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      Le télescope James Webb dévoile l'image la plus profonde de l'Univers jamais prise

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 22:34

    Une représentation artistique du télescope James Webb. (photo d'illustration) Une représentation artistique du télescope James Webb. (photo d'illustration)

    ESPACE - La Nasa a dévoilé ce lundi 11 juillet l’image la plus profonde de l’Univers jamais prise, un somptueux cliché montrant de premières galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années, et qui constitue la première image scientifique et en couleur du télescope James Webb.

    Il s’agit d’un jour “historique”, a salué le président Joe Biden lors de cet événement tenu à la Maison Blanche, six mois après le lancement en orbite de ce télescope spatial, le plus puissant jamais conçu.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : James Webb, le telescope spatial cartographe de notre univers

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      Le télescope James Webb dévoile une image "teaser" sur les confins du cosmos

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 04:30 · 2 minutes

    Une représentation du télescope spatial James Webb. (photo d'illustration) Une représentation du télescope spatial James Webb. (photo d'illustration)

    ESPACE - Il ne reste plus que quelques jours à patienter pour découvrir les premières photos couleur haute résolution prises par le télescope spatial James Webb . En attendant, la Nasa a dévoilé en hors d’œuvre une image extraordinaire témoignant de la profondeur de l’ univers .

    Cette image ( ci-dessous ), résultat de 72 expositions sur 32 heures, a été prise par le détecteur de guidage de précision du télescope, l’outil qui permet à l’engin ultra-sophistiqué de cibler les objets d’intérêt et de faire la mise au point dessus.

    Elle s’inscrit “parmi les images les plus profondes de l’univers jamais réalisées”, a commenté l’agence spatiale américaine dans un communiqué.

    L’image offre, selon la Nasa, “un aperçu alléchant” de ce que la communauté scientifique et des milliers d’amateurs attendent avec impatience: le dévoilement, prévu le 12 juillet, des premières images haute résolution en couleur de Webb.

    “C’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant”

    “C’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant”, a déjà averti fin juin Bill Nelson, le patron de l’agence américaine, lors d’une conférence de presse au Space Telescope Science Institute, centre opérationnel de ce bijou d’ingénierie à 10 milliards de dollars lancé en décembre et se trouvant désormais à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

    James Webb est capable de regarder plus loin dans le cosmos que tous les télescopes avant lui grâce à son immense miroir principal, et ses instruments percevant les signaux infrarouges, ce qui lui permet de scruter à travers les nuages de poussière.

    James Webb doit notamment permettre d’observer les premières galaxies, formées seulement quelques centaines de millions d’années après le Big Bang, et des exoplanètes.

    Le 12 juillet, la Nasa entend notamment rendre publique la première spectroscopie du télescope James Webb d’une planète lointaine, une exoplanète.

    La spectroscopie est un outil permettant de connaître la composition chimique et moléculaire d’objets lointains, et, dans le cas d’une planète, peut aider à déterminer son atmosphère, à détecter la présence d’eau ou à analyser son sol.

    À voir également sur Le HuffPost : Les photos de James Webb sont d’une résolution incroyable

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      Pourquoi T'choupi, le héros des petits, se met aux NFT?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 16:05 · 4 minutes

    Les NFT de T'Choupi sont en vente à 250€ ou 1000€ sur la plateforme Kalart. Les NFT de T'Choupi sont en vente à 250€ ou 1000€ sur la plateforme Kalart.

    ARGENT - Vous connaissiez T’choupi , héros de dessin animé ou de livres jeunesses. Voilà que le célèbre bébé manchot se met aux NFT!

    Son créateur, le français Thierry Courtin, a décidé de mettre en vente 2022 œuvres numériques à l’occasion des 30 ans de son personnage culte. Depuis ce mercredi 6 juillet, celles-ci sont en vente à partir de 250€ sur Kalart, une plateforme de revente de NFT à destination des artistes.

    Une annonce qui n’a pas manqué de surprendre sur les réseaux sociaux. À commencer par les utilisateurs de Reddit , les premiers à repérer ce lancement. Certains sur Twitter ont par la suite émis de sérieux doutes sur la nature du projet.

