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      Le nombre de chômeurs en légère baisse de 0,8% au 2e trimestre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 10:34 · 2 minutes

    Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi a baissé de 0,8% entre le 3e et le 2e trimestre 2022. Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi a baissé de 0,8% entre le 3e et le 2e trimestre 2022.

    CHÔMAGE - Le nombre de chômeurs (catégorie A, sans activité) a enregistré une baisse de 0,8% en France (hors Mayotte ) au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent , soit 26.900 inscrits en moins, à 3,165 millions, selon les chiffres publiés ce mercredi 27 juillet par le ministère du Travail .

    Sur un an, la baisse en catégorie A est de 15,1%. En incluant l’activité réduite (catégories B et C de Pôle emploi ), le nombre de demandeurs d’emploi est en baisse de 1,7% au deuxième trimestre (-8,9% sur un an) et s’établit à 5,436 millions, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

    “Le nombre de demandeurs d’emploi continue de diminuer!”, s’est aussitôt félicité le ministre du Travail Olivier Dussopt, notant sur Twitter que le nombre d’inscrits en catégorie A, B et C “baisse sensiblement”.

    Au deuxième trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories B (moins de 78 heures de travail dans le mois) baisse de 3,7% (-27.700) après avoir progressé de 2,2% au trimestre précédent et celui en catégorie C (plus de 79 heures) de -2,7% (-41.900).

    Forte baisse les deux derniers trimestres

    En catégorie A, pour la seule France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi est stable au deuxième trimestre pour les moins de 25 ans (-22,8% sur un an) et baisse pour les 25-49 ans (-0,4%) et les 50 ans et plus (-1,2%.)

    Sur le front du chômage longue durée, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus recule de 3,9% au deuxième trimestre (-14,9% sur un an) à 2,57 millions (catégories A, B et C). La part des demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus atteint 47,3% (-3,3 points sur un an).

    Les derniers résultats trimestriels publiés fin avril avaient fait état d’une forte baisse de 5% en catégorie A, soit 170.000 inscrits en moins, après une baisse du même ordre au trimestre précédent (-5,7%). Pour les ABC, la baisse était de 2,7% à 5,533 millions. Les chiffres du deuxième trimestre viennent confirmer d’autres indicateurs favorables publiés récemment.

    Le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) a notamment augmenté de 3,6% au deuxième trimestre, après une légère baisse le trimestre précédent (-0,6%), a indiqué l’Urssaf la semaine dernière.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Pouvoir d’achat: ces débats illustrent encore les difficultés du gouvernement à l’Assemblée

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      Pour réformer l'assurance chômage, le gouvernement veut s'inspirer du Canada

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 09:38 · 4 minutes

    Le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, Olivier Dussopt et la Première ministre Élisabeth Borne, à la sortie de l'Élysée le 14 juin 2022. Le ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, Olivier Dussopt et la Première ministre Élisabeth Borne, à la sortie de l'Élysée le 14 juin 2022.

    CHÔMAGE - Prolonger la réforme en se fixant un objectif: tourner toutes les règles, notamment celles des indemnisations, vers le retour à l’emploi. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a confirmé, dans un entretien au Parisien publié ce mardi 26 juillet, les premiers axes et pistes de réflexion de la nouvelle réforme de l’assurance chômage , annoncée par Emmanuel Macron lors de son interview du 14-Juillet .

    Celle-ci sera soumise à concertation avec les partenaires sociaux “dès la rentrée”, après un premier round de discussions sur la gouvernance du régime. Le texte doit également être le premier mis au menu du Parlement au retour de la trêve estivale , à partir de début octobre.

    Et avant ces discussions, le gouvernement semble déjà avoir trouvé l’inspiration à l’étranger. “Nos règles d’indemnisation doivent tenir compte de la situation du marché de l’emploi, comme le fait, par exemple, le Canada”, explique au quotidien l’ancien ministre du Budget, qui a remplacé Élisabeth Borne rue de Grenelle. “Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit”, ajoute-t-il, rappelant que le premier volet de la réforme , qui a durci les conditions d’indemnisation, arrive à échéance le 1er novembre 2022 et qu’il doit être prorogé.

