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      Kalle Rovanperä domine le shakedown du Rallye de Croatie

      sport.movim.eu / LEquipe · Thursday, 20 April, 2023 - 12:27


    Rovanperä a été le plus rapide jeudi matin. (P. Huit/Presse Sports) Kalle Rovanperä (Toyota) a signé le meilleur chrono du shakedown en Croatie jeudi matin. Sébastien Ogier (Toyota) a fini 3e à huit dixièmes.
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      Qui est le cybercriminel derrière un célèbre malware arrêté en Croatie ?

      news.movim.eu / Numerama · Sunday, 12 March, 2023 - 19:40

    Europol, accompagné du FBI et la police croate, a arrêté un malfaiteur, à la tête du cheval de Troie Netwire. Ce logiciel malveillant était vendu par abonnement à des milliers de hackers depuis plus de onze ans. [Lire la suite]

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      L’année 2023 va être violemment sobre

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 4 January, 2023 - 04:35 · 5 minutes

    Décidément, 2023 commence sur les chapeaux de roues et pas seulement parce que le premier janvier est tombé un dimanche : au vu des petites nouvelles passées discrètement, presque inaperçues, pendant la période des fêtes, voilà une année qui ne pourra qu’accumuler les bonnes surprises !

    Mentionnons déjà l’arrivée, dès ce premier janvier, de la Croatie parmi les pays membres de la zone euro : ayant fait le choix bizarre de rejoindre le groupe des pays européens qui se sont attachés un gros boulet à la cheville en espérant courir plus vite, la Croatie abandonne donc la kuna pour l’euro et pourra bientôt goûter aux joies des bidouilles infernales de Christine Lagarde et ce alors que les taux d’emprunt des différents pays de la zone n’arrêtent pas de grimper et que l’écart entre les principaux pays (Italie, France, Allemagne) continue de croître gentiment. Alors que les dettes des pays concernés n’ont cessé de grossir suite aux dernières crises, on se demande un peu ce qui pousse la Croatie à venir rejoindre des pays comme la France notamment dont la santé économique laisse de plus en plus perplexe.

    Et cette constatation n’est pas une simple figure rhétorique : des signaux évidents s’empilent calmement derrière les petits articles de la presse de grand chemin et pour qui veut les voir ils indiquent clairement l’état de délabrement avancé du pays.

    On pourrait citer la dernière intervention d’Emmanuelle Wargon, l’actuelle présidente de la Commission de régulation de l’énergie, énième bidule chargé de fourrer ses doigts bureaucratiques boudinés dans le marché pas du tout libre et concurrentiel de l’énergie en France , par ailleurs passablement saboté par toute l’élite politique depuis plus de 30 ans et dont la corruption et l’iniquité sont en train d’exploser au museau de tous les Français dans l’odeur de prout gêné d’une classe dirigeante en dessous de tout.

    Titillée par un gros micro mou radiophonique, Wargon a ainsi frétillé d’aise en expliquant que « l’appel à la sobriété énergétique » (lire : la propagande du rationnement) avait été entendu, constatant joyeusement que la consommation électrique avait baissé en France de 9 % sur les quatre derniers mois par rapport à la même période l’année dernière. Concédant malgré tout que les températures clémentes de la fin d’année ont probablement aidé à réduire cette facture (non, sans blague !?), elle ne va tout de même pas jusqu’à relier cette baisse de consommation pourtant historique dans son volume avec un effondrement pourtant évident de l’économie française.

    Pour elle (et d’ailleurs comme pour le reste du gouvernement, complètement aux fraises), il s’agit du résultat réfléchi d’un effort consenti par les consommateurs particuliers et les entreprises pour aboutir à ce résultat. Que c’est confortable ! Au moins ne s’agit-il pas du tout (mais non mais non) du résultat nettement moins glamour de l’évaporation de toute marge de manœuvre financière de la part des ménages qui, faute de pouvoir payer leurs factures, arrêtent de se chauffer purement et simplement, ou de la fermeture pure et simple d’un nombre statistiquement significatif d’artisans, de commerçants et d’industriels qui ne peuvent tout bonnement plus travailler.

