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      Résultats législatives 2022: Christophe Castaner battu dans les Alpes-de-Haute-Provence

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 18:16 · 1 minute

    Christophe Castaner, président du groupe LREM, quitte l'Assemblée nationale Christophe Castaner, président du groupe LREM, quitte l'Assemblée nationale

    POLITIQUE - En cas de victoire, il se voyait bien rempiler à la tête du groupe LREM à l’Assemblée. Christophe Castaner n’aura pas l’occasion de tenter sa chance. Ce dimanche 19 juin, le député sortant des Alpes-de-Haute-Provence est battu au second tour des élections législatives , à l’issue d’un match très serré avec la NUPES .

    L’ancien ministre d’Emmanuel Macron obtient 48,5% des suffrages, selon les résultats définitifs, contre 51,5% pour Léo Walter, le candidat de la NUPES dans la 2e circonscription.

    Retrouvez les résultats et les analyses du second tour des législatives

    Léo Walter, 50 ans et directeur d’école, est aussi conseiller municipal à Niozelles, petit village proche de Forcalquier. Déjà investi par La France Insoumise en 2017, il avait été largement battu par Christophe Castaner avec un écart de près de 30 points dès le 1er tour.

    C’est donc une revanche pour le candidat NUPES et une défaite particulièrement dure à encaisser pour pour l’ancien maire de Forcalquier, figure de la Macronie.

    “C’est nous qui portons la campagne sur le terrain. Peut-être, y compris dans mon département, ne l’ai-je pas suffisamment bien fait”, avait-il reconnu sur France 2, au soir du premier tour, face à des résultats déjà très serrés. Depuis, alternant terrain et plateaux télévisés, il a défendu son “projet réaliste” par opposition à celui de l’alliance des gauches qu’il dénonce. Sans convaincre davantage.

    Au cours de la campagne, et a fortiori pendant l’entre-deux-tours, Christophe Castaner s’est vu reprocher son passé de ministre de l’Intérieur et en particulier sa gestion des premières manifestations de gilets jaunes, ainsi que sa proximité avec le président de la République. Christophe Castaner est “le candidat de la continuité”, déclarait Léo Walter sur BFMTV le 15 juin. Les électeurs de la deuxième circonscription ont décidé de changer.

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      Élections législatives 2022: les points chauds à surveiller ce dimanche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 05:00 · 3 minutes

    La ministre de la Transition écologique et la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin photographiée à Paris le 14 juin La ministre de la Transition écologique et la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin photographiée à Paris le 14 juin

    POLITIQUE - Nouvelle étape et nouveaux enjeux pour ce second tour des élections législatives . Ce dimanche 19 juin, les électeurs sont appelés aux urnes pour trancher entre les finalistes du scrutin et confirmer (ou non) les tendances observées dans les derniers sondages.

    Alors que le premier tour a offert des résultats en trompe-l’œil ne satisfaisant qu’à moitié les principales forces politiques engagées dans la bataille, cette seconde manche s’annonce décisive et son issue incertaine. La Macronie aura-t-elle une majorité absolue, ou relative? Jean-Luc Mélenchon réussira-t-il son pari d’imposer une cohabitation? Le Rassemblement national va-t-il entrer en force au Palais Bourbon? Autant d’inconnues qui se dissiperont ce dimanche soir.

    EN DIRECT - Suivez les résultats et réactions de la soirée électorale

    Au-delà de ces grandes tendances nationales, plusieurs situations locales méritent qu’on s’y attarde. Et particulièrement celles où des ministres sont engagées. Car en cas de défaite, c’est la démission pour les concernés. À ce jeu, c’est assurément Amélie de Montchalin et Clément Beaune qui ont le plus à perdre. Tous les deux distancés au premier tour, la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ainsi que son collègue des Affaires européennes ne sont pas du tout certains de l’emporter ce dimanche.

