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      Les députés écologistes peinent à se faire entendre dans le "chahut" de l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 11:40 · 2 minutes

    POLITIQUE - Assemblée nationale cherche écologistes désespérément. C’est l’avis de recherche que pourrait publier le palais Bourbon au vu de la relative absence médiatique des élus EELV depuis les législatives. Alliés aux Insoumis dans la coalition de gauche NUPES , les députés verts ont pu recréer un groupe parlementaire, mais ils peinent à se faire entendre dans l’hémicycle.

    Chez les Insoumis, la “logique tribunicienne”

    Car à La France insoumise, le goût de la tribune de Jean-Luc Mélenchon est visiblement contagieux, comme le souligne le député Antoine Léaument: “Il y a beaucoup de fortes personnalités chez les Insoumis. Chez nous, la logique tribunicienne est intrinsèquement liée à ce qu’on est. On se pense comme les porte-paroles du peuple.”

    Selon la synthèse de l’activité parlementaire publiée par le site nosdeputes.fr , les députés insoumis sont intervenus en moyenne 35 fois depuis le début de la législature. C’est plus que dans n’importe quel autre groupe de l’Assemblée nationale.

    Cela signifie-t-il que les écologistes vont être éclipsés par leurs collègues LFI? “Il ne le faut pas! Il faut que les écologistes, dans cet hémicycle comme en dehors, puissent faire vivre leur sensibilité”, plaide Clémentine Autain, députée insoumise de la Seine-Saint-Denis.

    “Ne pas organiser le chahut dans l’Assemblée”

    “Il faut qu’on soit audibles, on n’a pas le choix, et je pense qu’on l’est. Sur les questions climatiques et d’énergie notamment”, estime Cyrielle Châtelain, coprésidente du groupe, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article . Son homologue Julien Bayou tient à faire remarquer que les députés EELV sont “en phase d’organisation, comme le gouvernement” et qu’à ce titre, ils n’ont pas encore pleinement investi leurs fonctions. Sur les 23 députés écologistes, seule Delphine Batho siégeait déjà dans la précédente législature.

    Toujours selon la synthèse de l’activité parlementaire, ils n’ont pourtant pas à rougir de leur implication dans l’hémicycle. En moyenne, un député écolo a proposé plus d’amendements qu’un député insoumis et a fait presque autant d’interventions longues, avec en cheffe de file Sandrine Rousseau . C’est elle, de tous les députés de son groupe, qui s’est exprimée le plus souvent .

    À voir également en vidéo sur Le HuffPost: Le “pied de nez” à Ciotti de la part de ces députées NUPES portant la cravate

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      Pouvoir d'achat: Ces débats illustrent encore les difficultés du gouvernement à l'Assemblée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 11:40 · 4 minutes

    POLITIQUE - Après une première semaine épique, les débats se sont à nouveau embourbés à l’Assemblée nationale, lundi 25 juillet, sur le second volet des mesures pour le pouvoir d’achat , sans parvenir à examiner des dispositions clés comme la nationalisation d’EDF .

    Dans un calendrier déjà bousculé, les macronistes espéraient achever cette première lecture dans la nuit pour passer le relais au Sénat. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , les discussions se sont délitées et les esprits échauffés, repoussant l’adoption de ce projet de budget 2022 rectifié, avec plus de 230 amendements encore au programme.

    Les députés ont suspendu leurs travaux peu après 2h du matin et reprendront mardi en fin d’après-midi.

    “Un dévoiement du débat démocratique”

    En début de soirée, le gouvernement a d’abord essuyé un nouveau revers: les oppositions se sont associées pour voter 230 millions d’euros de soutien aux foyers se chauffant au fioul , un amendement LR face à l’inflation. L’exécutif privilégiait une aide de 50 millions d’euros fléchée vers les ménages modestes.

    Plus tard, Bruno Le Maire a réclamé de la modération budgétaire: “J’en appelle au MoDem, à Horizons, aux Républicains et à Renaissance, tenons les comptes publics!”, a lancé le ministre de l’Économie, confirmant que les macronistes sans majorité absolue se tournent d’abord vers les députés LR pour tenter d’assurer les votes sur ce paquet pouvoir d’achat.

    Le ton est monté ensuite lors de discussions sur l’accès à l’eau ou les sapeurs pompiers , jugées hors sujet par l’exécutif. “Nous assistons à un vrai dévoiement du débat démocratique” avec de la “pure politique politicienne”, a dénoncé Bruno Le Maire. “Nous considérons que ce sont des sujets importants, urgents, décisifs (...) ll n’y a aucune volonté de blocage”, a rétorqué le LFI Manuel Bompard.

