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      Taha Bouhafs sort du silence deux mois après sa désinvestiture: "Où est la justice?"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 11:40 · 2 minutes

    Taha Bouhafs à Créteil, en juin 2019 (Photo by Samuel Boivin/NurPhoto via Getty Images) Taha Bouhafs à Créteil, en juin 2019  (Photo by Samuel Boivin/NurPhoto via Getty Images)

    POLITIQUE - Après la période électorale, “l’heure de la clarification et de la vérité” est venue, assure-t-il. Près de deux mois après la perte de son investiture par la Nupes aux élections législatives en raison d’accusations de violences sexuelles , le militant et journaliste Taha Bouhafs sort du silence et réclame à la France insoumise une occasion de se défendre.

    “Je ne veux pas que l’affaire soit étouffée, oubliée, je vous demande simplement une procédure juste et équitable où le fondamental principe du contradictoire sera respecté”, demande l’ex-candidat sur Twitter.

    Le 9 mai dernier, la France insoumise avait annoncé dans un communiqué une saisie de son “comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles”, en raison d’un “témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs”, précisait le parti.

    À Mediapart , Clémentine Autain évoquait un signalement “d’une gravité que nous n’avons jamais rencontrée”. “On est bouleversés par ce qu’on a lu et entendu”, ajoutait la députée LFI de Seine-Saint-Denis et militante féministe de longue date.

    “Où est la justice dans tout ça?”

    Après plusieurs semaines de silence, Taha Bouhafs raconte longuement sa version des faits dans une lettre. Contrairement au communiqué de la France insoumise , le jeune homme de 25 ans assure n’avoir “jamais été confronté aux dites accusations”. Et ce, malgré des demandes de ses avocats notamment.

    “J’apprends donc qu’il n’y aura pas d’enquête, pas de vérifications, pas de confrontation. Taha éliminé. L’affaire est réglée, circuler il n’y a rien à voir”, s’insurge le militant, avant d’ajouter: “Où est la justice dans tout ça? Si les faits sont graves, (...) pourquoi ne pas signaler ces éléments au procureur?”.

    Dans sa lettre, Taha Bouhafs met aussi personnellement en cause Clémentine Autain, qui lui aurait demandé de publier un communiqué justifiant le retrait de sa candidature par une campagne d’“attaques racistes” le visant particulièrement durant cette période électorale. “Pourquoi devrions-nous mentir sur la véritable raison de mon départ?”, demande l’ex-candidat de la Nupes

    Dans la foulée de ce retrait, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon avait alors dénoncé “une meute (qui) s’est acharnée contre lui” avec “menaces de mort et mises en cause publiques quotidiennes”. “Je m’en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire”, avait-il ajouté.

    Contactés par nos soins, les cadres de la France insoumise et Clémentine Autain n’ont pour le moment pas répondu à ces allégations.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Avant le second tour des législatives, ces trois candidats sont assurés d'être élus

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 09:53 · 3 minutes

    Ces trois candidats sont assurés de devenir députés dimanche Ces trois candidats sont assurés de devenir députés dimanche

    POLITIQUE - Stop the count, diraient certains. Ou arrêter de compter, en bon Français. Si l’on en restait là, la nouvelle Assemblée nationale serait composée de six députés estampillés NUPES et un seul venu de la majorité actuelle : Il s’agit des candidats élus dès le premier tour , comme Sophia Chikirou ou Alexis Corbière en Île-de-France, mais également de ceux qui voient leur adversaire jeter l’éponge avant le second.

    Pour être élus dimanche 19, ils auront seulement besoin d’une petite voix.

    Ils sont trois à être dans ce cas, de la Seine-Saint-Denis à la Guadeloupe. Trois candidats de l’union des gauches dont le score, au premier tour, incite celui ou celle qui devait leur faire face au second, à se retirer, faut de chance de l’emporter. Clémentine Autain , la députée sortante de Seine-Saint-Denis est notamment concernée.