    “On ne comprend pas ce déferlement de réactions, c’est avant tout un projet artistique”, a réagi auprès du HuffPost Maître Diane Loyseau de Grandmaison, avocate en droit de la propriété intellectuelle et porte-parole du “papa de T’choupi”, Thierry Courtin . “ On a pas besoin de l’argent des NFT pour vivre, le personnage fonctionne très bien en France et à l’étranger. Les internautes ont critiqué sans vraiment lire le projet”, poursuit-elle.

    Le projet, lancé il y a plusieurs mois, a pour but selon ses créateurs “d’accompagner le public dans une démarche artistique et intellectuelle”. Concrètement, permettre à un large public d’effectuer leur tout premier achat de NFT à un prix relativement accessible, pour une œuvre unique et originale.

    “Les 2022 dessins de T’choupi en vente ont tous été réalisés pour ce projet de NFT et ne sont issues ni des dessins-animées, ni des livres”, assure Maître Diane Loyseau de Grandmaison pour qui le projet sert avant tout à “montrer que T’choupi est encore ancré dans son époque”.

    Les NFT, un marché encore très volatile

    Ce lancement intervient alors que le secteur du Web 3.0 bat de l’aile, marqué par les baisses spectaculaires des cours des principales cryptomonnaies. Le bitcoin a notamment été amputé de la moitié de sa valeur en moins de deux mois. En parallèle, les NFT aussi font l’objet d’une spéculation importante. C’est notamment le cas du premier tweet du fondateur de Twitter, Jack Dorsey, acheté près de 3 millions de dollars en mars 2021 et qui vaudrait seulement 29 dollars aujourd’hui . Un exemple qui montre l’extrême volatilité de ce marché.

    C’est justement ce climat de défiance envers le secteur qui aussi valu à T’choupi toutes les critiques des internautes. Pour rassurer le public, la transaction sur la plateforme Kalart se fait en euros ou en dollars et non en crypto monnaie comme cela peut être le cas chez des plateformes concurrentes, comme Binance qui revend des NFT de l’artiste plasticien Richard Orlinski. Kalart utilise quant à elle la blockchain Polygon pour réaliser ses transactions de NFT.

    “C’est forcément étonnant car c’est le premier personnage de dessin animé français qui débarque en NFT, mais ça n’est qu’un début et cela deviendra bientôt normal”, prophétise quant à lui auprès du HuffPost Stanislas Mako, fondateur de Kalart. “Prochainement les grands-parents achèteront peut-être des NFT à leurs petits-enfants, qu’ils offriront comme cadeau d’anniversaire.”

    Bientôt l’anniversaire de T’choupi dans le métavers?

    Au-delà de cette expérience surprenante, Thierry Courtin souhaiterait poursuivre l’expérience avec les acheteurs de NFT pour organiser l’anniversaire de T’choupi dans le métavers s’il parvient à écouler ses 2022 œuvres numériques. “Ce pourrait être un moment d’échange réservé uniquement aux détenteurs de NFT, nous sommes en train d’imaginer ce qui serait possible de faire”, explique la porte-parole de Thierry Courtin au HuffPost .

    Posséder un NFT de T’choupi ne signifie pas pour autant que vous pourrez faire ce que vous voulez de cette œuvre numérique. L’achat d’un NFT ne confère pas à son acquéreur le droit d’exploiter les droits de propriété intellectuelle attachés aux créations de Thierry Courtin. Il vous sera, par exemple, impossible de revendre l’image achetée à une grande enseigne pour que celle-ci soit utilisée dans un spot publicitaire à la télévision. “Il y a une différence majeure entre la propriété matérielle d’une œuvre et la propriété intellectuelle”, précise Maître Diane Loyseau de Grandmaison.

    À voir également sur Le HuffPost:Dernière folie des NFT, cette œuvre d’art réalisée par un humanoïde vendue 700.000$ aux enchères

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      Ce futur centre de données francilien sera refroidi à l'huile de cuisson recyclée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 23:07 · 2 minutes

    Le futur centre de données d'Itrium à Jouy-en-Josas dans les Yvelines. Le futur centre de données d'Itrium à Jouy-en-Josas dans les Yvelines.

    ENVIRONNEMENT - L’huile de cuisson, nouveau remède pour dépolluer la planète? La société Itrium mettra en service fin 2023, début 2024 à Jouy-en-Josas dans les Yvelines un centre de données dont les serveurs seront dans un liquide à base d’ huiles de cuisson et de vidange automobile recylées.