    Un compromis sur l’aide carburant

    Concernant le carburant, Bercy est prêt à augmenter temporairement de 18 à 30 centimes la remise sur le litre des carburants , dans un compromis avec les députés Les Républicains.

    “La remise pourrait passer de 18 à 30 centimes d’euros en septembre et en octobre, puis passer à 10 en novembre et 10 en décembre”, a détaillé Bruno Le Maire samedi. Avec la remise de 20 centimes à la pompe annoncée par TotalEnergies, “vous auriez dans certaines stations services en France un carburant à 1,5 euro”, seuil défendu par LR.

    Le geste de Total , qui gère un tiers des stations services en France, aura “un effet sur la concurrence”, a souligné le patron du groupe de droite Olivier Marleix lundi matin sur France Inter, se félicitant que les députés LR soient “utiles”.  La menace, finalement écartée, d’une taxe sur les “superprofits” des grands groupes, qui était demandée par la gauche, le RN et mezzo voce par la droite et certains dans la majorité, a eu son effet, a-t-il aussi relevé.

    Ce lundi soir, les députés ont en outre voté, via un amendement LR,  un soutien financier de 15 millions d’euros aux petites et moyennes stations-services indépendantes, principalement dans les zones rurales.

    Une course de haies pour le gouvernement

    Gros morceau aussi toujours en attente: l’Assemblée doit valider le financement par l’État de la renationalisation à 100% d’EDF , une opération à 9,7 milliards d’euros destinée à sortir le groupe de production et fourniture d’électricité de son ornière financière et industrielle. L’État détient déjà 84% d’EDF et a l’intention de lancer une offre publique d’achat (OPA) devant se terminer fin octobre. Les oppositions n’y sont pas hostiles mais posent leurs conditions quant à la réorganisation d’EDF et la politique énergétique.

    L’examen de ces textes phares de l’été législatif s’apparente à une course de haies pour le gouvernement, privé de majorité absolue. La gauche s’est majoritairement prononcée contre le premier projet de loi et ses orientations jugées “libérales” et anti-environnement, et devrait faire de même sur le second texte.

    Samedi soir, les députés LREM ont été mis en minorité, face à la conjonction des votes de la gauche, du RN, des LR mais aussi, et c’est la première fois, des députés du groupe Horizons , allié de la majorité. Ainsi, contre l’avis du gouvernement, l’Assemblée a décidé pour 2022 d’allouer 120 millions aux départements qui versent le RSA, pour compenser intégralement la hausse de 4% de cette prestation programmée par l’Etat.

    À voir également sur le HuffPost : L’Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d’en douter

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      L'Assemblée nationale est-elle vraiment devenue indisciplinée?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 04:53 · 1 minute

    POLITIQUE - Aurait-on la mémoire courte? Depuis les élections législatives et l’arrivée de son lot de députés néophytes de la joute parlementaire, la nouvelle Assemblée nationale est décrite comme “indisciplinée” et “bordélique”, au point où certains briscards de la politique se sont même préoccupés du port de la cravate dans l’hémicycle face à un “relâchement vestimentaire” .

    “Il y a la volonté de transformer l’hémicycle en arène”, déplorait quant à lui le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, face à Darius Rochebin, dimanche 24 juillet , en commentant le style d’opposition de la Nupes et du Rassemblement national. Quelques jours plus tôt, c’était Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui regrettait sur BFMTV une ambiance de “cour de récréation” et de “bac à sable”.

    Il est vrai que les débuts de cette nouvelle législature sont loin d’être soporifiques, alors qu’Emmanuel Macron ne peut compter que sur une majorité relative et que la Nupes et le Rassemblement national donnent du fil à retordre aux ambitions législatives du gouvernement. Mais cet hémicycle est-il pour autant plus indiscipliné que les précédents ?

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, des archives dénichées par Le HuffPost montrent que l’Assemblée a l’habitude de se transformer en “arène” où on crie et gesticule. Et où, parfois, on perd ses nerfs.

    À voir également sur Le HuffPost: “Pas de compromis avec vous” : les propos de cette députée LREM ulcèrent l’opposition

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      L'Assemblée rejette une taxe sur les superprofits à dix voix près

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 23 July, 2022 - 13:24 · 3 minutes

    À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022. À dix voix près, l'Assemblée nationale rejette une taxe sur les superprofits le 23 juillet 2022.