    Clémentine Autain en Seine-Saint-Denis

    L’Insoumise devait affronter, dimanche 19 juin, la dissidente communiste Virginie de Carvalho dans la 11 e circonscription du département. Largement distancée dimanche soir, avec 15% des suffrages contre 46% pour l’élue soutenue par Jean-Luc Mélenchon, elle a rapidement annoncé, dès le lendemain, qu’elle se retirait de la course, malgré sa qualification.

    “Pour le second tour, nous décidons de retirer notre candidature et de ne pas nous opposer à la candidate de la NUPES”, a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux, en confirmant à propos de Clémentine Autain: “La victoire lui est officiellement acquise”.

    Soumya Bourouaha en Seine-Saint-Denis

    Même chose pour Soumya Bourouaha dans la 4e circonscription du département. La candidate communiste, cheffe de file de l’Union des gauches à Stains ou La Courneuve, sera seule à prendre part au second tour. Son adversaire, pourtant qualifié face à elle à l’issue du premier, a annoncé son retrait mardi 14 juin.

    “Ce retrait n’est en rien une soumission ni un appel à voter. Il est avant tout un retrait responsable, respectueux des électeurs, porteur de perspectives et d’engagement pour l’avenir”, a ainsi expliqué Azzedine Taïbi à ses militants, selon le récit du Parisien . Le maire de Stains, désormais ex-membre du PCF (il explique rendre sa carte) a récolté 21% des voix dimanche soir, loin derrière la candidate investie par la NUPES et ses 36%.

    Avec Alexis Corbière, Clémentine Autain et donc Soumya Bourouaha, trois candidats de l’Union des gauches sont élus, ou assurés de l’être, avant même le second tour en Seine-Saint-Denis.

    Elie Califer en Guadeloupe

    À 7000 kilomètres de là, en Guadeloupe, leur collègue de la NUPES, Élie Califer, peut lui aussi se frotter les mains. Le retrait -surprise- de la cheffe de file de la majorité actuelle dans la 4e circonscription, Marie-Luce Penchard, une ancienne ministre des outre-mer sous Nicolas Sarkozy, lui valide son ticket d’entrée pour le Palais Bourbon.

    “Les conditions n’étaient plus réunies pour continuer l’aventure” au deuxième tour, juge la candidate soutenue par La République en marche dans un communiqué publié sur Facebook mardi 14 juin. Elle y dénonce “un monde” où règnent “trop de faux semblants, d’insincérité, de calculs personnels au détriment, bien souvent, de l’intérêt général”, sans préciser ses accusations.

    Arrivée deuxième dimanche, avec 19,9% des voix, derrière le représentant de la NUPES (38%), la fille de Lucette Michaux-Chevry, elle-même ministre de Jacques Chirac, explique abandonner non pas par “faiblesse”, mais par “maturité politique” et “réalisme”. Son maintien, dit-elle, aurait participé à “aggraver la rupture de confiance entre le citoyen et la politique.” Élie Califer, le maire de Saint-Claude, sera donc seul en lice au second tour.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: Macron agite le risque de “désordre” et réclame un “sursaut républicain”

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      Législatives 2022 : Rachida Dati et Clémentine Autain s'écharpent en direct

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 04:01 · 1 minute

    Législatives 2022 : Rachida Dati et Clémentine Autain s'écharpent en direct Législatives 2022 : Rachida Dati et Clémentine Autain s'écharpent en direct

    POLITIQUE - On prend les mêmes et on recommence. Rachida Dati et Clémentine Autain se sont de nouveau écharpées en direct ce dimanche 12 juin.

    Alors que les résultats du premier tour des législatives tombaient, en faveur de la Nupes, la maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris et la députée La France Insoumise de Seine-Saint-Denis ont eu, comme lors de la soirée d’élection présidentielle , des échanges assez tendus.

    Comme vous pouvez le voir ci-dessous , à l’instar de leur débat quelques semaines plus tôt, les deux femmes n’ont pas voulu se laisser faire face aux critiques de l’une et de l’autre.