    Pour certains, rouvrir après les fêtes est un non-sens économique : les prix sont montés si haut qu’il n’est tout juste plus rentable de continuer à produire. Alors que Wargon y voit une sobriété qui s’installe, l’observateur réaliste verra des entreprises qui licencient, des artisans qui cessent leur activité et des commerçant qui ferment.

    Et qui dit fermetures, licenciements et autres abandons de la part des entreprises dit aussi chômage : et alors que les journaux de révérence n’hésitent pas à louanger une baisse officielle du chômage en France, laissant certains ministricules évoquer sans pouffer des notions aussi grotesques que celle du plein emploi pour la France , les petits détails statistiques montrent quant à eux qu’à force d’éliminer différentes catégories de statistiques et de radier à tour de bras les demandeurs d’emploi, on ne peut en effet qu’obtenir des chiffres véritablement rosifiés mais plus trop en rapport avec la réalité tangible d’un pays qui s’enfonce.

    Et qui dit chômage dit aussi augmentation de la misère : alors que Macron prétendait par son action améliorer le pouvoir d’achat des Français, tout indique qu’il est en train de le leur évaporer à grande vitesse. En témoigne l’augmentation de 17 % sur l’année des vols à l’étalage , qui concerne surtout… du beurre, des morceaux de fromage, des boîtes de conserve ou des denrées alimentaires dont le prix  dépasse rarement quelques euros.

    En somme, l’année 2023 n’a que quelques heures mais on sait déjà que la trajectoire n’est pas la bonne : les dettes accumulées ces dernières années sont devenues impossibles à porter, les déficits budgétaires abyssaux ne faisant que l’obésifier avec obstination ; les décisions politiques géostratégiques et notamment énergétiques qui ont été prises ces vingt dernières années et surtout ces douze derniers mois portent à présent leurs fruits empoisonnés au point que même la remise en marche de toutes les centrales nucléaires n’épargnera pas aux Français de payer de façon exorbitante une énergie pourtant bon marché ; la lourdeur administrative, la bureaucratie galopante, l’absolu détachement aux réalités du pays des dirigeants français conduisent l’ensemble de l’industrie française à la ruine complète.

    Au-delà d’un numéro vert qu’on nous a pour le moment épargné (mais qui est probablement dans les cartons d’un de ces énarques en roue libre), le seul début de solution que cette bande de saboteurs (dont une partie est, il faut bien le dire, parfaitement idiote) parvient à émettre est la distribution grotesque de chèques divers et variés attachés à l’habituelle usine à gaz de conditions et de démarches : comme un lapin Duracell de la fiscalité délirante, l’État prélève de façon de plus en plus frénétique des taxes et impôts toujours plus lourds afin de financer la distribution de chèques toujours plus nombreux, en lieu et place de réduire ses dépenses et ses ponctions.

    Moyennant un peu d’enrobage rhétorique typique de la macronitude actuelle, l’année 2023 s’annonce donc être celle de la récession douce, la dépression amortie, du chômage apaisé et pour beaucoup, de la misère tranquille.

    Sur le web

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      La Croatie rejoindra Schengen en 2023, pas la Bulgarie et la Roumanie

      Alex Korbel · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Saturday, 10 December, 2022 - 11:39 · 6 minutes

    La Croatie rejoindra la zone européenne de libre circulation de Schengen le 1er janvier 2023. La Roumanie et la Bulgarie, quant à elles, devront attendre. Le Conseil de l’UE, qui représente les pays de l’Union, a rendu publique cette décision jeudi après-midi.

    L’annonce est intervenue alors que les ministres de la Justice et de l’Intérieur se réunissaient à Bruxelles pour discuter d’un projet d’extension de la zone Schengen, qui permet une circulation sans frontières entre 26 pays, pour la plupart membres de l’UE, et qui compte aujourd’hui 420 millions de personnes.

    La Croatie a rejoint l’UE en 2013 ; la Roumanie et la Bulgarie étaient devenues des États membres six ans plus tôt.

    Le plan initial prévoyait d’admettre ensemble la Croatie ainsi que la Roumanie et la Bulgarie. Mais ce projet a capoté lorsque l’Autriche a décidé de mettre son veto à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie, arguant que ces pays ne parvenaient pas à gérer l’afflux de migrants dans l’ UE .