    Au contraire. La dynamique d’entre deux tours ne semble pas avoir joué en leur faveur. Vendredi, un sondage Ifop réalisé pour Sud Radio donnait Amélie de Montchalin perdante face à son challenger, le socialiste Jérôme Guedj. Autres situations intéressantes, celles où le Rassemblement national est en mesure de planter des drapeaux symboliques. Ce qui est notamment le cas dans la 11e circonscription de Gironde avec Edwige Diaz ou bien du côté de Vitrolles, où le parti lepéniste pourrait faire son retour avec Franck Allisio.

    Situations intéressantes dans les (quelques) triangulaires qui se jouent ce dimanche. Parmi elles, la deuxième circonscription de la Nièvre. Sur les terres de François Mitterrand, il n’est pas exclu que la situation joue en la faveur du candidat RN Julien Guibert, lequel est arrivé en tête au premier tour.

    Ce dimanche pourrait par ailleurs sceller l’échec de plusieurs sortants médiatiques. C’est notamment le cas pour le député LR Éric Ciotti, qui pourrait pâtir du report de voix de la NUPES vers son challenger macroniste, Graig Monetti. Le HuffPost était sur place dans la semaine pour sonder ce match . Dans le Nord, c’est Fabien Roussel qui pourrait perdre son siège au profit de son adversaire RN, Guillaume Florquin, tandis qu’à Paris Pierre-Yves Bournazel pourrait se trouver délogé par l’ancien chroniqueur Aymeric Caron , arrivé largement en tête dimanche dernier. Un autre duel qui a attiré l’attention du HuffPost .

    Enfin, l’ambiance s’annonce aussi tendue du côté de Forcalquier, où le marcheur historique Christophe Castaner est menacé par son adversaire de la NUPES. Une défaite qui serait dure à avaler pour celui qui envisage de présider (encore) le groupe macroniste à l’Assemblée nationale.

    À voir également sur Le HuffPost: Jean-Luc Mélenchon est-il réellement d’extrême gauche?

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      "Fachos pas fâchés": ce lapsus de Mélenchon se retourne contre lui

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 10:00 · 4 minutes

    POLITIQUE - C’est une expression qui réjouit la Macronie. Invité du 20H de France 2, ce lundi 13 juin, Jean-Luc Mélenchon a appelé “les fachos pas fâchés” à se mobiliser dans les urnes en faveur de la NUPES au second tour des législatives. De quoi donner du grain à moudre à l’alliance présidentielle Ensemble! qui renvoie dos à dos la Nouvelle union et le RN, au point d’avoir entrtenu un certain flou sur les consignes de vote .

    “S’il y a des fachos qui ne sont pas trop fâchés, mieux vaut qu’ils votent pour nous que de rester à la maison ou de voter pour Marine Le Pen. Ça ne sert à rien”, déclare Jean-Luc Mélenchon face à Anne-Sophie Lapix, alors qu’il est interrogé sur les réserves de voix éventuelles de la gauche unie pour le second tour, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus .

    Il n’en fallait pas plus pour faire réagir le camp présidentiel. Le chef des députés sortants Christophe Castaner y voit la preuve d’un “rapprochement assumé avec l’extrême droite”, tandis que Roselyne Bachelot tacle ce mardi sur LCI: “Ce qui est bien avec Jean-Luc Mélenchon, c’est qu’à un moment, il se découvre toujours dans sa façon de parler.”

    “Après avoir sommé tout le monde de combattre le Rassemblement national, lui-même se donne le droit d’en appeler aux électeurs du RN en les traitant de fachos. Ils apprécieront les appels du pied de monsieur Mélenchon”, ironise l’ancienne ministre de la Culture d’Emmanuel Macron.

    Argument massue de la macronie

    La comparaison entre l’extrême droite de Marine Le Pen et la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon fait partie de la stratégie de campagne des soutiens d’Emmanuel Macron. Avant même le premier tour, la Première ministre Élisabeth Borne s’était attaquée à “la radicalité” des “deux blocs extrêmes”. Depuis les résultats très serrés du 12 juin, l’argument est repris inlassablement par la majorité et la phrase de Jean-Luc Mélenchon sur France 2 a donc immédiatement été interprétée comme un lapsus révélateur.

