleine semaine, pour voir la neige pour la première fois.

    À voir également sur Le HuffPost : Au Brésil, de gigantesques tempêtes de sable ont fait six morts

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      Lula officiellement candidat contre Bolsonaro pour la présidence du Brésil

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 18:49 · 4 minutes

    Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l'officialisation de sa candidature pour l'élection présidentielle d'octobre, le 7 mai 2022 à Sao Paulo. Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l'officialisation de sa candidature pour l'élection présidentielle d'octobre, le 7 mai 2022 à Sao Paulo.

    BRÉSIL - Luiz Inacio Lula da Silva, 76 ans, se lance dans une nouvelle présidentielle. Le vieux lion de la gauche brésilienne a lancé ce samedi 7 mai sa candidature au scrutin d’octobre pour “reconstruire” le pays, après la gestion “irresponsable et criminelle” de Jair Bolsonaro .

    Devant ses 4000 partisans à Sao Paulo, l’ancien président brésilien a déclaré: “Nous sommes tous prêts à travailler non seulement pour la victoire, mais pour la reconstruction et la transformation du Brésil , qui seront plus difficiles que l’élection elle-même.”

    Douze ans après avoir quitté le pouvoir avec un taux d’approbation stratosphérique (87%), l’ancien syndicaliste, qui n’a toujours pas de successeur à gauche, va donc briguer un troisième mandat. L’annonce de cette sixième candidature à l’élection présidentielle était un secret de polichinelle.

    Bolsonaro distancé dans tous les sondages

    Faute de candidat qui rendrait viable une troisième voie, Lula est le seul à pouvoir battre dans les urnes un Jair Bolsonaro (67 ans) qu’il distance dans tous les sondages, mais qui semble prêt à tout pour conserver le pouvoir.

    “Que voulons-nous? Le Brésil de la démocratie ou de l’autoritarisme? Le choix n’a jamais été aussi simple”, a scandé Lula devant la foule qui l’acclamait aux cris de “Lula, guerrier du peuple brésilien”. Il a parlé pendant une cinquantaine de minutes devant un écran géant montrant le drapeau brésilien, symbole que les bolsonaristes s’étaient appropriés.

    Selon Lula, “le Brésil est trop grand pour être relégué au rang de paria”. Il a répété à plusieurs reprises qu’il prétendait “restaurer la souveraineté” du pays, face à “la politique irresponsable et criminelle du gouvernement”.

    Contrairement aux grands meetings de ses heures de gloire, où il montrait toute son aura de tribun, Lula, costume marine et col de chemise ouvert, s’est contenté de lire son disours, regardant assez peu le public et évitant les grandes envolées. Ses proches lui ont conseillé de montrer un visage apaisé et rassurant, après des dérapages récents qui ont fait polémique.

    Lors d’un entretien au magazine Time cette semaine, il a créé la polémique en s’en prenant au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a qualifié ce dernier de “bon humoriste [...] qui se donne en spectacle” et qui serait “aussi responsable” de la guerre dans son pays que son homologue russe Vladimir Poutine. L’ancien tourneur-fraiseur a également été épinglé pour ses déclarations controversées sur l’avortement, sur la police ou sur les classes moyennes.

    Dans le but de montrer une union sacrée pour battre Jair Bolsonaro, le candidat à la vice-présidence de Lula, Geraldo Alckmin, ancien gouverneur de centre droit de Sao Paulo, a déclaré dans son discours en vidéo conférence qu’“aucune divergence” ne pourrait l’empêcher de remplir sa “mission, la défense de la démocratie”.

    S’il n’a pas le charisme de Lula, Geraldo Alckmin, qui avait été battu par l’ex-président de gauche au deuxième tour du scrutin en 2006, est là pour rassurer l’électeur du centre, de la droite modérée, et les milieux d’affaires.

    La revanche de Lula

    Testé positif au Covid-19 vendredi, c’est de chez lui, en visioconférence, qu’il a participé au lancement de la campagne. “Lula est aujourd’hui le seul qui peut nouer une alliance pour un grand front démocratique”, assure l’avocat Alexandre Pupo, 29 ans, qui a assisté avec enthousiasme aux discours.

    Dès la semaine prochaine, Lula va partir en campagne et sillonner le pays ―comme le fait depuis des mois le président-candidat Bolsonaro― en commençant par l’État du Minas Gerais (sud-est). “S’il veut vraiment gagner l’élection, Lula doit aller dans la rue, comme Bolsonaro, être plus près des électeurs”, dit à l’AFP Sylvio Costa, fondateur du site Congresso em foco.