    POLITIQUE - L’Assemblée nationale a rejeté de peu ce samedi 23 juillet l’idée d’une taxe sur les “ superprofits ” ou “bénéfices exceptionnels” des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières, malgré les protestations de la gauche et du RN .

    Les votes ont été très serrés (96 pour, 114 contre) pour rejeter des amendements principalement issus des rangs de l’alliance de gauche NUPES mais aussi du Rassemblement national. Quatre députés de la majorité se sont abstenus, parmi lesquels Sacha Houlié et Caroline Janvier, qui avaient défendu le principe de cette taxe. Un de leur collègue d’Horizons a voté pour.

    “Il manquait 10 voix. Pour en finir avec cette politique qui aide sans contrepartie les entreprises faisant le + de bénéfices mais redistribuant en dividende. Celles qui usent de la spéculation, de l’optimisation pour ne pas payer justement l’impôt”, a regretté le député LFI Éric Coquerel .

    Les députés de l’opposition souhaitaient une “taxe exceptionnelle de 25% sur les superprofits” des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroute.

    Pression sur TotalEnergies et CMA CGM

    Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a critiqué le principe d’une taxe, de “l’emphase idéologique”, selon lui. “Y a-t-il des super profits ? Je me méfie de ces mots. La vérité, c’est que l’immense majorité des entreprises souffre de l’inflation, de l’augmentation des prix, de la pénurie de main-d’œuvre”,  a-t-il ajouté, saluant les gestes opportuns de TotalEnergies et de la CMA CGM.

    Les géants de l’énergie et du transport maritime ont proposé vendredi une remise à la pompe de 20 centimes pour l’un et une réduction des taux de fret de 750 euros par conteneur de 40 pieds pour l’autre. “C’est un pur hasard que Total ait décidé de faire une ristourne sur le prix de l’essence, au moment où il y avait un amendement de la majorité”, a raillé Éric Coquerel.

    Des députés de la majorité avaient déposé des amendements pour proposer cette taxe, retirés suite aux annonces des deux géants internationaux.  La majorité a pu compter sur l’appui des Républicains sur ce texte. “Notre ADN, c’est de taxer moins”, a déclaré Véronique Louwagie.

    “Oui, la pression de l’Assemblée nationale sur Total et sur CMA CGM a été efficace et je remercie tous les parlementaires, tous bancs confondus”, s’est réjoui Bruno Le Maire, pour qui la contribution volontaire des deux groupes rend “plus d’argent aux Français”.

    “Total est en train de se gaver”

    Des propos qui ont déclenché l’ire de la gauche. “Le peuple français est en train de souffrir quand Total est en train de se gaver”, a tancé la cheffe de file des Insoumis Mathilde Panot .

    “Vous vous refusez à une mesure légitime et qui se répand autour de nous”, a déploré la socialiste Christine Pires Beaune, citant les cas de l’Espagne, la Grande-Bretagne ou l’Italie qui ont adopté des taxes exceptionnelles sur les “superprofits”.

    “Fut un temps, dans cet hémicycle au début de la IIIe République, où les grands patrons siégeaient directement pour défendre leurs intérêts, ça avait le mérite de la transparence, maintenant ils sont ministres”, a attaqué le RN Jean-Philippe Tanguy, parlant de “numéro indécent” entre “lobbying et la défense de la macronie”. “Le seul lobbyiste ici, c’est moi”, a balayé Bruno Le Maire.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Titres restaurant, aides carburant... L'Assemblée valide plusieurs coups de pouce

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 19:54 · 4 minutes

    Titres restaurant, aides carburant... L'Assemblée valide plusieurs coups de pouce ce vendredi 22 juillet. Titres restaurant, aides carburant... L'Assemblée valide plusieurs coups de pouce ce vendredi 22 juillet.

    POLITIQUE - L’Assemblée nationale s’est lancée ce vendredi 22 juillet dans une nouvelle course à haut risque, celle de l’examen du budget rectificatif, après déjà quatre jours et autant de nuits de débats houleux sur le projet de loi en faveur du pouvoir d’achat, adopté en première lecture au petit matin.

    “Notre Assemblée peut être le bruit et la fureur” mais “je vous propose qu’elle soit lumière d’août”, a imagé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, au coup d’envoi dans l’après-midi des débats sur le deuxième volet du paquet de mesures face à l’inflation galopante .