    Vers une durée d’indemnisation évolutive?

    De nouvelles règles soumises à la conjoncture économique et au dynamisme du marché de l’emploi, ça veut dire quoi? “Cette évaluation passera soit par des critères, comme un nombre de trimestres consécutifs avec une amélioration de l’emploi, soit par un comité qui nous donne un avis. Les modalités ne sont pas arrêtées”, glisse Olivier Dussopt. “La dernière réforme a modifié le salaire journalier de référence et la période de recharge des droits. Des pistes peuvent être ouvertes, sur la durée d’indemnisation et son caractère dégressif.”

    Au Canada, pas de dégressivité du montant des indemnisations liée au taux de chômage. En revanche, le nombre d’heures travaillées nécessaires pour ouvrir ses droits et la durée de l’indemnisation varient au niveau de chaque province en fonction de la santé du marché du travail.

    Plus le taux de chômage est élevé, plus le nombre d’heures travaillées requis pour ouvrir ses droits diminue. Dans une région avec un taux de chômage inférieur à 6%, il faut avoir travaillé 700 heures pour être éligible à l’indemnisation du chômage, 525 si ce taux se situe entre 10,1 et 11%.

    Durée d’affiliation pour ouvrir ses droits à l'indemnisation selon le taux de chômage régional Durée d’affiliation pour ouvrir ses droits à l'indemnisation selon le taux de chômage régional

    Dans la même philosophie, plus le taux de chômage est élevé, plus la durée d’indemnisation est longue. “Ainsi, une personne ayant travaillé pendant 700 heures sera éligible à 14 semaines d’indemnisation si elle réside dans une région avec un taux de chômage inférieur à 6%, alors qu’elle sera éligible à 36 semaines d’indemnisation dans une région avec un taux de chômage supérieur à 16%”, explique l’étude de l’Unédic.

    “Au Canada, 40% des demandeurs d’emploi restent moins d’un mois au chômage, et seulement 7% y sont plus d’un an. En France, c’est l’exact inverse!”, fait valoir au Parisien Éric Chevée le vice-président de la Confédération des petites et moyennes Entreprises (CPME), organisation patronale qui défend et pousse cette idée pour faire face aux “tensions de recrutement” remontées par les employeurs de nombreux secteurs.

    “Le marché du travail ne fonctionne pas comme ça”

    Une doctrine qui n’est pas partagée par tous les économistes et syndicats. Nombre d’entre eux alertent sur un modèle pas forcément transposable aux particularités de l’activité économique et du marché du travail en France, ou encore au niveau de formation de nos demandeurs d’emploi. “Le marché du travail ne fonctionne pas comme ça”, expliquait en fin de semaine dernière la numéro deux de la CFDT, Marylise Léon, à nos confrères du Monde .

    “Dans la très grande majorité des cas, les problèmes de main-d’œuvre des entreprises renvoient plutôt à des pénuries de compétences, aux conditions de travail et de rémunération et aussi au fait que, malheureusement, beaucoup d’employeurs ne savent pas recruter”, ajoute-t-elle. La CGT craint pour sa part une réforme synonyme de “paupérisation” accrue pour les chômeurs et instaurant des “droits réduits”.

    Des syndicats pointent également le fait que le gouvernement n’a pas encore évalué l’incidence des mesures entrées en vigueur à partir de 2021 avant d’“aller plus loin” sur la réforme de l’assurance chômage. Par ailleurs, à la fin de l’année 2021, 30% des personnes inscrites à Pôle emploi n’étaient pas indemnisées. La diminution de la durée de droits -lorsque le taux de chômage est peu élevé- ne les pousserait pas donc pas davantage à accepter des offres d’emploi.