    “Nous voulons faire basculer les 7 ou 8 millions de centres de données qui polluent actuellement la planète vers cette technologie”, a indiqué lundi 4 juillet Frédéric Delpeyroux, le patron d’Itrium, à l’occasion de la pose de la première pierre du centre de données.

    Le centre de données aura une puissance de 1 MW (mégawatt) et servira notamment les clients de TotaLinux, un fournisseur de technologies et de services cloud qui utilise pour l’instant des centres de données traditionnels, gourmands en eau.

    La technologie du refroidissement par immersion d’Itrium offre un bilan écologique bien meilleur pour les centres de données et “permet de diminuer de près de 60% la consommation d’électricité” d’un centre, souligne son patron.

    “C’est le même type d’huile qui a permis de faire voler un A380 récemment”

    Dans le procédé d’Itrium, les serveurs sont immergés dans de grands bacs remplis d’une sorte d’huile minérale (“100% biodégradable”), produite à partir d’huiles de récupération comme les huiles de cuisson ou de vidange automobile. “C’est le même type d’huile qui a permis de faire voler un A380 récemment”, a indiqué Frédéric Delpeyroux.

    Selon lui, le liquide refroidit les serveurs plus efficacement que l’air, ce qui permet de mettre plus de machine sur une surface équivalente.

    De plus, la chaleur est facilement récupérable, par mise en circulation de l’huile. Dans le cas du centre de données, elle sera utilisée pour alimenter le réseau de chaleur d’un écoquartier situé à proximité.

    Le centre de données, situé au bord de l’A86 (le super-périphérique parisien) sera aussi un immeuble de bureaux, avec une superficie totale de 3500 mètres carrés.

    L’investissement s’élève à 20 millions d’euros au total, dont 10 millions d’euros pour l’immeuble. La société d’économie mixte Investissements et territoires de la région Île-de-France a financé 40% du projet immobilier.

    Le géant américain Intel a annoncé en janvier qu’il s’était associé à la start-up Green Revolution Cooling pour tester et mieux faire connaître la technologie du refroidissement par immersion.

    À voir également sur Le HuffPost : Crise de l’énergie : en 1973, les (gros) efforts des Français pour éviter la pénurie

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      Sur le boson de Higgs, les scientifiques n'ont toujours pas tout compris dix ans après

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 09:00 · 4 minutes

    Le Grand Collisionneur à Hadrons (LHC) est en train de lancer son troisième Le Grand Collisionneur à Hadrons (LHC) est en train de lancer son troisième "run" d'expériences.

    PHYSIQUE QUANTIQUE - Observé pour la première fois en 2012, il avait permis d’expliquer l’apparition de la matière dans l’univers. Son nom: le boson de Higgs. Ce lundi 4 juillet marque le dixième anniversaire de cette découverte majeure, dernière pierre manquante dans le modèle standard, qui décrit toutes les règles fondamentales de la physique quantique.

    En effet, le boson de Higgs est la particule qui donne “une masse à toute matière existante dans l’univers”, explique au HuffPost Yves Sirois, chercheur du CNRS sur CMS, l’une des deux expériences ayant découvert le boson de Higgs. Le soucis, c’est qu’il existe encore des zones d’ombres et des questions sur le fonctionnement de l’univers.

    Autre problème, de nouvelles découvertes remettent en cause le modèle standard. C’est le cas avec le boson W, une particule faisant partie de l’une des trois familles du modèle standard (les deux autres comprennent notamment les neutrons, protons, électrons...). Sa masse s’est en effet avérée plus lourde que prévu suite à des mesures de l’accélérateur à particules américain Tevatron.

    Pour vérifier en partie ces données, une nouvelle vague de recherches vient d’être lancée il y a quelques semaines par le LHC. Plus grand accélérateur de particules au monde, ce mastodonte de 27 kilomètres de circonférence situé en Europe était à l’origine de la découverte du Higgs.

    Un modèle qui vacille

    Régissant les règles connues de la physique quantique, le modèle standard a été développé entre les années 60 et 70. Toutefois, ce n’est qu’en 2012 que la dernière zone d’ombre du puzzle a été dévoilée avec la découverte de Peter Higgs.

