• chevron_right

      Covid: le masque ne sera finalement pas obligatoire lundi à Nice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 8 July, 2022 - 16:35 · 3 minutes

    Christian Estrosi voulait imposer le port du masque dans les transports en commun à Nice à partir du 11 juillet. La justice a suspendu son arrêté. Christian Estrosi voulait imposer le port du masque dans les transports en commun à Nice à partir du 11 juillet. La justice a suspendu son arrêté.

    COVID - À trois jours de son entrée en vigueur lundi 11 juillet, l’arrêté obligeant les Niçois à porter le masque dans les transports de la ville a été suspendu par la justice. Le tribunal administratif de Nice a considéré ce vendredi que le maire Christian Estrosi (ex-LR) n’avait pas de raison valable pour prendre cette décision.

    En pleine septième vague de Covid-19 , la mesure devait s’appliquer dans les bus et tramway de la préfecture des Alpes-Maritimes et les communes de la métropole sous peine d’une amende de 135 euros. Mais elle porte une “atteinte grave et manifestement illégale” à la “liberté d’aller et venir” et “au droit de chacun au respect de sa liberté personnelle”, peut-on lire dans le texte du tribunal.

    Bien que le taux d’incidence soit particulièrement élevé dans les Alpes-Maritimes ( voir le graphique ci-dessous ) et que les vacances promettent un afflux de touristes, les magistrats ont estimé qu’il n’y avait pas de raison propre à la ville ou la métropole de Nice qui permettait à l’édile de prendre une telle décision.

    Jusqu’à présent le gouvernement se borne à recommander le port du masque dans les lieux bondés et clos mais n’envisage toujours pas de mesure obligatoire. C’est d’ailleurs l’un des points soulevé par l’arrêt du tribunal administratif. Le pouvoir de police conféré au maire aurait pu lui permettre d’imposer malgré tout le masque.

    Mais la justice fait valoir le taux de remplissage en réanimation plutôt que le taux d’incidence. Le “taux de tension en réanimation” était au 7 juillet “de 14% dans le département des Alpes-Maritimes contre 20% au niveau national”.

    En conséquence, note le juge, “l’existence de raisons impérieuses propres à la commune rendant indispensable l’édiction de cette mesure, en dépit de la situation particulière liée au tourisme en période de vacances scolaires d’été, n’a pas été démontrée”.

    Christian Estrosi a la possibilité de faire appel devant le Conseil d’Etat.

    Encore un prétexte à la guerre Estrosi-Ciotti

    A ce stade, il a pris acte de la décision de justice. “Je reste préoccupé face au personnel hospitalier épuisé, la forte fréquentation de notre territoire en cette période estivale et au risque de tension hospitalière”, a fait valoir le maire de Nice qui appelle chacun à ses responsabilités. “Il en va à la fois de la santé des plus fragiles, de la préservation de notre activité économique et des conditions de préparation de la rentrée scolaire”, a-t-il réagi.

    “Heureusement que force reste à la loi! La France n’est pas une mosaïque aux mains de petits roitelets. Gouverner par le buzz plus que par la raison conduit à la sanction.”, s’est félicité de son côté son meilleur ennemi Eric Ciotti.

    À voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

    • chevron_right

      Covid: Le port du masque redevient obligatoire à Nice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 07:51 · 2 minutes

    Le masque redevient obligatoire dans les transports de Nice et sa métropole. Le masque redevient obligatoire dans les transports de Nice et sa métropole.

    CORONAVIRUS - À compter de lundi 11 juillet, les usagers des transports de la métropole de Nice sont priés de se couvrir de nouveau le nez et la bouche. Face à la remontée des cas de Covid-19 , le maire de Nice Christian Estrosi a confirmé, ce mercredi 6 juillet, que le port du masque allait redevenir obligatoire dans les bus et le réseau de tramway.

    “J’ai pris mon arrêté avec d’autres maires de la métropole de Nice”, a indiqué Christian Estrosi dans la matinale de RTL. Ce retour obligatoire du masque dans les transports de la métropole de Nice est la conséquence de la septième vague de Covid qui déferle actuellement sur la France.

    200.000 cas en 24 heures

    Si le gouvernement ne fait que recommander, à ce stade, le port du masque dans les transports à l’échelle nationale, Christian Estrosi estime “qu’il serait obligé d’y venir parce que 200.000 cas de plus en moins de 24 heures, on voit bien que nous sommes sur une septième vague qui monte en flèche”. Cette hausse des contaminations “nous amène vers une rentrée scolaire à haut risque”, ajoute l’ancien LR.