    À voir également sur Le HuffPost: Le “pied de nez” à Ciotti de la part de ces députées NUPES portant la cravate

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      Pouvoir d'achat: Tickets restaurant, RSA, allocations chômage... Ce qui change au 1er juillet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 04:20 · 7 minutes

    De nombreuses aides et allocations augmentent au 1er juillet, et d'autres règles changent (photo d'illustration) De nombreuses aides et allocations augmentent au 1er juillet, et d'autres règles changent (photo d'illustration)

    VIE PRATIQUE - En raison de l’inflation, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat , dont une revalorisation des minima sociaux à partir de ce vendredi 1er juillet. Parmi les nouveautés, les Français devront également dire adieu au plafond de 38 euros des tickets restaurant , décidé pendant la crise du Covid-19 .

    Le HuffPost fait le point sur ce qui va changer à compter de ce 1er juillet, et pour les semaines qui viennent.

    Retour à la normale pour le plafond des tickets restaurant

    Prolongé à plusieurs reprises après sa mise en place à l’issue du premier confinement en 2020 , le doublement du plafond d’utilisation des tickets restaurant à 38 euros et l’autorisation d’utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés va prendre fin.

    Le plafond de 19 euros sera de retour à partir du 1er juillet et les titres ne pourront plus être utilisés les week-ends et les jours fériés, a annoncé le 24 juin le ministère de l’Économie et des Finances. “Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants” et “d’accélérer l’utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires”, selon Bercy.

    Les ministère estime qu’“aujourd’hui, ces deux causes se sont éteintes” et “le stock de tickets a été écoulé”, les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022.

    Changement de nom facilité pour les personnes majeures

    Votée en février, une nouvelle loi, qui entre en vigueur ce 1er juillet, ouvre la possibilité pour tout majeur de demander, une fois dans sa vie, à prendre, ou ajouter, le nom de son autre parent, par une simple démarche en mairie, sans avoir à formuler de justification.

    Une procédure très allégée par rapport à celle, longue et aléatoire, en vigueur jusqu’ici, qui passe néanmoins par une décision du ministère de la Justice et doit être motivée: patronyme discrédité ou à consonance péjorative, désir de franciser son nom ou empêcher l’extinction d’un patronyme rare...

    Les motifs dits “affectifs”, pour ceux désirant abandonner le nom d’un parent violent, incestueux, absent ou toute autre raison personnelle, sont soumis aux mêmes démarches. Même si elle rend la procédure beaucoup plus aisée, la loi n’ouvrira pas la possibilité de prendre n’importe quel nom: juste celui de l’autre parent.

    Hausse des pensions de retraites et de plusieurs prestations sociales

    Face à l’inflation, le gouvernement a décidé un coup de pouce de 4% aux pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, ainsi qu’aux prestations familiales et minima sociaux, dans le cadre de son projet de loi “pouvoir d’achat”.

    Le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) sont concernés. Ces hausses, destinées à aider les ménages, doivent cependant être encore entérinées par le Parlement à travers deux textes, dont une loi de finances rectificative. Une fois votés, ils devraient avoir un effet rétroactif au 1er juillet.

    Revalorisation des salaires dans la fonction publique

    Le traitement des 5,7 millions d’agents publics est revalorisé à hauteur de 3,5% . En raison de contraintes logistiques, le changement ne se verra probablement qu’en août sur la feuille de paie des agents publics, avec toutefois un effet rétroactif pour le mois de juillet. À titre d’exemple, la hausse des salaires devrait se traduire par une augmentation mensuelle de 45 euros pour un agent d’accueil en début de carrière.

    Hausse des allocations chômage

    Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 2,9% à partir de ce vendredi 1er juillet, coup de pouce qui va concerner 2,1 millions d’allocataires, a annoncé l’Unédic dans un communiqué publié ce jeudi 30 juin.

    “Lors des cinq dernières années cette revalorisation était en moyenne de 0,5 %. Le Conseil d’administration de l’Unédic (qui s’est réuni ce jeudi, ndlr ) a dans sa décision tenu compte du contexte économique, notamment de l’inflation , et de l’équilibre financier du régime”, explique l’organisme de gestion de l’assurance chômage dans son communiqué. L’inflation a atteint 5,8% en juin, selon l’Insee.

