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      Éric Ciotti officiellement candidat à la présidence des Républicains

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 09:49 · 1 minute

    Éric Ciotti photographié 6 décembre aux abords de La Vésubie (Alpes-Maritimes). Éric Ciotti photographié 6 décembre aux abords de La Vésubie (Alpes-Maritimes).

    POLITIQUE - La fin d’un vrai-faux suspense. Éric Ciotti , député LR des Alpes-Maritimes, fait officiellement acte de candidature pour la présidence des Républicains ce mardi 25 juillet, deux jours après avoir manifesté son intérêt dans les colonnes du JDD .

    C’est dans une interview accordée au journal régional Nice Matin que l’élu de droite a franchi le pas. “Oui. Je serai candidat à la présidence des Républicains”, annonce Éric Ciotti, précisant travailler à la “formation d’une équipe de rassemblement” qui pourra garantir “l’unité” du parti de la rue Vaugirard.

    “Je veux proposer un programme innovant, audacieux et courageux. La France que j’aime se porte mal”, poursuit celui qui a créé la surprise lors du Congrès LR, se qualifiant pour le second tour en dépit de son orientation très droitière . Un “succès” qui l’encourage ”à aller plus loin”, affirme-t-il.

    Dans le JDD, le député niçois (qui plaidait initialement pour que Laurent Wauquiez reprenne le flambeau) avait confié travailler à “une offre politique modernisée, en phase avec les attentes des Français” et se disait “prêt à relever le défi”. Un défi qui s’annonce immense au regard du score famélique obtenu par Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle, ajoutant à la claque électorale de sérieuses difficultés financières .

    Depuis que Christian Jacob a quitté son poste, c’est Annie Genevard, numéro 2 des Républicains, qui assure l’intérim jusqu’à l’élection qui aura lieu par voie électronique du 3 au 4 décembre. Si aucun des candidats n’obtient de majorité absolue, un second tour sera organisé la semaine suivante. Ce qui laisse plusieurs mois à Éric Ciotti pour faire campagne, en attendant que d’autres candidats se manifestent.

    À voir également sur Le HuffPost: “Stéphane Ravier… euh Julien”: Ce lapsus d’Éric Ciotti n’est pas passé inaperçu

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      Laurent Wauquiez renonce à briguer la présidence de LR

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 18:19 · 2 minutes

    Laurent Wauquiez arrivant au siège du parti LR, le 21 juin 2022. Laurent Wauquiez arrivant au siège du parti LR, le 21 juin 2022.

    POLITIQUE - Tourné vers 2027, Laurent Wauquiez a annoncé, ce dimanche 17 juillet, renoncer à briguer la présidence de son parti, Les Républicains , qui doit désigner à l’automne le successeur de Christian Jacob .

    “Aujourd’hui, après avoir beaucoup réfléchi, j’ai décidé de ne pas être candidat à la présidence des Républicains”, a écrit le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans un communiqué diffusé sur son compte Facebook, alors que Christian Jacob avait fait de lui son favori pour lui succéder.

    Laurent Wauquiez a explique faire “ce choix [...] parce que je crois qu’il faut consacrer toute son énergie à cette refondation à laquelle aspire notre pays”. “Une telle exigence ne supporte aucune dispersion. Il faut s’y donner totalement; il faut prendre de la distance avec le combat politicien”, ajoute celui qui dirigea le parti de droite de 2017 à 2019.

    Pour le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes “l‘alternative que nous devons construire doit dépasser les questions d’appareils”. “J’ai la conviction que c’est le seul chemin qui permettra d’être au rendez-vous du grand choix démocratique de 2027, a-t-il ajouté. Il s’agit, ni plus ni moins, que de construire un changement de même nature que celui de 1958.″ L’élu de 47 ans estime que “le sujet n’est ni Emmanuel Macron, ni Marine le Pen, le sujet c’est l’après”.

    LR espère “un champion pour 2027”

    LR doit réunir son congrès à l’automne pour désigner le successeur de Christian Jacob, qui a quitté la présidence du parti le 1er juillet après avoir occupé le poste durant trois ans. Il a été remplacé temporairement par la numéro deux, la députée du Doubs Annie Genevard. Cette dernière a estimé, début juillet sur Radio J, que le prochain président des Républicains devra être “un champion pour 2027 susceptible de rassembler” toutes les sensibilités au sein du parti.

    Christian Jacob avait fait de Laurent Wauquiez son favori pour lui succéder. Mais le président d’Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, qui a fait de cette région le laboratoire de ses ambitions nationales, a semble-t-il un autre agenda politique.

    Sa décision devrait ouvrir la voie à la concurrence. Les noms du secrétaire général du parti Aurélien Pradié, député du Lot, de l’ancienne ministre Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, ou du maire de Cannes David Lisnard, président de l’Association des maires de France, ont circulé comme prétendants potentiels à la présidence des Républicains. Ceux de Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy ou Éric Ciotti, trois proches de Laurent Wauquiez, ont également été évoqués.