    “Je pense que vous pourriez rabaisser un peu votre caquet”, a-t-on notamment entendu Clémentine Autain lancer sur TF1 avant que Rachida Dati ne lui réponde: “Vous, vous feriez mieux de baisser d’un ton parce qu’on verra au 2e tour”.

    La maire du 7e arrondissement s’est ensuite lancée dans une tirade, accusant Autin d’avoir fait “des dégâts en Seine-Saint-Denis, dans les écoles, dans les institutions, c’est honteux”. “On ne va pas recommencer”, s’est agacée la députée La France Insoumise.

    “Le racisme en France, c’est vous, la discrimination en France, c’est vous!”, a continué Rachida Dati, coupant la parole de son opposante et des journalistes. “Vous victimisez les gens, vous ne cherchez pas des électeurs, vous cherchez des victimes”, a-t-elle insisté quand Clémentine Autain disait que les inquiétudes des électeurs se concentraient autour du coût de la vie, comme “le coût des pâtes qui a augmenté de 15%”.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour Jean-Luc Mélenchon, “le parti présidentiel est défait et battu”

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      Affaire Bouhafs: Autain défend l'attitude des Insoumis (et répond aux critiques)

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 14 May, 2022 - 09:57 · 3 minutes

    Clémentine Autain défend l'attitude des Insoumis face à l'affaire Bouhafs (et répond aux critiques) Clémentine Autain en 2018 REUTERS/Gonzalo Fuentes Clémentine Autain défend l'attitude des Insoumis face à l'affaire Bouhafs (et répond aux critiques) Clémentine Autain en 2018 REUTERS/Gonzalo Fuentes

    POLITIQUE - L’affaire Bouhafs n’en finit pas de faire parler d’elle. Vendredi 13 mai, dans une tribune publiée par L’Obs , la députée LFI Clémentine Autain a défendu les choix de sa formation concernant le désormais ex-candidat aux législatives, Taha Bouhafs .

    En effet, les Insoumis l’avaient dans un premier temps soutenu après l’annonce du retrait de sa candidature, avant de prendre leurs distances lors des révélations d’accusations d’agressions sexuelles le concernant.

    “Chacune, chacun réalise-t-il la difficulté immense de se trouver confrontée, dans sa propre famille, à des accusations d’agressions sexuelles? ”, commence la députée en préambule. Évoquant une ”épreuve à fois intime et politique, à l’image de ce qu’est le féminisme”, elle demande: “Quelle organisation politique a réagi de manière aussi claire et rapide après avoir eu connaissance de témoignages d’agressions sexuelles?”.

    Elle ne manque pas alors de lancer une pique au gouvernement Macron, soulignant que: “Gérald Darmanin ou Nicolas Hulot sont restés ministres alors que nous pouvions lire dans la presse des mises en cause, que le bureau de l’Assemblée nationale a refusé de lever l’immunité parlementaire d’un député, Benoît Simian, dont l’ex-femme possédait un téléphone grave danger ou que LREM, devenu ‘Renaissance’ (!), vient de valider la candidature aux législatives de Jérôme Peyrat, conseiller à l’Élysée et condamné pour violences conjugales”.

    Une défense également relayée par Sandrine Rousseau ce samedi 14 mai sur France Inter: ”À partir du moment où il y a eu connaissance de ces violences sexuelles, la cellule s’est mise en place et lui a demandé de retirer sa candidature et en cinq jours l’affaire a été réglée”, a déclaré la candidate NUPES dans la 9e circonscription de Paris pour les législatives. “Sur des affaires de cette nature, de cette gravité, quel parti a agi aussi rapidement et aussi nettement? En tout cas pas LREM par exemple (...) Nous avons fait le travail”.

    “Nous avons pris nos responsabilités”

    Clémentine Autain rappelle également la difficulté pour les victimes de porter plaintes, notamment contre un homme public. Elle évoque notamment la “volonté clairement exprimée de ne pas participer du concert orchestré par l’extrême droite contre Taha Bouhafs ; et ensuite, la peur d’être confrontée, par la révélation des faits, à une pression médiatique mentalement voire physiquement intenable”.