    Malgré un modèle qui est donc aujourd’hui “complet”, il existe encore d’autres zones floues dans l’équation. C’est le cas du boson W. Rapportée dans la revue Sciences le 7 avril, sa masse serait plus lourde que prévu de 0,1%. Suffisant pour “remettre en cause l’ensemble du modèle standard si cela est confirmé”, explique au Huffpost Yves Sirois.

    Photo de l'accélérateur Tevatron du laboratoire Fermilab, qui a permis de révéler une masse étrangement lourde du boson W. Photo de l'accélérateur Tevatron du laboratoire Fermilab, qui a permis de révéler une masse étrangement lourde du boson W.

    En effet, cela entraînerait la première réécriture majeure des lois de la physique quantique depuis un demi-siècle. Imaginons un jeu Tetris . Chaque particule constitue une pièce, formant un ensemble parfait. Seulement, si l’une des pièces grossit, alors le tout ne fonctionne plus. Il faut donc réarranger l’ensemble, en modifiant la forme des pièces, voire en ajouter de nouvelles pour retrouver l’équilibre exact.

    Mieux comprendre les débuts de l’univers

    Même dix ans après sa découverte, le boson de Higgs demeure au cœur de nombreuses recherches. Depuis la première observation rapportée du Grand collisionneur de hadrons du CERN (LHC), 30 fois plus de bosons de Higgs ont été détectés, offrant l’opportunité de vérifier et même découvrir plusieurs éléments, comme l’expliquent deux articles publiés dans Nature le 4 juillet.

    Pour Yves Sirois, les recherches menées depuis 2012 ont amené deux conséquences principales. Tout d’abord, le boson de Higgs a “confirmé les premiers moments de l’univers, durant lesquels il a contribué à doter les particules d’une masse”.

    De plus, les recherches ont démontré que “le champ de Higgs est partout, surtout que les particules interagissent en permanence”, précise Yves Sirois. Ainsi, le boson de Higgs a donné aux origines de l’univers une masse à toutes les particules, mais il n’a pas disparu par la suite et demeure omniprésent. Il interagit ainsi avec les autres particules élémentaires.

    De nombreuses choses encore à découvrir

    Les découvertes et progrès de la dernière décennie vont maintenant se poursuivre, alors que le LHC sort d’ une cure de jouvence de 3 ans et entame une nouvelle phase de recherches, sa troisième. L’objectif est de creuser certaines propriétés clés du boson de Higgs.

    Le boson de Higgs n’a probablement pas encore dévoilé toutes ses facettes et il reste sûrement d’autres choses à découvrir”, prévient auprès du HuffPost Yves Sirois. Il y a par exemple la question de savoir si le fameux boson peut se dupliquer. Peut-il se reproduire seul et donner naissance à deux bosons? Ce serait inédit affirme au Monde le physicien Christophe Grojean:“Le modèle standard l’interdit. On n’a jamais vu une particule interagir sur elle-même. Ce serait donc une première.”

    “On entre dans une phase d’exploration de l’inconnu”, témoigne au CNRS Marie-Hélène Genest, chercheuse au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble. Ces nouvelles recherches pourraient donc permettre de découvrir de nouvelles mesures ou même de nouvelles informations entourant le boson de Higgs .

    À voir également sur Le HuffPost : Pourquoi certains dinosaures de “Jurassic World 3” ont-ils des plumes et d’autres non?

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      Nancy va être la première métropole au monde à utiliser Urbanloop

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 22:53 · 2 minutes

    Un ingénieur montrant comment installer un vélo dans la nouvelle capsule Urbanloop, à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), le 30 juin 2022. Un ingénieur montrant comment installer un vélo dans la nouvelle capsule Urbanloop, à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), le 30 juin 2022.

    TRANSPORTS - Dans quatre ans, Nancy va basculer dans le futur. Le projet de transport public propre “ Urbanloop ” sera déployé dans la préfecture de Meurthe-et-Moselle en 2026 pour relier le nord de la ville au futur palais de justice, une première pour ce projet nancéien innovant, a annoncé ce vendredi 1er juillet le maire de la ville, Mathieu Klein.

    Nancy se situe à la pointe de l’innovation mondiale: nous allons être la première métropole au monde à faire d’Urbanloop un mode de transport de la vie quotidienne des habitants” a déclaré l’édile PS lors de la présentation de la nouvelle capsule d’Urbanloop sur la place Stanislas.