    L’encadrement des loyers mis en place à Montpellier

    Le plafonnement des loyers, qui interdit sauf exception de louer un bien immobilier au-delà d’un certain prix au mètre carré, entre en vigueur à Montpellier. La métropole de l’Hérault rejoint Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et 18 communes de Seine-Saint-Denis qui appliquent déjà ce dispositif. Bordeaux suivra à son tour le 15 juillet.

    Nouvelles informations à indiquer sur les annonces de location

    À partir du 1er juillet, les annonces de location entre particuliers devront obligatoirement mentionner certaines informations, selon un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril dernier.

    Le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer,
    le montant des charges locatives ou charges récupérables et les modalités de règlement de ces charges seront désormais à renseigner par les bailleurs non professionnels, indique le site du service public . Les propriétaires devront également préciser le montant du dépôt de garantie exigé, le caractère meublé ou non de la location, le montant des taxes et des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l’état des lieux, la commune ou l’arrondissement dans lequel le bien locatif est situé, et la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.

    Dans le cas où le logement est situé dans une zone qui applique l’encadrement des loyers , il faudra aussi préciser: “zone soumise à encadrement des loyers”; le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention “loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser)” ; le montant du loyer de base précédé de la mention “loyer de base” ; le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention “complément de loyer”.

    Plus de clarté sur les frais des assurances-vie et des plans d’épargne retraite

    À compter du 1er juillet, les frais des contrats d’assurance vie et de plans d’épargne retraite (PER) seront plus transparents pour les consommateurs. Le tableau standardisé rassemblant l’ensemble des frais de ces contrats, obligatoire depuis le 1er juin, sera enrichi d’une nouvelle colonne additionnant frais du contrat et frais des unités de compte (UC), permettant meilleure lisibilité et comparaison entre ces produits d’épargne.

    L’assurance-vie est de loin le premier placement des Français en montant. Ils y épargnent environ 1850 milliards d’euros, selon les derniers chiffres fournis par le syndicat professionnel France Assureurs. L’encours des plans d’épargne retraite (PER), un produit lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, atteint quant à lui environ 40 milliards d’euros.

    Interdiction de la vente de chaudières au fioul neuves

    Les chaudières émettant plus de 300 g de CO2 par équivalent KWh sont interdites à la vente à partir de ce 1er juillet, ce qui exclut tout équipement neuf fonctionnant au fioul (ou au charbon). Les appareils déjà installés pourront, eux, continuer d’être utilisés, entretenus et réparés.

    Une dérogation est possible notamment lorsqu’il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existants, et qu’aucun équipement compatible avec ce seuil ne peut être installé sans renforcement du réseau local d’électricité.

    Rénovation énergétique

    Les ménages pourront désormais cumuler plus simplement l’éco-prêt à taux zéro d’un montant maximum de 30.000 euros pour financer des travaux de rénovation énergétique et MaPrimeRénov’ .

    Prolongation du bonus écologique

    Il devait s’arrêter ce 1er juillet, mais le gouvernement a annoncé ce mercredi 29 juin que le bonus écologique versé à l’achat d’une voiture électrique restera fixé à 6000 euros pour les particuliers jusqu’à la fin de l’année, tandis que celui versé pour un véhicule hybride sera maintenu à 1000 euros.

    Une nouvelle profession du droit

    À partir de ce 1er juillet, les quelque 3300 huissiers de justice et 400 commissaires-priseurs judiciaires de France seront regroupés en une seule et même profession, nommée commissaire de justice. Ces professionnels du droit cumuleront les compétences actuelles des huissiers (constats, recouvrements…) et des commissaires-priseurs judiciaires (ventes aux enchères, prisées…).