    Côté insoumis, Adrien Quatennens balaie les remarques. “Ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon, ni les Insoumis, ni la Nupes qui sont allés dire à madame Le Pen sur un plateau de télévision qu’elle était ‘trop molle’. C’est cette majorité actuelle, c’est-à-dire monsieur Darmanin”, tacle le coordinateur de la France Insoumise sur franceinfo.

    Il assure que Jean-Luc Mélenchon a “juste inversé” malencontreusement l’expression “fâchés pas fachos” qu’il utilise habituellement pour s’adresser aux ”électeurs de Marine Le Pen qui ne sont pas d’accord avec les thèses ethnicistes ou d’extrême droite, mais qui pour autant pensent que ça va répondre à leur colère sur le social et tout le reste”.

    “Le plus important, c’est de rappeler une chose essentielle: les électeurs n’appartiennent pas aux partis politiques”, a-t-il fait valoir. “Nous n’avons rien à voir avec le Rassemblement national. Par contre, ça nous intéresse que des gens qui s’égarent dans ce vote soient finalement convaincus de faire un autre choix”, a-t-il souligné.

    Quelle réserve de voix pour la NUPES?

    Au second tour, les duels Ensemble!/NUPES seront légion et se jouent parfois à peu. La moindre voix a donc son importance, mais cela pose un défi de taille à la NUPES: partie unie dès le premier tour, la gauche n’a que peu de voix en réserve.

    Elle peut certes compter sur le soutien des socialistes dissidents au premier tour, mais cela risque de ne pas suffire. Les ténors LFI s’appliquent donc à transformer le second tour en “référendum” contre la politique d’Emmanuel Macron.

    “Je dis à toutes celles et ceux, d’où qu’ils viennent et qui ne veulent pas cinq ans de plus de la maltraitance sociale et de l’irresponsabilité écologique d’Emmanuel Macron, que quoi qu’ils en pensent et que ça leur plaise ou non, il y a un seul bulletin de vote qui permet de bâtir une autre majorité et de battre Emmanuel Macron” au second des législatives dimanche, “c’est le vote Nupes”, martèle Adrien Quatennens sur franceinfo.

    Une autre réserve de voix -particulièrement importante- est aussi à rechercher parmi les abstentionnistes, le “plus grand parti de ce pays”, selon Jean-Luc Mélenchon. Sur France 2, l’insoumis en chef s’est ainsi tout particulièrement adressé aux jeunes. Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Radio France, France Télévisions, 69% des 18-24 ans se sont abstenus. Ils étaient 71% chez les 25-34 ans.

    À voir également sur Le HuffPost: Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate

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      Législatives: Christophe Castaner cible la Nupes et ses "clichés du monde soviétique"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 08:50 · 1 minute

    Christophe Castaner photographié au mois d'avril (illustration) Christophe Castaner photographié au mois d'avril (illustration)

    POLITIQUE - C’est ce qui s’appelle “chausser ses gros sabots”. Ce dimanche 5 juin, dans une interview au JDD , Christophe Castaner multiplie les attaques contre la Nupes de Jean-Luc Mélenchon , qui observe une réelle dynamique dans cette campagne des élections législatives .

    Un entretien au cours duquel le patron des députés LREM à l’Assemblée nationale -qui souhaite rempiler à la tête du groupe parlementaire après le scrutin- concentre ses attaques sur cette seule coalition de gauche. Tout en affirmant néanmoins ne pas donner trop d’importance aux enquêtes la donnant au coude-à-coude avec l’actuelle majorité, comme le montre notre compilateur ci-desso us.