    La présidentielle des 2 et 30 octobre témoignera de l’extrême polarisation de l’immense pays émergent de 213 millions d’habitants. L’ancien syndicaliste estime que son héritage ―réduction des inégalités, politiques sociales, promotion de l’éducation― a été “détruit, démantelé”.

    “Je crois être capable de faire plus et de faire mieux que ce que j’ai déjà fait”, a-t-il dit à Time. Cette nouvelle candidature a un goût de revanche pour l’ex-président, dont le bannissement de la course en 2018 avait permis l’élection facile de Jair Bolsonaro.

    Alors qu’il était emprisonné un an et demi pour corruption jusqu’en novembre 2019, la carrière politique de l’ex-métallo semblait terminée. Jusqu’à ce que la Cour suprême annule ses condamnations en mars 2021.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Carnaval de Rio est de retour et avec lui ses paillettes et ses messages contre le racisme

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      Pour Lula, Zelensky est "autant responsable" de la guerre que Poutine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 18:44 · 2 minutes

    L'ancien président brésilien Lula, ici prenant la parole lors d'un événement dans le bidonville d'Héliopolis, à Sao Paulo au Brésil, le 21 avril 2022. L'ancien président brésilien Lula, ici prenant la parole lors d'un événement dans le bidonville d'Héliopolis, à Sao Paulo au Brésil, le 21 avril 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - L’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était “autant responsable” du conflit dans son pays que son homologue russe Vladimir Poutine , dans un entretien au magazine américain Time publié ce mercredi 4 mai.

    “Je vois le président ukrainien être applaudi debout par tous les Parlements (du monde). Mais ce type est aussi responsable que Poutine. Une guerre n’a jamais un seul coupable”, a déclaré le favori de la présidentielle d’octobre au Brésil .

    “Il voulait la guerre. S’il n’en voulait pas, il aurait négocié un peu plus”, a-t-il ajouté.

    Lula a également jugé le comportement de Volodymyr Zelensky ”étrange”: “on dirait qu’il fait partie d’un spectacle. Il est à la télé matin, midi et soir, au Parlement anglais, français, allemand, comme s’il était en campagne. Il devrait être plus préoccupé par la table des négociations”.

    L’icône de la gauche brésilienne a accusé par ailleurs les puissances occidentales d’“inciter à la haine contre Poutine”.

    Lula accuse aussi Joe Biden

    “Si on stimule Zelensky, lui-même pense qu’il est le meilleur. En fait, il aurait fallu lui dire sérieusement: ‘Mon gars, tu es un bon humoriste, mais on ne va pas faire une guerre pour que tu puisses te donner en spectacle’. Et dire à Poutine. ‘Tu as plein d’armes, mais tu n’as pas besoin de les utiliser contre l’Ukraine. Allons discuter!’”, a-t-il insisté.

    Lula, 76 ans, qui a présidé le Brésil durant deux mandats, de 2003 à 2010, pointe du doigt le président américain Joe Biden qui, selon lui, n’a “pas pris la décision correcte” au sujet du conflit en Ukraine.

    “Les États-Unis ont un poids très important et auraient pu éviter le conflit (...). Biden aurait pu participer davantage, il aurait pu prendre l’avion pour Moscou et parler à Poutine. C’est ce genre d’attitude qu’on attend d’un leader”, a lancé le Brésilien.

    L’ONU en a également pris pour son grade. “Il est urgent de créer une nouvelle gouvernance mondiale. L’ONU ne représente plus rien, elle n’est plus prise au sérieux par les dirigeants. Poutine a envahi l’Ukraine de façon unilatérale, sans consulter l’ONU”, a-t-il déploré.

    Dès le début de la guerre en Ukraine, la gauche brésilienne a eu une position ambiguë, condamnant d’une part l’invasion russe, mais tenant d’autre part l’Otan pour responsable.

    À voir également sur Le HuffPost : Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

    #Entraide internationale : soutenir le centre pour #enfants de la favela Pratinha #Bresil

    Les camarades du Movimento de Organização de Base ( #MOB ) de Belém demande un appui financier pour développer le centre : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/dmuzyp1t

    Sur le site du secrétariat internationale #CNT : http://www.cnt-f.org/international/Movimiento-De-Organizacao-De-Base.html#nb2
    Le site web du MOB : https://organizacaodebase.wordpress.com/

    #internationalisme