    Mardi, le ministre de la Santé François Braun a annoncé que la France avait franchi un cap plus atteint depuis trois mois dans l’épidémie de Covid. En effet, en 24 heures ce sont plus de 200.000 cas qui ont été recensés, a annoncé François Braun en ouverture d’une discussion sur le projet de loi de veille et de sécurité sanitaire ”.

    Le ministre a invité de nouveau la population à porter le masque “dans les lieux bondés, comme ici par exemple, les transports en commun, les transports pour les vacances” et incité au deuxième rappel vaccinal pour les plus fragiles. Il n’a, pour l’heure, toutefois pas évoqué d’obligation.

    À voir également sur le HuffPost : Pourquoi la vaccination des plus de 60 n’a rien de superflu

    • chevron_right

      À Nice, un navire de croisière jugé polluant prié de quitter le port dans l'heure

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 05:15 · 2 minutes

    Une vue aérienne du port de Nice. (photo d'illustration) Une vue aérienne du port de Nice. (photo d'illustration)

    NICE - Ce fut une escale de courte durée. Un navire de croisière a été prié de quitter le port de Nice quelques heures après son arrivée, jeudi 16 juin, suite à des plaintes de riverains concernant les fumées qu’il dégageait, ont indiqué vendredi 17 juin les autorités de la ville.

    Suite à une décision prise par la capitainerie du port, le navire de 140 mètres transportant 300 passagers, l’Aegan Odyssey, affrété par l’armateur grec éponyme, a reçu jeudi à 23h une sommation de quitter le port, ce qu’il a fait dans l’heure.

    Cette décision, prise par la capitainerie du port avec l’aval des autorités municipales, l’a été en vertu du droit de police portuaire dont seul le capitaine d’un port est dépositaire.

    “J’ai été alerté par des riverains vers 19h suite aux fumées dégagées par ce bateau et au bruit que faisaient ses machines”, explique Olivier Bettati, président de la “Mission port”.

    L’Aegan Odyssey est ensuite arrivé vendredi dans le port de La Seyne

    Cette entité municipale, en charge d’un projet de réaménagement du port de Nice, a coordonné les opérations d’expulsion du navire.

    “Seul le capitaine du port avait la possibilité d’imposer au bateau de quitter le port pour trouble à l’ordre public, mais il lui fallait l’aval des politiques, qui a été donné par le maire de Nice Christian Estrosi ”, ajoute Olivier Bettati.

    Dans un courrier que l’AFP a pu consulter, l’agent maritime Medov France, basé à Marseille, en charge des escales de ce navire pour le compte d’une compagnie de charter, a demandé des explications aux autorités portuaires sur cette décision, indiquant notamment qu’elle nuisait à la “réputation” de la compagnie.

    Le navire est arrivé vendredi dans le port de La Seyne, dans la rade de Toulon, a indiqué un représentant de cet agent d’escale.

    Les ports méditerranéens, notamment celui de Marseille, font face depuis quelques années à la problématique de la pollution des navires de croisière, qui représentent également une source de revenus importante pour l’économie locale.

    À voir également sur Le HuffPost : Voici le bilan carbone du jet privé de Bernard Arnault (mais ce n’est pas le pire)

    • chevron_right

      Sarkozy prend parti dans la guerre Estrosi-Ciotti pour les législatives à Nice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 16:54 · 5 minutes

    Nicolas Sarkozy a envoyé une vidéo de soutien à la candidate Horizons aux législatives à Nice dans les Alpes-Maritimes. Ici le 7 mai 2022 à la cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron à l'Élysée. Nicolas Sarkozy a envoyé une vidéo de soutien à la candidate Horizons aux législatives à Nice dans les Alpes-Maritimes. Ici le 7 mai 2022 à la cérémonie d'investiture d'Emmanuel Macron à l'Élysée.

    LÉGISLATIVES - La recomposition politique se poursuit entre Les Républicains et la majorité présidentielle. Et dans cette guerre ouverte, Nicolas Sarkozy se fait de plus en plus clair sur son choix -même si l’ancien chef de l’État est officiellement “en retrait de la vie politique”. La candidate Horizons dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, Marine Brenier, a publié ce jeudi 9 juin un message de soutien de l’ancien président de la République, à 3 jours du premier tour des élections législatives .

