CYCLISME -  Des chutes en série. La deuxième étape du Tour de France Femmes , entre Meaux et Provins (Seine-et-Marne), a été marquée, ce lundi 25 juillet, par plusieurs accidents au sein du peloton. Le plus spectaculaire a eu lieu à 25 km de l’arrivée, impliquant l’Italienne Marta Cavalli, violemment percutée.

La cycliste belge Julie de Wilde et la doyenne du Tour de France Femmes Sandra Lévénez ont été les premières à être victimes d’un accrochage à 75 km de l’arrivée. Distancée après être tombée, la Française a notamment pu rattraper le peloton, qui roulait à vive allure pour revenir dans les roues de l’échappée.

Trois chutes se sont ensuite enchaînée dans les trente derniers kilomètres, dans un final rendu très nerveux par le vent et des rafales jusqu’à 45 km/h. Une dizaine de cyclistes du peloton ont ainsi été impliquées dans une deuxième chute à 30 km de l’arrivée de l’étape. Elles ont pu reprendre la course. Seule la Slovène Urska Pintar a dû changer de vélo après l’accrochage.

Quelques kilomètres plus tard, un carambolage très violent a vu des sportives être projetées dans les fossés des deux côtés de la chaussée. Percutée à pleine vitesse par la championne d’Australie Nicole Frain, arrivée sans freiner dans le ralentissement causé par cette troisième chute, Marta Cavalli a passé plusieurs minutes au sol avant de se relever. L’Australienne a quant à elle été projetée au sol à plusieurs mètres de l’impact, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous .

Marta Cavalli, contrainte à l’abandon

L’Italienne, co-leader de l’équipe française FDJ-Suez, a été contrainte à l’abandon, a annoncé son équipe, pour ne prendre “aucun risque”. Elle était l’une des favorites de ce Tour.

Quelques minutes après cette troisième chute collective, un ultime accident est survenu dans le peloton après qu’une coureuse a perdu le contrôle de son vélo. Plusieurs concurrentes ont fini au sol. L’Allemande Laura Subelmich, apparaissant durement touchée, a eu du mal à se relever.

À l’issue de cette deuxième étape très mouvementée de la Grande Boucle Femmes, c’est la Néerlandaise Marianne Vos qui a endossé le maillot jaune. Après sa deuxième place la veille, la triple championne du monde (2006, 2012 et 2013) a allongé encore son palmarès en devançant l’Italienne Silvia Persico et la Polonaise Katarzyna Niewiadoma, respectivement deuxième et troisième de l’étape.

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TOUR DE FRANCE - Il a frôlé la catastrophe. Jonas Vingegaard , pressenti pour être le vainqueur de ce 109e Tour de France , a manqué de peu la chute sur l’étape du contre-la-montre entre Lacapelle-Marival et la Rocamadour ce samedi 23 juillet.

À seulement 2,5 kilomètres de l’arrivée -sur 40,7 kilomètres de course-, le coureur de la Jumbo-Visma, lancé à pleine vitesse, a manqué de peu la sortie de route et a failli s’écraser contre la roche à cause d’un virage mal pris. Tout s’est joué à quelques centimètres, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous.

“C’est vrai que je me suis fait peur, je n’avais pas l’impression de vraiment prendre de gros risques mais dans ce virage un peu en dévers, je n’ai pas pris la bonne trajectoire”, a-t-il expliqué à l’issue de l’étape, alors que cette chute aurait pu lui coûter sa victoire quasiment acquise dimanche sur les Champs-Élysées.

Pogacar premier du contre-la-montre, deuxième du Tour

“C’était juste, je suis vraiment passé tout près. Après je me suis dit: ‘On se calme.’ J’ai abordé les virages suivants tranquillement, sans prendre de risques, mais après j’ai remis un peu les gaz quand même”, a-t-il ajouté. Le Danois de 25 ans a finalement terminé le contre-la-montre en deuxième position, derrière le double vainqueur du Tour Tadej Pogacar.

À son arrivée, le coureur très ému a embrassé sa famille. Son concurrent direct Pogacar, deuxième du Tour et désigné hyper combatif par le jury, était lui en larmes.

Reste la 21e et dernière étape de 115 kilomètres qui amènera les coureurs jusque dans la capitale. Le même jour partira également le Tour de France Femmes et ses 144 coureuses, une première depuis 33 ans. Il durera huit jours.

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TOUR DE FRANCE 2022 - Belle frayeur sur la route du Tour. À un peu moins de 100 kilomètres de l’arrivée de la 18e étape, le coureur Jack Bauer (rien à voir avec le héros de 24 Heures Chrono ) s’est offert un sacré coup de chaud ce jeudi 21 juillet.