    Le nouveau design de cette capsule, dévoilé sous les applaudissements du public pour la première fois ce vendredi ( voir les images ci-dessous ), avait été soumis au vote des Nancéiens.

    Un coût “entre 10 et 20 millions d’euros”

    Cette première ligne de véhicules autonomes sur rails en libre-service reliera la commune de Maxéville au nord de Nancy au nouveau palais de justice qui s’installera sur l’ancien site industriel d’Alstom à l’est de la ville, sur les rives de la Meurthe. Elle sera “interconnectée” avec le réseau de transports en commun, a précisé Mathieu Klein.

    Son développement coûtera “entre 10 et 20 millions d’euros” à la métropole de Nancy, selon Christophe Choserot, vice-président de la métropole en charge de la recherche et l’innovation et maire de Maxéville, qui salue un projet “très compétitif”.

    Développé à partir de 2017, Urbanloop a mobilisé près de 200 étudiants des 11 écoles d’ingénieurs de l’Université de Lorraine. Le projet compte aujourd’hui une douzaine de salariés et prévoit de recruter sept ingénieurs en informatique dès septembre, explique son président, Jean-Philippe Mangeot.

    L’an dernier, le projet avait établi le record du monde d’économie d’énergie pour un véhicule autonome sur rails: sur une piste aménagée à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) la capsule avait bouclé deux tours, soit un kilomètre, pour une consommation d’énergie dérisoire de 0,05 kWh, soit 0,47 centime d’euro par kilomètre, à une vitesse de 52 km/h.

    À voir également sur Le HuffPost : Un voyage à bord d’UrbanLoop, les capsules de transport du futur

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      L'assistant vocal Alexa pourra bientôt imiter la voix de personnes décédées

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 23 June, 2022 - 16:05 · 3 minutes

    Logo de l'assistant virtuel d'Amazon Logo de l'assistant virtuel d'Amazon "Alexa" que l'on retrouve dans de nombreux produits de la marque (echo dot...).

    TECHNO - Et si une technologie de la série Black Mirror devenait réalité? À l’heure du développement des métaverses et autres intelligences artificielles , cela n’a rien d’utopique. Cela pourrait même se concrétiser rapidement aux vues de nouveautés présentées ce 22 juin par Amazon.

    À l’occasion de la conférence “Re:Mars” à Las Vegas dédiée aux diverses intelligences artificielles, l’entreprise a dévoilé une nouvelle fonction de son assistant vocal Alexa . L’objectif? Humaniser la communication avec l’assistante vocale, qui peut reproduire n’importe quelle voix humaine.

    Pour réaliser cette prouesse, Amazon affirme qu’il suffit de faire écouter à l’assistant vocal une voix de haute qualité avec “moins d’une minute d’enregistrement audio”. Le souci, c’est qu’il est alors techniquement possible d’échanger vocalement avec des personnes décédées.

    Un pas de plus dans Black Mirror

    Lors de la démonstration organisée par Rohit Prasad, vice-président en charge de l’équipe scientifique du programme Alexa, une vidéo mettant en scène cette nouvelle fonctionnalité a été diffusée. On pouvait y voir une enfant demander si sa grand-mère peut lui lire un livre. Alexa accepte sa requête en utilisant tout d’abord une voix robotisée (sa voix par défaut), puis celle, plus humaine, de la probable grand-mère.

    Il semblerait donc que l’assistante vocale d’Amazon puisse emprunter des voix à toute personne humaine, même décédée. Et c’est justement l’un des buts de l’entreprise américaine. Pour Rohit Prasad, “bien que l’IA ne puisse pas éliminer cette douleur de la perte, elle peut certainement faire durer les souvenirs”.

    Cela n’a pas manqué de faire réagir de nombreuses personnes sur les possibles détournements de cette fonctionnalité, en prenant pour exemple la fameuse série Black Mirror . Disponible sur Nextflix, on y retrouve diverses histoires à la limite du réel et où la technologie a des conséquences généralement dramatiques.

    Dans ce cas-ci il s’agit de l’épisode 1 de la saison 2 intitulé “Be Right Back” . On y découvre la relation entre une veuve et une IA copiant son mari. Allant plus loin que la simple voix, c’est le corps du défunt qui a été reproduit à l’identique. Mais la copie à ses limites, et elle ne peut totalement remplacer l’original. L’épisode questionne sur le bien fondé d’une technologie “pansement” pour les victimes d’un deuil.