    À voir également sur Le HuffPost: Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet que Marine Le Pen

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      Assemblée nationale: les députés LR peuvent-ils résister à la cour de la majorité?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 12:29 · 4 minutes

    Les Républicains de l'Assemblée peuvent-ils résister à la pression? (photo de Christian Jacob prise en juin 2022) Les Républicains de l'Assemblée peuvent-ils résister à la pression? (photo de Christian Jacob prise en juin 2022)

    POLITIQUE - C’est l’un des paradoxes de la nouvelle ère politique: Les Républicains n’ont jamais été aussi faibles, en termes de poids électoral, ils n’en demeurent pas moins au centre du jeu et des attentions. Depuis le résultat des législatives , les élus du parti de la rue de Vaugirard sont courtisés par un exécutif en mal de majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Avec 62 députés, contre une centaine lors du quinquennat précédent, leur groupe au Palais Bourbon peut jouer un rôle pivot. Et accessoirement sortir Emmanuel Macron de la panade, à l’heure où Élisabeth Borne cherche à constituer un gouvernement “d’action” , du PCF à LR selon le souhait du chef de l’État.

    C’est pourquoi les marcheurs multiplient les appels du pied plus ou moins musclés. Le 29 juin encore, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie exhortait ses anciens collègues ”à faire preuve de sens des responsabilités” pour éviter le blocage des institutions. Plus délicat, la pression se fait également en interne, au moment où Christian Jacob annonce passer la main à la tête du parti.

    Des barons poussent à l’alliance pas les députés

    La ligne officielle, entre indépendance totale et opposition de construction, ne fait pas l’unanimité. Plusieurs élus locaux montent régulièrement au créneau, depuis le résultat des élections législatives, pour défendre le principe d’une entente durable avec le chef de l’État.

    C’est le cas par exemple des présidents de région, Jean Rottner (Grand-Est) ou Christelle Morançais (Pays-de-la-Loire). Les deux, comme plusieurs élus Les Républicains réputés “Macron-compatible” ont “soutenu” une tribune de Christian Estrosi publiée le 28 juin, dans Le Figaro “pour un compromis sans compromission” avec le président de la République. Franck Louvrier, le maire de La Baule, en Loire-Atlantique, signe également ce texte qui appelle à une “coalition” gouvernementale, seule issue au “blocage” parlementaire.

    D’autres édiles, Gaël Perdriau, à Saint-Étienne ou Jean-François Copé, l’ancien ministre à Meaux, sont également dans cet esprit. Ce dernier ne manque pas une occasion médiatique de rappeler son souhait d’un “pacte de gouvernement” entre sa formation et les troupes d’Emmanuel Macron. Sans résultat pour l’instant.

    Il faut dire que tous ces responsables, en plus de souhaiter une alliance, plus ou moins concrète avec la Macronie, partagent un point commun qui n’est pas pour aider leur entreprise: Aucun n’est député. Leur ligne, déjà minoritaire au sein du parti, semble encore plus marginale chez les Républicains de l’Assemblée, ceux qui peuvent aider le chef de l’État à obtenir une majorité.

    Ceux qui restent sont ceux qui défendront l'indépendance des Républicains jusqu'au bout." Un ancien cadre LR passé dans la majorité

    Au Palais Bourbon, c’est Olivier Marleix qui tient désormais les rênes. Et le député, qui a remplacé Damien Abad comme président de groupe, appartient bien davantage à une ligne dure, d’opposition ferme à Emmanuel Macron. Comme les instances de son parti, le parlementaire d’Eure-et-Loir, exclut tout contrat avec la Macronie, et toute présence de députés les Républicains dans le futur gouvernement d’Élisabeth Borne.

    “On a beaucoup mieux à faire que de se vendre individuellement, c’est d’obtenir des avancées pour les Français”, a-t-il répété le 27 juin sur Europe 1, en se déclarant comme “l’antithèse du macronisme”. Le lendemain, après son entretien avec Élisabeth Borne, il disait “non à une coalition, mais oui à des échanges (...) le plus utile possible pour les Français.” Une vision partagée par l’ensemble de ses ouailles, ou presque, au Palais Bourbon. Seul Philippe Juvin, le député urgentiste, fait entendre une petite musique différente, proche des élus locaux enclins à pactiser.

    Le spectre d’une nouvelle fracture

    Pas de quoi faire pencher la balance dans l’immédiat. “C’est une droite dure... ceux qui restent sont ceux qui défendront l’indépendance des Républicains jusqu’au bout”, nous confirme un ancien cadre du parti, passé dans le giron de la majorité. Il compte les profils “prêts à basculer” sur le doigt d’une main.