    “On a agrégé tout cela pour donner plus de lisibilité au justiciable”, explique à l’AFP Me Pascal Thuet, trésorier de la nouvelle Chambre nationale des commissaires de justice. “C’est le maillage territorial qui sera renforcé”, selon lui. Près de 95% des professionnels ont d’ores et déjà été formés à leurs nouvelles compétences, a indiqué Me Thuet, les retardataires ayant jusqu’en 2026 pour le faire.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Les allocations chômage vont augmenter de 2,9% dès ce 1er juillet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 13:12 · 1 minute

    L'Unedic, qui gère l'assurance chômage en France, a décidé d'augmenter de 2,9% les allocations chômage à compter de ce vendredi 1er juillet, notamment en raison de l'inflation (photo d'illustration). L'Unedic, qui gère l'assurance chômage en France, a décidé d'augmenter de 2,9% les allocations chômage à compter de ce vendredi 1er juillet, notamment en raison de l'inflation (photo d'illustration).

    CHÔMAGE - Une aide bienvenue au vu du contexte. Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 2,9% à partir de ce vendredi 1er juillet, coup de pouce qui va concerner 2,1 millions d’allocataires, a annoncé l’Unédic dans un communiqué publié ce jeudi 30 juin.

    “Lors des cinq dernières années cette revalorisation était en moyenne de 0,5 %. Le Conseil d’administration de l’Unédic (qui s’est réuni ce jeudi, ndlr ) a dans sa décision tenu compte du contexte économique, notamment de l’inflation , et de l’équilibre financier du régime”, explique l’organisme de gestion de l’assurance chômage dans son communiqué. L’inflation a atteint 5,8% en juin, selon l’Insee.

    Cela signifie que l’allocation minimale passe à 30,42 euros par jour, contre 29,56 euros actuellement.

    95% des demandeurs d’emploi concernés

    Cette revalorisation concerne 95% des demandeurs d’emploi indemnisés au 1er juillet, soit environ 2,1 millions de personnes.

    La revalorisation de l’allocation minimale et de la partie fixe s’applique à l’ensemble des allocataires concernés par ces paramètres dès le premier jour de leur revalorisation.

    L’augmentation des salaires journaliers de référence concerne, quant à elle, les allocataires indemnisés depuis plus de 6 mois, soit environ 1,9 million de personnes. Pour environ 200.000 allocataires, seule la revalorisation de la partie fixe s’applique.

    L’Unédic avait confirmé début juin son retour dans le vert après la crise du Covid , avec un excédent prévu cette année à 2,5 milliards d’euros.

    À voir également sur le HuffPost : Bruno Le Maire vise le “plein emploi” d’ici à deux ans

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      Aux Pays-Bas, les jeunes de banlieues françaises au cœur d'une controverse

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 04:30 · 1 minute

    La ministre hollandaise des Affaires sociales Karien van Gennip, ici à La Haye aux Pays-Bas, le 21 janvier 2022. La ministre hollandaise des Affaires sociales Karien van Gennip, ici à La Haye aux Pays-Bas, le 21 janvier 2022.

    PAYS-BAS - Une ministre a suscité la controverse mardi 14 juin aux Pays-Bas en proposant que les entreprises néerlandaises recrutent de jeunes chômeurs de banlieues françaises pour pallier à la pénurie de main d’œuvre et les “remettre sur le droit chemin”.

    “Le taux de chômage des jeunes est très élevé en France, en particulier dans les banlieues. Beaucoup plus élevé que ce que nous connaissons ici”, a déclaré la ministre des Affaires sociales Karien van Gennip dans une interview au quotidien néerlandais Algemeen Dagblad (AD).

    “Je pourrais imaginer que nous investissions dans les décrocheurs français, ou par exemple espagnols, qui quittent l’école, pour les faire travailler ici dans la restauration ou l’horticulture”, a-t-elle ajouté, soulignant que cela permettrait de “remettre les jeunes sur le droit chemin”.

    Plusieurs parlementaires ont aussitôt fait état de leur mécontentement suite à ces propos, qualifiant le plan de la ministre du CDA de centre droit d’irréalisable et d’injuste pour les jeunes chômeurs néerlandais.

    Un taux de chômage à 3,2% aux Pays-Bas

    Il est “dangereux” d’aller chercher des jeunes des “ghettos”, a affirmé le député Léon de Jong du parti d’extrême droite PVV.