    Une prise de position d’une trentaine de secondes à l’impact politique non négligeable puisque Marine Brenier, investie par la majorité présidentielle et soutenue par Christian Estrosi (lui aussi à Horizons), fera face à une candidate des Républicains proche d’Éric Ciotti, Christelle d’Intorni, dans cette circonscription qui s’étend de l’ouest de Nice à Saint-Étienne-de-Tinée.

    “Bonne chance pour dimanche prochain”

    Dans son message, l’ancien président des Républicains lui exprime “sa reconnaissance profonde” et “son amitié sincère pour la fidélité dont elle a fait preuve”. “Aujourd’hui c’est à moi de te soutenir, tu m’as tellement soutenu, tellement aidé, je te souhaite bon courage et bonne chance pour dimanche prochain”, déclare-t-il à l’adresse de la candidate qui était présidente des Jeunes Républicains de septembre 2015 à juillet 2017.

    Pour justifier son départ de LR, la députée avait notamment dénoncé le 9 mai sur France Bleu “une forme de chantage d’Éric Ciotti”, président de la fédération LR du département, lors du choix des investitures.

    Celle qui a “soutenu” et “voté pour Valérie Pécresse” lors de la présidentielle, a également expliqué qu’elle n’a pas quitté “sa famille politique de gaieté de cœur” mais qu’elle a fait son choix après les 4,78% obtenus par Valérie Pécresse le dimanche 10 avril. Elle estime avoir rejoint le “bloc des modérés” face à l ’apparition de trois blocs au soir de ce premier tour: “un bloc de gauche qui tend vers l’extrême gauche, un bloc d’extrême droite et enfin un bloc des modérés incarné par Emmanuel Macron et sa majorité présidentielle dans lequel les deux partis traditionnels, PS et LR, n’ont malheureusement plus leur place”.

    “L’avenir des Républicains, c’est la disparition quand on voit les différences majeures entre les différents membres de cette famille politique”, estime-t-elle, pointant le fait que “cela fait 10 ans que Les Républicains vont d’échecs en échecs, n’arrivent pas à (se) renouveler, à avoir un leader emblématique et à (se) mettre d’accord”.

    “Il y a vraiment deux lignes qui apparaissent. Si on veut que les valeurs de la droite continuent à exister dans notre pays, elles ne pourront l’être qu’au sein, soit du bloc d’extrême droite - pour ceux qui se sentent proches de cette idée, ce qui n’est pas mon cas - soit au sein de la majorité présidentielle pour incarner une droite de raison”.

    Une bataille locale qui dure depuis des jours

    Christelle d’Intorni dénonce, elle, une “trahison”. La maire de Rimplas, qui a donc elle le soutien d’Éric Ciotti, estime que “les électeurs en ont marre d’être trahis, notamment à travers des comportements comme celui de Marine Brenier”.

    La conseillère départementale a par ailleurs réclamé la démission de Christian Estrosi de la mairie de Nice et de la présidence de la métropole, estimant qu’il a “trahi” les électeurs de droite en rejoignant Horizons et qu’il doit se “soumettre aux urnes” pour retrouver “un peu de crédibilité et de légitimité”.

    Une missive en réaction à une décision de Christian Estrosi qui a choisi, la semaine dernière, de lui retirer son titre de vice-présidente et ses délégations à la métropole en raison d’“attaques lancées contre la collectivité”. “Mes prises de position sur la fiscalité métropolitaine datent de 2018. Et malgré notre opposition publique, vous m’avez quand même proposé d’être votre vice-présidente en 2020”, lui avait-elle répondu.

    Le fossé entre Nicolas Sarkozy et LR n’a cessé de se creuser pendant la campagne présidentielle, alors que l’ancien président n’a jamais apporté son soutien à son ancien parti et à sa candidate. Selon des propos rapportés dans la presse, l’ancien chef de l’État, qui cultive une proximité avec Emmanuel Macron, s’est montré très dur envers la candidate: “inexistante”, “Valérie n’a rien compris”, “elle serait bien inspirée de me citer”...

    Cette division pourrait en tout cas profiter à leurs concurrents. Dix candidats seront présents au premier tour dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, dont Philippe Benassaya pour la Nupes, Frank Khalifa pour le RN ou Cédric Vella pour Reconquête.

    À voir également sur Le HuffPost: Le nom de Nicolas Sarkozy sifflé par le public au meeting de Valérie Pécresse