    “La Nupes au pouvoir signifierait que notre pays se mettrait à l’écart de la communauté internationale, que l’économie française serait malade. Jean-Luc Mélenchon propose des dépenses sept fois supérieures à celles des années 1980, alors que nos comptes publics sont bien plus dégradés”, s’alarme Christophe Castaner, affirmant que la Nupes veut “tout interdire” comme le fait de “couper du bois chez soi” ou encore “la publicité”.

    “Ajoutez leurs magasins publics de proximité subventionnés, leur réquisition des stocks agricoles, bientôt les carnets de rationnement… Le programme de la Nupes, c’est tous les clichés du monde soviétique”, insiste l’ancien socialiste, reprenant la rhétorique du “péril rouge”, un gimmick qui revient régulièrement quand la gauche unie est en mesure de faire un score .

    Cette offensive intervient dans un contexte où la majorité présidentielle, réunie sous la bannière Ensemble , a lancé une vaste campagne pour discréditer la Nupes . À l’approche du scrutin, les coups pleuvent des deux côtés. Lundi, la Première ministre Élisabeth Borne a renvoyé dos-à-dos la NUPES et le Rassemblement National. Mercredi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a qualifié Jean-Luc Mélenchon de “Chavez gaulois” dans une interview au Figaro.

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

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      Législatives: ce député sacrifié pour Valls répond à Castaner

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 09:37 · 2 minutes

    Stéphane Vojetta, député LREM des Français de l'étranger, photographié à l'Assemblée au mois d'octobre Stéphane Vojetta, député LREM des Français de l'étranger, photographié à l'Assemblée au mois d'octobre

    POLITIQUE - Le problème avec l’injustifiable, c’est que les arguments censés l’expliquer sont facilement perfectibles. Illustration ce lundi 9 mai avec Christophe Castaner , qui a dû justifier pourquoi la majorité présidentielle offrait à Manuel Valls l’investiture dans une circonscription taillée sur mesure , à la place du député LREM sortant, Stéphane Vojetta, pourtant reconnu pour son travail.

    L’ancien socialiste est effectivement investi dans la cinquième circonscription des Français établis hors de France. Elle regroupe l’Espagne, son pays de naissance, le Portugal, Andorre et Monaco.

    “Il n’a pas été élu député, il était le suppléant”

    Reconnaissant que le parlementaire implanté était “un homme de qualité”, Christophe Castaner a tenu à insister sur une nuance. “Il n’a pas été élu député, il était le suppléant de la députée (Samantha Cazebonne en 2017, devenue ensuite sénatrice, NDLR)”, a d’abord expliqué l’ancien ministre de l’Intérieur.

    “Nous faisons un choix d’une personnalité qui peut apporter quelque chose au débat politique”, a poursuivi Christophe Castaner, saluant l’expérience de l’ancien Premier ministre, élu plusieurs fois député dans son fief de l’Essonne. De quoi selon lui réfuter toute “tambouille politique” évoquée par les journalistes.

    Des explications qui passent plutôt mal pour Stéphane Vojetta, qui a rappelé sur Twitter qu’un suppléant était élu en même temps que le député investi, raison pour laquelle il a pu succéder à Samantha Cazebonne en 2018.

    Stéphane Vojetta cite en exemple Olivier Véran qui, en 2012, était le suppléant de la députée socialiste Geneviève Fioraso, laquelle a été nommée dans la foulée ministre par François Hollande. Ce qui avait permis à Olivier Véran de récupérer son siège député de l’Isère, dès le mois de mai 2012. Ce qui n’avait pas empêché LREM de l’investir dans la même circonscription en 2017. Et en 2022 .

    Quoi qu’il en soit, Stéphane Vojetta compte maintenir sa candidature jusqu’au bout, et multiplie les prises de paroles dans les médias locaux pour expliquer son étonnement de se voir ainsi sacrifié au profit de Manuel Valls.

    À voir également sur Le HuffPost: Au Parti socialiste qui a ratifié l’accord avec Mélenchon, des débats houleux jusqu’au bout