    Revenant sur le traitement de cette affaire par la France insoumise, elle conclut:  “Nous avons pris nos responsabilités vis-à-vis de Taha Bouhafs en enclenchant la procédure interne, suite aux signalements reçus pour violences sexuelles ET en continuant à dénoncer la campagne ignoble dont il a été l’objet”.

    “J’invite sincèrement ceux qui nous donnent des leçons à balayer devant leur porte: que font-ils, qu’ont-ils fait quand, de près ou de loin, ils se sont trouvés confrontés à une telle situation? Et plus encore à réfléchir: comment nous sortir collectivement de cette répétition sans fin de violences sexistes et sexuelles?”.

    À voir également sur Le HuffPost: “Changer la vie”, la nouvelle union de la gauche ressuscite Mitterrand

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      Affaire Taha Bouhafs: Clémentine Autain pointe la "gravité" du signalement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 18:30 · 3 minutes

    Clémentine Autain sur Taha Bouhafs dans À l'air libre Clémentine Autain sur Taha Bouhafs dans À l'air libre

    POLITIQUE - Un signalement “bouleversant”. La France insoumise a annoncé ce mercredi 11 mai avoir ouvert une enquête interne après des accusations de violences sexuelles à l’encontre du journaliste controversé Taha Bouhafs . Le jeune homme de 25 ans avait retiré sa candidature , la veille, aux législatives à Vénissieux en dénonçant des “attaques sans précédent” et des “calomnies” récurrentes.

    Ce mercredi soir, la députée France insoumise, Clémentine Autain, a donné quelques précisions sur cette affaire révélant que le signalement qui a été fait contre Taha Bouhafs est “d’une gravité que nous n’avons jamais rencontrée”.

    “On est bouleversés par ce qu’on a lu et entendu”, précise-t-elle au micro de l’émission de Médiapart , À l’air libre.

    Elle explique avoir elle-même reçu le signalement personnellement, même si elle n’est pas “formellement dans la cellule” de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. Selon elle, parce que “sans doute la plaignante estime que mon profil engagé contre les violences faites aux femmes depuis fort longtemps, faisait qu’elle estimait qu’il fallait que je sois également au courant”.

    Elle explique ainsi avoir “suivi le cadre de la procédure” et qu’après “voir été en lien” avec la plaignante “et d’autres depuis”, suivi d’une confrontation avec Taha Bouhafs, “nous lui avons indiqué qu’on ne voyait pas bien comment il pouvait être candidat au nom de LFI”.

    “La dernière goutte” pour Bouhafs

    C’est cette dernière affaire qui aura finalement convaincu Taha Bouhafs, visé par de nombreuses critiques et attaques depuis l’annonce de sa candidature , de se retirer. “Il lui a été signifié qu’en raison de la gravité des faits supposés, par principe de précaution (...) la France insoumise pouvait être amenée à ne pas l’investir”, écrit le comité de la formation mélenchoniste ce mercredi, avant d’ajouter: “Après cette confrontation et avant même la fin de notre procédure interne, Taha Bouhafs a fait le choix de renoncer de lui-même à l’investiture pour les élections législatives.”

    Interrogé par Mediapart , le principal intéressé confirme l’existence d’un témoignage et la raison de son retrait. Il viendrait d’une “ex-petite amie.” “J’étais déjà à bout, le signalement a été la dernière goutte qui m’a conduit à me retirer, explique Taha Bouhafs. Cela fait partie des calomnies évoquées dans mon communiqué.”

    Le jeune homme de 25 ans ne souhaite pas, en revanche, s’exprimer sur le fond à l’heure où les détails de ce signalement sont encore flous. Il répète simplement à Mediapart “croire profondément dans le combat politique contre les violences faites aux femmes” et dit “accepter le processus d’accueil de la parole.” C’est pourquoi, ajoute-t-il, “je considère que toute personne faisant l’objet d’accusation doit se retirer de la vie publique dans l’attente de la vérification de cette parole. Ce que j’ai décidé de faire.”

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