    Le projet de loi de finances rectificative pour 2022 comprend la poursuite de la remise carburant et du bouclier tarifaire sur l’énergie, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, le financement de l’OPA pour renationaliser EDF et encore la suppression de la redevance audiovisuelle.

    L’Assemblée divisée sur les superprofits

    Les échanges doivent se poursuivre jusqu’à samedi soir voire dimanche. Le gouvernement a déjà déminé, au moins en partie, plusieurs sujets. Alors que la pression s’accentue, jusque dans la majorité, pour taxer les “ superprofits ” des grands groupes, la pression a été mise notamment sur TotalEnergies et le géant du transport maritime CMA CGM.

    Le premier a opportunément annoncé ce vendredi matin une remise à la pompe de 20 centimes par litre entre septembre et novembre dans toutes ses stations-services, puis à 10 centimes par litre sur le reste de l’année. La CMA CGM va réduire de son côté ses taux de fret de 750 euros par conteneur 40 pieds (quelque 67 m3) vers la métropole et les Outre-mer.

    “Il y a eu une négociation intense qui a été menée”, a souligné Bruno Le Maire sur RMC/BFMTV, se félicitant de ces gestes. La députée LREM Stella Dupont a d’ailleurs retiré son amendement, estimant que sa “vigilance” avait “porté ses fruits”.

    Mais la gauche et des membres de la majorité restent sur leur faim, estimant que le geste consenti par Total était loin des “milliards” de superprofits cumulés. Thierry Benoit (groupe Horizons) a dit en séance qu’il “appréci(ait) le geste de Total” mais ne s’en “satisfais(ait) pas”.

    Aide sur les carburants

    Plus ouvert aux propositions de la droite, le ministre est d’accord pour une hausse de l’aide de l’État, actuellement à 18 centimes le litre de carburant. L’appui de LR est espéré pour faire adopter ce projet de budget sans devoir compter sur les voix du RN.

    Les députés ont déjà approuvé vendredi une hausse du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires pour 2022, qui passe ainsi de 5.000 à 7.500 euros.

    Ils ont aussi voté un doublement de l’aide défiscalisée que peuvent verser les entreprises aux salariés pour couvrir leurs frais de carburant, en relevant le plafond de 200 à 400 euros. Elle a été portée de 200 à 600 pour les Outre-mer, via un sous-amendement de députés du groupe d’opposition LIOT. Bruno Le Maire a confirmé qu’il serait possible de la cumuler avec la prise en charge de l’abonnement transport collectif.

    Les députés ont par ailleurs adopté un autre amendement LREM qui entend favoriser une hausse du “forfait mobilités durables” versé par les employeurs: le plafond de cumul avec les abonnements transport passera de 600 à 800 euros.

    Hausse du plafond des titres-restaurant

    Ils ont également validé une mesure favorable à la hausse des titres restaurant, en anticipant la revalorisation des exonérations pour les employeurs. Le ministre de l’Économie avait indiqué plus tôt dans la journée être favorable à ce que le plafond journalier des titres-restaurant augmente de 19 à 25 euros .

    Dans le projet de loi “d’urgence” pour le pouvoir d’achat, ont déjà été validées les revalorisations des pensions et prestations sociales, la hausse du plafond de la “prime Macron” et encore, dans un rare moment de concorde, la déconjugalisation de l’allocation adultes handicapés .

    Pour le vote global, acquis par 341 voix pour, 116 contre et 21 abstentions, le gouvernement a reçu le soutien des élus LR et RN qui ont timidement salué certaines “avancées”, tandis que la gauche s’indignait d’un projet en forme de “déclaration de guerre aux salaires”. Les socialistes se sont majoritairement abstenus, contrairement au reste de la Nupes qui s’est prononcée contre.

    À voir également aussi sur le Huffpost: La promesse de débats apaisés du RN n’aura pas tenu longtemps

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      Faut-il s'attendre à des débats électriques sur le pouvoir d'achat? La réponse de ces députés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 17:00 · 1 minute

    POUVOIR D’ACHAT - C’était une promesse de campagne du président Emmanuel Macron: une grande loi pouvoir d’achat pour aider les Français à faire face à l’inflation . Ce lundi, plus de deux mois après l’élection présidentielle, le projet est enfin arrivé dans l’hémicycle. Parmi les députés, beaucoup s’attendent à des débats éruptifs.