    Outre l’Autriche, les Pays-Bas ont déjà exprimé leur opposition à l’admission de la Bulgarie mais ont approuvé l’accession de la Roumanie à la zone.

    La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a déjà approuvé l’adhésion de ces trois pays. Mais les décisions relatives à l’élargissement de l’espace Schengen requièrent le soutien unanime des 27 pays membres de l’UE.

    Pour la Croatie, cette décision représente la deuxième étape majeure franchie cette année sur la voie de l’intégration européenne. En juillet, elle avait déjà reçu le feu vert pour adhérer à la monnaie unique européenne en 2023.

    Pourquoi l’Autriche et les Pays-Bas ont mis leur veto

    L’Autriche et les Pays-Bas ont voté contre l’admission de la Roumanie et de la Bulgarie, craignant que ces deux pays ne soient laxistes en matière d’immigration clandestine. L’opposition la plus véhémente est venue de l’Autriche.

    La principale raison invoquée par le gouvernement de Vienne pour maintenir la Roumanie et la Bulgarie en dehors de l’espace Schengen était l’augmentation rapide du nombre de migrants entrant illégalement en Autriche par la route des Balkans occidentaux.

    Toutefois, les dirigeants politiques roumains et bulgares affirment que relativement peu de personnes traversent leur territoire et que leur demande d’adhésion à Schengen a été rejetée pour des raisons politiques. Ils affirment que les gouvernements autrichien et néerlandais cherchent à attirer le vote anti-immigrés.

    Que disent les données disponibles sur l’immigration clandestine en Bulgarie et en Roumanie ?

    L’agence européenne pour la gestion des frontières Frontex a signalé 128 000 « entrées irrégulières » dans l’UE en provenance des Balkans occidentaux depuis le début de l’année, soit une augmentation de 77 % par rapport à 2021, dont 22 300 pour le seul mois d’octobre. Ces chiffres incluent les tentatives multiples de mêmes personnes.

    Le gouvernement autrichien affirme que 75 000 migrants irréguliers se trouvent actuellement dans le pays. Quelque 40 % d’entre eux seraient originaires d’Inde et de Tunisie, après être entrés légalement en Serbie, pays non membre de l’UE, dans le cadre d’un programme d’exemption de visa; 40 % supplémentaires seraient originaires de pays tels que l’Afghanistan, le Pakistan et la Syrie.

    Ces chiffres de 2022 sont corroborés par des données antérieures.

    Selon un rapport de 2019 du Réseau européen des migrations, la Roumanie et la Bulgarie ont connu une augmentation significative de l’immigration illégale en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne depuis 2007. Entre 2007 et 2018, le nombre d’immigrants illégaux en Roumanie a plus que doublé, passant d’une estimation de 12 000 à 28 000, tandis que le nombre d’immigrants illégaux en Bulgarie a été multiplié par quatre, passant d’environ 4000 à plus de 17 000.

    La plus grande source d’immigration clandestine en Roumanie et en Bulgarie provenait de pays africains tels que le Nigeria et le Ghana, tandis qu’une part importante est également attribuée à des personnes originaires d’Inde, du Pakistan et du Bangladesh. En 2018, le nombre d’immigrants illégaux en provenance de pays africains a été estimé à environ 8000 en Roumanie, et 6000 en Bulgarie.

    Économiquement, Schengen est-il une mauvaise ou une bonne chose ?

    Créé en 1985, l’espace Schengen permet aux personnes et aux marchandises de circuler librement, généralement sans présenter de documents de voyage ou de douane. Il comprend 22 des 27 États membres de l’UE, ainsi que la Norvège, la Suisse, l’Islande et le Liechtenstein.

    Depuis la création de l’espace Schengen, l’impact économique de l’accord a été largement positif. L’absence de contrôles des passeports et de l’immigration entre les 26 pays participants a facilité les voyages, les études, le travail et les affaires dans la région. Cela a entraîné une augmentation significative du commerce et des investissements, ce qui a donné un coup de fouet à l’économie européenne.

    L’espace Schengen a également contribué à promouvoir la libre circulation des personnes et de la main-d’œuvre, ce qui a permis de créer un marché du travail plus vaste et plus efficace. Cela a permis une répartition plus efficace des ressources et la possibilité d’accéder à un plus grand réservoir de main-d’œuvre qualifiée. En conséquence, les entreprises ont pu accroître leur productivité et réduire leurs coûts, ce qui a permis de rendre l’économie plus compétitive et d’améliorer la croissance économique.