Alors que le membre de l’équipe BikeExchange-Jayco tentait de revenir sur l’arrière du peloton lors de la première moitié de la course, le néo-zélandais s’est retrouvé encerclé entre une moto presse et une voiture de la formation UAE Emirates au moment de franchir un rétrécissement sur la chaussée.

Et forcément, c’est le spécialiste du contre-la-montre de 37 ans qui en a fait les frais, percutant à grande vitesse la voiture devant lui. Fou de rage, Jack Bauer  n’a pas manqué de s’en prendre avec véhémence au conducteur de la moto qui se trouvait sur son chemin.

Jack Bauer n’est pas le seul a avoir été victime de ce rétrécissement piégeux, comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessus. Le coéquipier de Romain Bardet , Nils Eekhoff (DSM), se trouvait devant la voiture UAE et a chuté dans une situation pratiquement similaire, en sandwich entre une moto et une voiture.

Plus de peur que de mal pour les deux hommes qui ont finalement repris la route entre Lourdes et Hautacam. Cependant, Nils Eekhoff a été contraint de se rendre auprès de la voiture médicale pour soigner une légère contusion.

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TOUR DE FRANCE - “S’il vous plaît, gardez votre chien à la maison”. Ces mots, ce sont ceux d’Yves Lampaert. Le coureur belge avait de quoi être en colère ce jeudi 14 juillet à l’issue de la 12e étape du Tour de France (qui avait lieu entre Briançon et l’Alpe d’Huez), remportée par le Britannique Tom Pidcock.

Le premier maillot jaune de cette Grande Boucle 2022 a en effet chuté à cause d’un chien en début de course. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous , l’animal s’est retrouvé au milieu de la route face au peloton, forçant celui-ci à s’écarter pour l’éviter. Si la quasi-totalité des coureurs a pu y parvenir, Yves Lambaert, ainsi que le Néerlandais Steven Kruijswijk n’ont pas eu cette chance.

“Il [le chien] a traversé la rue et je ne pouvais plus aller nulle part, a livré après coup le Belge de la Quick Step Alpha Vinyl. Je suis devenu fou ! Surtout que c’est arrivé au début d’une course aussi difficile.”

Et de surenchérir, cette fois sur ses réseaux sociaux: “Chute à cause d’un chien dans le peloton. Après l’avoir déjà dit à plusieurs reprises, s’il vous plaît gardez votre chien à la maison”. Plus de peur que de mal puisque Yves Lampaert, qui s’en est sorti avec une grosse éraflure à la cuisse droite, a tout du même pu terminer l’étape.

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INSOLITE - Cette chute est peut-être la plus spectaculaire du Tour de France 2022 jusqu’ici. Pourtant, peu de téléspectateurs l’ont vue. Ce dimanche 10 juillet, alors que Yoann Offredo répondait aux questions de Matthieu Lartot en direct sur France 2, en marge de la neuvième étape du tour, c’est en arrière-plan que la scène s’est jouée.

Le plateau de France 2 s’était installé à Châtel (Haute-Savoie), ville d’arrivée du Tour ce dimanche. Et derrière l’ancien coureur cycliste fraîchement recruté comme consultant pour cette édition 2022, plusieurs internautes ont repéré la chute spectaculaire d’un homme en VTT qui a, semble-t-il, mal négocié un saut.

Au-dessus de l’épaule droite de Yoann Offredo, on voit une silhouette en t-shirt blanc faire un vol plané. Puis son vélo le suivre quelques secondes plus tard. La séquence est à voir ci-dessous:

Plus de peur que de mal pour le VTTiste car, sur d’autres images diffusées un peu plus tard, on le voit remonter la pente à pied pour récupérer son vélo. Et si Yoann Offredo n’a rien vu de la scène, le rire étouffé du journaliste Matthieu Lartot laisse à penser que ce dernier ne l’a pas ratée.

Outre cette séquence qui aura sans doute fait sourire pas mal de téléspectateurs, cette édition 2022 du Tour de France a déjà été marquée par plusieurs chutes impressionnantes dans le peloton.

Ce samedi notamment, lors de la 8e étape, une maxi-chute a jeté à terre ou retardé de nombreux coureurs (Pogacar, G. Thomas, Roglic, Quintana, Bardet, Gaudu, etc), juste après le départ de Dole. L’Américain Kevin Vermaerke, l’un des benjamins du peloton (21 ans), à l’origine de la chute, a dû abandonner.

