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gay_yiff · Saturday, 17 June, 2023 - 14:11
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gay_yiff · Wednesday, 8 February, 2023 - 17:18
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gay_yiff · Sunday, 27 November, 2022 - 12:38 edit
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Les cigarettes électroniques aromatisées bientôt interdites?
news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 11:36 · 2 minutes
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L'industrie du tabac et ses dégâts colossaux sur l'environnement
news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 08:37 · 3 minutes
VAPOTAGE - Bientôt la fin des cigarettes électroniques aromatisées? La Commission européenne a proposé ce mercredi 29 juin d’interdire dans les 27 pays de l’UE la vente de produits aromatisés de vapotage afin d’enrayer cette pratique qui se développe notamment chez les jeunes.
L’idée est d’instaurer des législations plus strictes pour décourager le tabagisme, y compris avec les cigarettes électroniques . “Neuf cancers du poumon sur dix étant causés par le tabac, nous voulons rendre le tabagisme aussi peu attrayant que possible pour protéger la santé de nos citoyens et sauver des vies”, a justifié dans un communiqué la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.
“Pour y parvenir, il est essentiel de prendre des mesures plus énergiques pour réduire la consommation de tabac, (...) et de suivre le rythme des évolutions pour faire face au flux incessant de nouveaux produits qui arrivent sur le marché - ce qui est particulièrement important pour protéger les jeunes”, a-t-elle ajouté. La proposition va désormais être examinée par le Conseil de l’UE (l’instance représentant les Vingt-Sept) et le Parlement européen.
La vente de “produits du tabac” a fait l’objet d’une directive européenne en 2014 fixant le cadre législatif sur le territoire de l’Union. Mais les évolutions constatées sur ce marché autorisent la Commission à modifier ce cadre. Mercredi, l’exécutif européen a notamment mis en avant le fait que les volumes de ventes de “produits du tabac chauffés” a augmenté de 10% ou plus dans au moins cinq pays de l’UE, le minimum requis pour durcir la législation.
Le vapotage, pas la meilleure idée pour se sevrer
Selon la Commission, la vente de ce dernier type de produits a explosé dans plusieurs Etats membres entre 2018 et 2020 comme en France (+ 406%), Portugal (180%), Pays-Bas (153%).
En France, le Haut Conseil de la santé publique a d’ailleurs revu ses recommandations en début d’année. ”Les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine ) comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé”, écrivait-il dans un rapport.
L’organisme rappelait que “les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique, se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non, ayant prouvé leur efficacité”. Les patchs à la nicotine sont cités en exemple.
La cigarette électronique est une technologie encore récente, qui existe depuis une dizaine d’années. Les connaissances sur ses bienfaits ou ses inconvénients s’étoffent petit à petit et la loi s’adapte. Par exemple aux États-Unis, la commercialisation des vapoteuses à recharge avec des goûts aromatisés a été interdite en 2020. Ne sont autorisés que les arômes tabac et menthol. En Inde , l’e-cigarette est tout simplement proscrite.
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ENVIONNEMENT - En plus de son impact sur la santé publique, l’industrie du tabac est aussi la cause de dégâts environnementaux considérables, a averti mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Entre montagnes de pollution et émissions de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique , l’industrie du tabac est “l’un des plus grands pollueurs que nous connaissons”, a expliqué à l’AFP le directeur de l’OMS pour la promotion de la santé, Rüdiger Krech, présentant un rapport aux conclusions “assez désastreuses”.
Le document, intitulé Le tabac, poison pour notre planète , se penche sur l’empreinte environnementale du secteur dans son ensemble, de la culture des plants à la fabrication des produits du tabac, en passant par la consommation et les déchets. Alors que l’industrie est responsable de la perte de 600 millions d’arbres, la culture du tabac utilise chaque année 200.000 hectares de terres et 22 milliards de tonnes d’eau, et émet environ 84 millions de tonnes de CO2, selon le rapport.
L’OMS veut interdire les filtres
Une part importante des émissions globales de gaz à effet de serre provient en outre de la transformation et du transport du tabac – l’équivalent d’un cinquième de l’empreinte carbone du transport aérien.
L’OMS alerte également sur les produits dérivés du tabac – cigarettes, tabac sans fumée et e-cigarettes – qui contribuent de manière significative à l’accumulation de la pollution plastique dans le monde.
Les filtres de cigarettes contiennent des traces des micro-plastiques , ces petits fragments retrouvés dans les océans du monde entier, y compris au fond de la fosse des Mariannes, la plus profonde du monde – ce qui en fait la deuxième plus importante source de pollution plastique au monde. Contrairement à ce que prétend l’industrie du tabac, il n’y a pourtant pas de preuves que ces filtres ont un effet bénéfique sur la santé, souligne l’OMS. L’agence onusienne exhorte donc les responsables politiques du monde entier à traiter ces filtres comme des plastiques à usage unique, et à envisager leur interdiction.
L’agence déplore également que les coûts gigantesques du nettoyage des déchets de l’industrie du tabac soient supportés par les contribuables du monde entier. D’après le rapport, la Chine dépense chaque année environ 2,6 milliards de dollars pour traiter les déchets issus des produits du tabac. Pour l’Inde, la facture s’élève à 766 millions de dollars, alors que le Brésil et l’Allemagne doivent s’acquitter de 200 millions de dollars chacun.
4500 milliards de mégots par an
“Les produits du tabac, qui sont les détritus les plus souvent jetés de la planète, contiennent plus de 7000 composés chimiques qui, une fois jetés, se répandent dans l’environnement”, poursuit Rüdiger Krech. Chacun des 4500 milliards de mégots de cigarettes qui finissent chaque année dans la nature peut polluer jusqu’à 100 litres d’eau, souligne-t-il.
D’après le rapport, le tabac est souvent cultivé dans les pays plutôt pauvres, où l’eau et les terres cultivées sont souvent rares, et où ces cultures prennent la place d’une production alimentaire cruciale. La culture du tabac est aussi responsable pour environ 5% de la déforestation dans le monde, et contribue à l’épuisement de précieuses réserves d’eau.
L’OMS insiste donc pour que davantage de pays suivent l’exemple de la France et de l’Espagne en adoptant le principe du pollueur-payeur. Pour Rüdiger Krech, il est important que “l’industrie paie vraiment pour les dégâts qu’elle est en train de créer.”
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