    À la fin de 2010, plus de 13 millions de citoyens de l’UE vivaient dans un pays autre que le leur depuis un an ou plus. Environ 1,7 million de personnes vivent dans un pays de l’espace Schengen mais travaillent dans un autre, traversant quotidiennement ce qui était auparavant une frontière nationale pour se rendre au travail.

    Enfin, l’espace Schengen a également contribué à la croissance de l’industrie du tourisme en Europe. La libre circulation des personnes a permis à un plus grand nombre de touristes de visiter la région, ce qui a entraîné une augmentation des revenus des entreprises et des emplois dans le secteur du tourisme sur tout le continent.

    En tout et pour tout, on estime que les avantages économiques de l’accord représentent entre 110 et 140 milliards d’euros par an. Cela inclut une augmentation du commerce intra-européen de plus de 30 milliards d’euros, une expansion du tourisme de plus de 30 milliards d’euros et une croissance des investissements directs étrangers de plus de 50 milliards d’euros. L’accord de Schengen a également permis de créer jusqu’à 1,25 million d’emplois et de réduire jusqu’à 10 % les prix des biens et services importés.

    Conclusion

    Il n’y a pas si longtemps, dans le cadre des mesures d’urgence prises en raison du coronavirus et de sa progression vers des proportions pandémiques, les gouvernements de toute l’Europe ont mis en place des contrôles aux frontières intérieures et extérieures et introduit des restrictions de voyage tant pour les personnes voyageant à l’intérieur de l’espace Schengen que pour celles qui y entrent depuis l’extérieur.

    La liberté de circulation au sein de l’UE, dont nous bénéficions depuis des décennies, a été temporairement restreinte et toutes les frontières extérieures de l’espace Schengen ont été presque entièrement fermées pour la première fois de son histoire.

    La décision rendue par le Conseil de l’UE montre que même en des temps plus calmes, Schengen continue de mettre évidence la tension entre les objectifs de l’intégration européenne et le principe fondamental de la souveraineté des États.

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      France-Croatie: Les Bleus battus 1-0 au Stade de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 20:43 · 4 minutes

    Les joueurs croates célébrant le but inscrit par Luka Modric contre la France, au Stade de France, le 13 juin 2022. Les joueurs croates célébrant le but inscrit par Luka Modric contre la France, au Stade de France, le 13 juin 2022.

    FOOTBALL - Cela commence à faire tache. Battue par la Croatie ce lundi 13 juin à Saint-Denis (1-0) malgré Kylian Mbappé et Karim Benzema , l’équipe de France a enchaîné une quatrième contre-performance d’affilée, délaissant son titre en Ligue des nations. Les doutes accompagneront les Bleus en vacances, à cinq mois du Mondial-2022.

    Les mois de juin n’ont jamais été très porteurs pour les Bleus de Didier Deschamps, hors compétition, mais ce dernier rassemblement de la saison 2021-22, terminé sous les sifflets du Stade de France , restera tout de même l’un des plus inquiétants.

    Avec deux matches nuls (1-1 en Croatie et en Autriche ) et deux défaites à domicile (2-1 contre le Danemark), dans un groupe initialement considéré comme abordable, le bilan est plutôt alarmant, un an après un échec cuisant à l’Euro et cinq mois avant d’aller défendre une étoile mondiale au Qatar.

    Éreintés par leur saison, perturbés par les blessures et déstabilisés par les essais tactiques, les Bleus n’ont jamais trouvé le second souffle qu’il leur fallait pour engranger de la confiance avant la trêve estivale.

    Cette fois, la fatigue et les pépins physiques ne pourront plus être avancés comme des explications par le sélectionneur Didier Deschamps, qui risque de cogiter longuement pendant l’été, après la première défaite de l’histoire des Bleus face à la Croatie.

    Risque de relégation

    Il ne lui reste en effet que deux matches avant le Mondial, fin septembre, et ces derniers seront escortés par la crainte d’une indigne relégation en deuxième division de Ligue des nations.