    D’autant qu’Olivier Marleix, un des représentants de cette aile conservatrice, qui a parrainé Laurent Wauquiez en 2017 dans la course à la tête du parti, puis Michel Barnier dans la primaire de 2021, pourrait bien voir ce duo revenir sur le devant de la scène.

    Il se murmure, rue de Vaugirard, et dans la presse, que l’ancien négociateur pour le Brexit serait tenté de briguer la présidence des Républicains, avec le soutien du patron de la région Auvergne Rhône Alpes. Le but? Mener les troupes dans une opposition “indépendante, libre et responsable”, selon ses mots après les législatives, jusqu’aux prochaines européennes et préparer la candidature présidentielle de Laurent Wauquiez.

    Un tandem pas franchement “Macron-compatible”... qui pourrait faire renaître le spectre d’une nouvelle fracture, entre les tenants d’une ligne modérée et ceux d’une droite “dure”. Si personne n’a encore réellement dévoilé ses cartes pour ce scrutin annoncé à l’automne prochain, la lutte pourrait être âpre. Et le résultat, lui, promet d’en dire beaucoup sur l’attitude de la droite gaulliste pour les mois et les années à venir.

    À voir également sur Le HuffPost: Les trois images historiques d’une première semaine sous tension à l’Assemblée

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      Les LR "faiseurs de roi" après les résultats des législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 16:14 · 3 minutes

    Christian Jacob, chef des Républicains, ne veut pas de coalition avec la majorité présidentielle. Christian Jacob, chef des Républicains, ne veut pas de coalition avec la majorité présidentielle.

    POLITIQUE - Une renaissance pour les Républicains ? Malgré son échec cuisant à l’élection présidentielle, le parti de droite a réussi à envoyer 64 députés à l’Assemblée nationale . Suffisant pour se poser en faiseurs de roi entre la coalition présidentielle qui a perdu sa majorité absolue et l’opposition de la Nupes qui entend déposer une motion de censure le 5 juillet, date de la déclaration de politique générale prévue pour Elisabeth Borne.

    Le patron du parti Christian Jacob l’a redit clairement ce lundi 20 juin: “nous sommes dans l’opposition au gouvernement et à Emmanuel Macron”. “Il n’est pas question ni de pacte, ni d’une coalition, ni d’un accord de quelque nature que ce soit” car selon lui, Emmanuel Macron “a fracturé le pays comme jamais, il a instrumentalisé les extrêmes et a mis la France dans la situation que l’on connaît aujourd’hui”. C’est pourquoi “aucun député LR ne votera la confiance au gouvernement” si elle était demandée.

    Un sujet pour le futur gouvernement remanié, qui, comme le veut la tradition, pourrait demander la confiance des députés via l’article 49-1. Pour se maintenir, il doit obtenir les voix de la moitié des députés de l’hémicycle. Dans le cas contraire, il doit démissionner. Avec ses 246 élus, il manque aujourd’hui une quarantaine de députés à la majorité présidentielle pour passer l’épreuve sans encombre. Christian Jacob estime d’ailleurs que l’exécutif ne demandera pas la confiance des députés.

    LR veut une “opposition responsable”

    Si la droite ne veut pas tomber dans les bras de l’exécutif, elle ne semble pas non plus vouloir s’associer aux autres partis de l’opposition, surtout ceux qui prévoient au contraire une opposition plus frontale ou systématique. Aurélien Pradié , secrétaire général des Républicains sur Franceinfo, a déjà déclaré son opposition à la motion de censure que veulent déposer les Insoumis début juillet: “Qu’est-ce que c’est cette idée de la chasse à l’homme ou la chasse à la femme? Je n’ai aucune sympathie politique pour Élisabeth Borne, mais ce n’est pas pour autant que je vais aller fricoter avec les Insoumis, avec lesquels je ne me sens rien de commun.”

    Or là encore, les voix LR pourraient être fondamentales puisqu’il faut recueillir la majorité absolue afin de renverser le gouvernement. Sans LR, le bon compte sera bien plus difficile à atteindre. Une situation dont a bien conscience Antoine Vermorel, député LR tout juste élu dans la Loire et interrogé par le Huffpost : “On est faiseurs de rois dans les deux sens: pour le vote des lois et pour le vote des motions de censure. Cela nous oblige à une grande responsabilité dont nous saurons être à la hauteur.”

    Pour l’instant, la règle semble être celle du cas par cas. Christian Jacob a reconnu que des points de rapprochements pouvaient être trouvés avec la majorité présentielle et veut incarner une “opposition responsable”, “force de proposition”. Tout comme Antoine Vermorel, qui souligne: “Nous n’avons pas d’intérêt à bloquer le pays.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: Les oppositions appellent LREM à l’Assemblée à l’humilité

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      Résultats des législatives: Les Républicains, sauveurs de Macron? Jacob dit non, mais...