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TOUR DE FRANCE - Un sourire qui ne préfigurait pas du scénario de sa course. Lors de la première étape du Tour de France ce vendredi 1er juillet, le coureur suisse Stefan Bissegger s’est illustré par sa tenue originale sur le contre-la-montre individuel.

Pourtant considéré comme un outsider crédible à la victoire d’étape sur ce premier parcours dans les rues de Copenhague , Stefan Bissegger a vécu un calvaire. Le coureur de la formation EF Education - Easy Post avait pourtant fait sensation au moment de s’élancer avec un casque rose particulièrement imposant et arborant un curieux smiley jaune souriant.

Malheureusement, la course ne s’est pas déroulée comme le casque aérodynamique du Suisse de 23 ans pouvait le laisser présager. Parti à la faute dans un virage en début de parcours, Stefan Bissegger a été le premier coureur à chuté, avant de tomber une seconde fois.

Sur ce prologue de 13,2 kilomètres sur les routes mouillées et battues par les vents de la capitale danoise, Stefan Bissegger a terminé à une décevante 99e place. Il se place loin derrière le vainqueur du jour et premier porteur du maillot jaune, Yves Lampaert. 1 min 12 séparait les deux hommes à l’issue de cette première étape.

Chute et déception pour Christophe Laporte

Devant les favoris du jour, le Belge de l’équipe Quick-Step a surpris son monde en remportant ce contre-la-montre individuel devant son compatriote Wout Van Aert et le double gagnant en titre du Tour, Tadej Pogacar .

Le Français Christophe Laporte s’est particulièrement démarqué dans cette première épreuve et aurait même pu prétendre à un très bon résultat sans une cruelle chute, alors qu’il avait réalisé le meilleur temps provisoire au premier pointage intermédiaire. Malgré sa chute, il termine 25e, à seulement 36 secondes de la première place.

Le premier français au classement général après cette première journée se classe 23e avec 34 secondes de retard sur Yves Lampaert. Il s’agit de Benjamin Thomas de l’équipe Cofidis.

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CYCLISME - Près de deux semaines après une grave chute sur Liège-Bastogne-Liège , le coureur Julian Alaphilippe a tenu a adressé un message rassurant sur son état de santé ce samedi 7 mai.

“Après quelques jours nécessaires, je suis content de vous donner quelques nouvelles. Ma récupération se passe bien et les douleurs sont moins fortes”, a exprimé le leader français de la formation Alpha Vinyl-Quick Step.

“Je respire beaucoup mieux et tout va dans le bon sens”, a-t-il ajouté après son hospitalisation pour deux côtes cassées, une fracture de l’omoplate et un pneumothorax.

Sa chute impressionnante lors de la course belge le 24 avril avait suscité une grande vague de soutien pour l’actuel champion du monde . Julian Alaphilippe a d’ailleurs remercié sa communauté et le monde du cyclisme pour les nombreux messages reçus. “J’espère que d’ici peu cette grosse chute sera plus qu’un mauvais souvenir. Je tenais à vous remercier pour vos nombreux messages de soutien qui m’ont beaucoup touché durant ces 10 derniers jours, et toutes les personnes impliquées évidement”.

Parmi les personnes impliquées justement, impossible de passer à côté de l’acte d’altruisme de son compatriote Romain Bardet , lui aussi victime de cette chute massive survenue à 60 kilomètres de l’arrivée.

Premier témoin de l’accident de Julian Alaphilippe, Romain Bardet s’était alors précipité vers le coureur, en dépit de la fin de course, pour s’assurer de son état de santé. “Quand j’ai regardé autour de moi, j’ai vu Julian à 5 ou 6 mètres plus bas et ça a été un choc émotionnel. Personne ne venait et il avait vraiment besoin d’aide. C’était une situation d’urgence. Julian ne pouvait pas bouger ni respirer. Il se sentait conscient mais il ne pouvait pas vraiment parler”, avait raconté l’Auvergnat après la prise en charge d’Alaphilippe par les secours.

Incertitude pour la suite de la saison et le Tour de France

Les nouvelles sont rassurantes pour la santé d’Alaphilippe mais ne disent pas grand chose de ses capacités à prendre, dans moins de deux mois, le départ du Tour de France . Julian Alaphilippe se veut prudent dans les quelques lignes qu’il a partagées sur les réseaux sociaux, notamment sur ”(s)es prochains examens qui décideront de la suite de (s)a saison”.

“Déjà motivé pour la suite et hâte de vous retrouver. Pour l’heure je profite le plus possible de ma petite famille”, a-t-il conclu dans cette suite de tweets. Il faudra se montrer patient pour savoir si le Vélo D’or français 2021 participera ou non à la “Grande Boucle” pour sa 109e édition.

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