    Le gouvernement devrait d’abord se soucier de “Rachid d’Utrecht plutôt que de Rachid de Paris ”, a estimé Zohair El Yassini, député du parti libéral VVD.

    Aller chercher des travailleurs en France est une “idée ridicule”, a affirmé le parti de gauche SP.

    La controverse a poussé la ministre à s’expliquer lors d’une séance au parlement. Elle a déclaré qu’elle maintenait ses propos mais qu’il n’existait pas de plan gouvernemental pour “aller chercher” les jeunes de banlieues françaises ou espagnoles.

    Le taux de chômage est historiquement bas aux Pays-Bas, 3,2% en avril, selon l’Office central des statistiques (CBS).

    À voir également sur Le HuffPost : À Amsterdam, le journaliste Peter R. de Vries blessé par balle

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      Le taux de chômage à son niveau le plus bas depuis près de 15 ans au premier trimestre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 17 May, 2022 - 06:22 · 2 minutes

    Une agence Pôle emploi de La Courneuve, le 9 juin 2020. Une agence Pôle emploi de La Courneuve, le 9 juin 2020.

    EMPLOI - Le taux de chômage en France (hors Mayotte) connaît son niveau le plus bas depuis 2008. Selon les chiffres publiés ce mardi 17 mai par l’Insee , il est quasi stable à 7,3% de la population active au premier trimestre 2022, contre 7,4% au dernier trimestre 2021.

    Au premier trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) atteint 2,2 millions de personnes, soit 18.000 de moins sur le trimestre. Le taux de chômage , qui avait fortement baissé au dernier trimestre (-0,6 point), est à son plus bas niveau depuis début 2008. “Il est inférieur de 0,8 point à son niveau un an auparavant, et 0,9 point au-dessous de son niveau d’avant la crise sanitaire [fin 2019]”, souligne l’Insee.

    Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes rebondit légèrement (+0,3 point à 16,3%) après avoir diminué fortement le trimestre précédent (-3,5 points). Il diminue de 0,2 point pour les 25-49 ans à 6,6% et il est quasi stable pour les 50 ans ou plus, à 5,6%.

    Augmentation du taux d’emploi des 15-64 ans

    S’agissant du “halo autour du chômage”, soit les personnes sans emploi qui souhaitent travailler mais ne satisfont pas les autres critères du BIT pour être considérés comme chômeurs (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un), il reste stable à 1,8 million de personnes.

    Le taux de chômage de longue durée est lui aussi stable à 2,2% de la population active. Environ 700.000 chômeurs déclarent être sans emploi et en rechercher depuis au moins un an.

    Le taux d’emploi des 15-64 ans augmente à nouveau de 0,2 point, à 68%. Il dépasse ainsi son plus haut niveau historique depuis que l’Insee le mesure (1975). Il augmente de 0,7 point pour les jeunes et atteint 34,6%, son plus haut niveau depuis 1991. Pour les 25-49 ans, il augmente de 0,2 point à 82,5%, son plus haut niveau depuis début 2009. Enfin, celui des 50-64 ans est stable à 65,5%, son plus haut niveau historique.

    La part du sous-emploi (personnes à temps partiel souhaitant travailler plus ou en chômage partiel) diminue de 0,3 point à 4,7%, son plus bas niveau depuis 1992. Le taux d’activité (les personnes en emploi ou au chômage) des 15-64 ans augmente aussi de 0,2 point à 73,4% et retrouve son plus haut niveau historique du troisième trimestre 2021.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la victoire d’Emmanuel Macron, la Macronie n’a pas la même analyse du scrutin

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      Samedi 22 mai : Pour la défense de notre Assurance Chômage !

      CNT 31 · Thursday, 20 May, 2021 - 18:08

    Cette contre-réforme a réuni toutes les organisations syndicales contre elle. Malgré cela le gouvernement au service du Capital persiste, ce qui confirme que seule notre mobilisation populaire massive pourra lui mettre un coup d’arrêt définitif.

    • quand ? samedi 22 mai à 14h00
    • où ? Square Charles De Gaulle, Toulouse

    Pour en savoir plus, venez sur notre site web.

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