    “C’est aussi ça la démocratie”

    Certains députés cherchent justement un débat vif, illustration selon eux d’une démocratie vive elle aussi. Sandrine Rousseau , du groupe écologiste l’admet: ”ça va être tendu à l’assemblée, c’est aussi ça la démocratie.” Même opinion du côté de l’Insoumis Adrien Quatennens qui estime que c’est grâce aux dernières élections législatives que l’enjeu est différent:

    À partir du moment où on n'a pas un bloc macroniste majoritaire, il y a du débat, il y a de l'enjeu et aussi des choses à gagner. Adrien Quatennens, député LFI de la 1re circonscription du Nord

    Pour Karine Lebon, élue du groupe la Gauche démocrate et républicaine, espère tout de même que les débats s’apaisent mais reconnaît: “c’est aussi ça l’apprentissage de la démocratie.”

    Au Rassemblement national, on souhaite des “débats constructifs”

    C’est un terme que les élus RN emploient depuis la campagne aux élections législatives et qui participe de leur stratégie de dédiabolisation; Marine Le Pen l’avait indiqué à plusieurs reprises, le parti souhaite représenter une opposition “ferme mais constructive” . Sébastien Chenu, député et porte-parole du Rassemblement national a tenu à le souligner: “avec nous les débats sont toujours apaisés et constructifs. Mais j’ose espérer que sur les autres bancs, cette idée animera l’ensemble de nos collègues.” avant d’indiquer clairement qu’il s’agit là de La France insoumise.

    Plus de 1000 amendements ont été déposés et le texte doit quitter l’Assemblée mercredi après trois jours de discussions.

    À voir également sur Le HuffPost en vidéo: À l’Assemblée, Sandrine Rousseau cite Bernie Sanders

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      La motion de censure de la NUPES ne sera pas votée, alors à quoi sert-elle?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 04:30 · 2 minutes

    POLITIQUE - Prévue par la Constitution, la motion de censure permet au Parlement de renverser le gouvernement si elle est adoptée par la majorité absolue des députés. Or, avec 151 députés insoumis, communistes, écologistes et socialistes, l a NUPES qui défend la sienne ce lundi 11 juillet est loin des 289 voix nécessaires.

    Les autres membres de l’opposition, les Républicains et le Rassemblement national o nt déjà dit qu’ils ne voteraient pas cette motion de censure. C’est une démarche isolée d’un groupe politique, explique le député LR Philippe Gosselin . Avant même que le gouvernement ait changé et démissionné il y a quinze jours, la NUPES avait déjà dit qu’il y aurait une motion de censure”.

    “C’est le jouet des députés d’extrême gauche, eux sont dans une posture de provocation faire du cirque pour du cirque, ils ne sont pas constructifs,” commente de son côté Julien Odoul, député du RN.

    Comme on vous l’explique dans la vidéo en tête d’article , cela n’empêche pas la NUPES d’aller au bout de son initiative, qui est avant tout symbolique. Les députés ne parlent pas de motion de censure, mais de motion de défiance, pour mettre en miroir le vote de confiance de l’Assemblée q ue la Première ministre n’a pas sollicitée.

    Et l’objectif principal est bien d’illustrer que la NUPES est la première force d’opposition, comme l’explique Boris Vallaud, président du groupe PS: ” La Première ministre n’a pas de majorité et en ne se soumettant pas au vote elle peut laisser entendre qu’elle a le soutien de tous. Je crois que pour la clarté des choses il est important de savoir sur qui elle peut compter et qui est son opposition, et donc c’était le sens de notre proposition, pour ne pas préjuger d’un soutien tacite”.

    Si les autres groupes ne votent pas cette motion de censure, l’opposition aura d’autres occasions de se dresser contre le gouvernement sur les textes de loi qui seront débattus ou lors d’autres motions de censure.

    À voir également sur le HuffPost : Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Élisabeth Borne face à des oppositions hétéroclites à l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 04:15 · 2 minutes

    POLITIQUE - Du silence du Rassemblement national aux huées des Insoumis, l’Assemblée nationale a montré toute sa diversité à l’occasion du discours de politique générale de la Première ministre Élisabeth Borne . Ce mercredi 6 juillet dit en effet beaucoup du Palais Bourbon nouvelle version. On vous en dit plus dans la vidéo en tête d’article .