    Car avec deux points en quatre matches, la France ne peut non seulement plus rêver du “Final 4”, distancée par le Danemark (9 pts), mais elle devra aussi lutter pour éviter une dernière place qui la priverait du statut de tête de série pour les qualifications à l’Euro-2024.

    Juste avant l’intersaison, Deschamps avait pourtant choisi de donner une dernière chance de briller à ses deux attaquants stars, Mbappé et Benzema, quand bien même le premier n’était “pas à 100%” tandis que le second sortait d’une titularisation en Autriche (1-1).

    Les 90 minutes de jeu du Madrilène à Vienne, vendredi, se sont ressenties trois jours plus tard au Stade de France: le favori du Ballon d’Or est apparu emprunté, un peu moins tranchant qu’à son habitude, et il a fallu attendre la 54e minute pour le voir slalomer enfin dans la surface adverse.

    Forcément, le jeu a donc clairement penché vers Mbappé, de retour dans le onze de départ après avoir soigné une gêne au genou gauche depuis une dizaine de jours.

    Fin de série

    “Kyky” a certes porté le danger à de multiples reprises (7e, 55e, 61e), mais il a systématiquement été bloqué par le gardien Ivica Ivusic, dans les soupirs des 77.400 spectateurs du Stade de France, déjà déçus dix jours plus tôt face au Danemark (1-2).

    Contre les Danois, les Bleus avait craqué en fin de rencontre. Cette fois, ils ont sombré dès les premières minutes, frustrés par un léger croc-en-jambes du novice Ibrahima Konaté (2 sélections), sur Ante Budimir.

    Le penalty a été transformé par l’inévitable Luka Modric (5e), faisant enrager Mike Maignan, déjà battu sur cet exercice lors du match aller à Split (1-1) une semaine plus tôt.

    Le portier N.2 des Bleus, impeccable par ailleurs, aura été malheureux lors de ce rassemblement, où il aura engrangé plus de temps de jeu que lors des 18 derniers mois, barré par le titulaire et capitaine Hugo Lloris.

    Les Bleus ont encaissé au moins un but sur neuf de leurs treize rencontres cette saison. Et pour la première fois en 24 matches, ils n’ont pas réussi, non plus, à trouver la faille, mettant fin à une série record.

    Cette lassitude s’est aussi traduite sur la pelouse, avec un match haché, de nombreuses fautes et plusieurs altercations venues rappeler que les deux équipes ne jouent pas cette Ligue des nations avec décontraction.

    Désormais, c’est vers la Coupe du monde que les regards se tournent, inquiets...

    À voir également sur Le HuffPost : Pas de Coupe du monde pour l’Ukraine mais “des batailles bien plus importantes”

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      France-Croatie: le temps presse pour les Bleus d'ici au Mondial

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 15:55 · 4 minutes

    Le temps presse pour Didier Deschamps et les Bleus avant France-Croatie, alors qu'il ne reste que trois matches pour se préparer pour la Coupe du monde 2022 au Qatar (photo d'archive prise en octobre 2021 à Turin, à l'occasion d'un match entre l'équipe de France et la Belgique). Le temps presse pour Didier Deschamps et les Bleus avant France-Croatie, alors qu'il ne reste que trois matches pour se préparer pour la Coupe du monde 2022 au Qatar (photo d'archive prise en octobre 2021 à Turin, à l'occasion d'un match entre l'équipe de France et la Belgique).

    FOOTBALL - La Coupe du monde, c’est déjà demain. Ou du moins, c’est tout comme. Ce lundi 13 juin, face à la Croatie au stade de France , les Bleus bouclent une saison interminable qui a déjà vu William Saliba, Aurélien Tchouaméni et Mattéo Guendouzi prendre part à plus de 60 rencontres depuis août. Mais loin de pouvoir penser aux vacances, les hommes de Didier Deschamps auront forcément à l’esprit le Mondial au Qatar , qui débute le 21 novembre.

    Et pour cause: d’ici au premier match qatari, qui mettra aux prises l’équipe de France et le vainqueur du barrage Pérou-Australie (joué aussi ce lundi soir), les tricolores n’ont plus que trois rencontres de préparation, match face à la Croatie inclus. La conséquence d’un calendrier extraordinaire, imaginé pour répondre aux difficultés liées à l’organisation du Mondial en hiver dans un pays désertique où il était inenvisageable de jouer l’été.