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 21:11 · 4 minutes

    Les Républicains, futur groupe pivot de macron à l'Assemblée? Jacob dit non Les Républicains, futur groupe pivot de macron à l'Assemblée? Jacob dit non

    POLITIQUE - La bouée de sauvetage était à peine lancée, Christian Jacob l’a retirée. Le patron des Républicains ferme la porte ce dimanche 19 juin au soir à une alliance avec les troupes d’ Emmanuel Macron pour lui offrir de la stabilité à l’Assemblée nationale.

    La question se pose depuis les résultats des élections législatives . Et pour cause: Le chef de l’État va perdre sa majorité absolue, rabotée par la percée historique du Rassemblement national et le retour en force de la gauche -sous la bannière NUPES - au Palais Bourbon.

    Dans ce contexte, les regards se tournent naturellement vers Les Républicains. Les troupes de Christian Jacob perdent leur statut de premier groupe d’opposition, mais elles résistent relativement bien face à cette double vague. Avec un peloton d’une soixantaine d’âmes (63 précisément, contre 100 lors de la dernière législature), les voilà dans le rôle de faiseur de roi.

    Christian Jacob: Merci, mais non merci

    Une position enviable pour un parti qui a réalisé moins de 5% à l’élection présidentielle. De là à accepter la main des macronistes tendue dès 20h01? Pas forcément. Christian Jacob, le patron de la formation gaulliste a assuré qu’elle resterait “dans l’opposition” à Emmanuel Macron, douchant ainsi les premiers espoirs des troupes du chef de l’État.

    “Pour ce qui nous concerne, nous avons fait campagne dans l’opposition, nous sommes dans l’opposition, nous resterons dans l’opposition”, a-t-il ainsi martelé, depuis la rue de Vaugirard, le siège du parti.

    “Dans ce contexte d’après élection présidentielle les LR ont obtenu de très bons résultats au second tour. Nous sommes dans la fourchette haute de toutes les prévisions faites depuis une semaine. Nous serons vraisemblablement plus de 60 députés”, s’est encore félicité l’ancien patron des députés Les Républicains, en appelant ses troupes à être une “une opposition constructive” mais “une vraie opposition” à un chef de l’État qui “aura tout détruit”.

    Difficile, dans ces conditions et après cette nouvelle salve de critiques, d’imaginer un futur pacte de gouvernement entre les deux camps. D’autant qu’à en croire les premières réactions des ténors des Républicains, ce dimanche, Christian Jacob est loin d’être le seul à préférer l’option soliste.

    Aurélien Pradié a lui aussi fermé la porte, en estimant sur France Bleu qu’ “Emmanuel Macron s’est brûlé les doigts à force de jouer avec le feu”. “Nous ne servirons pas de réserve, à qui que ce soit”, a martelé le numéro deux du parti, tenant d’une ligne plus centriste que bon nombre de ses collègues. Pour lui, les choses sont claires: “Il n’est pas question de créer un pacte avec Emmanuel Macron”.

    Le temps des enchères?

    En réalité, seuls Jean-François Copé et Christelle Morançais -des élus macron-compatibles- rompent le ban à droite (pour l’instant). La patronne de la région Pays-de-la appelle son parti a “bâtir un contrat de gouvernement” avec le chef de l’État. Un accord “qui doit être négocié de A à Z, et qui doit porter sur des priorités essentielles”, explique cette proche d’Édouard Philippe dans un communiqué.

    L’actuel maire de Meaux, en Seine-et-Marne et ancien ministre sous Nicolas Sarkozy est sur la même ligne. “Sécurité, dépenses publiques, laïcité, réforme de l’État, il appartient aujourd’hui à la droite républicaine de sauver le pays”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, en appelant à un “pacte vital” avec la Macronie. Une position qu’il entend défendre, dès lundi, lors du conseil stratégique du parti.

    Dans le même temps, plusieurs figures des Républicains sont tentées de faire monter les enchères avec la Macronie. “Nous ferons des propositions et nous attendrons du gouvernement de les soutenir”, a par exemple lancé Rachida Dati, la maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris, sur TF1, tout en insistant opportunément sur le fait que le groupe LR au Palais Bourbon constituera un “bloc décisif”.

    Même chose pour Geoffroy Didier. L’ancien député, proche de Valérie Pécresse estime que “l’heure du choix” est bien venue. Mais pour le chef de l’Etat. “Le ’en même temps’, cela ne marche pas”, a-t-il cinglé sur BFMTV en expliquant qu’il soutiendra bien sûr les décisions du chef de l’Etat, si elles sont issues des Républicains. Le troisième tour n’est pas terminée.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?