    Faire d’une intelligence artificielle un être conversationnel semblable à un humain est devenu un objectif clé pour des entreprises tel Amazon. Néanmoins, cette possibilité n’est pas encore totalement aboutie. En effet, cette fonctionnalité est toujours en cours de développement, et il n’y a pas encore de date officielle de lancement. Black Mirror, ce n’est donc pas encore pour aujourd’hui, mais ce n’est plus très loin.

    À voir également sur le HuffPost: La fin d’Internet Explorer après des années de guerre entre navigateurs

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      Le télescope chinois dédié aux extraterrestres a trouvé quelque chose, mais...

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 14:53 · 3 minutes

    Le radiotélescope FAST (Aperture Spherical radio Telescope) a repéré trois signaux candidats pour être d'origine d'extraterrestre. Le radiotélescope FAST (Aperture Spherical radio Telescope) a repéré trois signaux candidats pour être d'origine d'extraterrestre.

    EXTRATERRESTRES - Sommes-nous seuls ? Cette question alimente de nombreux débats et recherches depuis des années. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter. En effet, un rapport diffusé par un média d’État chinois, Science and Technology Daily ( puis repris par Global Times ) affirme que le Sky Eye Telescop aurait détecté des signaux extraterrestres.

    Plus généralement appelé FAST, ce radiotéléscope d’un diamètre de 500 mètres est le deuxième plus grand du monde, et le plus sensible de la planète. Construit en pleine nature au sud de la Chine, dans le Guizhou, son objectif principal est de détecter toute forme de vie extraterrestre . Ces nouvelles observations semblent donc avoir une piste.

    Difficile néanmoins d’en connaître la véracité, puisque le rapport a par la suite été supprimé. Si cela nourrit les théories les plus farfelues, rien ne permet pour l’heure d’attester qu’il s’agit véritablement de signaux extraterrestres. Il se pourrait tout aussi bien qu’il s’agisse d’une erreur . En effet, si des signaux étranges sont régulièrement découverts, il s’agit bien souvent d’interférences rappelait Numérama .

    Signaux extraterrestres ou simples parasites?

    Ces nouvelles découvertes chinoises concernent précisément trois signaux, qui auraient une potentielle origine extraterrestre. Les deux premiers ont été observés par le télescope en 2020, tandis que le dernier signal suspect est issu des données récoltées cette année par FAST. Il proviendrait selon les scientifiques d’une exoplanète (planète tournant autour d’une autre étoile que le soleil).

    Ces découvertes ont été faites par des chercheurs travaillant sous la direction du professeur Zhang Tongjie, scientifique membre du département d’astronomie de l’Université de Pékin. Ces observations font actuellement l’objet d’une enquête approfondie, et il pourrait y avoir plusieurs explications. En effet, rien n’est moins sûr qu’il s’agisse réellement de signaux extraterrestres insiste dans une série de tweets, le journaliste Andrew Jones, spécialisé dans le suivi du programme spatial chinois.

    “Selon certaines informations, le radiotélescope FAST, d’une ouverture de 500 mètres, situé à Guizhou, en Chine, a détecté des candidats aux signaux d’intelligence extraterrestre, dont un signal suspect provenant de données d’observation de cibles d’exoplanètes. C’est intéressant, mais ne vous emballez pas trop.” - Andrew Jones.

    Parmi les explications les plus logiques, il y a celle d’une possible “interférence radio” comme l’explique dans un communiqué, Franck Marchis, directeur scientifique d’Unistellar et membre de l’Institut SETI (organe de recherche d’intelligence extraterrestre).

    Cela semble d’autant plus plausible que le télescope FAST est particulièrement sensible et capte la moindre interférence, aussi minime soit-elle. Un des meilleurs exemples  de ce type de confusion est la mésaventure d’astronomes de l’observatoire de Parkes. Annonçant en 2007 des signaux intrigants, il s’agissait finalement...d’ un micro-onde .

    Candidats en attente de classification

    Autre point d’importance, les signaux captés par le FAST ne sont que des “candidats” pour être d’origine extraterrestre, rien ne permet encore de le confirmer. Par ailleurs, ces signaux pourraient certes provenir de l’espace, sans pour autant être le fruit d’une forme de vie extraterrestre intelligente.