    Quels hommes? Quel système?

    Ainsi, après ce lundi, les cinq prochains mois ne verront les Bleus se rassembler qu’une fois, fin septembre . Ce sera l’occasion de boucler la phase de poule de Ligue des Nations avec des rencontres face à l’Autriche puis au Danemark, un adversaire qui figure dans le groupe des Bleus à la Coupe du monde et face auquel les Français ne voudront sûrement pas dévoiler tous leurs atouts.

    Voilà pour le programme des prochaines semaines. Et voici aussi qui explique pourquoi le temps commence à presser très sérieusement  pour Didier Deschamps. Car la fenêtre internationale qui se referme ce lundi n’a pas transformé les doutes en évidences concernant les hommes à emmener au Qatar ou le système de jeu dans lequel évoluer.

    Pour le moment, les Français ont enchaîné une défaite (2-1) contre les Danois et deux nuls (1-1) sans saveur face aux Croates puis aux Autrichiens . Mais au-delà d’un résultat comptable loin d’être essentiel lorsque l’on prépare une grande compétition, ce rassemblement de fin de saison a surtout montré toutes les hésitations qui traversent le staff des Bleus: si le sélectionneur tente d’adopter depuis l’Euro 2021 une défense à cinq, il apparaît qu’il n’a pas à sa disposition le personnel adéquat pour évoluer de la sorte. Avec pour conséquence un tâtonnement permanent.

    Un groupe pléthorique, mais en quête de certitudes

    Prenons l’exemple du côté droit de la défense, qui a vu défiler depuis l’Euro un ailier logiquement en manque de repères défensifs (Kingsley Coman), un spécialiste du poste sans expérience au plus haut niveau (Jonathan Clauss), ou des défenseurs pur jus à la peine pour contribuer en phase offensive (Benjamin Pavard, Jules Koundé). Tant et si bien que l’on se demande s’il ne faudra pas rappeler (Nordi Mukiele, une sélection et 35 minutes en bleu) ou essayer un autre homme (Pierre Kalulu, 22 ans, aucune sélection) en vue du Mondial. Mais on l’a dit, il ne reste plus que deux matches en septembre pour mettre en place une alternative...

    Ce cas de figure extrême se répète dans une moindre mesure ailleurs sur le terrain. En défense centrale par exemple puisqu’entre la blessure de Raphaël Varane et les prestations peu convaincantes de William Saliba, il semble difficile de s’y retrouver après les matches de juin. Au milieu, Boubacar Kamara et Mattéo Guendouzi ont montré quelques promesses, mais N’Golo Kanté et Paul Pogba partent avec une large avance... si tant est qu’ils parviennent enfin à échapper aux blessures. Quant à la pointe de l’attaque, la méforme d’Antoine Griezmann, l’absence d’Olivier Giroud et les délais trop courts pour laisser Christopher Nkunku et Moussa Diaby s’épanouir pleinement sont autant de casse-têtes à résoudre pour le sélectionneur.

    En clair, après trois matches de Ligue des Nations en ce mois de juin, l’équipe de France n’est guère plus avancée. Elle sait seulement qu’elle dispose d’une attaque Karim Benzema - Kylian Mbappé au talent inégalé dans le monde, et d’un duo de gardiens de très haut niveau avec Hugo Lloris et Mike Maignan. Pour le reste, l’alchimie doit encore se faire. Charge donc aux Bleus d’offrir ce soir face à la Croatie 90 dernières belles minutes au public du stade de France avant les vacances, et à Didier Deschamps de tenter d’y déceler les hommes les plus à même de défendre la couronne mondiale française au Qatar. Dans cinq tout petits mois donc.

    À voir également sur le HuffPost : Pas de Coupe du monde pour l’Ukraine mais “des batailles bien plus importantes”

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      Croatie-France en Ligue des nations: Les Bleus tenus en échec 1-1

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 20:43 · 1 minute

    Les joueurs de l'équipe de France célébrant le but d'Adrien Rabiot face à la Croatie, à Split, le 6 juin 2022. Les joueurs de l'équipe de France célébrant le but d'Adrien Rabiot face à la Croatie, à Split, le 6 juin 2022.