    Du côté de la majorité d’abord, il est clair que les groupes sont réduits par rapport à la précédente mandature, mais ils paraissent pourtant plus importants. Les députés ont pris du galon et s’interposent beaucoup plus qu’avant. S’ils ont nourri leurs applaudissements face à la Première ministre, certains ont aussi crié sur les Insoumis, chose qui s’est rarement vue de 2017 au printemps dernier.

    Côté Républicains , les députés ont parfois applaudi la majorité notamment lorsque la Première ministre a cité Simone Veil ou encore lorsqu’elle a salué le travail des policiers.

    Au Rassemblement national , le plus gros groupe d’opposition de l’Assemblée nationale, les députés sont restés particulièrement silencieux. Pas une réaction, pas un mot plus haut que l’autre, alors que c’est bien la coutume de s’exprimer pendant un discours de cette nature. Reste à savoir s’ils poursuivront dans ce silence et cette quête de respectabilité ou s’ils finiront pas s’exprimer.

    À l’autre bout de l’hémicycle, c’est tout l’inverse. La France insoumise s’est montrée très bruyante pendant tout le discours, notamment par la voix d’Alexis Corbière . À plusieurs reprises, le député de Seine-Saint-Denis a ainsi forcé la Première ministre à s’interrompre. Chez leurs alliés socialistes et écologistes , la différence de comportement était flagrante. Tous n’ont d’ailleurs pas réagi de la même façon lorsqu’Élisabeth Borne a fait référence à Édith Cresson, sa prédécesseure. Certains sont restés silencieux, quand d’autres ont applaudi.

    Une façon habile pour la Première ministre de diviser ses oppositions; sans doute sa meilleure chance de durer.

    À voir également sur le HuffPost : L’appel au “compromis” d’Élisabeth Borne vers l’opposition n’a pas porté ses fruits

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      Tematai Le Gayic appelle à l'indépendance de la Polynésie française

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 13:40 · 2 minutes

    Législatives: Tematai Le Gayic élu député de Polynésie à 21 ans (Capture Tematai Le Gayic sur Facebook) Législatives: Tematai Le Gayic élu député de Polynésie à 21 ans (Capture Tematai Le Gayic sur Facebook)

    POLYNÉSIE - Il ne veut pas que la Polynésie française quitte la République, mais que “la République quitte la Polynésie française”. Le plus jeune député élu depuis 1958, Tematai Le Gayic , a appelé à l’ indépendance de son territoire ce samedi 2 juillet sur France 2.

    “Le peuple maori, le peuple polynésien, est une civilisation de 3000 ans d’existence. La colonisation c’est une parenthèse dans notre histoire, c’est 200 ans. Ce qu’on demande, c’est que la République sorte de ce cadre colonial et qu’on puisse avoir des discussions d’État à État, d’égal à égal, de respect mutuel”, a justifié le député élu à 21 ans et 8 mois.

    “Nous ne voulons pas sortir, car nous ne nous sommes jamais psychologiquement mis à l’intérieur de la République. Nous respectons la République et nous utilisons à notre disposition pour que ce droit inné, inaliénable soit respecté, pour récupérer notre pleine souveraineté”, a-t-il poursuivi.

    “Nous sommes dans une situation de colonisation”

    Tematai Le Gayic a été élu en Polynésie française le 19 juin dernier. Depuis toujours, il baigne dans un milieu très politisé: sa grand-mère paternelle, Tuianu Le Gayic est la première femme maire de Papara et ancienne représentante à l’assemblée de la Polynésie française. Elle militait alors avec Gaston Flosse dans le parti autonomiste Tahoera’a huira’atira.

    Tematai Le Gayic s’est lui engagé avec le Tavini, le parti indépendantiste. “Nous sommes dans une situation de colonisation, de subordination. On le voit à chaque fois. Lorsqu’il y a eu cette crise sanitaire, tout a été décidé par le Haut Commissaire. C’est pas ce qu’on veut”, avait-il déjà indiqué sur Franceinfo.

    “Longtemps, on a vu les indépendantistes comme des séparatistes, (on a dit) qu’on voulait mettre des murs entre la France et nous. Non, nous voulons juste changer de rapport, si la France veut bien mettre en place des accords de coopération”, a-t-il expliqué.

    Outre l’accession à la pleine souveraineté de la Polynésie française, il souhaite aussi protéger l’emploi local et la terre, ainsi que proposer une citoyenneté maohi. Il milite aussi pour l’adaptation des études supérieures aux réalités polynésiennes et pour la protection de l’environnement.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Macron enseveli de fleurs en Polynésie? Des journalistes étrangers dupés par ce détournement