    De précédents cas en attestent comme en 2019, lorsque le radiotélescope CHIME avait enregistré à deux reprises des sursauts radio rapides. Au final, il s’agissait vraisemblablement d’un phénomène puissant comme une supernova .

    Si le doute demeure, Franck Marchis note toutefois que “quel que soit le résultat de ces détections, cela nous rappelle clairement que nous devons non seulement surveiller en permanence l’espace, mais aussi recueillir et stocker ces observations, car elles peuvent contenir des informations d’une importance inestimable”.

    À voir également sur le HuffPost: Les trous noirs sont au centre de nombreuses folles théories

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      Le télescope James Webb percuté par une micrométéorite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 12:21 · 3 minutes

    Le télescope James Webb orbite à environ 1,5 million de km de la Terre. Le télescope James Webb orbite à environ 1,5 million de km de la Terre.

    ESPACE -  Ce sont les aléas de l’environnement spatial. Un micrométéoroïde a percuté le télescope James Webb. Selon la NASA , l’incident s’est produit entre le 23 et le 25 mai. De la taille d’une poussière, le corps stellaire a causé quelques dommages au réflecteur du télescope, une sorte de miroir alvéolé dorée.

    Ce n’est pas la première fois que le télescope James Webb en fait les frais. “Depuis le lancement, nous avons eu quatre impacts de micrométéoroïdes mesurables plus petits qui étaient conformes aux attentes”, relate Lee Feinberg, responsable des éléments du télescope optique Webb à la NASA.

    Si ces corps stellaires sont minuscules, ils n’en sont pas moins dangereux. La cause? Leur vitesse. En effet, la rapidité de mouvement des corps dans l’espace signifie que même les plus petites particules sont dangereuses. Néanmoins, même si ce nouveau choc est plus important que les précédents, il ne compromet pas la mission de James Webb.

    Conçu pour résister à ce genre d’incidents

    Plus précisément, la NASA indique dans un communiqué que c’est le segment de miroir connu sous le nom de C3 qui a été frappé. Il s’agit de l’un des 18 carreaux d’or composé de béryllium, qui compose le réflecteur principal de 6,5 m de large du télescope.

    Le segment C3 est l'une des 18 pièces du réflecteur principal de Webb. Le segment C3 est l'une des 18 pièces du réflecteur principal de Webb.

    Le chercheur précise d’ailleurs que c’est tout à fait normal, et que l’agence spatiale américaine avait prévu le coup.“Avec les miroirs de Webb exposés dans l’espace , nous nous attendions à ce que des impacts occasionnels de micrométéoroïdes dégradent les performances du télescope au fil du temps”.

    Les scientifique ont donc conçu le télescope afin qu’il soit le plus résistant possible à ce genre d’incidents. Pendant sa construction, les ingénieurs ont réalisé différents tests et simulations. Cela a permis de choisir efficacement les matériaux, la méthode de construction des composants et les différents modes de fonctionnement du télescope.

    L’objectif est de faire face aux microdébris spatiaux, mais aussi plus largement à l’environnement spatial , qui est particulièrement hostile . “Nous avons toujours su que Webb devrait affronter l’environnement spatial, qui comprend la lumière ultraviolette dure et les particules chargées du Soleil, les rayons cosmiques provenant de sources exotiques dans la galaxie” affirme Paul Geithner, chef de projet adjoint technique à la Nasa.

    De premiers résultats le 12 juillet

    Lancé en décembre dernier, le télescope James Webb doit succéder au révolutionnaire, mais vieillissant Hubble. Alors que les astronomes doivent publier les premiers résultats issus du télescope le 12 juillet, la Nasa a assuré que ces images ne seraient pas moins étonnantes à cause de l’incident.

    Le télescope rassemble actuellement des observations de l’Univers, proche et lointain, pour démontrer ses capacités.

    À plus long terme, les scientifiques ont l’intention d’utiliser Webb pour tenter de voir les toutes premières étoiles éclairer le cosmos il y a plus de 13,5 milliards d’années, mais aussi observer les atmosphères de planètes lointaines pour voir si ces mondes pourraient être habitables.

    À voir également sur le HuffPost: Vol record sur Mars pour Ingenuity, l’hélicoptère de la Nasa