    FOOTBALL - L’équipe de France a été tenue en échec 1-1 par la Croatie lors de la deuxième journée de la Ligue des nations lundi à Split et enchaîne une deuxième rencontre sans succès après sa défaite contre le Danemark.

    Avec un effectif grandement remanié, Karim Benzema, Kylian Mbappé et Antoine Griezmann étant laissés sur le banc au coup d’envoi, les Bleus ont ouvert la score grâce à Adrien Rabiot (52e) en seconde période. Mais sur un pénalty provoqué par Jonathan Clauss, Andrej Kamaric (83e) a égalisé pour les Croates à moins de dix minutes du terme de la rencontre.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost : Pas de Coupe du monde pour l’Ukraine mais “des batailles bien plus importantes”

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      Croatie-France: Presnel Kimpembe, 106e capitaine de l'équipe de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 18:51 · 3 minutes

    Le maillot de Presnel Kimpembe, capitaine de l'équipe de France pour le match contre la Croatie en Ligue des nations. Le maillot de Presnel Kimpembe, capitaine de l'équipe de France pour le match contre la Croatie en Ligue des nations.

    FOOTBALL - Un nouveau capitaine pour l’équipe de France de football masculine. L’international français et champion du monde 2018 Presnel Kimpembe portera le brassard lors du match contre la Croatie dans le cadre de la Ligue des nations ce lundi 6 juin.

    L’équipe de France devra faire oublier la défaite de vendredi contre le Danemark (2-1) lors de la première journée de compétition. ”Ça va se jouer aussi au mental, ce n’est pas facile de venir gagner ici”, a commenté le 106e capitaine de l’équipe de France lors d’une conférence de presse dimanche.

    “La Croatie est une grande nation du football avec des grands joueurs, on a fait un faux pas vendredi il va falloir se racheter (...). On sait ce qu’on a à corriger, ce sont les petits détails qui font la différence, il va falloir bien travailler tactiquement pour avancer avec cette équipe de France”, a poursuivi le Français de 26 ans.

    Mbappé et Benzema remplaçants

    Presnel Kimpembe portera le brassard de capitaine lundi à la place de Hugo Lloris , remplacé par Mike Maignan au nom de la rotation, et de Raphaël Varane, habituel vice-capitaine forfait sur blessure et remplacé par le novice Ibrahima Konaté dans le groupe France.

    Le milieu de terrain N’Golo Kanté ne fait pas partie du groupe des 23 Bleus concernés par la rencontre et suivra ses partenaires depuis les tribunes, selon la liste transmise à l’UEFA, organisatrice de la Ligue des nations.

    Les attaquants stars de l’équipe de France, Karim Benzema et Kylian Mbappé, démarrent sur le banc la rencontre.Touché au genou gauche depuis mercredi et remplacé à la mi-temps du match contre le Danemark, Mbappé est logiquement préservé au coup d’envoi, sous la chaleur de la Dalmatie, où le thermomètre avoisine les 30 degrés.

    Benzema, buteur vendredi, n’enchaînera pas de troisième titularisation d’affilée en neuf jours, après sa finale de Ligue des champions le 28 mai.

    Quatre matches en onze jours

    Le sélectionneur Didier Deschamps a largement remanié son équipe, avec dix changements par rapport au “onze” de départ de vendredi et un retour au schéma tactique du Mondial-2018, en 4-4-2.

    Griezmann est laissé sur le banc, une première après 21 titularisations d’affilée, laissant Nkunku et Ben Yedder animer l’attaque, épaulés sur les côtés par Adrien Rabiot et Moussa Diaby.

    Les Bleus ont un programme chargé pour ce rassemblement de juin, avec quatre matches en onze jours. La rencontre de ce lundi soir est la deuxième de la série avant un nouveau déplacement dès vendredi en Autriche. Ils auront surtout à coeur de gagner, en tant que vainqueur de la compétition en 2021.

    Côté croate, Luka Modric fête sa 150e sélection, associé à Marcelo Brozovic et Mateo Kovacic au milieu. La sélection au damier a également perdu son premier match dans le groupe 1 de la ligue A de Ligue des nations contre l’Autriche (3-0).

    À voir également aussi sur le Huffpost: Espagne-France en Ligue des nations: Les Bleus partagent leurs images de joie